Recits et Captions de féminisation imposée ou les jolies femmes et les belles jeunes filles n'en sont pas vraiment. Bien evidement tout ici est fantasmé et la contrainte n'est qu'imaginaire. Un univers réservé aux adultes...
vendredi 13 avril 2018
HISTOIRE COQUINE....
CHAPITRE 1 : La révélation.
Cela s’est passé alors que j’avais 22 ans. J’avais peu d’expérience en matière de sexe, et je pensais tout connaître en regardant du porno plusieurs heures par jour, presque tous les jours.
Mais les rares fois où j’ai eu la chance de coucher avec une fille, j’éjaculais souvent beaucoup trop tôt. Et la taille assez réduite de mon sexe (12 x 3 cm en érection) n’aidait pas non-plus. Bref ! Les filles avaient plutôt tendance à se moquer de moi, et ne prenaient pas leur pied. Cela contrastait fortement avec ce que je voyais dans mes vidéos pornos.
Je fantasmais donc sur presque toutes les filles que je croisais, mais je n’en faisais pas fantasmer la moindre. Non pas que je ne leur plaisais pas. Allure sportive, 1m92, cheveux châtains, de beaux yeux bleus, un beau visage… je leur plaisais, mais mon manque d’assurance au lit se traduisait par un manque d’assurance, y-compris dans mes relations sociales avec la gent féminine, que je ne savais pas aborder. Je n’étais donc pas un objet de fantasme.
Mais justement, j’avais envie d’en devenir un. Et je comptais sur internet et ses relations virtuelles pour pallier mon manque de prestance naturel. Je me connectai donc un soir sur un site de rencontre, où je fus vite déçu par l’absence de réponse des femmes visées. Pas le moindre contact.
Je me dis alors qu’il est bien plus facile d’être une femme pour séduire, et je voulus voir combien de réponses je recevrais si je postais une annonce sous l’identité d’une femme.
Pas même une photo. Juste un basique « Femme de 22 ans cherche homme pour moment torride ».
En une demi-heure, je reçus près d’une vingtaine de réponses. Je dus immédiatement supprimer mon annonce pour ne pas trop en recevoir, puis j’allai ouvrir mes mails. Il y avait grosso modo deux types de réponse :
Celles du type « Homme beau gosse bien monté endurant prêt à te baiser ». Franchement, ces gens espèrent-ils avoir une réponse ainsi ? Si j’étais une femme, je ne répondrais pas à cela.
Et celles un peu plus développées et élaborées, du genre « Bonjour mademoiselle, votre annonce a attiré mon attention. Je suis un homme de 41 ans, raffiné et très à l’écoute. J’espère pouvoir faire votre connaissance, et pourquoi pas, un jour, nous rencontrer pour un plaisir partagé, dans le respect de chacun. Brun aux yeux bleus, on me dit plutôt bel homme. J’aime les caresses, la tendresse et les longs préliminaires. »
Mon expérience touchait à sa fin. Je savais que si j’étais une femme, j’aurais beaucoup plus de réponses. Mais je n’étais pas plus avancé pour autant. Je décidai donc de répondre à l’un d’eux qui attira mon attention. L’une des réponses plus raffinées et développées, allez-vous me dire ?…
Eh bien non ! Je me suis trouvé étrangement excité par l’un de ces hommes qui écrivit simplement :
« Grosse queue pour ton cul de salope, quand tu veux. »
Annonce à laquelle l’expéditeur joignit une photo de sa queue. Effectivement, elle était énorme. Rien à voir en tout cas avec la mienne. Elle devait faire environ 18 x 5 cm, même s’il est difficile d’estimer précisément sa taille en photo.
Inconsciemment très investi dans mon personnage féminin, je répondis simplement :
« Waow, quelle belle queue !
- Tu as l’air d’aimer ça, me rétorqua-t-il deux minutes plus tard.
- Oui, et je parle en connaisseuse, renchéris-je. Pouvez-vous m’en dire plus sur vous ?
- J’ai 36 ans, je vis seul, et j’aime les femmes qui savent ce qu’elles veulent. Et toi ?
- 22 ans, j’adore sucer et avaler, et j’aime la sodomie.
- Envoie-moi une photo de toi, petite coquine ! »
Oups ! Je me suis laissé prendre au jeu, et je n’avais pas pensé à ça. Vite, un prétexte bidon !
« Je n’en ai pas sur mon PC.
- Encore un mytho !
- Non pas du tout, je peux venir vous le prouver en réel. »
Mince alors, il faudrait que je réfléchisse avant d’écrire des choses que je ne peux assumer.
« Ok, voici mon adresse. Viens dans une heure ! »
Il vivait à 20km de chez moi. Poussé par la curiosité, je me décidai à y aller. Avec ma taille et ma carrure, je ne risquais rien. J’irais juste le voir, bien rigoler, et rentrer. Et surtout, j’avoue que ce rôle de femme m’excitait beaucoup, et je n’avais pas envie de le quitter aussi subitement.
Vers 22h, j’arrivai chez lui. Je m’apprêtais à sonner à la porte d’un homme dont j’ignorais même le prénom. Tout juste savais-je qu’il avait 36 ans, et était super bien monté. Je sonne, trop tard pour reculer.
« Bonsoir jeune homme, commence l’homme. Je suis navré, mais j’attends quelqu’un d’une minute à l’autre.
- Mais vous n’avez pas 36 ans ?!? »
Face à moi, en effet, se dressait un homme d’au moins 50 ans, cheveux poivre et sel, mais cela dit très bien bâti. Il faisait environ ma taille, et semblait bien plus musclé que moi. Il valait mieux ne pas prendre de risque et partir sur le champ.
« J’ai 56 ans en réalité, mais si j’ai menti sur mon âge, toi tu m’as menti sur toute la ligne et tu m’as fait perdre mon temps espèce de mytho fantasmeur !
- Ecoutez, je suis vraiment navré. Je voulais voir ce que ça faisait de faire fantasmer quelqu’un, et je n’y suis parvenu qu’en me faisant passer pour une femme.
- Bon, entre.
- Je ferais mieux de partir, lui dis-je en tournant les talons, encore désolé pour le dérangement.
- ENTRE, j’ai dit ! »
Cette injonction, sur un ton très sec, me glaça le sang. Il insista en m’attrapant par l’épaule avec sa grosse main, et j’entrai.
Il me fit prendre place dans son salon, et me servit un verre de martini.
« Bien, mon garçon. Tu veux être un objet de fantasme, je peux t’aider, j’en fais fantasmer plus d’une. Il ne faut pas hésiter à leur montrer ta queue, pour commencer. Internet permet bien des choses de nos jours, quand on est bien monté.
- Mais justement, ce n’est pas mon cas. »
C’est incroyable comme l’assurance de cet homme installa très vite un climat de confiance, et je lui dévoilai mon sexe.
« Pas très gros, en effet. Alors il faudra que tu aies la tchatche, les femmes aiment les hommes qui assurent dans la vie de tous les jours. Après, une fois au lit, elles se sauvent rarement, et tu peux baiser tranquille.
- Premièrement, je n’ai pas la tchatche, et deuxièmement, je veux qu’elles prennent leur pied.
- Les préliminaires, les caresses bien placées, tu connais ? Il n’y a pas que la bite dans le sexe.
- A vrai dire, m’inquiétai-je, dans les pornos, on ne voit pas tout ça.
- D’accord, tu espères apprendre à baiser avec le X. Tu fais fausse route. Mais comme tu m’as l’air bien sympathique, je vais essayer de te montrer quelques trucs. Suis-moi. »
Il me conduisit dans sa chambre, ouvrit le dressing, et me tendit un string, un soutien-gorge, un porte-jarretelles et des bas.
« Tiens ! Enfile ça, ce sont les affaires de ma femme. Elle est en déplacement tous les mercredi et jeudi soirs.
- Ça ne va pas la tête ? Je suis un mec, moi !
- Ouai, eh bah si tu veux apprendre à faire jouir une femme, commence par te mettre dans leur peau. »
Encore son assurance écrasante. Je n’osai pas dire non, et m’activai. Je commençai par le soutien-gorge. La représentation même de la féminité selon moi à l’époque. J’aime la sensation de la dentelle, de la pression exercée par les bretelles sur mes épaules, ainsi que sur mon torse.
« Dis-donc, tu t’épiles le torse ?
- Non, je suis naturellement peu poilu. Juste un peu sur les jambes, et sur le pubis bien sûr. »
J’enfilai ensuite le porte-jarretelles, suivi des bas. Brrr… Un frisson me parcourut lorsque le nylon glissa lentement sur ma peau, pour remonter jusqu’à mi-cuisses. Quel délice ! Puis finalement, le string. Là encore, un plaisir intense lorsque la ficelle se glissa entre mes fesses. Particulier, mais intense.
« Tu sais que tu es bandante, ainsi vêtue ? »
Il faut dire que si mes attributs masculins ne sont pas très développés, j’ai par contre de très belles hanches, relativement larges, ainsi que de jolies fesses rebondies. Cela me donne un cul d’enfer, et une silhouette très féminine.
« Merci, répondis-je à mon ‘enseignant’, la respiration soudainement très saccadée.
- Tu m’as l’air troublée, petite coquine…
- Je ne m’attendais pas à ça. Je n’avais pas envie de me trouver dans ce genre de situation mais…
- Mais ça te plait, me coupa-t-il. »
Je ne répondis point à cette question dérangeante, dont la réponse évidente était tout aussi gênante.
« Montrez-moi comment faire plaisir à une femme, qu’on en finisse. »
C’est alors qu’il s’approcha de moi, me caressa la joue, glissa sa lourde main dans mes cheveux, et m’embrassa langoureusement. Etonné par cette initiative soudaine que j’avais pourtant bien vu venir, je n’opposai aucune résistance. La sensation était même très agréable. Sa langue parcourait ma bouche avec tendresse, pendant que ses mains me parcouraient le dos, puis les fesses, avant de remonter dans ma nuque et mes cheveux. Il ne laissait passer aucun détail.
Je me laissais d’abord aller, puis je décidai de participer un peu plus activement à ce baiser, en agitant ma langue à mon tour, comme pour lui dire « je suis à toi ».
Ce qu’il sembla comprendre immédiatement. Sa respiration s’accéléra subitement, et son étreinte se renforça. Il m’attira à lui et nos deux corps, debout près du lit, s’entremêlèrent. Je sentais sa cuisse frotter contre mon sexe. Sa main droite me serrait fortement la peau du dos, quand sa main gauche commença à me malaxer fermement les fesses.
Comme si une sensation naturelle de soumission s’était imposée dans mon subconscient, je répondais à ses fermes étreintes par de douces caresses dans le dos et dans les cheveux, lorsqu’il me poussa subitement sur le lit.
Allongé sur le dos, je le vis se pencher sur moi. Il commença à parcourir mon corps de baisers. Le souffle de sa respiration, mêlé à l’humidité de ses lèvres sur ma peau, continua de me donner ces frissons dont je commençais à sévèrement raffoler.
Il se redressa et ôta son T-shirt. Un torse velu en jaillit, avec un ventre un peu rond, mais pas trop gros. Rien de bien attirant pour un hétéro tel que moi. Mais ce soir-là, je trouvais cela magnifique. Il me surplombait, à califourchon au-dessus de ma poitrine, et je pris un plaisir non dissimulé à parcourir son torse de caresses. Un torse d’homme, un vrai, et j’adorais ça.
Il défit ensuite son pantalon et ôta son boxer. Mince ! Sa queue ! Qu’est-ce que je dois faire ? Je ne vais quand-même pas le…
« Suce-moi, salope, me lança-t-il ! »
Une bouffée de chaleur me parcourut le corps. Comment venait-il de m’appeler ?
« Bouffe-moi la queue, sale pute ! »
Et encore une bouffée de chaleur… Bon sang ! Mon corps réagissait donc à ses appellations dégradantes, comme pour dire à ma tête d’arrêter de se poser des questions inutiles. Et en effet, j’en avais envie.
Je commençai donc, hésitant, par prendre son sexe encore mou en main. Il était certes encore mou, mais déjà plus gros que le mien en érection. Je lui caressai les couilles, lorsqu’il s’allongea soudain sur moi, le sexe pendant juste au-dessus de ma tête. Je me lançai finalement, et le prit en bouche.
Drôle de sensation que celle d’un sexe mou dans la bouche. Il est très agréable de le faire rouler sous sa langue et le sentir durcir et prendre de plus en plus de place dans sa bouche. A mesure qu’il grossissait, il n’entrait plus entièrement dans ma bouche. Je le parcourus alors avec ma langue, n’hésitant pas à lui lécher et gober les couilles également. Son sexe était désormais dur comme de l’acier trempé. « Trempé » était d’ailleurs le mot, car ma salive le recouvrait en totalité.
C’est alors qu’il me déplaça de sorte que ma tête fût penchée en arrière au bout du lit. Il se leva et fléchit les jambes devant moi, présentant ainsi son sexe à ma bouche, que j’ouvris sans hésiter, m’apprêtant à le parcourir avec ma langue.
Sauf que ce n’était pas ce qu’il attendait de moi. Il se mit littéralement à me pilonner la gorge. Sa queue, qui paressait encore plus énorme en vrai qu’en photo, forçait sur ma glotte, dans un bruit étrange, entre étranglement et production intensive de salive. Il se frayait un chemin dans ma gorge pendant que moi, passivement inerte, j’étais partagé entre la sensation désagréable de l’étouffement, et celle beaucoup plus appréciée et de plus en plus assumée de la soumission à un mâle qui exploitait les moindres recoins de mon corps de femelle asservie.
Ses mains m’agrippaient désormais la gorge, participant encore davantage à cette quasi-noyade que je vivais. Les noms d’oiseaux fusaient :
« Sale chienne ! Trou à bites ! Tu aimes ça, te faire défoncer la gorge sans rechigner !
- Slurp ! Mmmh Mmh grr… ! »
Mes réponses étaient aussi inaudibles qu’éloquentes. Je prenais mon pied. Y-compris lorsqu’il s’arrêta un long moment au fond de ma gorge. D’interminables secondes d’apnée où je sentais le devoir de ne pas abandonner, de ne pas recracher cette matraque que ma bouche chérissait tant. Je pris également mon pied lorsqu’il sortit sa queue de ma bouche, accompagnée d’un épais filet de salive coulant depuis son gland jusque mon menton. Salive qu’il n’hésita pas à essuyer sur mes joues et mes yeux, grâce à de violentes bifles, aussi humiliantes qu’appréciées.
Il me plaça finalement à quatre pattes sur le lit, et présenta son gland à mon anus. Mais son sexe aussi épais qu’une grosse courgette n’entrait pas dans ma rondelle encore vierge, bien que toute humide et dilatée par l’excitation et le plaisir que je prenais depuis de longues minutes. Il y inséra d’abord un doigt, puis deux, et enfin un troisième.
« Tu risques de prendre très cher dans ton cul de petite vierge…
- Baisez-moi, hurlai-je alors, d’un cri sorti droit du cœur !
- Oh sale trainée tu sais ce que tu veux, toi ! »
Et il força le passage de son gland sur mon anus, que je sentis se dilater lentement dans une intense douleur. Une sensation de brûlure que mon excitation ne dissimulait pas, mais suffisait à motiver de petits mouvements de bassin comme pour mieux aider ce pieu à se frayer un chemin dans mes entrailles, quand soudain :
« Aie !!! Hmmm ouiii !! oui ! Défoncez-moi ! »
Le coup de reins fatal qui fit entrer d’un seul coup la quasi-totalité de son sexe dans mon cul libéra chez moi un hurlement de plaisir non contrôlé. Aucune tendresse dans ce qui se passait là. Je me faisais pilonner aussi puissamment que sèchement. Chaque aller de son sexe venait frapper une zone puissamment érogène de mes entrailles et déclenchait en moi une sorte de décharge de plaisir que je ne saurais décrire. Chaque retour de sa queue me titillait le sphincter. Je m’évadais complètement.
J’eus deux violents orgasmes en l’espace de 3 ou 4 minutes de cet intense traitement que mon partenaire ne semblait prêt d’arrêter.
Lorsque finalement il se sentit prêt à jouir, il sortit rapidement de mon cul et vint m’éjaculer devant le visage.
« Oh ouiii c’est trop bon, s’écria-t-il alors que j’ouvris grand la bouche pour récolter ses longs jets de sperme dans la bouche. Avale-moi ça maintenant espèce de sac à foutre ! »
Je ne me fis pas prier. J’étais à des années lumières de l’hétéro qui était entré dans cette maison une heure auparavant. A genoux devant lui, levant les yeux pour croiser son regard dominateur, j’ouvris la bouche pour lui montrer qu’il n’en restait plus une goutte, fier de moi.
Je ne m’étais pas branlé. J’avais probablement les couilles pleines à cet instant, mais je n’avais pas envie de me masturber. Ce sont les hommes qui font ça, et j’étais tout sauf un homme dans ma tête, en ce moment précis.
Lorsque la tension sexuelle retomba, je me rhabillai. Un silence assez gênant régnait alors que je réunissais mes vêtements, pendant qu’il me regardait, fier de lui. Je tentai donc d’instaurer un dialogue, reprenant précisément le sujet qui nous avait mené à cette situation inattendue :
« C’est donc là ce que vous faites aux femmes que vous baisez ?
- En partie, pas tout fait, il y a certains trucs bien techniques que je ne peux faire qu’à de vraies femmes.
- Vous pouvez me les expliquer ?
- Quelque chose me dit que tu n’en auras pas besoin, répliqua-t-il, un sourire en coin, alors que je finissais de m’habiller. »
Puis alors que je quittais la chambre, je lui tendis les sous-vêtements que j’avais portés :
« Tenez, voici les sous-vêtements de votre femme.
- Tu peux les garder. Quelque chose me dit que tu en auras besoin. »
Je quittai sa chambre et sa maison, sans même connaître le nom de ce diable qui venait de me faire connaître le plus grand plaisir de ma vie. Je rentrai donc chez moi en voiture, tout déboussolé par ce qui venait de se passer, et intrigué par les sous-vêtements féminins à côté de moi, sur le siège passager…
A cet instant, je l’ignorais, mais ce n’étaient pas les derniers que je porterais, loin de là.
CHAPITRE 2 : La confirmation.
Je venais donc de vivre l’expérience la plus folle de ma vie. Passer d’hétéro convaincu à chienne lubrique en l’espace de quelques minutes.
L’ennui dans tout cela, c’est que les jours passant, aucun regret ne se fit sentir. Au contraire. J’avais envie d’aller encore plus loin. Je découvris alors un site de prêt à porter spécialisé dans les vêtements pour travestis. J’y commandai divers sous-vêtements, un corset rouge et noir, plusieurs robes, des escarpins aux talons de 10 cm, une jolie perruque brune à frange, mais surtout un buste à faux seins en silicone, bonnet E. Au total, cette commande avoisinait tout de même les 900 euros.
A leur réception, j’étais toute excitée. J’essayai tout et pris des photos avec un minuteur. Je regardais ensuite ces photos. C’est fou comme j’étais belle et sexy ! C’était certain ! Je pouvais être l’objet de fantasme que je souhaitais être. J’étais une femme, tout simplement. Ironiquement, je décidai de prendre le nom de Jessica, une fille avec qui j’avais couché et éjaculé avant même de la pénétrer. Elle avait alors raconté cela à tout le lycée, ce qui m’avait valu une fin de scolarité difficile. Quelle pute !
Désormais, la pute de Jessica, ce serait moi.
Le jeudi soir, je décidai de rendre une visite surprise à mon amant qui, un mois plus tôt, m’avait libérée de mon enveloppe masculine. Selon ses dires, sa femme ne devrait pas être là.
Bien sûr, hors de question de sortir de mon appartement habillée en femme, mes voisins pourraient me voir. Je rassemblai donc mes affaires dans un sac, pris ma voiture, et me garai en lisière d’une forêt pour me changer, éclairée par les phares de ma voiture.
J’enfilai d’abord ma fausse poitrine en silicone. Deux poches de mousse préformées donnaient leur volume et leur structure aux seins. Cela dit, pour un effet plus réaliste au toucher, et une inertie plus commode pour qu’ils puissent mieux se balancer, je remplaçai les poches de mousse par deux ballons de baudruche que j’avais préalablement pris soin de remplir d’eau. Effet presque aussi vrai que nature !
Puis j’enfilai porte-jarretelles, bas, string, soutien-gorge, corset, et recouvrit le tout par une robe moulante rouge descendant jusqu’à mi-cuisse, agrémentée d’une ceinture noire serrée assez haut, juste sous la chute de mes seins, afin de bien dessiner à la fois ma poitrine, et ma taille rendue encore plus fine par le corset.
Cette robe épousait parfaitement mes formes, mettant parfaitement en valeur mes larges hanches et mon cul de femme.
De retour dans la voiture, j’ajustai enfin ma perruque brune dans mon rétroviseur, qui achevait de totalement me transformer. J’étais méconnaissable.
Arrivée sur place, c’est angoissée que je parcourus la dizaine de mètres séparant ma voiture du pas de sa porte. Le claquement de mes talons que je posais encore maladroitement sur la dalle en béton me dictait un rythme encourageant. Chaque pas représentant une unité en moins au compte à rebours dont le zéro fut le retentissement de la sonnette d’entrée.
Mon homme ouvrit la porte.
« Ah ! Arnaud, enfin ! Je t’attendais !
- Vous m’attendiez ?
- Mais oui Arnaud, tu es une pute et tu as besoin de ma queue.
- Oui euh… à ce propos, répondis-je, gênée à l’idée qu’il m’attendait, comme s’il avait tout calculé et me possédait, moi c’est Jessica désormais, et vous ?
- Enchanté Jessica, un bon prénom de salope. Moi, ce sera Monsieur ! »
‘Monsieur’ ? Que voulait-il dire ? Etait-ce un souci de discrétion ? Voyant mon étonnement, il coupa fin à mon silence, précisant :
« Oui, Monsieur. C’est ainsi que tu appelleras ton maître. Désormais, tu m’appartiens.
- D’accord euh… Monsieur, répondis-je en simulant une hésitation, alors que je n’en attendais pas moins de cet homme que j’avais connu très dominateur. Je serai vôtre corps et âme. Vous me faites entrer ?
- Non, ce soir, nous sortons. On est jeudi, et je sais où t’emmener. »
Et nous prîmes la route, dans sa voiture, pour un trajet d’une trentaine de minutes durant lequel il n’hésita pas à déballer sa queue, et où je ne me fis pas prier pour le sucer longuement.
Nous arrivâmes alors à l’entrée d’une boîte libertine, où une pancarte indiquait :
« Tous les jeudi soirs, soirée 3è sexe, entrée gratuite pour les trav/trans. »
Voilà mon expérience de travestie qui démarrait sur les chapeaux de roues. J’étais soudainement très anxieuse lorsque nous entrâmes à l’intérieur de l’établissement, non sans que le vigile à l’entrée m’eût bien matée. Il n’était pas 22h, la boîte était quasi déserte, et Monsieur alla me présenter à la patronne, qu’il semblait connaître :
« Bonsoir Josiane, je te présente Jessica, une chienne complètement novice que je viens d’acquérir. Comme tu peux le voir, il lui manque quelque chose.
- Salut Rob, enchantée Jessica, tu es ici chez toi, enchaîna Josiane. N’hésite pas à m’en faire part, ou au personnel de l’établissement si tu as le moindre besoin, continua-t-elle, comme si elle avait senti chez moi l’inquiétude de celle qui découvre un nouveau monde.
- C’est donc Rob, votre nom, interpelai-je celui que j’appelais jusqu’à présent ‘Monsieur’…
- Ta gueule poufiasse ! Pour toi c’est Monsieur, me lança-t-il. Peux-tu t’occuper d’elle afin qu’elle soit totalement prête lorsque l’affluence de soirée battra son plein, s’adressa-t-il enfin à Josiane.
- Je suis très occupée, comme tu t’en doutes. Mais Lucille saura très bien s’y prendre. Viens, Jessica, me dit-elle, suis-moi. »
Un regard approbateur de Monsieur, et je m’exécutai, suivant Josiane qui me conduisit au vestiaire où se trouvait la dénommée Lucille, séduisante femme blonde d’une quarantaine d’années à la poitrine généreuse, un gros cul mais une silhouette somme toute très bien dessinée. Elle avait dans sa tenue le subtil mélange de la working-girl sérieuse, et de la coquine en chaleur. Dualité qu’évoquait également à lui seul son regard allumeur derrière ses lunettes carrées aux épaisses montures noires. C’est simple, Lucille était l’incarnation même du fantasme de la secrétaire coquine.
« Bonsoir Lucille, l’interpela Josiane. Peux-tu prendre cette jeune novice en mains ? Tu fais ça mieux que quiconque en général. Elle s’appelle Jessica, et c’est Rob qui l’amène.
- Rob ? Ce boulet de service ? Je parie qu’il nous a encore amené un mec qui se déguise en femme pour pouvoir toucher des nibards…
- Laisse-lui au moins une chance à cette petite, reprit Josiane. Allez je vous laisse tranquilles toutes les deux. »
C’est incroyable comme cette femme est belle, mais surtout le charisme naturel qu’elle dégage et la prestance de son regard.
« Dis-donc, tu es bien équipée, ma jolie. Très belle poitrine, et j’adore ta robe !
- Merci, répondis-je timidement, incapable de contribuer davantage à la conversation.
- N’aie pas peur et sois détendue, ma belle. Je vais bien m’occuper de toi. Mais sais-tu justement ce qui te manque ?
- Non, je me trouve déjà bien féminine.
- Là, tu es un mec déguisé en femme, m’explique-t-elle. Je vais faire de toi une femme. Et là, ma jolie, je suis navrée, mais il va falloir commencer par le plus douloureux. Enlève tes bas. »
Et c’est alors qu’elle sortit de son sac plusieurs bandes de cire. Mes poils allaient tous y passer.
« Aie ! hurlai-je à la première bande. »
Puis je m’y habituai finalement très vite. Il faut souffrir pour être belle, et j’avais envie d’être belle. Lucille ne s’attaqua qu’à mes jambes, mes testicules, mon cul, mon pubis et mes bras. Mon ventre et mon dos étant imberbes, et mon torse étant couvert par mes faux seins. La séance dura une bonne demi-heure, avant que Lucille ne m’appliquât une lotion sur les jambes, afin que les rougeurs s’estompent rapidement.
Nous passâmes ensuite à une étape que j’avais également complètement négligée, mais ô combien importante afin d’estomper mes traits masculins : le maquillage.
Je laissai les mains de fée de Lucille faire leur office. Elle commença par m’épiler les sourcils afin de les affiner, puis les redessina au crayon, avec subtilité. Mon regard était déjà changé. Un mascara donna ensuite du volume à mes cils, achevant de féminiser mon regard. Je me sentais complètement différente à chaque battement de cils.
Puis par je ne sais quel miracle – le talent probablement –, Lucille parvint à totalement redessiner mon visage, par un savant mélange de fond de teint et de blush.
Enfin, avec un rouge à lèvres rouge vif, elle sut faire de mes lèvres fines, une bouche à l’apparence aussi pulpeuse qu’Angelina Jolie.
Je n’avais plus qu’un seul mot pour me qualifier : « belle ».
Une heure que j’étais dans le vestiaire avec Lucille. Les clientes commençaient à se succéder. Ce que je voyais dans le miroir me bouleversait. Jamais Arnaud ne m’avait paru aussi séduisant que Jessica ne l’était en cet instant précis. Moi qui n’avais jamais réussi à devenir le bel homme que j’avais toujours souhaité être, j’étais devenue la ravissante femme que je voulais désormais rester.
Et je ne tardai pas à exprimer toute ma gratitude à Lucille.
« Ne me remercie pas, ma belle, j’ai pris beaucoup de plaisir à te pouponner. Tu es très belle. Tiens, c’est cadeau, tu peux les toucher. »
Lucille défit trois boutons de son chemisier, laissant apparaître son opulente poitrine qui semblait encore à la fois ferme et douce. Arnaud n’y résisterait pas, et pourtant :
« Je suis désolée Lucille, vraiment, tu es l’une des femmes les plus séduisantes que j’aie jamais vues, et j’aurais sauté sur l’occasion il y a encore quelques semaines, et peut-être même il y a une heure. Mais ce n’est pas simplement mon visage que tu viens de maquiller. C’est l’homme et ses besoins d’homme que tu viens d’effacer, libérant ainsi la femme qui sommeillait en moi. Pour la première fois de ma vie, j’aime ce que je suis. Et celle que je suis devenue a besoin d’hommes. J’espère que tu me comprends. »
A ces mots dont je craignais qu’ils fussent blessants, Lucille m’enlaça vigoureusement, et laissa échapper un soupir de soulagement, comme si elle venait d’ôter sa carapace de femme stricte. Son regard devint plus juvénile, sa voix même porta davantage dans les aigus :
« Dans mes bras, ma chérie ! J’espérais que tu réagirais ainsi. Tu es donc une vraie travestie, et à mes yeux une vraie femme. Je sens que nous allons être de grandes amies, toutes les deux. Allez viens ! Allons nous amuser. »
Nous retournâmes alors dans la salle principale. Elle n’était pas encore pleine, mais s’était tout de même bien remplie. Il était 23h passées, et l’ambiance commençait à monter. Je sentis alors de nombreux regards se poser sur moi, lorsque je fis irruption dans la pièce. Hommes, femmes, trans, travs, tous avaient au moins un coup d’œil pour moi. Je ne sais si c’était parce que j’étais nouvelle dans ce club, ou si je plaisais vraiment, mais être la cible de tous les regards pour la première fois m’enchantait.
J’étais encore très maladroite, perchée sur mes talons de 10 cm. Mais malgré la douleur que cela infligeait au bout de mes pieds, je m’y habituai progressivement, me laissant même parfois aller à quelques timides pas de danse.
Je retrouvai Monsieur, adossé sur le bar, discutant avec un couple d’échangistes qu’il connaissait.
« Jessica ? C’est toi ? me demanda-t-il. Tu es ravissante ! Bravo Lulu !
- Ne m’appelle pas Lulu, Robert. Je ne suis pas ta pote. »
Visiblement, il y avait des antécédents difficiles entre eux.
« Très bien, Lulu, rétorqua-t-il, un brin provocateur. Je récupère ma chienne maintenant, continua-t-il, m’agrippant par la taille. »
Lucille n’insista pas, et s’éloigna de nous, non sans m’avoir déposé un doux baiser sur la joue, et après m’avoir susurré à l’oreille :
« Ne t’inquiète pas ma belle, je ne t’abandonne pas. »
J’étais déçue de voir partir ma nouvelle amie, mais je compris qu’il était impossible de côtoyer Lucille et Monsieur en même temps. Et je n’oubliais que j’étais venue ici avec Monsieur, grâce à Monsieur, et que je savais la queue de Monsieur capable de miracles avec mon corps de femme. Rester l’objet de Monsieur me paressait donc une évidence, et c’était de toute façon une obligation.
La soirée passant, de nombreux hommes vinrent à ma rencontre. Certains me plaisaient même beaucoup. Mais toujours, Monsieur exprimait avec fermeté son droit de propriété :
« Cette poufiasse est à moi. On touche avec les yeux et on va se branler plus loin ! »
Deux heures que cela durait. Ce n’était pas vraiment la soirée que j’avais imaginée. A part pour repousser mes prétendants, Monsieur ne m’accordait pas la moindre attention. Il cherchait surtout à draguer toutes les femmes qu’il croisait, se faisant constamment rejeter.
« Vois-tu, ma petite pute, me dit-il. Tu es mon assurance baise pour ce soir. Si aucune gonzesse ne s’offre à moi, j’aurai ton cul pour me soulager, alors tiens-toi prête. »
La soirée devenait vraiment longue. 2h du matin. C’était la folie dans le club, et j’étais attachée en laisse, liée à un homme qui enchaînait les râteaux et ne daignait pas me baiser ou me laisser me faire baiser. C’est bizarre, mais j’aimais pourtant cette sensation d’appartenance à Monsieur, l’homme par qui tout était arrivé, et qui exerçait sur moi une emprise de tous les instants.
2h30. Monsieur m’attacha au bar, alors qu’il partait aux toilettes. Aussitôt, Lucille qui m’avait surveillée durant toute la soirée, accourt et vient m’adresser la parole :
« Es-tu certaine de passer une bonne soirée, Jessica ?
- Je reconnais que je m’attendais à davantage de liberté pour une première soirée, j’espérais plaire aux hommes, qu’ils me draguent…
- Mais beaucoup n’ont d’yeux que pour toi, regarde autour de toi, ils ont simplement peur de Robert, et je les comprends.
- Qu’y a-t-il entre Robert et toi ? lui demandai-je alors, saisissant l’occasion.
- La vraie question est ‘qu’y avait-il ?’… Lorsque j’avais 16 ans, j’ai rencontré un homme de 20 ans mon aîné. En pleine crise d’adolescence et en quête d’indépendance, j’ai quitté le domicile familiale pour m’installer chez lui, séduite par les belles paroles de cet homme, son assurance, et son sexe qui faisait des merveilles à la jeune fille sans expérience que j’étais…
- Et cet homme, c’était Monsieur, c’est bien ça ?
- Exactement. Progressivement, la vie avec lui est devenue un calvaire. J’avais besoin de la tendresse qu’il m’offrait de moins en moins, et puis il me trompait régulièrement, sans même s’en cacher. Mais j’étais sous son emprise, et acceptais mon sort sans broncher. Jusqu’au jour où, alors que je rentrais de cours plus tôt que prévu, j’ai trouvé Robert au lit avec ma mère. Pour la première fois après 6 ans de vie de couple, je suis entrée en furie, ai rassemblé mes affaires, et me suis enfuie. Mais je n’avais nulle part où aller. Mes parents ne souhaitaient plus m’accueillir, ma mère arguant que si je les avais abandonnés pour une queue, elle pouvait à son tour me délaisser pour la même queue. Seule et sans revenu, j’ai dû me prostituer pour terminer mes études, et cela m’a forgé une carapace d’acier, faisant de moi celle que je suis aujourd’hui. Mais depuis quelques années, Robert a perdu de son sex appeal auprès des femmes, comme tu auras pu le remarquer ce soir, et il n’a jamais cessé de vouloir recoucher avec moi depuis notre rupture, ce que j’ai toujours refusé…
- Oulala ! Quelle histoire ! J’admire ton courage, mais aujourd’hui, tu es la reine, j’ai cru comprendre que tous les hommes ici rêveraient de coucher avec toi.
- Oui, ma chérie, merci. Mais s’il y a bien un homme ici qui ne m’aura plus jamais, c’est bien ce vieux con de Robert… Et je te conseille de le fuir, car je vois en toi beaucoup de celle que j’étais lors de ma rencontre avec Robert… Attention le voilà ! N’oublie pas ce que je t’ai dit. »
Et Monsieur récupéra la poignée de ma laisse, tandis que Lucille s’éloignait. J’étais toute travaillée par ce qu’elle venait de me raconter. J’avais bien compris le pouvoir de persuasion de Monsieur, et il était évident qu’il avait la même emprise sur moi. Mais un je ne sais quoi d’idiot chez moi instaurait une sorte de complaisance dans cette situation. Être la chose de Monsieur m’excitait au plus haut point, et même si je mourais d’envie de me jeter sur toutes les bites qui me tournaient autour ce soir, il était hors de question que je désobéisse à Monsieur.
3h du matin, la soirée est entrée au paroxysme de la dépravation. Tout le monde trouve chaussure à son pied, ou plutôt bouche à sa langue, ou trou à sa queue. Sauf moi… et Robert qui regarde justement, vert de rage, la belle Lucille entraînant deux jeunes hommes dans une pièce isolée, dans un but évident.
Juste avant qu’elle ne ferme la porte derrière elle, je croise furtivement son regard, triste mais contente pour elle. Mais moins d’une minute plus tard, je la vois sortir, le chemisier entièrement déboutonné, et se diriger vers nous.
« Viens Robert, dit-elle alors. Ce soir je suis à toi. Va t’amuser, ma chérie. »
Ne souhaitant pas décevoir Monsieur, je le consulte du regard.
« T’as entendu Lulu, espèce de pouf ? Va t’amuser et fous-nous la paix ! »
Monsieur défit alors ma laisse, et s’éloigna avec Lucille, dont le regard était triste à son tour.
La pauvre, elle faisait cela pour moi. Elle se livrait à son bourreau pour me libérer du mien. Je ne la connaissais que depuis quelques heures mais déjà je savais que de forts liens d’amitié réciproque s’étaient noués entre elle et moi.
A peine ma laisse dénouée, je m’avançai timidement au milieu de la piste de danse. Il n’en fallait pas tant pour qu’une demi-douzaine d’hommes s’approche de moi, certains n’hésitant pas à me peloter. Toutes ces heures à attendre m’avaient tellement excitée que je ne pouvais plus patienter le temps de la séduction. Je m’accroupis directement au milieu d’eux et plaçai mes mains sur le sexe de deux d’entre eux, à travers leur pantalon. Déjà bien durs, ils libérèrent leurs queues de leurs vêtements, et je me jetai bouche la première sur la plus grosse des deux.
Je la suçais langoureusement, tout en branlant la seconde. Pendant ce temps, je vis les quatre autres hommes se rapprocher et se masturber autour de moi.
Certains me malaxaient les fesses, d’autres les seins, puis je me mis à 4 pattes et relevai ma robe, comme pour leur faire savoir qu’une nouvelle place de parking attendait d’être occupée.
L’un des hommes entama une lente pénétration dans mon cul. Heureusement, il était le moins bien monté des six, et sa queue rentra assez facilement. Sa sodomie n’était pas aussi riche en sensations que celles de Monsieur, l’autre jour, mais la sensation de soumission à plusieurs hommes me plaisait. Il jouit très vite sur mes fesses, mais je n’eus pas le temps de dire ouf qu’un autre homme, beaucoup mieux équipé, lui emboîta le pas… et me déboîta littéralement le cul.
Là, j’étais désolée pour mon précédent baiseur qui ne m’avait pas fait pousser le moindre couinement, mais je hurlais comme une folle dès les premiers aller-retours de ce second amant, si bien que j’avais du mal à bien m’activer sur la fellation que je prodiguais toujours à la même queue, depuis le début. Celui-ci sentit bien que j’avais du mal à le faire jouir, et il agrippa ma tête pour venir faire claquer violement mon visage contre son pubis. Ses violents va-et-viens dans ma bouche eurent tôt fait de le faire déverser sa semence au fond de ma gorge, m’étranglant ainsi, ce qui eut pour effet de me faire involontairement recracher une grande partie de son sperme, dans un bruit non contrôlé mais ô combien excitant de régurgitation.
Un autre prit le relais, pendant que mon cul se faisait toujours pilonner. J’avais beau m’habituer à la douleur qui s’atténuait à mesure que mon anus se dilatait, je hurlai toujours autant de plaisir. Je vis alors les mêmes flashs que la dernière fois avec Monsieur, et je m’effondrai à plat ventre sur le sol, la face contre le damier lumineux de la piste de danse.
Il m’avait semblé qu’il était interdit de baiser sur la piste de danse, mais tout le monde s’était écarté, formant un cercle autour de mes baiseurs et moi, et m’acclamant à leur manière :
« Vas-y petite pute ! Montre-leur que tu peux assumer six grosses bites sans faiblir ! »
Cette phrase parmi tant d’autres que proféraient nos voyeurs eut chez moi un écho particulier. Je devais « assumer », faire mes preuves. Leur prouver à eux, mais également à moi-même que j’étais un plan cul hors du commun.
Toujours la fasse contre le sol, je remontai mon bassin afin de mieux recevoir cette seconde sodomie qui n’en finissait plus de me faire jouir, mais également afin de donner à mes fesses et mon dos une cambrure maximale, que mon corset amplifiait par ailleurs.
L’homme que j’avais commencé à sucer venait de se terminer tout seul, en se branlant au-dessus de moi, et avait éjaculé sur mes fesses. Je sentais les coups de reins dans mon cul faiblir légèrement. Peut-être un petit coup de fatigue de son auteur que je regardai pour la première fois, en tournant légèrement la tête. Ma parole ! Mais il a l’air d’avoir au moins 65 ballets ! Pas étonnant qu’il soit à bout de souffle…
« Ah ah ! Papy, tu t’es vu trop beau ! commenta l’un des pervers qui nous mâtaient. »
Il venait de me donner un plaisir intense, le papy, j’entendais bien lui rendre la monnaie de sa pièce. Je retirai alors mon cul de son énorme gourdin, et lui fit signe de s’allonger sur le sol. Et alors que tout le monde s’attendait à ce que je me mette à le sucer, le me positionnai à califourchon au-dessus de lui, avant de m’empaler sur sa queue, sous les acclamations d’un public sous le charme.
C’était alors à moi d’onduler du bassin. C’était très fatigant, mais je mis tout mon cœur à l’ouvrage. Cette position ne me procurait pas autant de sensations que la précédente, mais j’y trouvais une autre forme de plaisir. Le plaisir de donner du plaisir. J’alternai les mouvements afin de ne pas solliciter constamment les mêmes muscles. J’ondulais parfois du bassin, puis je sollicitais davantage mes cuisses en redressant tout mon corps, sautant littéralement sur cette queue, ce qui provoquait par ailleurs un balancement de mes seins que j’appréciais particulièrement.
Vint le moment de la jouissance pour celui que tout le monde appelle « Papy ». Je sentis un puissant jet de liquide bien chaud se déverser en moi, puis coulant le long de mes fesses lorsque je me retirai, l’anus encore très dilaté.
Cela faisait cinq, mais j’en avais compté six. Ce n’était donc pas fini. Je vis alors un jeune homme d’une vingtaine d’années tout au plus, légèrement en retrait et qui semblait manquer d’assurance. Son sexe était minuscule. A vrai dire, il me rappelait moi, enfin Arnaud. L’homme qui n’existe plus mais qui auparavant était le mauvais coup qui manquait de confiance en lui. Le pauvre, il s’est peut-être lancé dans un truc trop grand pour lui. Tous les regards étaient portés sur lui qui devait assumer la lourde tâche de passer le dernier, et me porter le coup de grâce.
J’avais déjà bien pris mon pied. J’allais donc avant tout m’atteler à sortir ce pauvre gars de cette situation compliquée. Je pris son sexe en bouche et le ne le suçai que pendant quelques secondes. Il ne fallait surtout pas qu’il jouisse trop vite. Puis je lui fis signe de s’allonger à son tour sur le dos, avant de m’empaler sur sa petite queue qui rentrait comme dans du beurre dans mon cul encore dilaté aux dimensions de Papy.
Je fis mine d’avoir mal, puis je démarrai mes ondulations en gémissant, puis en couinant de plus en plus fort. Je sentis alors quelques petits jets de sperme et son sexe se mit à sévèrement ramollir. Il avait joui en moins d’une minute dans mon cul. Mais j’avais bien l’intention de lui créer une image de grand baiseur, alors je conservai la position à califourchon sur sa queue molle, et ondulai de plus en plus vite du bassin, limitant l’amplitude de mes oscillations afin que sa queue ne ressorte pas.
Je fis semblant de prendre un plaisir croissant, commençant à hurler de plus en plus fort. Mon partenaire comprit mon petit manège et m’agrippa la taille, comme pour jouer un rôle plus actif dans cette pénétration, sous les regards ébahis de nos voyeurs. Je criais, je gémissais d’un plaisir simulé à 100%. Puis quand je sentis le temps suffisamment long, je m’effondrai sur mon partenaire, à plat ventre, et lui roulai une énorme pelle comme pour le remercier de sa prestation digne d’un hot d’or.
A la fin de notre baiser, il me glissa un discret « merci » à l’oreille, puis nous nous relevâmes sous les applaudissements de quelques-uns des voyeurs.
J’allai ensuite me passer un brin de toilette, j’étais toute démaquillée, mais incapable de récupérer le beau travail de Lucille. Je retournai au bar dans cet état, où je retrouvai justement Monsieur et Lucille.
« On rentre, Jessica, je vois à ta gueule de pute souillée par le sperme que tu t’es bien donnée pendant mon absence… Allez au revoir Lulu, et merci pour ce moment, ma porte te sera toujours ouverte, si tu souhaites revenir, j’abandonnerai tout pour toi, même cette pouf de Jessica.
- N’y compte même pas, Robert, répondit Lucille, aujourd’hui était la dernière fois pour toi avec moi.
- Dis au revoir à Lulu, Jessica. »
En guise d’au revoir, je déposai un doux baiser sur la joue de Lucille, auquel elle répondit par un tendre câlin, durant lequel je sentis que quelque chose se passait. Une vague de chaleur me traversa le corps, lorsqu’elle me glissa à l’oreille :
« A très vite, ma douce Jessica, ta rencontre aura été pour moi la plus belle chose depuis bien longtemps. »
Alors que nous sortions du club, de nombreux hommes sur le parking m’exprimaient leur admiration :
« Merci Jessica, tu as été superbe ! »
« A bientôt Jess ! »
« Eh bien ! s’exclama Monsieur, on dirait que tu as fait sensation ce soir. »
C’était vrai, ma quête de devenir un objet de fantasme avait abouti, et était même allée au-delà de mes espérances. Tous les hommes étaient à mes pieds mais une personne, une seule, occupait mon esprit : Lucille, que j’espérais de tout cœur revoir un jour.
CHAPITRE 3 : La détermination.
J’étais rentrée chez moi, suite à la soirée mouvementée au club libertin. J’étais vraiment tiraillée, entre Monsieur que je ne voulais pas décevoir, et Lucille que je voulais revoir.
Je sais, c’est idiot, toute personne sensée aurait couru retrouver Lucille, il me suffisait de contacter Josiane, la gérante du club, pour trouver les coordonnées de la belle. Mais ma vie était justement devenue insensée depuis que j’avais rencontré Monsieur. Je lui appartenais corps et âme, non plus par jeu, ni même par défi, mais par nécessité. Un besoin au plus profond de moi de répondre à tous ses désirs. Il ne me restait plus qu’à attendre le mercredi suivant pour profiter de l’absence de sa femme afin de retrouver Monsieur.
J’en mourais d’envie. Je comptais les jours avec impatience et n’avait la tête qu’à ma nouvelle vie de femme. Le jour, j’étais encore Arnaud en apparence, sur les bancs de la fac de sciences. Mais dans ma tête, j’étais déjà Jessica, la femme que je devenais chaque soir, seule dans mon petit studio. Des amis me proposèrent d’aller passer une journée à la plage le samedi. Mais moi qui d’ordinaire aurais sauté sur l’occasion pour m’éclater entre potes, déclinai l’invitation pour me consacrer au plaisir de réaliser les tâches quotidiennes dans mon appartement, vêtue en Jessica.
Je surfais beaucoup sur le web, cherchant des témoignages de femmes telles que moi afin de connaître leur quotidien et surtout l’évolution de leurs relations sociales sur le long terme. Je passais également pas mal de temps à visiter des sites de prêt-à-porter féminin, fantasmant sur des vêtements et accessoires que mon compte en banque, presque à sec, me rendait inabordables.
Vint le mercredi tant attendu. Je séchai même les dernières heures de cours afin d’avoir le temps de me préparer pour aller voir Monsieur. Je ne souhaitais plus cette fois-ci me préparer à la va-vite devant les phares de ma voiture. Je pris cette fois-ci tout mon temps, durant l’après-midi. Je mis les mêmes sous-vêtements que la dernière fois au club. En même temps, ce n’est pas compliqué, c’étaient les seuls que j’avais, à l’exception de ceux de la femme de Monsieur, dont le soutien-gorge était trop petit pour mes faux seins.
Je passai par contre cette fois-ci une petite robe noire en dentelle qui épousait parfaitement mes formes, avec un effet transparent jusque dans le bas du dos, laissant apparaître mon corset auquel je restais fidèle, tant il me donnait une silhouette hautement féminine.
Il n’était alors que 15h, ce qui me laissait encore trois avant de partir, à la nuit tombante. Mais ce n’était pas de trop pour l’étape que je redoutais, mais qui m’était devenue indispensable : le maquillage.
J’avais acheté les mêmes accessoires que ceux qu’avaient utilisés Lucille. Je n’eus aucun mal à me dessiner les sourcils, les quelques « pâtés » de mascara laissés sur mes cils furent aisément corrigés. Mais je me rendis compte qu’étaler le fond de teint et le blush était plus difficile qu’il n’y paraissait. Je me retrouvais avec les joues roses, et même totalement rouges… ridicule.
Je devais donc recommencer. Me démaquiller, le mascara y passait également, les sourcils… tout ! Rebelote donc. Pour un deuxième essai à peine plus concluant, un troisième, pas mieux, un quatrième… Ah ! Cette fois, ça fera l’affaire. Je n’étais pas aussi belle qu’après être passée entre les mains de Lucille, mais j’étais assez féminine.
Zut ! Il était déjà 19h, je devrais être chez Monsieur depuis quelques temps. Et il me restait l’étape la plus compliquée : atteindre ma voiture sans me faire remarquer par le voisinage, d’autant plus que pas mal d’étudiants vivent dans cette résidence aux loyers abordables et à deux pas de la fac. Je gardai donc mes escarpins et ma perruque à la main, et enfilai une paire de baskets, ainsi que mon manteau d’hiver qui ne laissait apparaître que mes bas. L’obscurité de la nuit tombée devrait cacher mon maquillage, il ne faudrait juste pas que je croise quelqu’un de trop près. Trois-cents mètres jusqu’à la voiture, allez c’est parti…
Mission finalement accomplie sans encombre. Je roulais en direction de la maison de Monsieur, dans un petit village en périphérie de la zone urbaine, avec le feu aux fesses. Je savais que moins de dix minutes plus tard, j’aurais probablement la queue de Monsieur dans la bouche.
J’arrivai chez lui, j’enfilai ma perruque et mes escarpins, sonnai à la porte et prit une position déhanchée, perchée sur mes talons, comme pour l’allumer dès le premier regard. Lorsqu’il ouvrit, il me dit :
« Ah ! bonjour petite pouf, entre et va directement dans la cuisine, et apporte-nous deux coupes de champagne bien frais dans le salon.
- Oui Monsieur, répondis-je, toute heureuse de cette délicate attention, et de déjà recevoir l’un de ses ordres que j’appréciais tant. »
Je nous préparai donc deux coupes, et me dirigeai vers le salon, adoptant la démarche la plus sexy possible, eu égard à mon peu d’expérience. Mais lorsque j’arrivai dans le salon, surprise !
« Merci, petite poufiasse, pose ça sur la table devant nous, et regagne la cuisine, et à quatre pattes, n’oublie pas ce que tu es, petite chienne. »
Stupeur en effet… La seconde coupe ne m’était pas destinée, mais plutôt à une autre femme, une « vraie » comme Monsieur aime le dire. Une dame d’une soixantaine d’années, très fine, vêtue d’une robe de cocktail noire suffisamment courte pour laisser apparaître de longues et fines jambes nues qui se terminaient par une paire de talons sanglés sur les chevilles. Une très jolie silhouette, mais un visage à faire peur à un zombi. Mais que faisait-elle là, dans une tenue clairement choisie pour séduire ?
J’allais vite le comprendre. Exécutant les ordres de Monsieur, je regagnai la cuisine à quatre pattes, ne manquant pas d’onduler du bassin comme pour lui dire « mon cul vous attend ». Je patientai ensuite de longues minutes, entendant parfois les deux occupants du salon ricaner, quand soudain…
« Hmmm… Continue Rob, c’est bon… Hmmm oui… »
Des gémissements féminins, bien qu’à peine audibles depuis la cuisine, se faisaient entendre, laissant parfois place à quelques petits cris de plaisir. Puis j’entendis un peu plus fortement quelques commentaires peu valorisants de Monsieur :
« Oui, pompe-moi bien salope ! »
Et un peu plus tard, leur soirée semblait battre son plein :
« Oui ! Oui ! Oh oui !
- Prends-ça sale pute !
- Oui Rob ! C’est trop bon ! Ouiiii ! »
Je les entendis jouir tous les deux. Je n’y croyais pas. Moi qui pensais passer la soirée seule avec Monsieur, je faisais la soubrette pendant son plan cul avec une vieille peau.
« Petite salope ? entendis-je Monsieur crier… Petite pouf ?… Jessica, bordel tu te bouges ?!? »
C’était à moi qu’il s’adressait en fait ? J’accourais au salon.
« Sylvie, ici présente, souhaitait te voir, me dit-il. Ce soir, tu es à mes ordres, mais aussi aux siens. Elle à toi, Sylvie.
- Merci, répondit celle qui s’appelait donc Sylvie. Bonsoir petite chienne. C’est la première fois que je rencontre une créature dans ton genre… Très réussie, même si le maquillage laisse à désirer. On allez mets-toi debout et ne bouge pas, j’ai besoin de toi pour un certain usage. »
Puis elle s’agenouilla et prit ma bite en bouche. Non mais ça va pas ? Je ne veux pas ! Je suis une femme, on ne touche pas à ce résidu d’Arnaud !… Et pourtant si, elle le faisait. Je regardais Monsieur comme pour lui implorer de mettre fin à cette mascarade. Mais je n’eus pour réponse qu’un regard pervers, très satisfait de la situation.
« Mais il ne bande pas, ton travelo ! s’exclama-t-elle. »
C’est vrai, je n’étais nullement excité par cette bouche féminine qui, il y a quelques semaines, aurait fait jouir Arnaud en quelques secondes. Je ne bandais pas, et n’en avais pas l’intention. Elle continuait tout de même sa fellation, jusqu’à ce que Monsieur prenne les choses en mains.
« Je t’ordonne de bander, me lança-t-il. »
Cet ordre me fit déjà un léger effet, puis il m’infligea une énorme fessée, puis une deuxième, avant de me saisir par la nuque. Je me sentais humiliée… et bizarrement, je me mis à bander, et Sylvie se jeta sur ma queue.
Je jouis très vite dans sa bouche, ce qu’elle semblait apprécier. Mais ce ne fut pas cette bouche de femme qui avait fait jaillir ma semence, mais bien les insultes, fessées, et autres tirages de cheveux que m’avaient infligés Monsieur pendant ce temps-là.
« Ah ! je peux rentrer l’esprit satisfait, dit Sylvie.
- Oui, et toi aussi tu peux rentrer Jessica, tu m’as suffisamment déçu pour ce soir. Tu as intérêt d’être à la hauteur demain ! »
Je rentrai, totalement insatisfaite de ma soirée. Non pas parce que Monsieur ne m’avait pas baisée, mais surtout parce que je l’avais déçu. Il fallait que je mette les bouchées doubles le lendemain.
Il est encore relativement tôt lorsque je me couchai. La nuit fut longue et propice à la réflexion. Ma relation avec Monsieur prenait un chemin totalement divergent de ce que j’avais imaginé, une semaine plus tôt, lorsque j’avais sonné pour la première fois à sa porte dans la peau de Jessica. En deux soirées avec lui, je n’ai même jamais pu ne serait-ce qu’effleurer le sexe qui m’avait fait tant de bien quelques semaines plus tôt, et avait fait basculer ma vie.
J’aimais celle que j’étais devenue, et je devais tout cela à Monsieur. Monsieur était l’homme de ma vie, j’en étais certaine. De même que j’avais la certitude que je ne pourrais trouver mon salut qu’en séduisant Monsieur. Et si ce que Monsieur aimait était de m’avoir à ses pieds, alors je le ferais avec plaisir, dussé-je parfois me priver de ma dose hebdomadaire de queue.
Le lendemain, jeudi, même rituel, je séchai les cours de l’après-midi pour mieux me préparer, et j’arrivai chez Monsieur, à l’heure cette fois-ci. Comme je m’y attendais, nous allâmes à la soirée 3è sexe de notre club habituel. Certains me reconnurent tout de suite, ayant probablement toujours en mémoire ma prestation de la semaine précédente :
« Bonsoir Jessica, fais-moi signe quand ton garde du corps lâche la laisse ! Je me réserve pour toi. »
Un autre, que l’alcool avait déjà rendu poète, me fit bien rire :
« Jessica, mon cœur ne cesse de battre au doux son mélodieux de mes couilles s’apprêtant à battre la démesure sur ton cul.
- Ah ah ! Vous l’avez travaillé, ça ? lui demandai-je ?
- Toute la semaine, oui ! »
Clairement, je trouvais sa petite introduction profondément ridicule, mais il m’avait fait rire et cela m’enchantait de voir qu’un homme pouvait être amené à faire autant d’efforts pour moi. Alors j’espère qu’il sera moins ridicule lorsqu’il s’agira de s’introduire profondément en moi, car il vient de gagner un ticket pour mon cul… enfin lorsque Monsieur me le permettrait, s’il me le permettait seulement.
Nous nous postâmes près du bar, comme la dernière fois, et c’était parti pour la farandole de râteaux récoltés par Monsieur. Après moins d’une heure, il avait déjà abordé toutes les femmes seules de la soirée. Pas une n’avait montré le moindre intérêt à ses avances. Il se tourna alors vers un couple, adossé au bar, près de nous. Lui devait avoir une cinquantaine d’années, elle beaucoup moins. 35 ans, je dirais.
Il discuta avec les deux, mais je n’y prêtais pas attention. Cette soirée ne me plaisait pas. Il manquait clairement quelque chose. Un manque que les regards convoiteurs que presque tous les hommes posaient sur moi, ne dissimulait.
C’est alors que Monsieur s’absenta avec le couple, m’attachant au bar, sans même me consulter. Peut-être avait-il réussi à obtenir le droit de baiser cette jeune femme ? Mais cela m’étonnerait. Elle était jeune et belle, et il venait d’enchaîner les râteaux avec beaucoup plus abordable. Toujours est-il que j’étais attachée à ce bar, seule, sans savoir ce que Monsieur m’autorisait à faire.
« Josiane, il y a un cul qui m’attend mais il est attaché au bar, tu n’aurais pas une tenaille pour libérer cette jolie jeune femme ? demanda aussitôt un homme, déjà à l’affût, à la gérante du bar.
- Laisse tomber, répondit la patronne, c’est Jessica, notre nouvelle star, je fais salle comble pour la première fois, et tous les soirs, depuis sa prestation au milieu de la piste de danse la semaine dernière. Tu peux la baiser sur le bar si ça te chante, et que tu n’as pas peur d’être rejoint par un troupeau de mâles en rut, c’est un véritable aimant à queues, cette gonzesse. »
Je n’en attendais pas tant. Ne voyant pas Monsieur revenir, je considérai que j’avais carte blanche, et m’allongeai directement sur le bar, dans la seule position qui laissait suffisamment de mou à ma laisse pour ne pas m’étrangler.
Et l’homme en question s’approcha de moi, baissa son pantalon afin de découvrir son sexe déjà dur. J’ouvris la bouche, impatiente d’enfin sucer une queue depuis une semaine, et voilà que le show commençait. A peine sa queue ma limait-elle la gorge que j’entendais déjà la nouvelle se répandre :
« Eh ! Les gars, c’est Jessica sur le bar, elle est open ! »
Je vis même certaines femmes se retrouver seules sur la piste de danse, abandonnées par leurs partenaires qui accouraient vers moi, pantalon déjà déboutonné. Cela en faisait, du monde, huit ou neuf, au bas mot, et ma bouche seule ne serait pas assez rapide pour tous les contenter. Il fallait que mon cul entrât en action afin de doubler la cadence de production.
Oui, j’étais une usine à bites, et j’aimais cette image que je me faisais de moi, chaudière à pleine puissance. La révolution sexuelle que je vivais depuis quelques semaines était simplement ma révolution industrielle à moi.
Je descendis donc du bar face auquel je me positionnai, debout sur mes talons aiguilles, jambes tendues mais bien écartées, et me penchai en avant, la tête juste au-dessus du bar. De sorte que dorénavant, le stand sodomie se passerait debout, derrière moi, et l’atelier fellation allongé sur le bar, queue en l’air.
C’est beau comme le langage du corps peut suffire dans le sexe. Tout le monde comprend tout sans parler, et mes partenaires peuvent garder leur salive pour me lubrifier la rondelle, ou proférer quelques insultes bien dégradantes qui sonnaient à mes oreilles comme une mélodie aussi douce que motivante.
J’aimais cette position, elle me permettait de rendre utile chacun de mes mouvements alternatifs. Je m’enfonçai sur la queue qui m’enculait lorsque je reculais, m’appuyant sur le rebord du bar, puis la queue que je suçais me visitait la gorge lorsque j’imprimais le mouvement contraire, tirant de mes bras sur le bar. C’était du sport. Fatigant. Mais une fatigue dissimulée par quelques spasmes de plaisir anal, mêlés à mon goût naturel pour la pipe.
Cela faisait plusieurs minutes que cet exercice durait. Je n’allais cependant pas fléchir. J’avais une réputation à tenir. Les hommes se relayaient des deux côtés du stade. J’étais leur terrain de jeu. J’en sentis un jouir sur mes fesses, puis s’exclamer en se retirant :
« Alors tu vois ? J’ai bien battu la mesure, hein ? »
C’était mon poète aviné.
« Ravie d’avoir pu aider, me dis-je alors dans ma tête. »
Et j’eus un petit rictus tout en continuant ma fellation à un homme aux abdos tellement durs que j’avais parfois l’impression de me casser le nez lorsque j’allais trop loin.
Les hommes se succédant, je commençais à sentir une douleur vive dans le cul. Ils étaient encore trois derrière moi, je ne tiendrais probablement pas la distance. Je commençai par ailleurs à perdre toute lucidité. Ils voulaient tous m’enculer. L’homme que je suçais était le dernier sur le bar, et voilà qu’il se mit à jouir dans ma bouche. J’avalai tout. Et alors que ma douleur anale se faisait de plus en plus sentir, et mon plaisir de moins en moins, je fermai les yeux, pour mieux faire passer la pilule. Je m’étais peut-être un peu trop enflammée. Voilà ce qu’il en coûte de se laisser prendre au milieu de la salle principale. On est à la merci de tous. Mais j’avais tellement besoin de sexe, et Monsieur m’avait laissée attacher, emportant la serrure dans sa poche…
Je souffrais maintenant en silence, les yeux toujours fermés, ne sachant guère si d’autres hommes s’étaient ajoutés à la file d’attente. Quand soudain, des lèvres se posèrent sur les miennes. Elles étaient douces… et des mains tout aussi douces commencèrent à me caresser les joues. Mais c’étaient des mains de femme, ça !?! J’ouvris les yeux.
C’était Lucille, surgie de nulle part. Debout de l’autre côté du bar, penchée sur le comptoir, son décolleté laissait paraître ses jolis seins écrasés sur la table. Je lui avais pourtant dit que je ne voulais pas être embrassée par une femme. Mais j’étais bien. Je ne retirai pas mes lèvres. J’ouvris même la bouche. Cette douceur à l’instant même où je commençai à ne plus supporter la virilité des hommes dans mon dos, me fit le plus grand bien.
A vrai dire, il n’y avait plus qu’elle et moi dans la salle. Tout autour, c’était le néant. Nous nous embrassions langoureusement, je m’abandonnai complètement à elle, j’étais aux anges. Cela faisait près d’une heure que les bites s’enchaînaient dans mon cul. Je ne saurais dire combien y sont passées. J’avais mal, mais je m’en foutais. Et lorsque l’un d’eux éjacula, Lucille s’interposa entre le suivant et moi.
« Je pense que c’est bon pour ce soir, dit-elle aux deux suivants, apparemment les derniers. Suivez-moi, je vais m’occuper de vous. »
Et elle les accompagna dans une salle privée, après m’avoir donné un dernier baiser que je partageai avec fougue.
La pauvre, pour la deuxième fois elle se sacrifie pour moi, et s’offre cette fois-ci à deux mecs. Pas beaux du tout en plus…
Je remis mon string et redescendis ma robe, quand justement Monsieur réapparut, accompagné du couple avec qui il s’était éclipsé. Il avait probablement réussi à baiser la jeune femme, et l’homme les aurait regardés.
« Eh bien, petite pouf, on dirait que tu viens de vider quelques couilles, à moins que tu ne te sois versé ton lait de coco dans les cheveux ? ah ah ! se moqua-t-il tout en me détachant. Allez viens avec nous, après de multiples discussions, je suis tombé sur un accord avec ce charmant couple. Monsieur accepte que je baise Madame, à la seule condition qu’il obtienne préalablement satisfaction avec ton cul. Ne me déçois pas ! »
Mon dieu ! Mon calvaire anal n’était pas terminé. Nous nous isolâmes, l’homme et moi, dans une salle privée. Ce qui d’ordinaire m’aurait enchantée, m’effraya : même au repos, il était monté comme un âne.
« Ecoute petite chienne, m’interpela-t-il alors que j’étais perdue dans mes craintes, je me fiche de ton plaisir, mais toi tu es là pour le mien. Donc les bisous, les caresses, on oublie. Tu as deux minutes pour me faire bander, puis je te ravage le cul. »
Le genre de mots qui m’excite d’habitude. Pas là. Mais je ne pouvais pas décevoir Monsieur une nouvelle fois après ma déconvenue de la veille. Il fallait que j’assure… J’étais déterminée à être la chienne que Monsieur attendait de moi.
J’ai assuré. Monsieur a pu baiser une ravissante jeune femme, grâce à moi. Il me remercia en m’offrant sa bite à sucer alors qu’il conduisait sur le chemin du retour. Celle-là, je l’aimais. Je lui vouais même un culte. C’était donc une soirée qui finissait bien pour moi, malgré une vive douleur au cul qui se réveilla le lendemain matin et m’empêcha de marcher durant deux jours.
Mais si je devais faire le bilan de cette soirée, je dirais que mon dilemme était toujours le même : ma dévotion à Monsieur était plus forte que jamais, et les liens indéfinissables qui me liaient à Lucille semblaient évoluer vers une passion réciproque.
En résumé, deux relations qui ne pouvaient faire bon ménage, mais que j’étais déterminée à poursuivre.
chapitre 4
Les deux jours qui suivirent cette folle soirée au club furent très délicats. J’avais vraiment très mal à l’anus, qui n’avait pas vraiment supporté l’enchaînement des sodomies. En outre, j’avais encore manqué les cours du vendredi, m’étant couchée à 7h du matin. À ce rythme, mon semestre ne serait probablement pas validé.
Pourtant, cela ne remettait pas en question ma conviction : je me plaisais en petite coquine au service de Monsieur, et je retournerais chez lui le mercredi suivant.
L’attente fut longue, une nouvelle fois, mais j’étais comblée de bonheur le mercredi midi, lorsqu’il était temps pour moi d’entamer ma préparation. Cette fois-ci, je fus beaucoup plus rapide et prête en moins d’une heure. Il était 15h et je ne savais pas comment tuer le temps jusqu’au coucher du soleil, seule dans mon petit studio, au sein de la résidence universitaire.
Finalement, je fis des activités de tous les jours, habillée en femme. Je relus mes cours sans vraiment me concentrer, je regardai quelques séries, puis à 18h, quand l’obscurité progressait fortement, je sortis afin de gagner ma voiture.
Mais le trajet jusqu’à mon véhicule ne fut pas de tout repos. À peine sortie de mon studio, j’aperçus un jeune homme, au fond du couloir. Il était trop loin pour me reconnaître et je pris la direction opposée, imprimant au claquement de mes talons une cadence relativement élevée, afin d’aller le plus vite possible.
L’homme en question n’avait peut-être pas vu de quelle chambre j’étais sortie, mais son attention ne pouvait être passée outre le passage d’une femme culminant à plus de deux mètres, perchée sur ses talons. Mes longues jambes en bas coutures étaient tout ce qu’il pouvait voir de moi, jusqu’au bas de mon manteau.
Comment un homme pourrait-il ne pas se poser de question face à d’aussi longues jambes dépassant d’un manteau d’homme ? Car oui, si ma garde-robe était déjà assez garnie, je n’avais pas de manteau féminin.
Comment un homme pourrait-il ne pas être émoustillé par cette vue qui laissait deviner que ma jupe devait être très courte, voire inexistante ?
Mais heureusement, j’atteins vite ma voiture et démarrai sans même me retourner, de peur qu’il reconnaisse mon visage.
Quelle frayeur ! Mais mes pensées étaient déjà à Monsieur, chez qui j’arrivai 30 minutes plus tard.
Je sonnai à la porte, et Monsieur m’ouvrit, souriant :
« Jessica ! Tu tombes à pic, j’ai une surprise pour toi. »
Quelle surprise pouvait-il avoir pour moi ? Encore un porc qui veut me défoncer le cul pendant qu’il livre sa femme à Monsieur ?…
J’entrai dans le salon et effectivement, surprise !…
« Lucille ? m’étonnai-je, mais que fais-tu ici ?
- Je suis arrivée il y a quelques minutes, ma belle, j’avais envie de te voir et je savais que je te trouverais ici. »
Elle était venue pour moi, si elle savait à quel point cela me faisait plaisir. Elle était toujours aussi ravissante, cette fois-ci vêtue d’un tailleur beige et de bas noirs. Toujours aussi classe. Un décolleté serré faisait ressortir sa belle poitrine et son cul était parfaitement dessiné par sa jupe. La secrétaire sérieuse et sexy par excellence.
Mais il y en avait un autre que la présence de Lucille ravissait :
« Je crois que cette petite coquine de Lucille a besoin de ma queue, lança Monsieur, sûr de lui.
- Pas du tout Robert, tu peux toujours rêver, répondit sèchement Lucille. Je t’emmène avec moi Jess, j’ai bien vu que tu subissais les désirs de Robert lors des précédentes soirées, et je veux te sortir de là.
- Es-tu sûr qu’il n’y a rien d’autre ? enchaîna Monsieur.
- C’est tout.
- Vraiment ?… et en quoi le sort de cette pouf de Jessica te concerne-t-il autant ?
- Jessica, tu vas me prendre pour une folle, s’adressa Lucille directement à moi. Tu vas trouver ça fou mais je crois que je suis tombée follement amoureuse de toi. Je sais, c’est débile, mais tu m’as vraiment touchée avec ta recherche de féminité que j’ai trouvée sincère, et j’aime ton regard, j’aime ton corps. J’aime tout chez toi, j’aime tout ce que tu es. Je te connais à peine mais je n’arrête pas de penser à toi, j’ai…
- En gros elle a besoin d’être à tes côtés, l’interrompit Monsieur. Ça tombe bien, car à tes côtés, c’est à mes côtés. Je ne vais plus te lâcher.
- Jessica, m’interpela Lucille, tu peux lui dire non, tu ne lui dois rien. Viens avec moi ! »
J’étais un objet de convoitise. Tout ce que j’avais voulu lors de mon premier travestissement. Je ne savais pas vraiment gérer ce genre de situation, mais mon choix était de toute façon clair : j’avais des sentiments certains pour Lucille, et j’allais m’enfuir avec elle.
« Je suis désolée, Monsieur, j’ai adoré tout ce que vous m’avez fait découvrir sur moi-même, mais j’éprouve quelque chose d’unique pour Lucille.
- Je comprends, répondit étonnamment Monsieur. »
Lucille et moi nous regardions, incrédules face à si peu de résistance de la part de Monsieur. Il acceptait donc de me perdre, sans résistance. Je n’étais donc rien pour lui.
« Tu peux aller chercher tes affaires dans la chambre, Jessica. Puisque tu m’abandonnées, je préfère ne pas garder de vieux souvenirs de toi.
- Mes affaires ? Mes quelles affaires ? Je ne me souviens pas d’avoir oublié la moindre chose chez vous ?
- Tes sous-vêtements de la semaine dernière, voyons. Ils sont sur le lit, reprit Monsieur. Quant à toi Lucille, arrête de me narguer et sors tout de suite d’ici !
- D’accord Robert, répondit Lucille, je vais attendre Jess dans la voiture pendant qu’elle part récupérer ses vêtements. »
Je me rendis donc dans la chambre de Monsieur, où je ne trouvai rien sur le lit. J’allais faire demi-tour pour redescendre et rejoindre Lucille, lorsque je vis Monsieur sur le pas de la porte de la chambre, me faisant face.
« Je tenais à te dire convenablement au revoir, Jessica, et en privé.
- Eh bien au revoir Monsieur, et merci pour tout.
- Merci pour quoi exactement ? Peux-tu me le rappeler ?
- Vous le savez bien, tout.
- Je veux t’entendre me le dire, fais-moi au moins ce dernier plaisir. »
Je trouvais cela étrange, mais bon, j’allais le laisser seul, je lui devais bien cela.
« Alors merci, pour m’avoir fait prêté les sous-vêtements de votre femme, le premier soir où je vous ai rencontré. Merci de m’avoir fait découvrir le plaisir sexuel en tant que femme. Merci de m’avoir fait découvrir que je serais plus heureuse dans la peau d’une femme…
- Continue… me dit-il de sa voix toujours aussi assurée.
- Merci de m’avoir fait découvrir le plaisir d’être soumise, le plaisir de vous appartenir…
- Tout le plaisir était pour moi, vous allez bien vous entendre avec Lucille, je n’en doute pas. Toi, la soumise, et elle… la soumise également.
- Comment cela, lui demandai-je ?
- Enfin petite sotte, tu sais très bien que Lucille a été ma soumise durant de nombreuses années, et qu’elle est toujours soumise avec ses amants.
- Non, je…
- Et qu’elle ne couche quasiment qu’avec des hommes, m’interrompit-il, qui plus est des hommes bien virils et dominateurs. Mais je ne me fais pas de soucis pour toi. Si tu arrives progressivement à lui plaire en tant qu’homme, au moins au lit, tu pourras la contenter. Tu as une queue, tu lui plairas. »
Le silence s’empare de la pièce alors que je suis en pleine réflexion… Et s’il disait vrai ? Et si Lucille voulait que je la domine ? Que je la fasse jouir avec ma queue ? Que je sois son amant viril, et non son amante ?
« Non, je n’y crois pas une seconde, répondis-je à Monsieur, d’une voix pour le moins hésitante.
- Tant mieux ! En admettant que j’aie tort, tu seras heureuse avec elle. Il te suffira simplement de prendre ton pied sans sucer de queue et sans te faire sodomiser. Je sais que tu y arriveras. Après tout, tu ne fais pas partie de ces salopes, dignes de ce nom, qui se jetteraient sur la moindre queue qui leur ferait face… Une queue comme celle-ci, par exemple, ne t’attire pas spécialement. »
Et il déboutonna son pantalon qu’il descend jusqu’à ses chevilles, découvrant ainsi sa queue déjà droite comme un « i ».
Je restai figée, le regard ciblant ce membre que je ne verrais plus. Ma respiration devenant de plus en plus saccadée, mon souffle irrégulier et de plus en plus audible n’échappait pas Monsieur, dont j’entrevoyais un rictus satisfait. Il me tenait, et le savais.
« Je dois y aller, Lucille m’attend.
- Je ne te retiens pas, dit-il, tout en se caressant la verge. »
Je me dirigeai vers la sortie, lorsqu’en passant à côté de Monsieur, il m’empoigna les fesses de ses deux mains. Je me stoppai net. Je pensais à Lucille, que je voulais rejoindre, mais impossible de bouger. Mon corps agissait à l’encontre de mes paroles.
« Non, lâchez-moi, c’est Lucille que je veux voir, dis-je d’une voix tremblante, alors que je commençai à cambrer sans même m’en rendre compte. »
Je sentis alors son corps se coller au mien. Sa main droite empoigna alors mon sein gauche. Il s’agissait certes de faux seins, mais la virilité de cette poigne se fit sentir dans tout mon corps, et lorsque je sentis sa queue entrer en contact avec mes fesses, je perdis définitivement tout contrôle, et me jetai sur mes genoux, face à cette queue que j’engloutis à pleine bouche.
J’étouffais, je pleurais presque, mais je ne lâchais cette queue inondée de salive, que pour reprendre brièvement ma respiration. Ce n’était pas une fellation que je qualifierais de sexy. Je ne cherchais pas à croiser le regard de Monsieur, je ne m’attardais pas à la parcourir avec ma langue. Non. C’était une vraie pipe d’affamée.
Monsieur me porta alors jusque sur le lit, où il me plaça à quatre pattes, et introduisit sa queue dans mon cul, sans ménagement, d’un coup sec. Je hurlai de plaisir.
De la douleur ? Probablement, mais je n’en ai pas le souvenir, tant prédominait le plaisir d’être défoncée par un homme viril, par mon homme, par mon maître.
« Aaaaah hum… oui ! oui !
- Chienne ! Tu es à moi ! Rien qu’à moi !
- Ouiiii ! Je suis votre chienne. »
Quand soudain :
‘Tuuut !… Tuuut !’
Deux coups de klaxon retentirent à l’extérieur.
Mon Dieu ! Lucille, je l’avais complètement oubliée.
« Prends ça salope ! Han ! Han ! Tu aimes te faire défoncer !
- Oui j’aime ça ! Encore !
- Tu veux voir ta future conjointe platonique, me dit-il, tout en continuant ses coups de boutoir ?
- Hum… Ouiii ! euh… non !… je ne sais pas ! oooh ouiii !! »
Contrairement aux apparences, aucune indécision dans ma réponse. Je ne souhaitais qu’une chose : que la queue de Monsieur ne quittât jamais mes entrailles.
Monsieur se leva et me jeta la face contre la fenêtre de sa chambre. Il s’appuya de tout son poids sur moi, et j’étais là, debout, littéralement écrasée face à la fenêtre, lorsqu’il me pénétra de nouveau, debout derrière moi. Sa main droite me serrant la gorge, tandis que l’autre appuyait sur mon ventre, comme pour mieux assurer la redescente de mon bassin sur sa queue après chaque coup que celle-ci m’assénait.
Lucille apparut alors, dehors, adossée à la voiture, qui m’attendait. Elle nous aperçut, à la fenêtre, en pleine action. Je la vis se décomposer, puis aussitôt courir vers la maison.
Elle fit immédiatement irruption dans la chambre et s’écria :
« Lâche-la, Robert, c’est du viol !
- Comme tu veux, ma jolie, lui répondit Monsieur. Je te la laisse. »
Et Lucille, en pleurs, se jeta alors sur moi, me prit dans ses bras, et tenta de me rassurer :
« C’est fini, Jess, je suis là. Partons d’ici.
- Je suis désolée, Lucille, lui répondis-je. »
Je lançai alors un regard vers Monsieur, me mis à quatre pattes à même le sol, comme si les deux secondes qu’il m’aurait fallu pour rejoindre le lit eurent été une éternité insurmontable, et il comprit immédiatement que j’étais toute à lui. Il reprit alors sa sodomie, plus lentement qu’auparavant, mais avec une puissance ravageuse dans chacun de ses coups de reins. Sans doute voulait-il se laisser le temps, entre chaque aller-retour, de faire passer un message :
« Elle est à moi !
- Oui, je suis à vous, repris-je, surexcitée !!
- Ta gueule, sale chienne, on ne t’a pas demandé de l’ouvrir. Contente-toi d’encaisser les coups et de prendre ton pied ! »
Les coups continuaient en effet de pleuvoir, je me tus et n’émis pour seuls sons que les gémissements à peine retenus d’une femelle comblée.
« Elle est à moi, tu as compris, Lucille ?
- Tu peux encore faire demi-tour, Jess, ne fais pas la même erreur que moi lorsque j’étais plus jeune. »
Je n’eus pour seule réponse que mes gémissements, qui laissèrent progressivement place à de vrais hurlements lorsque j’eus l’orgasme le plus intense que j’avais connu jusqu’alors, avant de m’effondrer sur le lit, puis de recevoir avec joie les baisers de Monsieur sur tout mon corps.
« Je ne t’abandonnerai pas, Jess, me dit Lucille, en pleurs et recroquevillée dans un coin de la chambre.
- Elle ne quittera pas cette maison.
- Dans ce cas, je reste aussi. Je vais vivre ici, annonce Lucille. »
Un nouveau rictus pervers apparaît sur le visage de Monsieur, comme s’il venait d’obtenir ce qu’il cherchait.
« Entendu, répondit Monsieur, mais tu dormiras dans ma chambre.
- Mais, et votre femme, Monsieur, l’interrogeai-je ?
- Sa femme ? Quelle femme ? Il n’a jamais eu de femme depuis moi, me corrigea Lucille.
- Mais ? Et pourquoi, dans ce cas, m’avoir interdit de venir les jours autres que le mercredi ou le jeudi ?
- Je fais cela avec tous les petits pédés que je transforme en trav. Je souhaite juste me prémunir contre les pots de colle. Mais toi, c’est différent, tu n’es pas juste un gars qui se travestit de temps en temps. Tu es une trav à plein temps. Une vraie chienne et tu vas devenir ma chienne 24h/24. »
C’était donc acté. J’ignorai les dernières supplications de Lucille de m’enfuir avec elle, et je nous nous installions toutes deux chez Monsieur, chacune dans une chambre.
J’aimais Lucille, mais j’avais trop besoin de Monsieur et de la magie dont il était capable avec sa queue. Si j’avais bel et bien des sentiments pour Lucille, j’éprouvais une passion folle pour Monsieur. Une passion qui me poussa à abandonner les cours, du jour au lendemain, pour enfin prendre la place qui était mienne dans cette société : aux pieds de Monsieur.
Une vie à trois allait se dessiner :
Lucille éprouvait une passion amoureuse pour moi.
J’éprouvais une passion sexuelle pour Monsieur.
Et Monsieur ? Éprouvait-il de la passion pour Lucille, pour moi, ou pour les deux ?… Je l’ai su un peu plus tard…
CHAPITRE 5 : La domestication.
Nous venions de nous installer, Lucille et moi, chez Monsieur.
Nous avions passé notre première nuit séparément, chacun dans sa chambre. Lucille avait voulu dormir avec moi, mais j’avais besoin de me remettre de mes émotions. Et je n’avais surtout pas la tête à embrasser une femme, aussi belle soit-elle, alors qu’une magnifique queue se trouvait entre les jambes d’un bel étalon, derrière les 10cm de cloison qui séparaient ma chambre de celle de Monsieur.
Au petit matin, nous prenions le petit déjeuner, dans un silence pesant. Il était clair que Lucille ne voulait pas parler devant Monsieur.
C’est Monsieur qui, fidèle à lui-même, prit la parole avec son habituelle assurance.
« L’une de mes chiennes pourrait-elle aller chercher le sucre ?
- Nous ne sommes pas tes ch…, répondit Lucille du tac au tac… »
Mais j’étais déjà debout sur mes talons aiguilles, et je revins avec le sucre.
« Très bien, petite chienne, s’exclama Monsieur, le regard fier et satisfait en direction de Lucille. Mais qu’attends-tu pour me servir, poufiasse ?
- Tu n’es pas obligée de faire ça, Jess, tenta vainement Lucille, alors que déjà je servais le café à Monsieur. »
Le petit déjeuner fut ainsi une succession de services que je rendais sans broncher à Monsieur qui s’adressa à moi pour clore le repas :
« Tu as été bien serviable, petite chienne. Débarrasse-moi tout ça et viens ensuite chercher ta récompense dans ma chambre. »
Je m’exécutai, feignant l’indifférence face aux remarques de Lucille qui voulait m’empêcher de monter rejoindre Monsieur, et bien que troublée et mal à l’aise face à Lucille que j’aimais profondément, ma chatte encore en feu de la veille était trop impatiente de se faire remplir. Je rejoignis donc Monsieur.
Il me baisa sauvagement, comme à son habitude. La porte ouverte, si bien que Lucille ne pouvait pas manquer mes cris et mes gémissements.
Il finit par m’éjaculer sur le visage. J’en avais partout. Dans les yeux, dans ma perruque, sur la bouche… Un épais filet coulait même au bout de mon menton pour retomber sur ma poitrine. Une fois encore, il m’avait comblée. Et alors que je m’emparai d’un mouchoir pour m’essuyer, Monsieur m’interrompit :
« Non, ma chienne, laisse Lucille t’essuyer.
- Mais Monsieur, c’est horrible, elle se sent déjà si mal.
- C’est un ordre ! »
Je m’exécutai. Les injonctions de Monsieur me faisaient un effet nouveau. Celui d’une véritable soumission qui dépassait le simple acte sexuel. Je lui appartenais corps et âme et j’aimais ça.
Je me rendis donc dans la chambre de Lucille.
« Oh ma pauvre, s’exclama-t-elle ! Que t’a-t-il encore fait ? Approche, que je t’essuie. »
Sous l’effet de l’excitation, et en dépit de l’ordre de Monsieur qui n’était de toute façon pas là pour me surveiller, je léchai les quelques gouttes de semence sur le coin de ma bouche.
« Huuum…, lâchai-je.
- Voyons, Jess, c’est le sperme de Monsieur, cet immonde manipulateur qui est en train de te détruire la vie. Laisse-moi t’essuyer. »
Elle prit un mouchoir et me nettoya le visage.
« Viens dans mes bras maintenant, ma belle. »
J’allais me blottir contre elle, lorsque la voix de Monsieur retentit :
« Est-ce qu’une bonne chienne voudrait bien passer l’aspirateur au rez-de-chaussée ? »
Et sans mot dire, je laissai Lucille sur place et descendit exécuter l’ordre de Monsieur. Lorsque ce fut chose faite, il descendit, et me donna ma récompense, sur le canapé. Même tarif : de la baise très mouvementée. J’ignorais qu’un sofa pouvait offrir un tel panel de positions possibles…
Et encore et toujours une éjaculation faciale, et encore l’ordre étrange de le faire nettoyer par Lucille. De toute façon, je n’étais pas en mesure de réfléchir à l’absurdité de cet ordre. Durant chaque séance de baise, je ne pensais qu’à gober sa queue et à hurler mon plaisir. Puis après chaque séance, je n’avais en tête que le prochain ordre de Monsieur, et la récompense qui suivrait.
Lucille m’essuya encore le visage. Mais elle renonça cette fois-ci à me faire la morale. Elle voulut toutefois m’enlacer lorsque Monsieur demanda à ce que la serpillère soit passée. Ce que je fis aussitôt, abandonnant de nouveau Lucille.
Et toute la journée, ce fut ainsi. Les ordres de Monsieur se succédaient, et il me défonçait la chatte en remerciement. Mais quand allait-il s’arrêter ? Nous en étions à 5 séances torrides après le dîner, et alors que Lucille m’annonça son bonheur d’enfin passer du temps avec moi, durant la nuit, Monsieur la corrigea :
« Non, ce soir, je veux une chienne dans mon lit.
- Nous ne sommes pas tes chiennes, le reprit Lucille, arrête avec ce mot ! »
C’était inutile. La bite de Monsieur était aussi endurante que mon cul était demandeur. Il brûlait, mais en redemandait. Je passai donc la nuit avec Monsieur. Il me baisa dès le début de la soirée. Comme d’habitude, je ne pus retenir mes cris de jouissance.
Puis une heure après, il me donna un ordre vraiment étrange, que je pris avec le sourire, encore une fois sans réfléchir :
« Petite chienne, je voudrais dormir, mais je voudrais une berceuse…
- Je n’en connais pas Monsieur.
- Il y en a une qui me plaît bien et que tu connais très bien.
- Ah oui ? Laquelle ?
- Eh bien je veux t’entendre crier comme quand je te défonce la chatte. »
Pour être étrange, c’était étrange. Je rigolai, mais je me rendis compte qu’il était sérieux. Alors je commençai mon concerto pour cris et gémissements.
« Huuum… oui, c’est bon… huumm… Ouuuiii !
- Continue, me chuchota Monsieur, inhabituellement discret.
- Huuum, chuchotai-je à mon tour, croyant comprendre qu’il voulait quelque chose de calme pour s’endormir.
- Mais non idiote, enchaîna-t-il à voix basse, toi, tu dois hurler !
- Aaaah ! Ouiii ! Ouiiii ! Encore !! »
Monsieur me fit signe que je m’y prenais bien, et que je devais continuer pendant au moins une heure. Ce que je fis, alors qu’il enfila des boules Quiès et s’endormit. Et mon récital terminé, je finis par m’endormir à mon tour.
Le lendemain, matin, une nouvelle journée qui fut la copie conforme de la première. Aux ordres de Monsieur que j’exécutais sans broncher sous le regard effaré et impuissant de Lucille, succédaient les « récompenses » sous forme de parties de jambes en l’air toutes aussi agitées et bruyantes les unes que les autres. Et toujours cette faciale finale, et Lucille qui m’essuyait.
Chaque nuit, je dormais avec Monsieur, avec toujours cette demande particulière de crier bien fort pour « l’aider à dormir ».
Les jours se succédaient ainsi durant près d’un mois. Je n’avais même plus mal au cul, mais le plaisir était toujours au rendez-vous. Le pied !
Un jour, alors que je tendis le visage pour le bouquet final de Monsieur, celui-ci s’exclama :
« Non, aujourd’hui, je vais être bon. Tu as le droit d’avaler. »
Ce que je fis avec un plaisir non dissimulé, avant de rejoindre Lucille, comme à l’accoutumée.
« Ne te fatigue pas, ma chérie, cela fait un mois que nous sommes ici, et je n’ai jamais eu le temps de t’étreindre plus d’une minute. Un ordre va retentir dans quelques secondes et tu vas accourir comme une moins que rien. »
Une « moins que rien », j’aimais cette appellation. Quelle honte… mais j’aimais désormais avoir honte.
Nous attendions donc bêtement l’ordre de Monsieur, qui n’arriva pas.
« Embrasse-moi, me supplia Lucille.
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, lui répondis-je.
- J’en meurs d’envie. Cela fait un mois que j’ai besoin que l’on me touche, que l’on m’embrasse. Que TU m’embrasses, Jess. Ne m’oublie pas ! »
Nous commençâmes à nous embrasser, lorsqu’elle eut un geste de recul.
« Mais… tu sens le sperme !
- C’est ce que je voulais te dire, je ne crois pas que ce soit une bonne idée… »
Mais elle se jeta sur ma bouche, y fourra sa langue, et nous échangeâmes un merveilleux baiser. De ceux que Monsieur ne saurait jamais me donner. Je recommençais à comprendre pourquoi j’étais tombée amoureuse de Lucille, lorsque la voix de Monsieur se fit entendre, alors qu’on ne l’attendait plus.
« Une chienne pour venir nettoyer la salle de bain ? »
Pour une fois, je ne bougeais pas.
« Bordel ! Mais l’une d’entre vous va-t-elle finir par se bouger ? Bande de soumises écervelées !
- Nous ne sommes pas tes soumises, s’écria Lucille, interrompant ainsi notre baiser.
- Je vais te dire ce que vous êtes, cria Monsieur, depuis la salle de bain. Vous êtes des trous à bites, des objets affamés de queue, des pompes à jus, des… »
Les insultes de Monsieur m’avaient complètement excitée et hypnotisée et je finis par remettre à plus tard le magnifique baiser de Lucille et moi, pour rejoindre Monsieur dans la salle de bain. Je fis le ménage très rapidement, et au moment de rejoindre Monsieur dans sa chambre pour l’une de ses récompenses dont je ne me lasse jamais, je vis par la porte entrouverte de sa chambre, Lucille en train de se masturber. Je ne souhaitais pas la déranger et suis donc passée sans me faire remarquer.
La coquine… elle était probablement excitée par notre baiser. Elle pouvait bien se faire plaisir.
J’entrai dans la chambre de Monsieur, et alors que je pensais devoir le sucer pour le remettre d’aplomb alors que nous baisions encore moins d’une demi-heure avant, il était déjà au garde à vous, en train de se branler comme pour bien maintenir son érection et être prêt dès mon arrivée.
Je m’agenouille devant lui pour prendre sa queue en bouche, lorsqu’il me retourne soudainement et m’encule sans ménagement. Je hurle directement :
« Aaaah ! Ouiii ! Oh oui ! Oh ouiii ! Encore !!
- Prends ça salope !
- Oh ouii Monsieur, encore ! C’est trop bon !
- Il n’y a que moi qui puisse te donner autant de plaisir, allez encaisse petite chienne !
- Je ne suis pas une chienne !
- Oh que si tu es une chienne, corrigea Monsieur, m’assénant une énorme fessée. Et la prochaine fois que tu rechignes, assume dis-le à voix haute. Tu crois que je ne t’ai pas entendue chuchoter que tu n’es une chienne…
- Je n’ai rien dit, lui répondis-je.
- Tu n’as vraiment rien dit, me demanda-t-il ?
- Non, rien à part mes cris en réponse à vos insultes qui m’excitent tellement, continuez s’il vous plaît !
- Ta gueule, ferme-la une minute ! »
Et il ressort sa queue, avant de coller son oreille contre le mur donnant sur la chambre de Lucille. J’en fis de même, et de petits gémissements se firent entendre.
« Huuum, ouiii, mets-la-moi bien profond ! Baise-moi ! »
Ces mots venaient bien de la chambre voisine, où Monsieur se précipita, avant que je ne lui emboîte le pas.
Surgissant dans la chambre, nous tombâmes sur Lucille, toujours en train de se masturber.
« Laissez-moi tranquille, hurla-t-elle, les doigts dans la chatte et se caressant le clitoris de l’autre main. »
Elle était trempée.
« Viens, Jess ! Rejoins-moi ! »
J’attendais l’accord de Monsieur qui m’adressa un regard approbateur. Je me jetai donc sur Lucille et commençai à lui lécher la chatte. C’était ma première chatte depuis des lustres, et je n’avais jamais vraiment su y faire. J’étais vite perdue et il était manifeste que Lucille ne prenait aucun plaisir à mes coups de langue hasardeux.
« Non, embrasse-moi plutôt ! Comme tout à l’heure. »
Nous échangeâmes alors un langoureux baiser. J’y prenais un plaisir immense, et j’imaginais qu’elle aussi, vu notre dernier baiser, quelques minutes plus tôt.
« Tu ne sens plus le sperme, me demanda-t-elle ?
- Non, j’ai profité de mon passage dans la salle de bain pour me brosser les dents, tu peux y aller tranquille…
- Ah… euh… répondit-elle, hésitante. Oh ! et puis merde ! »
Et elle se rua sur la queue de Monsieur, me laissant seule avec ma déception et à mon grand étonnement.
Monsieur, lui, ne sembla pas étonné le moins du monde. Il fit honneur à la bouche de Lucille, avant de lui ravager la chatte, dans un torrent de mouille. C’est elle qui hurla cette fois-ci :
« Prends-moi ! oh ouiii !! Prends-moi !
- Vouvoie-moi, salope !
- Prenez-moi ! Je vous en supplie !
- Prenez-moi qui ?
- Prenez-moi, Monsieur, je suis votre chienne ! Défoncez-moi !
- Voilà ce que je veux entendre ! Prends ça ! Han ! Han ! »
Il la baise encore plus fort qu’il ne l’a jamais fait avec moi. J’envie Lucille, mais je dois me cantonner au rôle de spectatrice. J’assiste, impuissante, à un enchaînement de positions insensées. Lucille est tellement souple et tellement plus légère que moi, il la fait voler dans tous les sens. Elle a eu au moins trois orgasmes en moins de dix minutes. Il finit par lui éjaculer sur les seins, avant qu’elle s’empresse de récolter ce précieux jus qu’elle avale ensuite.
Et moi dans tout ça ? Je finis, résignée, par aller dans ma chambre, où une Lucille transpirante me rejoint finalement.
« Désolée Jess, je ne sais pas ce qui m’a pris. J’en avais besoin sur le moment. Je suis vraiment désolée. »
Que pouvais-je lui dire ? Elle venait de me faire vivre ce que je lui infligeais depuis un mois, plusieurs fois par jour.
« Je te pardonne, viens dans mes bras, lui dis-je. »
Je voulus l’embrasser, mais elle préféra simplement se reposer, contre moi. À son réveil, je lui proposai de faire nos valises, et de nous enfuir, toutes les deux, ce qu’elle accepta avec joie.
Nous faisions nos valises discrètement, chacune dans notre chambre, lorsque soudain, la voix de Monsieur retentit :
« Une petite chienne pour venir mettre la table ?
- Certainement pas ! hurlai-je, dans un cri libérateur. On se casse, Lucille et moi ! »
‘Clac – clac – clac – clac…’
Un bruit de talons se fit entendre dans l’escalier. Je me précipitai alors pour avoir confirmation de mes craintes : Je pouvais voir Lucille, assiettes et couverts à la main…
Horreur !… Monsieur m’avait domestiquée en quelques secondes avec sa bite. Cela lui avait pris un mois pour parvenir à ses fins avec Lucille, mais il venait de réussir à en faire sa chienne. Je les entendis ensuite baiser comme des fous. Lucille hurlait tout autant que moi, mais ce qui me choqua, ce sont les gémissements et les cris de Monsieur. Je ne l’avais jamais entendu prendre autant de plaisir.
Lucille, petite garce… je te déteste !
CHAPITRE 6
Toute la nuit, j’entendis les gémissements de Lucille et Monsieur. Toute la nuit, j’entendis les meubles de toute la maison grincer, à mesure que Monsieur défonçait celle que j’aimais sur une table dans le salon, contre une commode dans sa chambre, contre le réfrigérateur, dans les escaliers…
J’étais en train de perdre Lucille. Elle qui avait tant fait et qui semblait prête à tant de choses pour moi, elle était désormais sous le joug du membre de Monsieur.
Comme je la comprenais. Il sait tellement y faire. Avec lui, on se sent femme. Mais dès le lendemain, j’en étais sure, j’aurais de nouveau le droit à cette queue. Et dès le lendemain, j’aurais de nouveau droit aux caresses de Lucille. Et dans cette perspective plus joyeuse, je finis, en dépit du bruit des ébats incessants entre l’homme et la femme de ma vie, par trouver le sommeil.
Je me réveillai, à ma grande surprise, attachée au lit. Mes poignés étaient rongés par de vieilles cordes très serrées, qui semblaient descendre chacune à un pied du lit, tandis que mes chevilles étaient comme menottées par deux anneaux, reliés entre eux par une tige métallique d’environ 80 centimètres de long. De sorte que j’avais les jambes constamment écartées.
« Elle revient à elle, entendis-je alors Lucille annoncer à voix basse.
- Lucille, lui demandai-je, que se passe-t-il ? Pourquoi suis-je attachée ?
- Ta gueule Poufiasse ! m’interrompit alors Monsieur. Tu es ici pour ton jugement. Au sein de notre juridiction, tu seras ton propre avocat. Nous tâcherons de prendre en compte tous tes arguments, dans la mesure où ils seront clairement audibles pour tes arguments oraux, ou lisibles pour tes arguments écrits.
- Dites tout de suite que je ne sais pas parler. C’est un nouveau jeu ? répondis-je, inquiète mais cependant satisfaite de susciter de nouveau l’intérêt de Monsieur. »
Mais je n’eus pas le temps d’en dire davantage, que déjà Lucille s’approcha de moi et m’inséra un étrange objet dans la bouche. Une sorte de boule assez grosse qui me maintenait la bouche ouverte, alors que des angles faisaient le tour de ma tête. Je ne pouvais plus parler.
« Bien ! reprit Monsieur, si l’accusée a un dernier mot avant l’énoncé des faits qui lui sont reprochés, nous sommes tout ouïe.
- Hmm Hmmmm ! puis-je alors exprimer pour seule réponse.
- Greffière, s’adressa Monsieur envers Lucille, prenez note des paroles de l’accusée. J’ai cru y comprendre une sorte de gémissement de plaisir. Veuillez maintenant lire l’énoncé des faits qui sont reprochés à l’accusée.
- Certainement Monsieur le Président, commença Lucille. L’accusée ici présente, reconnue par la cour sous l’appellation de ‘Sac à foutre’, de ‘Poufiasse’, ou encore de ‘Vide-couilles’, est soupçonnée :
D’avoir laissé Lucille, reconnue comme la seule et unique femme de la vie de Robert, lui-même connu sous l’appellation de ‘Monsieur’, espérer une relation amoureuse.
D’avoir été incapable de réaliser le moindre cunnilingus correct sur la personne de Lucille.
D’avoir agi en trainée de bas étage, pour le compte de ‘Monsieur’, sous les yeux de Lucille.
D’avoir dérobé des sous-vêtements féminins dans la garde-robe de ‘Monsieur’, sous-vêtements appartenant à l’ex-femme de ‘Monsieur’, en la personne de Lucille.
- Hmmm hmm !! ne pus-je alors émettre comme seul son de protestation, alors que ces sous-vêtements m’avaient été donnés. »
Je n’écoutais plus qu’à moitié les faits qui m’étaient reprochés. Ils étaient grotesques. Et le fait qu’ils soient énoncés par Lucille, aussi froidement de surcroit, me détruisait le cœur. C’est d’ailleurs la seule chose à laquelle je pensais. Moi qui me voyais faire ma vie de femme aux côtés de Lucille, lui jurer amour et fidélité… je venais définitivement de la perdre. J’étais détruite.
C’était décidé. A la fin de leur pseudo jugement, je prendrais la fuite.
« … et enfin, termina Lucille, l’accusée est soupçonnée :
D’avoir des mœurs frivoles dans un club libertin, participant notamment à des séances de sexe pluripartenaires, dites ‘gang-bangs’, directement sur le comptoir du bar, sous le regard médusé et choqué de Lucille.
De n’y avoir pas assumé jusqu’au bout son statut de vide-couilles, et jouant sur les sentiments de Lucille à son égard pour obliger cette dernière à terminer ces séances de baise à sa place.
- Merci Greffière, reprit Monsieur. J’appelle désormais à la barre Lucille, la victime. »
Et dans une ridicule mise en scène, Lucille alla de l’autre côté de la pièce, lorsque Monsieur lui demande.
« Lucille, confirmez-vous les faits énumérés par la greffière ?
- Tous, sans exception. L’accusée a joué sur mes sentiments pour me pousser à réaliser des choses horribles. Très souvent à caractère sexuel.
- Accusée, enchaîna Monsieur, êtes-vous consciente que les faits qui vous sont reprochés relèvent du harcèlement moral et du viol en réunion ?
- Hmmm hmm !!
- Bien, constata Monsieur. Face à ces aveux, le jury doit trancher sur votre culpabilité. Ce jury ne pouvant être composé que de personnes qui ne soient ni membres de la cour, ni accusées, je désigne la victime comme seul et unique juré. Juré, quel est votre verdict ?
- Coupable sur toute la ligne, répondit Lucille.
- Dans ce cas, l’accusée est condamnée à 10 années de détention assorties de coups de cravache à volonté par ses geôliers, 10 années d’entrave, sous la forme d’une cage de chasteté dont la victime aura seule la clé, au port sur la même période d’un collier métallique, également cadenassé par cette même clé et scellant l’appartenance à la victime par les inscriptions ‘Pute personnelle de Lucille, en accès libre et gratuit’. Enfin, la victime pourra jouir d’une liberté conditionnelle, en échange de la signature de la décharge ici présente. Le jugement est clos. »
Cette pseudo-condamnation n’était rien à côté de celle que j’allais vivre peu de temps après. Mais cela, je l’ignorais totalement à cet instant.
Lucille et Monsieur, très amusés par la situation, m’installèrent la cage de chasteté ainsi que le collier. Pour moi, c’était clair. J’avais fait une erreur en venant ici. Je pouvais et devais définitivement oublier Lucille, oublier la queue de Monsieur, et peut-être même oublier cette vie de femme. J’allais reprendre sérieusement les études et retrouver ma vie rangée.
Je n’avais plus qu’à signer cette décharge sans valeur, et vite aller trouver quelqu’un qui aurait les outils pour me défaire de cette cage et ce collier. J’allais disparaître de la vie de ces deux monstres.
Je découvris alors la décharge en question :
‘Je, soussigné Arnaud L., reconnu coupable et reconnaissant culpabilité pour des faits de harcèlement moral et sexuel, ainsi que de viols sur la personne de Lucille C.’
« Hmmm hmm ! protestai-je, de manière toujours aussi inaudible, alors qu’ils me déliaient les poignets et me tendaient un stylo. »
Je ne pouvais tout de même pas signer cela ?!?
‘Clac !’
Un premier coup de cravache venait de tomber sur les cuisses. Puis ils me mirent à quatre pattes sur le lit, les chevilles toujours attachées, et la décharge devant moi.
‘Clac !’
Cette fois-ci, c’était tombé sur mes fesses. Avant que d’autres coups de suivent.
‘Clac !… Clac !… Clac !…’
Je ne comptais plus les coups. Ils pleuvaient. Lucille et Monsieur se relayant pour ne pas faiblir. Mes fesses brûlaient. Je n’en pouvais plus… et je finis par signer ce document pour enfin me libérer de cette situation qui, je n’osais l’avouer, me plaisait et m’excitait, mais c’est justement cela qui me faisait peur. Je ne devais surtout pas rechuter.
Monsieur s’empara aussitôt du document et s’exclama :
« Bien ! Lucille, habille-la et prépare-la. Nous allons la ramener chez elle. »
Je sentis alors une seringue s’enfoncer dans mon dos. Tout devint alors opaque. Je vacillai, avant de m’effondrer sur le lit…
Je me réveillai à l’arrière d’une voiture, Monsieur au volant, et Lucille sur le siège passager, qui se retourna et s’adressa à moi :
« N’aie crainte, petit sac à foutre, c’est fini, nous allons te dire adieu. Allez descends ! »
La voiture s’arrêta juste devant la fac. Je fus jetée hors du véhicule par Monsieur qui redémarra aussitôt. J’étais donc devant la fac, en pleine heure de sortie des cours et, je venais de m’en rendre compte, j’étais vêtue en femme, de la tête aux pieds.
Ou plutôt, en pute. Je ne portais que mon énorme fausse poitrine, une guêpière rouge parfaitement visible sous une nuisette noire transparente, des bas résilles et un porte-jarretelles noirs, et des escarpins noirs aux talons de 12 centimètres. J’avais bel et bien l’air d’une pute. Une pute de deux mètres de haut avec les talons.
Je vis mon reflet dans la vitre d’une voiture. J’étais maquillée comme une pute, comme Lucille savait si bien le faire, et avec notamment un regard élargi par d’épais coups de crayon, et d’énormes faux cils.
Tout le monde me regardait. Je reçus plein de remarques crues :
« Arnaud ?!? Mais tu es une trav ? »
« Ouah les gars regardez cette pute !! »
Que des moqueries, et même venant de mes amis.
Je rentrai le plus vite possible à la résidence, non sans être suivie par plusieurs mecs.
Une fois dans ma chambre, je pensais avoir trouvé le calme, lorsque j’entendis frapper à ma porte, puis une voix s’exclama :
« Arnaud, c’est Marc, ouvre-moi ! »
Marc était mon meilleur ami. C’était bien le seul qui pourrait m’aider dans cette situation. J’avais toute confiance en lui et lui ouvris donc la porte.
« Entre vite !
- Mais qu’ est-ce qui t’a pris de te balader ainsi ? Tu as perdu un pari ?
- J’ai complètement déconné. J’ai fait des choses qui me dépassent totalement et aujourd’hui j’en paie les pots cassés.
- Qu’est-ce que tu as fait ? Et pourquoi on ne t’a plus vu depuis plusieurs semaines ? »
Je lui racontai toute l’histoire. Depuis ma rencontre avec Monsieur jusqu’à mon retour à la fac dans cet accoutrement.
« Voilà ! J’ai complètement pété les plombs.
- Mais comment as-tu pu en arriver là ?
- Je crois que j’étais devenue accroc à la queue. Je sais, c’est n’importe quoi, et c’est fini maintenant. Mais si tu savais tout ce que j’ai fait. Et je plaisais en femme. C’était nouveau et vivifiant pour moi.
- Bah faut avouer que t’es plutôt bonne comme ça ah ah ! s’esclaffa Marc. »
Je vis une bosse se former sous son pantalon. Il bandait, c’était clair. Et il remarqua que je le regardais à cet endroit précis.
« Salope ! me dit-il à voix basse, sans grande assurance.
- Pardon ?
- Salope ! répéta-t-il plus fort. »
Je frissonnai, et il s’en aperçut.
« T’es devenue une vraie pute en fait, un vrai garage à bites ! »
Et il sortit sa queue, tendue et d’un calibre équivalent à celle de Monsieur. Il l’approcha de mon visage.
« Non Marc, s’il te plaît, pas toi, j’ai besoin de sortir de ce merdier. »
Il ne me laissa pas aller plus loin, me prit la tête à deux mains. Lui debout face à moi, et moi assise sur le bord du lit. Il approcha mon visage, força un peu, puis je perdis tout contrôle et ouvrit la bouche.
Je me sentais merveilleusement bien, à mesure qu’il me pilonnait la gorge sans retenue. Cela dura une dizaine de minutes. J’avais un début de crampe à la mâchoire, lorsqu’il sortit son sexe et m’aspergea le visage de sa semence. Il s’empara alors de son téléphone et me prit en photo, le visage couvert de sperme.
« T’as intérêt à être sage ! »
Il partit. Je venais de perdre mon meilleur ami.
Décidée à mettre fin à tout cela, j’ôtai mes vêtements de femme, nettoyai mon visage et me démaquillai, avant de me coucher.
Le lendemain, c’est en homme, pour la première fois depuis longtemps, que j’allais en cours, bien décidé à faire le nécessaire pour rattraper le retard accumulé durant ces nombreuses semaines d’absence.
Tout se passa bien durant le premier cours, même si je sentais les regards insistants de plusieurs personnes dans l’amphi.
Mais tout bascula lorsque j’allai aux toilettes, lors de la pause déjeuner. Un étudiant que je ne connaissais pas força le passage et entra dans la même cabine que moi.
« Alors comme ça t’es une pute ? Où sont tes nibards ? Où est ton maquillage ? Et ta jupe ? Et tes talons ?… Allez tant pis, je vais fermer les yeux. »
Il sortit sa queue, et attendit. Je n’avais qu’à crier et il m’aurait laissée tranquille, mais ce fut plus fort que moi, je le suçai goulument. J’avalai même tout son sperme afin de ne pas en garder la moindre trace sur mes vêtements. Ce fut très bref. Pas un « merci ». Il repartit, vidé, tandis que moi je me sentais humiliée, mais excitée. Cela ne devrait cependant plus se reproduire.
Je retournai en cours, après le repas, et me plaçai cette fois-ci au dernier rang, afin d’éviter les regards de mes camarades.
Deux étudiants vinrent alors s’assoir de chaque côté de moi. Le cours débuta normalement, lorsque l’un deux, à ma droite, me prit la main et la posa sur son sexe, dont je pouvais sentir l’érection à travers son pantalon. Le second, à ma gauche, en fit de même. Je voulus retirer mes mains, mais quelque chose m’en empêcha. Mon désir le plus profond, probablement.
« Allez, assume ce que tu es, me dit l’un d’eux, ôtant l’écharpe que je portais pour dissimuler mon collier métallique indiquant que j’étais une pute à disposition. »
La situation m’excitait trop. Je m’allongeai sous la table, et suçai alternativement ces deux queues. Pas énormes, mais j’y prenais toutefois beaucoup de plaisir. Je reçus la semence de l’un d’eux sur le visage, l’autre dans les cheveux.
Lorsque je me relevai, tout le monde me regardait, y compris le prof, qui nous exclut tous trois de cours.
Je déambulai alors dans les couloirs, le visage toujours plein de sperme. Je savais que je faisais une énorme erreur, mais j’avais perdu tout amour propre. J’étais une pute, et j’assumais.
Je reçus une convocation dans le bureau du directeur de la fac, le soir-même après les cours. Je ne me faisais pas vraiment d’illusions. J’allais être définitivement exclue. À moins que…
Je décidai d’aller à cet entretien en femme. Ou plutôt en pute. Exactement dans la même tenue qu’à mon retour à la fac, la veille. De toute façon, tous mes autres vêtements étaient chez Monsieur.
J’entrai donc dans le bureau du directeur.
« Écoutez Monsieur, lui dis-je. Vous allez m’exclure, je le sais. Mais j’ai trop besoin de ce diplôme. Sans lui, je n’ai rien. Je suis prête à tout pour l’avoir. »
Et sans ajouter le moindre mot, je m’agenouillai pour lui faire comprendre que j’étais toute à lui.
L’homme, âgé d’une soixantaine d’années, au physique pas franchement avantageux avec son crâne dégarni et son énorme ventre, ne se fit pas prier et, tout en retournant un cadre faisant apparaître une photo de sa femme et ses enfants, défit sa ceinture et baissa son pantalon.
Je lui fis une fellation comme il n’en avait probablement jamais reçue de sa femme. J’exagérai les bruits d’étranglement. J’étais la pute qui lui faisait croire avec brio qu’il était un bon coup. J’étais surtout la pute qui sauvait sa place à la fac.
Il finit vite, dans ma bouche, me demandant d’avaler devant lui. Ce que je fis sans hésiter, mon diplôme était à ce prix.
« Merci petite pute. De loin la meilleure pipe que j’aie jamais eue. Tu peux sortir maintenant. Tu es virée !
- Pardon ?
- Dégage, salope ! »
J’étais virée. Sans diplôme, je n’avais plus qu’à retourner chez mes parents. Je les appelai alors pour les prévenir de mon arrivée. Je trouverais bien une justification sur la route.
« On ne veut plus te voir ! me hurla mon père au téléphone. Tu fais honte à toute la famille !
- Quoi ? Vous êtes déjà au courant du fait que je sois virée de la fac ?
- Parce qu’en plus tu es viré ? Non ! Nous on a surtout vu une photo de toi, envoyée par ton ami. Tout le voisinage est déjà au courant ! Ne remets plus les pieds ici ! »
Il ne me restait donc plus qu’un seul endroit où aller…
CHAPITRE 7
‘Toc toc toc’
Je frappais à la porte de Monsieur et Lucille, toujours vêtue des habits qu’ils m’avaient laissés la veille. C’est Lucille qui vint m’ouvrir.
« Te voilà déjà ? s’étonna-t-elle. Nous ne t’attendions pas avant un bon mois. Entre, petite chienne.
- Lucille, lui demandai-je, comment en sommes-nous arrivées là, je croyais que nous nous aimions toi et moi. Pourquoi ne pas partir loin d’ici, juste tous les deux ?
- Ecoute-moi bien Jessica, je t’ai laissé les cartes en mains. Tu n’en as pas profité et tu m’as laissé retomber entre les mains de Robert. J’ai juré de ne plus être sa chienne, mais j’ai trop besoin de sa queue et des merveilles qu’il en fait. Maintenant, la seule solution pour qu’il ne me fasse pas vivre le même calvaire qu’il y a plusieurs années, c’est qu’une autre chienne me remplace pour toutes les tâches dégradantes. Alors entre, et ferme ta gueule de poufiasse, ou dégage ! »
Elle ne me laissait pas le choix.
Une fois à l’intérieur, ‘Monsieur’ eut un regard pervers que je ne lui avais encore jamais vu. Il s’approcha de moi, et me gifla.
« Donne-moi tous tes papiers ! m’ordonna-t-il. Passeport, carte d’identité, permis, tout ! Et signe-moi ça si tu veux vivre ici, logée et nourrie. »
Il me tendit une feuille sur laquelle apparaissait l’inscription suivante :
‘Je, soussigné Arnaud L., accepte la mise sous tutelle et appartenance totale à Robert M., qui pourra disposer de mon corps comme il le souhaitera afin de faire de moi une femme, et me mettre à disposition de tous ceux qu’il souhaite, à sa guise et considérant par la présente lettre que j’accepterai tout sans broncher.’
« Hors de question que je signe cela !
- Très bien ! répondit Monsieur. Je ne souhaite pas te forcer. Il faut que cela vienne de toi. »
Monsieur aurait-il décidé d’être clément et de m’accueillir sans faire de moi sa chienne ? Toujours est-il que durant les jours qui ont suivi, il ne m’a rien demandé. Pas même un simple coup de balai. Il me laissait tranquille, m’interdisant simplement l’accès au web et à tout moyen de communication. De toute façon, je n’avais personne à joindre. Il avait cependant pris soin de me laisser une tablette sur laquelle il avait installé des centaines de gigas de films X.
Je passais donc mes journées, toujours vêtue en femme bien-sûr, à regarder ces vidéos. Mais à mon grand étonnement, aucune ne laissait apparaître la moindre trans, la moindre trav, ni même la moindre scène gay.
Des hommes, il y en avait oui, mais toujours avec une femme qu’ils baisaient sauvagement. Elle prenait toujours son pied. Je ne suis pas dupe, les actrices exagèrent souvent leur plaisir, voire le simulent totalement, mais à les entendre ainsi, j’avais envie d’être à leur place.
Je n’en pouvais plus, cela faisait plusieurs jours que je m’excitais jour et nuit, pendant que Lucille et Monsieur ne calculaient même pas ma présence. Je sentais mes couilles prêtes à exploser. Mon érection entravée par la cage de chasteté était extrêmement douloureuse. Je ne souhaitais plus être à la place de ces femmes qui prenaient leur pied sous les assauts de ces mâles en rut. Je voulais être ces hommes qui se vident dans ces femmes dans des râles de bonheur et de soulagement.
D’ailleurs, j’avais carrément arrêté de m’habiller en femme, je redevenais Arnaud, petit à petit. Monsieur avait donc trouvé le moyen de définitivement oublier Jessica. En quelques jours, je me sentais de nouveau totalement homme. J’allais pouvoir rentrer chez mes parents, et me racheter à leurs yeux.
« Eh bien Jessica, me dit Monsieur lors d’un repas, je peux t’appeler Arnaud on dirait, dorénavant.
- Je crois que oui. D’ailleurs, il faudrait que vous m’enleviez cette cage et ce collier. Je n’en puis plus. C’est fini, tout ça, pour moi.
- Ok nous verrons cela ce soir. Là, je dois m’absenter durant l’après-midi. Tu n’as qu’à aller faire un tour avec Lucille, elle doit aller cueillir du muguet dans les bois. »
Nous partîmes donc Lucille et moi, dans les bois. C’était la première fois que nous partagions un moment à deux, sans que je sois Jessica. Là, j’étais Arnaud. Et nous n’avions rien à nous dire. Le silence était même parfois pesant, au fond des bois. Jusqu’à ce qu’elle me fit une annonce aussi inattendue que bienvenue :
« Je crois qu’il est temps que je t’enlève ta cage et ton collier… Arnaud. »
Je ne ressentis aucun pincement au cœur, rien de cela, aucune nostalgie envers cette période travestie de ma vie. Je voulais définitivement redevenir Arnaud. Je baissai donc mon pantalon, et Lucille m’ôta d’abord le collier, puis la cage.
Dès notre retour à la maison, j’irais m’isoler pour me branler, c’était sûr.
Lorsque nous revînmes à la voiture, au bord d’un chemin peu fréquenté, Lucille ôta ses bottes et son vieux pantalon, pour passer une robe moulante rouge magnifique, qui épousait parfaitement ses formes. Je ne voyais pas l’utilité de faire cela maintenant, mais elle était vraiment bandante.
D’ailleurs, je bandais comme un âne. Enfin, comme un âne pas très bien monté. Mais cela se voyait quand même.
« Ah ! Je fais quand même de l’effet à Arnaud ! s’exclama-t-elle.
- Euh… tu me gênes là.
- Allons, ne fais pas l’innocent, viens me baiser s’il te plaît, Robert n’en saura rien.
- Hors de question, pas après ce que tu m’as fait.
- Je pourrais t’aider à te soulager… »
Je n’avais vraiment pas envie d’elle qui m’avait récemment fait vivre un calvaire. Mais j’avais besoin de me vider, après tout ce temps enfermé dans cette cage.
C’est alors que je la vis déchirer sa robe, puis sa culotte. C’était hyper excitant. Puis elle se jeta sur ma bite et entama une divine fellation.
A peine dix secondes plus tard, je lui annonçai que j’allais déjà jouir.
« Non ! Attends ! me dit-elle en se relevant. »
Je la vis alors pianoter quelques secondes sur son portable, mais n’y prêtai pas attention. J’avais envie de me finir dans sa bouche, sur son visage, sur ses seins bien apparents sous sa robe en lambeaux. Peu importe !
« Je veux que tu me baises la chatte ! me lança-t-elle. Pour sceller cette passion qu’il y a eu entre nous, même si tu étais Jessica. »
Elle se pencha alors, à plat ventre sur le capot, et je la pris par-derrière.
« Au secours ! A l’aide ! hurla-t-elle.
- Mais calme-toi ! Tu vas attirer l’attention.
- C’est un fantasme, laisse-moi faire, chuchota-t-elle.
- Au secours ! »
Je jouis alors dans sa chatte. Une jouissance très fournie, une éjaculation extrêmement dense, qui lui remplit littéralement la chatte. Après tout, j’en avais accumulé ces derniers temps avec cette cage de chasteté et tous ces films pornos.
Quel plaisir !
« Tenez bon Madame ! entendis-je alors. »
Et je reçus un énorme coup sur l’arrière du crâne qui me fit perdre connaissance.
Je me réveillai dans la voiture, ligoté, avec Monsieur au volant, et Lucille sur le siège passager.
« Il se réveille, dit Lucille.
- ELLE se réveille, la corrigea Monsieur. Je te rappelle qu’il s’agit de notre petit sac à foutre. »
Puis s’adressant à moi :
« Alors petite trainée, on a voulu jouer au mec et violer ma femme ? Tu vois où nous sommes ? »
Je levai la tête et vis par la fenêtre que nous étions garés devant un commissariat de police.
« Lucille va porter plainte pour viol.
- Ce n’était pas un viol ! C’est elle qui m’a chauffé, profitant de mon besoin de me vider les couilles après tout ce temps d’entrave dans la cage de chasteté !
- Je le sais ça. Mais comment expliqueras-tu aux flics que sa robe soit déchirée ?
- Ils ne vous croiront pas.
- Et le sperme qu’elle garde bien au chaud dans sa chatte ?
- Mais elle était consentante, je le répète.
- Et les témoins ?
- Quels témoins ? m’étonnai-je.
- Deux joggeurs qui passaient par là et qui, par chance, ont entendu les cris à l’aide de Lucille. Un certain Marc D. et un certain Louis M. Ce sont eux qui t’ont assommé. Ils sont prêts à témoigner devant les flics si Lucille porte plainte.
- Marc M. ? Mais, c’est mon meilleur ami.
- Un ami qui n’a pas hésité à envoyer une photo de toi le visage plein de sperme, à tes parents et leurs voisins, contre quelques billets. Et qui attendait sagement à 200 mètres de là, que Lucille lui envoie un texto lorsque tu la ‘violerais’.
- Mon Dieu ! Comment avez-vous pu ?
- Ta gueule poufiasse ! En plus, tu n’en étais pas à ton coup d’essai, comme tu l’as reconnu par écrit. Tu vas en prendre pour 20 ans. »
Monsieur me tendit alors la lettre que j’avais signée, lors de mon pseudo jugement, sous les coups de cravache de mes geôliers. J’y reconnais que j’ai harcelé et violé Lucille à plusieurs reprises. Et ma signature serait facilement authentifiable.
« OK ! J’imagine que vous attendez quelque chose de moi pour ne pas me livrer à la police.
- Oui. Tu signes ce putain de papier, et tu nous donnes tous tes documents d’identité. »
Il me tendit le papier que j’avais refusé de signer à mon retour chez eux. Je le signai sans hésiter. Je n’avais pas le choix, et déjà la situation m’excitait. En une signature, je me sentis redevenir Jessica, j’étais condamnée, pour de bon cette fois-ci, à être la chienne de Monsieur et de Lucille, sans recours possible.
Sept années ont passé depuis ce jour. J’appartenais à Monsieur qui faisait réellement tout ce qu’il voulait de moi. Il invitait régulièrement des hommes à la maison pour venir me baiser.
Je n’étais plus une travestie. J’étais devenue une transexuelle qui suivait un traitement hormonal de choc. J’avais été opérée à plusieurs reprises. Adieu les faux seins ! Le silicone était désormais bien dans ma chair. Mes lèvres gonflées au collagène et mes pommettes retravaillées. J’étais une femme de la tête aux pieds, à l’exception de mon pénis qui ne bandait de toute façon plus du tout, sous l’effet des hormones.
Je n’hésitais pas à sortir dans la rue. Les gens m’insultaient de trainée, ce que j’assumais parfaitement dans mes tenues vulgaires.
D’ailleurs, j’avais déjà demandé à Monsieur pourquoi il ne me prostituait pas, pour gagner de l’argent. Et sa réponse était claire et nette :
« Je ne suis pas ton proxénète. Je suis ton Maître. Tu ne vaux rien. Tu n’es rien. »
Je n’étais plus rien. Sans identité. Je n’étais plus que la chose sans valeur de Monsieur, et j’aimais ça.
Et Lucille dans tout ça ? C’est la pire des deux. Elle a la chance de jouir plusieurs fois par jour grâce à la queue de Monsieur, queue qu’à mon grand regret, je n’ai plus jamais eu le droit de toucher.
Mais c’est bien Lucille la plus perverse des deux. D’ailleurs, j’ai cru comprendre que ce soir, elle allait s’adonner à son activité favorite : elle avait passé les trois derniers jours à envoyer des annonces sur divers sites de rencontres, avec des photos d’elle et demandant à des hommes de venir la baiser.
Une fois arrivée à la maison, elle allait leur apprendre qu’elle ne voulait pas baiser ce soir, puis elle me présentera à eux, tenue en laisse. Leurs pulsions masculines feraient le reste.
On sonne. Les voilà. Mon Dieu ! Ils sont déjà une bonne dizaine, et d’autres vont surement suivre. Ce soir, comme souvent, je vais souffrir, être dégradée, réduite à néant… et aimer cela.
Ma vie avait connu une véritable scission sept ans auparavant, et me voici chienne, sans recours possible.
FIN
AUTEUR: ZOUZOU 87 HISTOIRE PARUE SUR LE SITE X-STORY
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