Soit femme et tais toi: février 2024

Petite traduction en deux parties... avec l'histoire incluse sous les images.

NANCY ET DAISY

Nancy envoya le selfie demandé sur le téléphone de Mme Griffith.

Mme Griffith reçue la photo et sourit immédiatement. Ce garçon porte avec un appareil dentaire mais il fera l'affaire... mais tu aurais pu sourire Nancy chérie. Pensa-t-elle en souriant ironiquement.

Dix minutes plus tard, le taxi s'arrêtait chez Nancy . Une habitation rurale à quelques kilomètres de la ville. Toutes les lumières étaient éteintes, à l'exception de la lumière de sécurité extérieure, et alors que le taxi roulait lentement sur l'allée en gravier, Nancy sentie son ventre se noué alors qu'elle descendie du taxi accompagné du garçon qu'elle avait rencontré un peu plus tôt.

D'une main tremblante elle ouvrit la porte d'entrée.

- Est-ce que c'est toi Nancy chérie ? Cria une voix.

Nancy grimaça comme elle le fait toujours. Elle préférerait de loin qu'elle l'appelle Nancy sans le suffixe ludique. David haleta à l'approche des pas, pensant qu'il serait jeté dehors et qu'il devrait rentrer a pied jusqu'à chez lui.

- Oh, bonjour jeune homme. Êtes-vous un des amis de Nancy. Demanda Mme Griffith sourit.

- Euh. Oui. Dit David en lui tendant la main.

Mme Griffith lui serra poliment la main et leur offrit à tous les deux un verre.

- Un petit verre de vin blanc pour toi Nancy et...

Elle regarda David de haut en bas.

- Une bière blonde pour toi ?

Oui. S'il vous plaît. Merci. Dit David avec un sourire.

Ils se sont assis au salon et ont discuté pendant un court moment puis Mme Griffith a dit au garçon qu'il était le bienvenu dans la chambre de Nancy.

"Oh... mais je... je... Bafouilla David, étonné par l'audace de cette femme.

Mme Griffith lui dit:

- Allons mon garçon, soit honnête avec moi. Tu n'as pas pris de taxi jusqu'ici si tu n'avais pas prévu de passer la nuit dans le lit de ma Nancy, n'est-ce pas ?

- Non." David l'a humblement avoué.

- Eh bien, tu es plus que le bienvenu, jeune homme. Dit Mme Griffith avec un sourire étrange.

- Nancy peut dormir dans mon lit donc il n'y aura pas de choses facheuses. Ajouta-t-elle d'un air suffisant.

- Oui bien sûr. A répondu garçon.

Mme Griffith pouvait sentir la déception du garçon. Nancy/Nathan a ressenti une vague de soulagement car il est toujours très vierge et n'avait ramené David à la maison que parce que c'était ce que Mme Griffith lui avait ordonné de le faire. De lui rammené un joli garçon..

Ils continuèrent à discuter, principalement de Mme Griffith à David. Nancy était plutôt calme et David pensait que c'était parce qu'elle était déçue qu'ils ne partagent pas le même lit.

Une fois leurs boissons bues, Mme Griffith a dit à Nancy de mettre une nuisette.

- Et prépare un pyjama pour David. Ajouta-t-elle alors que Nancy quittait la pièce.

- Ça ne te dérange pas de porter un pyjama de Nancy, n'est-ce pas ? elle a demandé.

- Euh... non... je suppose. Dit David prudemment, espérant qu'il ne serait pas trop féminin et décidant sur-le-champ que si il l'était, il ne le porterait tout simplement pas.

Quelques minutes se sont écoulées avant que Nancy ne revienne. Mme Griffith a dit à Nancy de lui montrer sa chambre, les avertissant tous les deux qu'elle serait juste derrière eux.

- Donc il n'y aura pas de drôles d'affaires tout les deux. Ajouta-t-elle d'un ton joyeux et taquin.

- c'est ta chambre ? Dit David qui avait le souffle coupé en voyant le paradis rose avec des peluches et des volants de dentelle et des frous-frous absolument partout. La chambre tranchait avec Nancy, la fille néo-goth cool/mignonne dans son haut en dentelle noire sur un caraco bordé de dentelle, une jupe courte en jean et des collants résille avec des bottes Converse hautes. Il jeta à nouveau son regard autour de la pièce puis vers le lit:

- Tu ne t'attends pas à ce que je porte ces trucs, n'est-ce pas ? Dit-il, remarquant le pyjama en vichy rose pâle avec beaucoup de dentelle blanche et de froufrous soigneusement posé sur la couette.

- Non, mais Mme Griffith y tiens vraiment... et ce sont les moinsféminins et enfantins que j'ai pu trouver. Se justifia Nancy en s'excusant.

- Qui est-cette femme d'ailleurs ?

- Ma mère adoptive.

- Et tu l'appelle Mme Griffith ? demanda David.

- Elle trouve que c'est plus poli et que toutes les jeunes filles devraient vouvoyez leur Mèere, adoptive ou non. Dit Nancy répondit tandis que David se sentait vacillé sur ses jambes.

- Je pense que ce dernier verre m'est monté à la tête. Soupira t-il.

- Ça et toutes les boissons bû avant. Déclara Mme Griffith, apparaissant derrière eux comme si elle venait de nulle part.

- Vas te démaquiller Nancy. Je vais mettre David au lit. Dit-elle sur un ton sec.

- Oh, je vais bien... je peux..." dit David alors que Nancy quittait la pièce.

Il trébucha encore un peu et Mme Griffith le guida vers le lit.

- Vous, les jeunes, devriez être prudents lorsque vous buvez." dit-elle en l'aidant à monter sur le lit... Mon grand frère était pareil à ton âge. Il revenait du pub incapable de dénouer ses chaussures ou de déboutonner sa chemise... Soupira t-elle en retirant les chaussures de David.

Pendant ce temps, Nancy/Nathan étaient assis au bord du lit king-size de Mme Griffith. Il se sentait tellement coupable et pourtant son cœur était aussi rempli d'espoir. Après six mois passés à porter des culottes à froufrous et des robes à volants, à se faire percer les oreilles et à remplir les lèvres de Botox, à apprendre à appliquer des faux cils et du maquillage, à marcher avec des talons aiguilles, à se comporter comme une fille et à adopter tous les charmes féminins. ..

Mme Griffith a finalement proposé à Nathan une issue et un retour à la normale.

Le lendemain matin, Nancy et Mme Griffith sont dans la cuisine quand David se montre penaud.

- Je ne trouve plus mes vêtements. Dit-il timidement, désignant le pyjama de fille dans lequel il avait dormi.

- Comment va ta tête ? lui a demandé Mme Griffith.

- Ne demande pas. Répondit David en plaçant sa main sur son front, de manière quelque peu dramatique, trouva Mme Griffith.

- Et comment va ta couche. Es-tu toujours sèche ? Lui a demandé Mme Griffith.

Un air d'horreur balaya le visage de David. Il était tellement groggy qu'il n'avait pensé à rien d'autres qu'au pyjama de fille qu'il portait, mais face à cette question, David sut immédiatement qu'il y avait plus. Ses mains trouvèrent rapidement ses hanches et la sensation molle d'un sous-vêtement inattendu.

- C'était pour le mieux. Tu étais complètement ivre. Lui dit Mme Griffith.

- Tu ne voudrais pas mouiller le lit de ma pauvre Nancy, n'est-ce pas ?"

- Euh... non. A repondu David se sentant bien plus qu'un peu embarrassé.

- Est-ce que l'un de vous a vu mon téléphone ? Demanda t-il.

Nancy/Nathan secoua la tête. David lui jeta un regard curieux. Lorsqu'il l'a vue pour la première fois la veille, il a été frappé par ses taches de rousseur. Il pensait qu'elle était le genre de fille qui détesterait avoir des taches de rousseur mais qui n'avait aucune idée à quel point elles étaient mignonnes. En la voyant aujourd'hui sans maquillage, Nancy a l'air plutôt simple et il n'y a aucun signe de tache de rousseur sur son visage, donc elles devaient être fausses, réfléchit David. Mais son attention est attirée sur ses lèvres remplies de Botox qui, sans le rouge à lèvres pour les définir, semblent désormais bien trop grandes. Et puis David a remarqué quelque chose d'autre qui lui avait échappé la nuit précédente... et c'était une pomme d'Adam.

- Alors... David, tu préfères Dave ou David ? Questionna Mme Griffith.

- L'un ou l'autre... ça ne me dérange pas. Mes amis m'appellent Dave et ma famille m'appelle David. A t-il répondu.

- Moi je pense que Daisy serait sympa. Osa Nancy.

- Quoi ? S'est exclamé David en jetant un regard noir vers Nancy.

- Tu sais, quand je suis arrivé ici, je m'appelais Nathan. J'étais un garçon. Tout comme toi.

- Oui. Et tu es tellement mieux maintenant, n'est-ce pas ? Dit Mme Griffith a Nancy avec un air hautain et arrogant.

- Je serai mieux quand tu me laisseras partir d'ici et que cette comédie prendra fin... Rétorqua Nancy/Nathan.

- Que veux-tu dire... te laisser partir ? Demanda David.

- Je suis désolé David mais... Mme Griffith a dit qu'elle me libérerait si je trouvais un garçon pour prendre ma place près d'elle. Avoua Nancy/Nathan.

Mais la malheureuse déchanta bien vite quand elle entendie Mme Griffith se satisfaire:

- Me voilà avec ma seconde fille...

Puis elle fixa Nancy/Nathan:

- Et toi, avec une charmante soeur.