dimanche 28 octobre 2018

HISTOIRE COQUINE: LUCAS CHEZ SA COUSINE (CHAPITRE 1 A 4)

Aujourd'hui une petite histoire provenant du site "Histoire erotique" et écrite par Matt Demon.


                                         LUCAS CHEZ SA COUSINE


CHAPITRE 1

 

Lucas soupira en rangeant soigneusement les vêtements et les dessous de sa cousine dans l’armoire de la chambre. Il s’était appliqué car elle vérifierait : elle était pointilleuse sur son travail et le punissait si elle n’était pas satisfaite. La cohabitation avec Amélie ne se passait pas du tout comme il pensait, sa jolie cousine se comportait avec lui en despote. Elle commandait et il obéissait. Elle lui avait mis le marché en mains dès le premier jour, un mois plus tôt.

Il était arrivé à pied de la gare Matabiau, son grand sac de sport porté en bandoulière. Sa cousine l’attendait dans son petit appartement rue des Trois Piliers ; elle lui ouvrit en affichant un air maussade dont il ne tint pas compte. Il l’embrassa sur les joues en guise de bonjour et posa son sac sur le vieux carrelage.

Amélie, presque deux ans de plus que lui, était une rouquine à la peau laiteuse, au joli visage parsemé de taches de rousseur. Élancée et sportive, elle affichait cependant des courbes somptueuses. À son arrivée, simplement vêtue d’un corsaire et d’un tee-shirt ample, elle croisa les bras sous sa poitrine bien pleine.

— Lulu, tu es bien gentil, mais tu es ici seulement parce que maman me l’a demandé. Et j’espère que tu trouveras vite quelque chose ailleurs et que tu débarrasseras le plancher. En attendant, puisque tu es là, tu vas te taper les corvées ménagères.

— Oui, si tu veux ; ça ne me dérange pas. Je sais bien que je te prive un peu de liberté, je te prie de m’excuser.

— D’accord, mais n’oublie jamais, je donne les ordres et tu obéis, tu la fermes quand je parle, tu écoutes et tu demandes la permission pour t’exprimer.

Abasourdi, Lucas regarda sa cousine et comprit qu’elle ne plaisantait pas. Il tenta néanmoins de désamorcer la situation:

— Et tu me donneras la fessée si je désobéis ?

— Exactement, et crois-moi, tu ne vas pas aimer, parce que en plus des mains j’utiliserai des ceintures en cuir, un martinet, une canne…

— Tu… Tu es sérieuse ?

— Tu veux parier ? C’est ça ou tu te casses, je dirai à ma mère que tu n’es pas venu.

— Je ne peux pas partir, tu le sais.

— Alors tu sais ce qui t’attend. Mon rêve, c’était d’être en coloc’ avec un type baraqué genre rugbyman, pas avec un ado maigrichon qui a oublié de grandir.

Lucas rougit violemment ; il était complexé par sa petite taille, à peine un mètre soixante-cinq. Il avait dix-huit ans mais ressemblait à un ado gracile avec ses cinquante kilos tout mouillé. Un gringalet au visage d’ange encadré de longs cheveux blonds qui tombaient jusqu’aux épaules et lui conféraient une allure androgyne très loin du rugbyman fantasmé par Amélie.

— Désolé, Amélie, mais je n’y peux rien, c’est génétique ; tu connaissais maman, elle était petite et menue. Et mon père, quel qu’il soit, ne devait pas être un géant non plus.

— Tout ça, je m’en fiche. Tes affaires, tu les laisseras dans ton sac ; et tu dormiras dans le clic-clac, je me réserve la chambre. Tu n’as que ça comme vêtements ?

— Ben tu sais, je suis pas exactement le plus aisé dans la famille. Oui, je n’ai que ça.

— D’accord. Ici, pas de chaussures, donc tu te déchausses en entrant. Tu te changes et tu me rejoins dans la chambre.

— Heu… Je me change ?

— Tu vas pas rester comme ça, habillé pour sortir, non ? Alors tu t’habilles léger, tee-shirt et culotte, ça suffit.

— Mais, hasarda le jeune homme.

— Tu t’habilles comme j’ai dit, sinon tu vas recevoir ta première fessée.

Dix minutes plus tard Lucas, portant juste un tee-shirt sur son slip, entrait dans la chambre. Amélie lisait, allongée sur le lit, vêtue d’un débardeur noir sur une fine culotte blanche. Au travers de laquelle Lucas distinguait nettement le mont-de-Vénus couvert de poils roux et la fente du sexe.

— Dis donc, tu pourrais taper avant d’entrer, non ? Et demander la permission !

— Pardon, j’ai cru…

— Tu l’as cherché, tu vas l’avoir ta fessée ! Allez, enlève ton slip !

— Mais…

— C’est ça ou tu te casses, et choisis vite.

Lucas baissa la tête, sentant les larmes monter à ses yeux. En rougissant, il fit glisser son slip sur ses cuisses fuselées. Il chercha ou le poser avant de le laisser choir puis avança de deux pas timides.

— Attends, enlève aussi le haut, que je vois comment tu es foutu.

Déglutissant difficilement, Lucas obéit et se retrouva nu devant sa cousine qui scrutait son corps mince.

— Tu es bien foutu, dans le genre. Pas beaucoup de poils… Tu t’épiles ?

— Non, ils ne poussent pas beaucoup, c’est tout.

— Une bite de garçonnet, de toutes petites couilles, faible pilosité. J’en étais sûre. Il te manque plus que de la poitrine pour te travestir. Tu serais vraiment mignon en fille.

— Mais… Je n’ai pas envie de me travestir ! protesta le jeune homme.

— Je te demande pas ton avis ! Allez, sur mes genoux le cul en l’air !

Maté, Lucas obéit en suppliant sa cousine du regard ; inflexible, elle claqua fort du plat de la main sur les fesses musclées et bien rondes du garçon.

— Aïe ! Tu fais mal !

— C’est le but, figure-toi ! Tu as un joli cul, dis donc. Tu fais du sport ?

— Aïe ! Je faisais de la danse, de la gym. Maintenant je fais plus que du footing. Aïe, doucement, s’il te plaît !

— Encore dix si tu te tais, sinon c’est vingt de plus !

Amélie fut satisfaite car Lucas se le tint pour dit et il encaissa les dix coups sans plus protester. Il se releva enfin, le visage rouge. Il bandait, sa verge rose était petite, le gland circoncis luisait ; et il pleurait, de grosses larmes coulaient sur ses joues. Ce qui ravit sa cousine.

— Tu bandes, petit salaud ! Tu as vraiment une mignonne petite bite. Approche…

Inquiet, Lucas s’avança à pas prudents ; sa cousine empoigna la verge tendue et la caressa, le jeune homme gémit.

— Tais-toi, je ne veux pas t’entendre ! Tu vas jouir dans ma main, profites-en, ce sera pas souvent.

En quelques mouvements, la jeune femme précipita la jouissance de Lucas qui poussa un cri étranglé en se vidant dans la main gauche de sa cousine. Elle la lui présenta aussitôt, paume vers le haut.

— Mon cochon, tu en avais besoin, tu t’es bien soulagé. Lèche !

— Mais…

— Lèche, ou je te pèle le cul à coups de ceinturon.

Surmontant sa répugnance instinctive, Lucas se baissa ; les lèvres à quelques centimètres de sa semence il leva les yeux sur Amélie qui resta inflexible. Alors il commença à lécher et laper son sperme encore tiède qu’il avala. Fade, salé, pas génial. Puis il se redressa, humilié, et cacha ses attributs de ses mains.

— Tu remets ton tee-shirt, pas besoin de sous-vêtement. Je veux voir ta bite ridicule qui pendouille. Tu es puceau, j’imagine.

— Oui.

— Et tu as déjà sucé des bites ?

 

CHAPITRE 2

 

Horrifié, Lucas grimaça.

— Non, je ne suis pas gay !

— Dommage, tu as une jolie bouche, je la vois bien avec une grosse bite enfoncée dedans. Et je suis sûre que tu aimerais ça.

Amélie avait préparé une salade composée qu’ils mangèrent assis face à face. Lucas avait du mal à s’habituer à sa quasi-nudité comme à la vision de la poitrine volumineuse de sa cousine.

— Tu as cours demain ? demanda Amélie.

— Juste la prérentrée, je pense. Toi aussi ?

— Non, moi c’est après-demain. Je vais en profiter pour trier tes vêtements. Quand tu reviendras nous irons chercher des tenues plus adaptées, il y a des friperies pas loin.

— Mais pourquoi…

— Tu verras.

Lucas dormit comme un loir malgré ses craintes quant à ce que lui réservait sa cousine. À la fac de Droit, il prit connaissance de son emploi du temps dans un amphi archi-bondé. Il revint ensuite à l’appartement où sa cousine l’attendait ; dès l’entrée le blondinet enleva ses chaussures puis son pull et son jean.

— Bien ; ton slip est pourri, nous en trouverons des mieux tout-à-l’heure. À table, puis tu feras la vaisselle.

Une heure plus tard, ils entraient dans une première friperie. D’autorité, Amélie commença à fouiller dans les robes sous le regard interloqué de Lucas.

— Tu t’attendais à quoi ? expliqua-t-elle. À des costumes trois pièces ? Tu porteras des petites robes sexy ras le cul. Et des escarpins à talon haut, tu verras, c’est l’enfer pour marcher, mais tu gagneras dix centimètres. Allez, tu viens ? Tu vas essayer ces quatre robes, je t’ai pris du S.

Toute honte bue, Lucas accompagna donc sa cousine dans une cabine d’essayage. Il se déshabilla et enfila tout à tour les robes ; Amélie les arrangea et fit sortir à chaque fois son cousin de la cabine. Dire que Lucas fut surpris en se voyant dans un grand miroir serait au-dessous de la vérité : il se reconnut à peine dans cette blonde gauche et empruntée, mais terriblement sexy qui tournait devant elle.

— Bien sûr, tu n’as pas de talons encore, et pas de poitrine. Mais c’est un bon début, non ?

Sonné et choqué, Lucas ne put répondre ; il entra dans la cabine et tira le rideau, au bord de la syncope. C’était lui, dans le miroir ? Pas possible, il y avait un bug, un trucage… Le rideau s’ouvrit sur une Amélie furieuse :

— Tu fais quoi ? Sors de là… Putain t’es tout pâle ! Tu vas pas t’évanouir, quand même ! Remue ton petit cul ! E garde cette robe, bon sang !

Et elle fonça vers les chaussures dame, suivie par un Lucas flottant dans le brouillard, vaguement gêné de croiser des gens (surtout des étudiants) alors qu’il portait une robe. Et pas n’importe laquelle : une minirobe rouge qui moulait son corps au plus près. Le jeune homme essaya donc des escarpins pour la première fois de sa vie : il chaussait du 39 et avait du mal à marcher dès que le talon dépassait cinq centimètres. Bien sûr Amélie n’en tint aucunement compte, elle choisit deux paires d’escarpins en cuir à talons de dix centimètres.

— Bon, c’est parfait, tu pourrais même porter mes chaussures, on chausse pareil. Et pour les sous-vêtements ? On ne voit que ton affreux slip sous cette jolie robe. Et ici, il n’y a pas grand-chose. Aux grands mots les grands remèdes, direction le Sexy Center ; il faut y aller la voiture, c’est à Quint dans une zone paumée. Je paie et on se casse.

Lucas suivit donc sa cousine perverse en portant un grand sac en papier contenant deux robes choisies parmi les plus courtes. Amélie avait une place attitrée dans le parking souterrain de la Place Arnaud Bernard, non loin de son appart. Un grand box où elle garait sa Fiat 500 toute neuve. Juste avant de faire monter un Lucas grimaçant à cause des talons hauts qui meurtrissaient ses pieds et rendaient sa démarche incertaine, la rouquine lui lança :

— Avant de monter, tu enlèves ton putain de slip et tu le fourres dans le coffre, il gâche tout !

— Mais… La robe est trop courte…

— Tu viens de gagner une punition, dix coups de ceinture en cuir. Ne me fais pas attendre.

Tête baissée, les oreilles brûlantes de honte, Lucas fit glisser son sous-vêtement sur ses jambes nues et le déposa dans le coffre. Assis dans la voiture, il tira nerveusement sur l’ourlet de sa robe pour masquer au mieux son sexe. Et quand il sortit de la voiture sur le petit parking du Sexy Center, il recommença sous le regard excédé de sa cousine.

— Tu arrives, oui ? Je te rappelle qu’ici, c’est un sex-shop embourgeoisé, les clients sont habitués à déambuler en petite tenue.

Il n’empêche que le jeune homme n’en menait pas large en entrant dans le magasin. Amélie ne connaissait manifestement pas trop bien les lieux, car elle demanda à un vendeur de la guider.

— Bonjour, c’est pour mon ami, nous cherchons des culottes sexy pour porter sous sa robe.

— Bonjour mesdemoiselles, je vais vous montrer des strings absolument invisibles, couleur chair.

— C’est que, cette jeune personne est un garçon, vous voyez, expliqua Amélie, faisant rougir Lucas qui baissa la tête.

— Ah ! Compliment, je ne m’en étais pas rendu compte. Effectivement, alors j’ai des modèles de strings en mailles qui devraient aller parfaitement. Seulement la maille est ajourée et, bien évidemment, elle masque peu les attributs sexuels.

— C’est parfait, c’est ce que nous cherchons. Vous avez des soutien-gorges rembourrés ?

— Ça existe, mais sur commande uniquement. Mais je peux vous proposer des poches silicone à glisser dans les bonnets.

— Ah ? Très bien, Lucie va essayer, n’est-ce pas ?

Lucas, déstabilisé par l’usage de son prénom féminisé, déglutit nerveusement et hocha la tête, submergé par la honte. Dans une cabine il enleva sa robe, enfila un string rose en mailles style filet de pêche puis un soutien-gorge extensible en lycra. Amélie le fit sortir ainsi devant le vendeur et quelques couples qui déambulaient dans les rayons, elle glissa elle-même des poches de silicone dans les bonnets. Ensuite seulement elle autorisa le jeune homme à remettre sa petite robe.

— Il est pas mal, non ? s’enquit l’étudiante.

— Il est époustouflant, vraiment.

— Il faut revoir sa coiffure, évidemment, le maquiller aussi...

— Peut-être l’épiler, quand même, suggéra le vendeur. Définitivement tant qu’à faire.

— Oui, on verra, mais ce n’est pas urgent, ses jambes sont déjà bien.

— Des bas ? proposa l’aimable vendeur.

— Bonne idée, des bas résille qui fassent pute ; vous avez ça où ?

— Avec sa robe rouge, ces noirs seront bien, montra le vendeur qui observait Lucas. Essayez cette paire, ils sont autofixants. Je reviens, je vais vous montrer quelque chose…

Le temps qu’un Lucas dépassé par les événements glisse les bas sur ses jambes et remette ses escarpins, l’homme revenait avec quatre boîtes.

— Regardez ces rosebuds, ils sont superbes, non ?

Faisant la moue, Amélie les examina l’un après l’autre devant un Lucas interloqué qui se demandait l’usage de ces petits œufs de métal chromé.

— Ils sont petits, non ? Objecta-t-elle. Vous devez avoir des modèles plus gros, je pense.

— Bien sûr, il existe même sur commande des godes d’un diamètre qui nécessite une certaine expérience anale.

 

CHAPITRE 3

 

Lucas fut horrifié quand il comprit de quoi il retournait : Amélie envisageait de lui enfoncer cet œuf dans le fondement ! Il hésita un peu puis protesta d’une voix oppressée :

— Amélie, non, je n’ai pas envie de faire ça, je n’ai jamais…

— Bien sûr que tu n’as jamais ! le coupa-t-elle. Mais ce n’est pas une raison. Et puis tu n’as pas ton mot à dire, c’est comme ça. Tu auras droit à dix coups de plus toute à l’heure, pour ton attitude négative. Monsieur, montrez-nous ce que vous avez.

— Suivez-moi, dans ce cas. Voyez, notre rayon est vaste, mais nous avons aussi des articles sur catalogue. Mais pour un début, je pense que ceci irait bien…

Le vendeur montra un plug en métal plus gros que les premiers.

— Il est en acier inoxydable, d’un diamètre de trois centimètres, bien effilé et facile à placer, même pour un néophyte. Nous avons un lubrifiant adapté particulièrement efficace.

— Lucie, c’est à toi de choisir. Un plug de trois centimètres sans lubrifiant, ou un de quatre avec.

— Mais, je ne...

— Lucie, dix coups de ceinture en plus : ça doit faire trente maintenant. Si tu ne choisis pas d’ici tout de suite, c’est le quatre sans lubrifiant.

— Non, s’il te plaît. Avec lubrifiant, avec lubrifiant ! Le quatre alors.

Il était coincé, il le savait. Sa folle de cousine ne le lâcherait pas. Vaincu, il laissa le vendeur sélectionner une nouvelle boite et leur montrer son contenu, un œuf effilé en acier chromé qui lui parut bien menaçant. Instinctivement il serra les fesses, imaginant déjà ce truc lui forer les reins. S’il s’imaginait pouvoir partir de la boutique, il se trompait lourdement. Amélie lui sourit cruellement en prenant le tube de lubrifiant proposé par le commerçant.

— Vous devez avoir des toilettes ici, nous allons placer ce jouet dans son écrin naturel.

— Suivez-moi. Je peux assister ?

— Noon ! Pas ça.

— Tu n’as pas compris que ce n’est pas toi qui commandes ? Dix coups de plus !

— Mademoiselle, vous devriez prendre une cravache, ou un paddle. La ceinture, c’est bien mais pas très efficace, à moins d’y aller fort.

— Nous verrons une prochaine fois, merci. Je pense que c’est une bonne idée. Qu’en penses-tu, Lucie ?

— Tu as raison, répondit-il d’une voix étranglée, au bord des larmes.

— Si je puis me permettre, Lucie, vous devriez entrer seule dans les toilettes et vous soulager. Ensuite vous nous appelez et je vous guiderai pour insérer le plug.

Ainsi fut fait, et Lucas fit ensuite entrer sa cousine et le vendeur dans les toilettes, assez grandes car prévues pour handicapé. Résigné, il se tourna et baissa son string de mailles, exposant ses fesses.

— Seigneur, il a un cul superbe, admira l’homme. Écartez vos fesses, s’il vous plaît. Bien ; attention, c’est un peu froid…

Il versa adroitement du gel dans la raie offerte et l’étala d’un doigt, le faisant pénétrer dans l’orifice étroit, arrachant un petit cri à Lucas. Mais le doigt lubrifié s’enfonça sans coup férir jusqu’à la jointure. Ce que voyant, encouragé, l’homme inséra habilement un deuxième doigt joint au premier. Le jeune étudiant poussa un couinement étranglé, son corps frémit, mais il ne tenta pas de se soustraire aux attouchements.

— Il est certes serré, mais assez souple pour recevoir le plug. Je me retire, présentez la pointe et pesez. Vous, poussez comme pour aller à la selle. Bien, encore, forcez, augmentez la pression… Parfait ! Il est en place.

Lucas sortit du magasin tête baissée et les oreilles brûlantes, douloureusement conscient de l’œuf en métal, lourd et épais, qui emplissait son anus. Marchant vers la voiture de sa cousine en serrant les fesses, tenaillé par la peur de perdre le plug au vu et su de tout le monde, il en oubliait l’inconfort des talons hauts.

Assis dans la petite Fiat, Lucas avait l’impression que l’intrus le dilatait toujours plus ; il ne se décrispa qu’après plusieurs minutes. Amélie conduisait bien, attentive à la circulation dense de sortie de bureau. Il la regarda en coin, se racla la gorge avant de se décider.

— Pourquoi tu agis comme ça, Amélie. Je ne t’ai jamais fait de mal.

— Parce que j’aime ça. Et pas toi ? (elle jeta un regard sur son entrejambe) Tu bandes ?

— Non, biens sûr que non !

— Soulève ta robe, montre-moi… Allez, obéis, sinon...

À contrecœur il obtempéra, les yeux brillant de larmes de honte. Sa cousine ricana en constatant que sa bite était raide, clairement visible sous les mailles larges. Lucas se recouvrit rapidement, deux larmes coulant sur ses joues. Ils regagnèrent l’appartement en silence ; dans l’entrée, sa cousine lui fit ôter sa robe et le soutien-gorge. Lucas se retrouva donc juste vêtu de son string qui ne masquait rien de sa virilité dressée et de ses bas résille. Pieds nus, il mit la table, prépara une grande salade – fromage. Maussade, il s’assit en face d’Amélie et mangea en silence. Puis il lava la vaisselle pendant que sa cousine regardait la télé ; quand il eut fini, il s’approcha d’elle, les bras ballants.

— Alors, que penses-tu de ta journée ?

— Tu m’as humiliée comme jamais je ne l’avais été, j’ai cru mourir de honte.

— Tu sais ce que je vais faire avant de t’envoyer au lit ?

— Oh non, j’ai cru…

— Que j’avais oublié ? Aucune chance, j’ai une mémoire d’éléphant. Combien de coups ? Ne triche pas.

— Quarante, je crois. Mais tu ne vas pas faire ça, non ?

— Qu’en penses-tu ? Enlève ta jolie culotte, regarde, j’ai déjà la ceinture. Petit salaud, tu bandes encore ! Tu n’as pas honte ?

Oh si, Lucas avait honte, ses pommettes avaient délicieusement rosi. Malgré lui, son corps se soumettait et acceptait le joug de sa perverse cousine. Il se positionna le ventre sur les genoux serrés de la jeune fille qui brandit sa ceinture pliée en deux.

— Attention, tu comptes les coups, je ne veux pas t’entendre dire autre chose sinon je recommence à zéro. Compris ?

— Oui… Aïe ! Un… Deux… Trois...

Lucas égrenait le compte d’une voix de plus en plus aiguë, ses yeux se brouillant de larmes avant qu’il arrive à vingt. Les coups tombaient sur un rythme rapide, se croisant sur ses globes jumeaux et les marquant de boursouflures prenant une teinte violacée. À trente-cinq le pauvre garçon pleurait à chaudes larmes, mais il endura sans protester jusqu’à la fin, où Amélie le poussa à terre.

— Allez, debout, vite ! Les mains sur la tête ! Putain, ton cul est bien marqué, tu as eu ton compte. Tourne-toi… Et tu bandes encore, petit salaud. Va te mettre à genoux contre le mur, les mains croisées sur la nuque. Et cambre-toi, je veux voir le plug dans ton petit cul.

La jolie rousse se leva pour fouiller dans un carton plein de médicaments ; elle revint près de Lucas avec un gros tube blanc.

— Tu as de la chance que mes parents soient pharmaciens ! Bouge pas, je vais jouer au docteur. Là, je masse tout doucement pour faire pénétrer… Cambre-toi plus, écarte les cuisses que je puisse toucher tes petites couilles.

Lucas obéit, le front appuyé contre le mur pour masquer sa honte ; mais il bandait comme un malade, sa verge toute raide non loin de l’éjaculation. Il trembla quand une main fureteuse l’empoigna et la tira vers le bas.

— Tu ne vas pas jouir et salir le mur, non ? Je te le ferai lécher si tu fais ça, petit cochon ! Heureusement qu’il y a ta cousine chérie pour s’occuper de toi, non ? Pour caresser ta petite bite toute dure qui va cracher son jus

 

CHAPITRE 4

 

En hoquetant, Lucas se vida de plusieurs rasades de sperme gras. Il était incapable de résister aux attouchements d’Amélie qui ricana :

— Tu sais ce qu’il te reste à faire. Nettoie, vite !

À genoux, le jeune homme examina la semence qui coulait sur le mur et sur la plinthe. Il tira une langue prudente, hésitant à lécher cette substance qui lui semblait peu engageante. Puis il se décida avant d’être sermonné par sa cousine. Il traqua et aspira la moindre goutte de sperme, un peu écœuré plus par la consistance que par le goût.

— Bien, tu es une gentille fifille, se moqua Amélie. Maintenant, tu peux aller te laver avant de te coucher.

— Amélie, je peux… enlever le truc ?

— Tu l’enlèves pour aller aux toilettes, tu le laves puis tu le remets en place. Tu dormiras aussi bien avec que sans, non ? Ah, j’oubliais : interdiction de te masturber ! Pas question que tu jouisses sans mon accord. Bien compris ?

En fait Lucas dormit très mal cette nuit-là. La présence d’un intrus dans ses reins y était pour beaucoup. À chaque mouvement l’oeuf remuait en lui et entretenait une érection tenace. Au petit matin, le jeune homme ne put résister et empoigna son membre dressé qui gicla presque aussitôt dans sa paume. Et quand Amélie lui demanda s’il lui avait obéi, il rougit comme une pivoine avant d’avouer son pêché, tout penaud.

— Tu es incorrigible, Lucie. Je vais devoir te punir et prendre des mesures pour t’empêcher de recommencer ce soir, tu comprends ça ?

— Oui, je suis désolé, tu sais. Je n’arrivais pas à dormir et… Voilà ; c’est ma faute.

— Ce soir tu auras une nouvelle fessée. Je vais réfléchir pour te contraindre à rester chaste en mon absence.

Quand il revint de la fac de Droit, Lucas constata que sa cousine l’attendait de pied ferme.

— Enfin tu arrives ! Dépêche-toi de te changer, je t’ai préparé ta tenue. Tu as toujours le plug ?

— Non, je l’ai enlevé à midi… Il est dans mon sac.

— Tu exagères, tu tends le bâton pour te faire battre, à croire que tu aimes ça !

Lucas ne répondit pas et courba l’échine. Tête basse il se déshabilla entièrement devant sa cousine. Sur le canapé était posée sa tenue du jour : mini-robe noire et tanga blanc, plus le soutien-gorge avec ses deux coques. Sans rien dire, il passa les vêtements et lissa la robe sur ses cuisses.

— Le tanga m’appartient, alors prends-en soin. Tu n’as pas oublié quelque chose ?

— Heu… Non. Le plug ? Amélie, j’ai un peu mal, je pourrais peut-être… Bon, je vais le mettre.

— Lubrifie-le en le léchant, ça devrait suffire pour une petite salope comme toi ! ironisa la jolie rousse.

Encore une fois Lucas ne trouva rien à répondre, il sortit le sextoy et commença à le lécher. Sa cousine le lui fit prendre entièrement en bouche, indifférente aux larmes d’humiliation qui emplissaient les yeux suppliants du jeune étudiant. Lucas fut surpris de la facilité avec laquelle il put ensuite enfoncer l’objet ovoïde dans son fondement.

— Parfait ! Enfile tes talons hauts et suis-moi, on va s’encanailler ! Tiens, prends cette pochette, tu pourras y mettre tes papiers ; il est temps que tu apprennes à utiliser un sac à main !

Inquiet, Lucas suivit le mouvement, comme d’habitude. En voiture, Amélie prit la direction de l’Union, un bourg satellite au nord de Toulouse. Elle se gara sur le parking de l’Espace Libido, un grand magasin ressemblant beaucoup au Sexy Center de la veille.

— Je sais ce que tu penses, souligna-elle en fermant sa portière. Mais tu as tort, je ne suis jamais venue ici, je n’avais jamais fréquenté ces endroits avant de te connaître.

— Je n’ai rien dit, protesta Lucas, sincèrement surpris.

— Allez, avance ! Et arrête de tirer sur ta robe, on ne voit pas ta culotte. Tu es très joli habillée comme ça, tu sais !

— J’ai froid, oui !

— Chochotte, il ne fait pas froid ! Allez, entre, tu seras mieux dedans !

Le parking était presque vide, il y avait donc peu de monde dans la boutique étonnamment semblable à celle de la veille. Une vendeuse à la chevelure noire coupée au carré s’approcha aussitôt :

— Bonjour mesdemoiselles. Vous savez que l’entrée est interdite aux mineurs ?

— Pas de souci, répondit Amélie en souriant, charmeuse. J’ai vingt ans et Lucie juste dix-huit !

La vendeuse les jaugea rapidement puis hocha la tête.

— Bien, que puis-je pour vous ?

— Je cherche un accessoire pour empêcher Lucie de se masturber malgré mes ordres.

— Ah ! Cette jeune fille a la libido un peu trop forte ! Suivez-moi s’il vous plaît. Voyez, j’ai des articles en rayon et d’autres sur commande uniquement… Mademoiselle, non, de ce côté c’est pour les hommes.

— Je sais, mais Lucie n’est pas tout à fait ce que vous croyez...

La femme examina avec attention la petite blonde toute menue qui rougissait en baissant la tête et semblait prête à creuser un trou pour se cacher.

— Eh bien ! Je me suis fait avoir tellement son aspect est féminin ! Donc vous avez raison, nous avons plusieurs types de cages de chasteté… Je vous montre. Un anneau d’acier se ferme derrière le scrotum et une petite cage recourbée vers le bas enferme la verge. En général il existe trois tailles pour l’anneau, et pour la cage il y en a aussi de diverses longueurs.

— Le plus petit suffira pour Lucie, ironisa Amélie.

— Il y a aussi des options, poursuivit la vendeuse imperturbable. Avec prolongement en gode anal, avec sonde urinaire. Vous pouvez aussi y associer un ball stretcher.

— Heu… Expliquez-moi, s’il vous plaît, demanda la jeune rouquine. Pour la sonde et le ball machin.

— La sonde, c’est un tube en silicone ou acier chirurgical que se fixe au bout de la cage et s’enfonce plus ou moins profondément dans l’urètre. Le ball stretcher est un anneau de quelques centaines de grammes à plusieurs kilos qui se ferme au-dessus des testicules et étire leur sac vers le bas.

— Ah ! C’est marrant, ces trucs… Et ça se place facilement ?

— Pour la sonde, surtout si elle est longue, il faut prendre des précautions pour éviter les infections. Pour le ball stretcher non, c’est super simple à poser. J’ajouterai qu’il se ferme en général avec des vis et clés spéciales, le soumis ne peut donc les enlever seul. J’ai en tête ce modèle qui est évolutif, avec un gode en acier de quatre centimètres de diamètre et quinze de long, que vous pouvez remplacer par un autre plus conséquent. Sa cage en acier comporte des pointes à l’intérieur et est terriblement douloureuse en cas d’érection. Et au bout de la cage, une ouverture avec pas-de-vis pour fixer une sonde en acier de six millimètres de diamètre et six centimètres de long. Là aussi, d’autre sondes sont disponibles.

— Elle est un peu grosse, non ?

— Convenablement lubrifiée, elle rentre sans peine !

Une heure plus tard, Lucas sortit en pleurs de la boutique. Il marchait bizarrement, surtout à cause du poids qui distendait son scrotum ; et pourtant le ball stretcher ne pesait "que" deux-cents grammes. Le jeune homme s’assit dans la voiture et referma la portière avant d’éclater en sanglots. Sa cousine s’installa au volant et lui expliqua :

— Tu vois, c’est ta faute. Si tu ne t’étais pas masturbé cette nuit, tu ne porterais pas cet appareil.

— Je t’en supplie, pardonne-moi, je te promets de ne plus me caresser la nuit ! se lamenta-t-il. Mais enlève-moi ça, c’est lourd et ça fait trop mal !

— On verra, mais arrête de pleurnicher comme un bébé, sinon ce soir je te fouetterai jusqu’au sang !

Assis, la douleur devenait supportable, car le poids ne tirait plus sur ses testicules. À son désarroi, Lucas commença à bander et sa verge se retrouva à l’étroit, de surcroît les piques la blessaient de plus en plus. En pleurnichant, le jeune homme se tortillait sur son siège en tentant de faire baisser son impossible érection. Bien sûr, sa cousine s’en aperçut et ricana.


                                                                                                ( A SUIVRE)

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