dimanche 28 octobre 2018

HISTOIRE COQUINE: LUCAS CHEZ SA COUSINE (CHAPITRE 5 A FIN)

SUITE ET FIN DE CE RECIT.



CHAPITRE 5

 

— Lève ta robe que je vois ta petite bite. Tu bandes, jolie cochonne ? Tu vois que tu aimes ça, être soumise et traitée à la dure…




Lucas ne put la contredire, son érection parlait pour lui. Son anus était envahi par un gode en acier qui l’emplissait bien, la douleur provoquée par la sonde, les pointes et le poids se diluaient dans le plaisir trouble d’être ravalé au rang de petite femelle soumise au bon-vouloir de la conductrice. Son corps aimait être maltraité même si son cerveau refusait de reconnaître cet état de fait.

Pour autant, Lucas serra les dents quand il dut sortir de la voiture et marcher jusqu’à l’appartement. À chaque pas la douleur lancinante de son scrotum étiré lui foudroyait les reins. Il soupira de soulagement quand Amélie, ayant pour une fois pitié de lui, lui ôta le poids.

— J’ai bien fait de ne pas prendre plus lourd, je me doutais que tu étais une chochotte. Allez, va faire à manger, tu m’appelles quand c’est prêt.

Les jours passèrent et Lucas accepta bon gré mal gré de vivre sous la férule de sa cousine. Elle lui apprit à se maquiller légèrement, rouge à lèvres, fard et eye-liner, à se coiffer en chignon ou en queue-de-cheval. Lucas prit l’habitude de s’épiler les jambes et les aisselles, de sortir en robe et de répondre au prénom de Lucie. Le dernier week-end d’octobre, alors qu’Amélie était partie chez ses parents, pharmaciens à St-Gaudens, il partit même déambuler place St-Sernin, prit la rue du Taur pour arriver place du Capitole. Comme il faisait beau ce samedi après-midi, il flâna jusqu’à la place Wilson et s’installa à la terrasse du Cardinal. Le serveur, un homme svelte dans la trentaine, s’approcha.

— Bonjour mademoiselle, que puis-je vous servir ?

— Un thé, s’il vous plaît. Au citron.

— C’est parti !

Le serveur revint cinq minutes plus tard avec la commande.

— Et un thé citron pour la jolie demoiselle !

— Je vous remercie.

Lucie (puisque c’est son prénom de fille) tendit un billet de 10 euros au serveur et lui demanda :

— Vous pouvez m’indiquer où sont les toilettes, monsieur ?

— Vous prenez à droite de l’entrée… Attendez, je vais vous montrer ; il n’y a pas trop de monde et mon collègue va s’en occuper. Venez.

Il entra dans la salle du bar et se dirigea vers le fond, suivi par Lucie qui serrait sa pochette contre son ventre. Dans l’arrière salle, le serveur posa sa main sur sa hanche ; même à travers la robe et le gilet qu’elle portait, Lucie sentit comme une brûlure et tressaillit. S’enhardissant, l’homme se colla contre son dos et pressa sa virilité bien dure contre les reins frémissants de sa proie.

— Alors, jolie demoiselle, tu es venue voir le loup ? Tu n’es pas une gouine, je le sens, tu as envie d’une grosse queue bien raide, n’est-ce pas ?

— S’il vous plaît, non, je vous en prie, balbutia Lucie, n’osant pas repousser les mains qui l’appuyaient franchement contre sa verge dressée qu’il avait sortie Dieu sait comment de son pantalon.

— Tu es une petite cochonne, je le sais. Alors à genoux et pompe ma bite, vite !

— Oui, d’accord, souffla Lucie.

Le jeune étudiant était soulagé de s’en tirer à si bon compte, il se voyait déjà nu devant cet homme qui découvrirait alors son secret. La honte ! Les jambes ne le portant plus, Lucie se laissa presque tomber aux pieds du serveur pour se retrouver le visage à quelques centimètres d’un engin qui lui parut énorme. Il faut dire qu’il avait une faible expérience des sexes mâles, ne connaissant que le sien. Qui était bien plus petit que la moyenne à ce qu’il en savait.

— Allez, suce mon gros sucre d’orge, petite gourmande, là oui, vas-y… Tu sais bien y faire, sous tes dehors de vierge effarouchée. Pompe plus fort, allez… Et caresse mes couilles aussi, lèche-les.

Guidée par son mentor, Lucie avait arrêté de réfléchir et elle s’appliquait à satisfaire son mâle, essayant d’oublier sa propre verge qui bandait dans son slip brésilien. L’homme avait saisi sa nuque et prétendait s’enfoncer plus avant dans sa gorge, le gland exerçait des pressions répétées sur sa luette ; Lucie n’osa protester et se mit à saliver d’importance, le trop-plein s’écoulant sur son menton et sa robe. Puis soudain le serveur poussa un râle guttural en bloquant la tête de sa cliente docile, se vidant de plusieurs rasades de semence dans la cavité buccale accueillante.

— Ah ! Je me doutais que tu étais une bonne pipeuse, tu as une bouche à sucer, toi.

Perturbée, ne sachant plus où se mettre, Lucie se releva, bredouilla quelques mots d’excuse et se rua dans les toilettes. Enfermée à double tour, elle reprit son souffle et ses esprits. Ça y était, elle avait franchi le cap et fait sa première fellation. Sur un inconnu, en plus. Elle déglutit, le goût du sperme encore en bouche. Après avoir uriné, elle rangea sa verge qui avait repris une très modeste dimension. Devant le miroir elle se passa un peu d’eau sur le visage, se recoiffa sommairement et essuya le devant de sa robe souillée de salive.

Son thé était à peine chaud mais après ces émotions Lucie n’osa pas partir tout de suite, ses jambes lui semblaient encore cotonneuses. Le serveur vint lui glisser un post-it avec son numéro de téléphone, elle lui sourit sans mot dire, encore sous le choc ; il lui fit un clin d’œil censé être grivois et s’éloigna servir d’autres clients. Rêveuse, Lucie revint à l’appartement, se déshabilla et alla prendre une douche bien chaude.

Lucas commença à se masturber mais hésita, pensant à la punition qui l’attendait quand il se confesserait à sa cousine. Car il le dirait, ça ne faisait aucun doute dans son esprit. Elle le battrait et lui enfermerait sa verge dans sa cage. À cette pensée, il n’y tint plus et empoigna sa verge dressée, en quelques mouvements il atteignit l’orgasme et aspergea la faïence murale de sa semence.

Le dimanche après-midi, il attendit Amélie agenouillé au milieu du séjour, juste vêtu d’un débardeur blanc, la verge comprimée dans la cage. Il avait dû batailler pour la poser, puis il avait placé les deux cadenas qui la maintenaient en place. Cadenas dont il n’avait pas la clé, bien sûr. Le gode en acier bien enfoncé dans les reins, il se tortillait sur ses genoux douloureux sans oser se lever. Quand sa cousine entra, tirant son bagage à roulettes, il baissa la tête humblement.

— Alors, petite idiote, on a quelque chose à se faire pardonner ? On s’est caressé alors que c’est interdit, c’est ça ?

— Oui, pardon Amélie. Je n’ai pas pu m’en empêcher, je suis désolé.

— Alors tu as mis la cage en te disant que je passerais l’éponge. Mais tu as " oublié " le poids sur tes misérables couilles, et la sonde aussi. Je vais commencer par ça.

— S’il te plaît, non ! La sonde irrite trop, j’ai mal quand je fais pipi, pendant deux jours au moins. Et le poids, c’est dur, je ne le supporte pas.

— Il te fallait y penser avant, idiote ! Maintenant je suis obligée de te punir sévèrement. Tu comprends ça ?

— Oui, bien sûr. Mais ça fait trop mal.

— Tu dormiras avec, cette nuit. Je t’enlèverai tout juste avant d’aller en cours. Et demain soir tu as intérêt à être docile.

Une heure plus tard, Lucas préparait le repas du soir en pleurant à chaudes larmes. Amélie n’avait pas été tendre avec lui, car après avoir lesté ses testicules avec le ball stretcher et avoir enfoncé une sonde longue de dix centimètres dans son urètre, elle lui avait administré vingt solides coups de ceinture sur les fesses. Le jeune homme dut servir sa cousine sans avoir le droit de manger, puis elle l’envoya au coin : à genoux et les mains sur la tête, bien cambré pour montrer le gode d’acier fiché dans ses reins.

— J’en ai assez de tes jérémiades, demain je vais acheter un gros bâillon pour avoir la paix. Tu n’arrêtes pas de te plaindre alors que je me donne la peine de t’éduquer, tu es un ingrat.

— Pardonne-moi, Amélie, mais j’ai eu trop mal quand tu m’as battue.

— Quand je te punis, c’est pour que tu aies mal. Et puis je parie que tu bandes.

— J’ai honte.

 

CHAPITRE 6

 

Le lundi soir Amélie les conduisit à nouveau à l’Espace Libido. Il y avait un peu plus de monde sur le parking et de nombreux clients, souvent en couple, déambulaient dans les rayons. D’autorité, la jeune rouquine fonça vers les rayons SM où ils avaient trouvé la cage de chasteté.

— Je vais choisir un bâillon, je vois qu’il y en a plein. Tiens, notre vendeuse de l’autre jour. Bonjour madame.

— Bonjour mesdemoiselles. En quoi puis-je vous être utile ?

— Eh bien… La cage que nous avons achetée est vraiment bien, mais Lucie a des soucis avec le poids.

— Ah, le ball stretcher ! Évidemment, si vous lui demandez son avis, ces pauvres choux sont bien trop douillets. En plus, je crois me souvenir que vous avez choisi un modèle très léger. Vous devriez lui apprendre l’obéissance et lui en faire porter un plus lourd !

— Ma foi, vous avez raison. Cette petite idiote est habituée à être choyée, résultat : c’est une vraie chochotte. Vous avez quoi, comme poids ?

— Celui-ci pèse quatre-cents grammes, regardez ! Le tournevis est fourni.

C’était un anneau de métal chromé en deux parties qui se vissaient ensemble grâce à des écrous spéciaux. Amélie se tourna vers Lucie qui écoutait sans oser intervenir.

— Qu’en penses-tu ? Tu es impatiente de le porter, n’est-ce pas !

— Je crois que je n’ai pas le choix, non ?

— Elle est incroyable, cette petite. Même sa voix donne le change, et sa pomme d’Adam n’est même pas proéminente. Elle porte sa cage de chasteté ?

— Lucie, soulève ta robe, montre à la vendeuse ta petite bite en cage.

— Mais…




Lucie capitula en voyant l’air furibond de sa cousine. Un coup d’œil autour lui apprit que plusieurs clients étaient à proximité, dont certains regardaient à la dérobée vers les trois jeunes femmes. Tête basse, elle prit l’ourlet à deux mains et leva sa robe rouge, exposant d’abord la lisière de ses bas autofixants puis la cage étroite qui contenait sans peine sa verge à moitié bandée.

— Très jolie ! Commenta la vendeuse sans que Lucie sache si elle parlait d’elle ou de la cage. Avec ce poids sur ses mignonnes petites couilles, elle saura qui commande, croyez-moi !

— Vous m’avez convaincue, je la prends. Vous auriez un gode adaptable plus gros ?

— Mmm… Celui-ci fait quatre de diamètre sur quinze, j’ai la taille au-dessus, cinq sur dix-huit. Attention, c’est bien plus épais que l’autre, il faudra être prudent ! Voici l’objet, voyez comme il est déjà volumineux.

— Ma petite chérie est très souple ! Et puis elle aime ça. Dis donc, Lucie, t’ai-je dit de baisser ta robe ? Il y a des gens qui sont intéressés par ton petit oiseau prisonnier.

En effet, cinq clients s’étaient approchés et semblaient fascinés par sa virilité encagée et son allure de jeune fille sexy. Lucie rougit jusqu’aux oreilles, affreusement gênée, mais elle obéit à sa cousine et releva à nouveau sa robe, dévoilant son intimité.

— Autre chose. Lucie se plaint de la sonde, elle souffre quand elle urine tout le jour qui suit. Je lui ai mis la plus longue hier, voilà le résultat, elle passe la journée à pleurnicher.

— Elle fait une petite infection. Il faut persévérer et surtout bien désinfecter la sonde. Passez en pharmacie pour avoir un produit efficace, ce que je vous ai proposé n’est sûrement pas suffisant.

— Mes parents sont pharmaciens, je vais demander à maman. Vous pensez que Lucie peut continuer à porter une sonde ?

— Mais bien sûr ! Même avec un modèle plus long ou de plus gros diamètre. L’urètre est très souple, le seul vrai problème est l’asepsie.

— Bon, d’accord. Je vous prends ce joli gode, le poids en acier et une nouvelle sonde.

— J’ai un joli modèle en silicone et acier chirurgical qui se visse sur la cage, neuf millimètres de diamètre et douze centimètres de long. Il est dans un emballage aseptisé, il faut juste le lubrifier.

— Je le prends. Pouvons-nous passer en cabine pour poser tout ça ?

Il fallut vingt minutes pour équiper Lucie. Elle pleurait en sortant de la cabine, se retenant pour passer les mains sous sa petite robe. Ses testicules lourdement lestés pendaient atrocement et il lui semblait qu’ils allaient se détacher. Du coup, elle supportait sans y penser le nouveau gode, pourtant bien plus intrusif, qui lui taraudait les reins. Comme ils allaient sortir, un homme bien mis, dans la cinquantaine, s’approcha d’Amélie et lui tendit un bristol.

— Bonsoir mademoiselle. Quand vous en aurez assez de cette petite chienne, appelez ce numéro.

— Merci, je n’y manquerai pas, soyez en sûr.

L’homme s’approcha de Lucie et lui souleva le menton avec autorité, l’obligeant à lever la tête. Il plongea son regard glacé dans les yeux troublés de larmes de la petite blonde qui se retrouva complètement en son pouvoir.

— Toi, tu es née pour être une esclave. Quand tu seras chez un vrai Maître, il te fera découvrir ta vraie nature. Tu plongeras dans un monde de dépravation et de souffrance dont tu n’as pas idée. Bientôt.

Dans la voiture, Amélie dévisagea son souffre-douleur qui ne pipait mot, se contentant de regarder la route d’un œil vide.

— Tu ne pleures plus ? Tu n’as pas mal ?

— Si. La sonde me fait mal, et j’ai envie de faire pipi.

— Heureusement qu’elle comporte un embout vissé, ça te permet de te retenir. D’ailleurs j’ai décidé que nous allions au restaurant. Qu’en dis-tu ?

— Je n’ai pas faim, et je n’ai pas envie d’y aller. Mais je présume que tu t’en fiches.

— Heu… Oui, complètement. On va marcher jusque chez Hong, c’est un resto chinois près de l’appart.

— Je ne suis pas très couverte, tu sais.

— Tu as peur d’avoir froid ? C’est à deux pas de chez moi. Et puis ça te secouera les couilles de marcher un peu.

Lucie serra les dents pour retenir ses gémissements de douleur en allant au restaurant. Emmitouflée dans une veste de laine appartenant à sa cousine, elle avançait à petits pas en essayant d’éviter de trop secouer le poids. Elle s’assit avec soulagement à sa place, se crispant quand le gode se ficha encore plus dans ses reins. Amélie passait la commande : nems, canard laqué et pichet de vin rosé, quand deux hommes entrant dans le resto l’interpellèrent :

— Salut Mélie ! Tu vas bien ?

— Bonsoir Fred et Jules ! Vous mangez avec nous ? On est en train de commander. Je vous présente Lucie, ma coloc.

Après une tournée de bises, les nouveaux venus s’installèrent et commandèrent dans la foulée. Pendant le repas, Jules dragua ouvertement Lucie qui lui répondait timidement. Après avoir payé, ils sortirent tous les quatre et avec aplomb, Jules prit Lucie par la taille et la serra contre lui. La petite blonde frissonna mais ne protesta pas, appréciant même la chaleur du bras sur son épaule. Elle essaya de contenir la douleur irradiant de son scrotum distendu et de sa verge gonflée et durement comprimée dans sa cage. Elle avait envie d’uriner mais devait attendre pour cela qu’Amélie la libère.

— Vous passez boire un coup à la maison ? proposa la jolie rousse. Lucie vous montrera ses talents.

— S’il te plaît, Amélie, protesta Lucie, inquiète de ce que lui réservait sa perverse cousine.

— Je ne t’ai pas demandé ton avis. Tu sais ce que ça va te coûter.

Lucie baissa la tête, réalisant qu’elle ne pourrait pas échapper à une nouvelle punition en plus des humiliations qui l’attendaient. Jules la regardait en coin pour savoir comment elle réagissait, et s’il fut surpris de son absence de rébellion il n’en laissa rien paraître. Il essuya une grosse larme qui glissait sur la joue pâle de la petite blonde avant de la réconforter d’une pression sur l’épaule.

Lucie faillit fondre en sanglots devant cette marque de sollicitude. Mais il se retint de justesse en pensant à ce qu’il allait devoir faire dès son arrivée dans l’appartement : Amélie avait été très claire, il devait se déshabiller dès son entrée, puis au mieux enfiler un débardeur et une petite culotte.

 

CHAPITRE 7

 

Ainsi, dès qu’Amélie eut ouvert la porte d’entrée, Lucie enleva sa veste et la suspendit à une patère. Pendant que les deux hommes s’asseyaient sur le canapé, submergée de honte mais incapable de se rebiffer sous le regard impitoyable de sa cousine, Lucie dézippa sa robe et la fit glisser sur ses jambes gainées de bas fumés. Les exclamations fusèrent quand Fred et Jules comprirent que la petite blonde était un garçon travesti.

Lucie dégrafa son soutien-gorge et le posa soigneusement près de sa robe sur un tabouret, puis elle quémanda du regard le droit d’enfiler un vêtement, fut-il symbolique.

— Reste comme ça, pieds nus mais avec des bas de petite salope. Et approche, nos invités désirent t’admirer de près.

— Putain, c’est pas vrai ! Jules, regarde ça, c’est une sale petite lopette.

— Ouais… Je me serais fait avoir, nom de Dieu ! C’est quoi, cet attirail ? Ses couilles sont violettes tellement elles sont étirées.

— Explique-leur, Lucie, et dis-leur pourquoi tu portes ça.

— C’est… C’est une cage de chasteté, expliqua Lucie d’une voix blanche. Parce que je me suis caressé sans demander la permission à ma cousine.

— Putain, j’y crois pas… c’est ton cousin, cette petite salope ?

— Eh oui, mes parents me l’ont envoyé, je suis censé l’héberger jusqu’à ce qu’il se trouve autre chose. Mais il ne vous a pas bien expliqué comment fonctionne cette cage. Tourne-toi, penche-toi, encore, écarte tes fesses… Un gode lui emplit l’anus et il ne peut pas être sodomisé avant que je le libère. Il a aussi une grosse sonde qui remonte l’urètre presque jusqu’à la vessie, il ne peut pas uriner sans moi.

— Elle pleurniche, la lopette, mais elle se laisse faire ?

— Elle a pas le choix, sinon je la fous dehors. Mais oui, elle aime être humiliée, et même être battue. Combien tu vas avoir de coup de ceinture, ce soir ?

— Amélie, tu ne vas pas… Dix coups, je pense.

— Eh non, comme tu contestes sans arrêt, ce sera vingt. Pour t’apprendre à ne pas remettre en cause mes ordres. Compris ?

— Oui, répondit le pauvre d’une toute petite voix.

Triomphante, Amélie se tourna vers ses deux amis, ébahis mais aussi excités par la situation.

— Alors, vous avez envie de punir cette petite geignarde ? Elle a besoin de la poigne d’un vrai homme pour comprendre qu’elle doit être plus docile. Qui commence ? Dix chacun ? Voici sa ceinture préférée, vous la doublez en la tenant par la boucle. Et vous tapez de bon cœur, Lucie doit apprendre à être durement corrigée.

La jolie rouquine ordonna à sa colocataire de se pencher contre la table basse, jambes droites mais largement écartées, pour offrir son postérieur aux deux étudiants. Fred fut le premier à le frapper, faisant cingler la ceinture avec une puissance telle que Lucie fondit en sanglots déchirants. Mais sans jamais songer à échapper à la punition. Jules enchaîna mais sans porter autant ses coups ; cependant, à l’issue de la correction les fesses de la pauvre blonde étaient bien marquées. Elle tomba à genoux et pleura tout son saoul alors que les trois compères buvaient du whisky en se moquant d’elle.

— Vous voyez le boulet que ma mère m’a collé ! En plus cette petite salope coûte cher, entre tous ces appareillages, la bouffe, les vêtements...

— Sûr ! Mais tu peux t’amuser aussi ; elle accepte tout ?

— Je te l’ai dit, sinon je la fous dehors. Mais il y a pas de danger, elle aime ça. Et si vous avez envie de son cul ou de sa bouche, ne vous gênez pas, je vous la prête.

Les deux copains se regardèrent puis se mirent à ricaner.

— Ouais, pourquoi pas, j’ai jamais essayé, répondit Fred. Je vais lui péter le cul.

— Eh, doucement, objecta Jules. Faut lui demander son avis, on va pas la violer non plus.

— Alors, tu entends, demanda la rousse. Tu acceptes de te faire enculer ? Et de les sucer ?

Lucie ne pleurait plus et écoutait, mortifiée et pleine de honte. Ils voulaient la sodomiser, se faire sucer… Elle frémit puis songea que déjà ses reins étaient investis par un cylindre épais qu’elle avait appris à supporter. Alors la sodomie par de vraies bites ne devrait pas être si terrible. Au moins cela lui permettrait d’être libérée de sa cage. Et du poids aussi, elle l’espérait en tout cas.

— Oui… Ceci dit d’un filet de voix, comme si Lucie ne voulait pas être entendue, ne croyant pas elle-même à ce qu’elle acceptait de faire.

— Dans ce cas, je vais libérer ton anus. Tu vas garder la cage bien sûr, ça t’évitera de bander.

— Mais, commença Lucie avant de capituler. D’accord.

Dix minutes plus tard, Lucie vivait sa première pénétration anale : Fred l’avait positionnée à genoux devant lui, elle avait dû écarter ses fesses à deux mains pour présenter son œillet palpitant qu’il avait investi sans douceur. Surpris par la taille et la dureté de la verge du jeune homme, Lucie avait protesté et reçu pour la peine de puissantes claques sur les fesses. Se le tenant pour dit, elle avait laissé son premier mâle se comporter avec rudesse.

Fred la pilonnait brutalement, son pelvis claquant sèchement contre les fesses de Lucie à chaque coup de reins. Il frappait du plat de la main le cul offert, et en même temps il l’insultait en tirant violemment la chevelure blonde de sa victime. Le pauvre étudiant gémissait en pleurnichant, mais au fond il aimait être traité si rudement.

Puis Fred se vida dans le rectum de Lucie et se retira aussitôt.

— Viens nettoyer ma bite, petite salope. Vite !

À ce stade, Lucie ne se rebellait plus. Elle se tourna et s’agenouilla pour prendre en bouche la verge maculée et la lécha soigneusement, sans se soucier de l’odeur peu engageante.

— Ça suffit, donne ton cul à mon copain maintenant.

Lucie hocha servilement la tête et se retourna, toujours à genoux. Jules la sodomisa en douceur, sa verge pourtant conséquente pénétra facilement le conduit anal bien assoupli. Il prit ensuite son temps, allant et venant souplement dans les reins dociles. Bien cambrée, Lucie gémissait, offerte à son deuxième mâle. Sa petite verge bandait, comprimée dans son étui d’acier dont les pointes perçaient la chair tendre. D’elle-même elle se tourna pour nettoyer de la langue la grosse verge congestionnée après que Jules eut joui.

Après le départ des deux étudiants, Amélie approcha avec ses clés et enleva le poids qui distendait les petites couilles de sa soumise. Elle ôta ensuite la cage de métal et examina la verge, nettoya le sang et ne découvrit que de minuscules piqûres qu’elle désinfecta néanmoins.

— Tu as été parfaite, Lucie. Tu as aimé, au moins ?

— Oui, avoua Lucie d’une voix à peine audible.

— Bien ; je crois qu’il faut aller plus loin maintenant que ta vraie nature est révélée. Malheureusement, je n’ai pas le temps de m’en occuper, et je n’y connais rien. Je vais téléphoner à l’homme qui m’a laissé sa carte de visite, il me guidera.

La rouquine ne perdit pas de temps, elle prit son portable dès qu’elle eut mis la main sur la carte.

— Allô, bonsoir. Je suis la personne à qui vous avez remis votre carte de visite tout à l’heure. Vous avez cinq minutes à m’accorder ?

— Je suis à vous, mademoiselle.

— Merci. Voilà ; Lucie se révèle difficile à éduquer, pour moi qui suis novice en la matière. Je voudrais savoir si vous pourriez me guider vers quelqu’un.

— Sûrement. Je ne suis pas à même de la prendre en charge actuellement, hélas. Mais je connais des gens. Mais il faut me dire vos aspirations, ce que vous souhaitez pour Lucie.

— Je ne sais pas. C’est là le problème.

— Je vais vous aider. Lucie est-elle soumise, maso, à quel degré ? Faut-il envisager une féminisation ?

— Ah, d’accord. Elle est soumise et très maso, et pour la féminisation, oui, c’est une bonne idée. Elle est déjà plus femme qu’homme.

— Attendez, je réfléchis. Je connais trois personnes susceptibles de prendre en charge Lucie. L’un d’eux est… extrême, je vais donc contacter les deux autres en premier, ce sont des amis de longue date. Je vous recontacte rapidement.

 

CHAPITRE 8

 

En fait il rappela une heure plus tard. Amélie lisait devant la télé avec Lucie blottie nue à ses pieds.


« Je n’ai pas de bonnes nouvelles, je vous préviens. Mes deux amis ne peuvent donner suite. Ne reste que le dernier. Mon impression est mauvaise, il m’a semblé brutal au possible. Il ne veut pas être dérangé par des dilettantes, des bobos qui cherchent à vivre un frisson, m’a-t-il dit, il cherche un soumis dont il fera un esclave sexuel. Ou plutôt une esclave sexuelle, car il envisage une féminisation hormonale définitive, avec ou sans l’accord du soumis. Qu’en pensez-vous ?

« Je pense que c’est possible. Je vais le contacter moi-même, si vous le permettez.

« J’allais vous le proposer.
Amélie composa le nouveau numéro après avoir coupé la communication.


« Allô, bonsoir. Je vous appelle au sujet de Lucie, j’aimerais avoir des précisions.

« J’espère juste que ce n’est pas un canular. Que voulez-vous savoir ?

« Vous êtes prêt à prendre en charge Lucie ? Ou Lucas, si vous préférez. C’est un jeune homme de dix-huit ans qui a des dispositions en fille. Petit, mince et doux.

« Il fait quoi actuellement ?

« Il est en fac de Droit.

« Si j’accepte, c’est fini, vous comprenez. Il sera chez moi à plein temps. Sa famille ne risque pas de le rechercher ?

« Il est majeur. Il pourrait faire un courrier à sa mère pour avertir qu’il quitte la France, non ?

« Oui ; je vous laisse jusqu’à demain pour les modalités. Vous habitez Toulouse ? Alors je l’attends demain à 21 heures au bas de la rue Bayard dans un van noir aux vitres fumées.

« Bon, c’est parfait pour moi. À demain.
À l’heure dite, Amélie et Lucie étaient au point de rendez-vous. Lucie, seulement vêtue d’une robe, frissonnait de froid et de peur, son sac de voyage posé à côté d’elle. Sous sa robe, point de sous-vêtement mais la cage d’acier, le poids le plus lourd à ses couilles et le plus gros plug fiché dans son anus.

Un van sombre s’arrêta à quelques mètres, Amélie comprit tout de suite que c’était le bon avant que l’homme descende côté passager. Il jeta un coup d’œil circulaire et s’arrêta sur les deux jeunes filles qui s’approchaient de lui. Il était grand et baraqué, chauve, dans la quarantaine sûrement. Vêtu de noir, polo et pantalon de toile, il avait tout d’une brute avec ses yeux durs et sa bouche épaisse et cruelle.

— Alors vous êtes là ! C’est bien, il y a trop de gens qui s’excitent à jouer au grand frisson et qui se dégonflent. Lucie, c’est la blonde ?

— Oui, bonsoir ; moi c’est Amélie, que vous avez eu au téléphone hier.

L’homme jaugea Lucie puis Amélie, les déshabillant du regard sans vergogne.

— Tu es très belle, Amélie ; tu avais oublié de le dire hier. Tu viens aussi, bien sûr. Nous somme mardi, je te libérerai dimanche matin, si tu le souhaites encore du moins. D’ici là, tu vivras une expérience qui dépassera largement tes rêves les plus fous. Montez.

Amélie était complètement immobile, paralysée par le trac, l’esprit en pleine confusion. Elle était venue là pour accompagner Lucas et le remettre à cet homme, rien de plus. Et il la revendiquait, la couvant d’un regard glacé et mortel. Elle tenta de résister, bégayant presque.

— Je… Je n’ai rien prévu, je n’ai aucune affaire avec moi…

— Parce que tu crois que tu seras habillée chez moi ? Tu seras nue et tes orifices à disposition de tous les mâles. Monte.

Matée, Amélie baissa la tête et grimpa dans le van par la porte latérale. Lucie était déjà là, en attente. Les deux filles sursautèrent quand la porte se referma en claquant ; deux plafonniers s’allumèrent alors, éclairant violemment l’intérieur. Deux hommes étaient assis sur une petite banquette fixée au mur ; quand ils se levèrent, leurs têtes touchaient le plafond. Des armoires à glace à mi-chemin entre le catcheur et l’homme de main de mafieux. Amélie frissonna, se demandant dans quoi elle s’était fourvoyée.

— Bon, je vais descendre. Je vous laisse avec Lucie, prenez-en soin. Je rentre chez moi.

— Tu ne vas nulle part, connasse. Tu te mets à poil, pour commencer ; je veux juger de la marchandise. Et dépêche-toi, sinon mes amis vont devenir méchants, et ils adorent ça. Toi aussi, la blonde. Vous voyez le sac de jute, vous fourrez tous vos vêtements dedans, vous ne les reverrez pas de sitôt.

— Mais vous me libérez dimanche, hasarda Amélie. Vous avez promis…

— J’ai menti. Pour te faire monter dans le van. Allez, à poil sinon…

Dépitée, la rouquine se déshabilla rageusement, fourrant ses vêtements dans le sac. Lucie était déjà nue, tremblant de peur entre les deux gorilles. Ils sortirent des attaches rapides d’une mallette noire et lièrent ses poignets dans le dos, puis firent de même avec ses coudes, les joignant douloureusement.

— Vous me faites mal, s’il vous plaît.

— Ouvre la bouche, voilà.

Un gros bâillon boule déforma la bouche de Lucie qui se le tint pour dit. Le van roulait lentement, mais des secousses faisaient ballotter les testicules distendus par le poids, ce qui arrachait des larmes de douleur à la blonde. Pendant ce temps, Amélie connaissait le même sort, complété d’attouchements pervers. Puis les deux cousines furent couchées sur le plancher du van et leurs chevilles attachées. Dès lors, les trois hommes se désintéressèrent d’elles et s’assirent en silence. La lumière s’éteignit, plongeant l’habitacle dans la pénombre.

Le trajet dura longtemps, plus d’une heure selon Lucie. Elle comprit qu’ils approchaient du terminus quand le bruit des plneus lui apprit que le van roulait sur un chemin non goudronné, gravillonné sûrement. En effet, le véhicule stoppa peu après et le moteur s’éteignit. Les hommes se levèrent et ouvrirent la porte latérale sur une nuit noire. L’un d’eux coupa les liens des chevilles et releva facilement les deux filles.

— Tout le monde dehors, lança le patron. Nous somme arrivés, bienvenus dans mon manoir. Vous verrez, nous serons au calme pour ce qui vous attend.

Lucie avança, poussée par un des colosses, gémissant à cause du gravier qui agressait ses plantes de pieds et de la souffrance dans ses testicules distendus. Elle aperçut un bâtiment lourd dans la nuit ; sûrement un vieux corps de ferme. Un homme ouvrit une porte de service et invita Lucie à entrer. Craintive, elle obéit, soulagée de se retrouver sur du carrelage, suivant toujours son guide, elle traversa ce qui s’avéra être un simple sas et entra dans la pièce suivante. De prime abord éblouie par la vive lumière soudaine, elle promena son regard autour d’elle. Elle était dans une sorte de laboratoire à la propreté clinique. Un fauteuil gynécologique et une table de kiné trônaient d’un côté, une paillasse de labo de l’autre, avec réfrigérateur et congélateur.

— Lucie, sur le fauteuil. Tu vas recevoir tes premières injections, ordonna le chef.

Toujours bâillonnée, Lucie opina, incapable qu’elle était de s’opposer à la volonté de cet homme. Celui-ci ouvrit le frigo et sortit plusieurs tubes de plastique pleins d’un liquide incolore. Il emplit une seringue et s’approcha de Lucie qui tremblait comme une feuille.

— Tu n’as rien à craindre, ce n’est pas douloureux. C’est un concentré d’hormones féminines ; tu auras deux injections par jours, résultat rapide garanti. D’ici une semaine tes seins auront gonflé, tes hanches se seront arrondies ; ta voix changera aussi, deviendra moins mâle. Et tes organes visibles, déjà pas très flatteurs, vont diminuer de taille. Mais il faut attendre un mois pour avoir de bons résultats. Si tu réagis bien, tes seins deviendront plus gros que ceux de ton amie actuellement.

Il se tourna vers celle-ci après avoir procédé à la première injection.

— Toi aussi, tu auras ton traitement de cheval, ne t’inquiètes pas. Un ami cherche une pony-girl si possible rousse, il est prêt à payer un bon prix. Tu vas être épilée définitivement, percée, annelée et tatouée. Un cocktail d’hormones provoquera un accroissement important de ta poitrine, d’ici un mois tu produiras du lait. Et après un entraînement physique intensif, je te vendrai aux enchères.

Amélie tenta en vain de protester, incapable de s’exprimer du fait du bâillon, mais son sort était scellé. Elle était tombée dans le piège.

 

CHAPITRE 9

 

En se réveillant, ce matin-là, Lucie calcula qu’un mois avait dû passer depuis son arrivée au manoir. Il soupira, les yeux ouverts dans le noir total de sa cellule. Pas question de bouger, il était enchaîné ; une courte chaîne reliait son collier d’acier à un anneau scellé dans le mur derrière lui, une autre maintenait ses poignets dans son dos. Sa vessie était pleine, mais il ne risquait pas de se soulager avec la sonde urinaire qu’il portait en permanence. Sa poitrine était douloureuse, comme tous les matins depuis une semaine.

Le traitement hormonal lui avait si bien réussi que ses mamelles avaient commencé à produire du lait. Ce matin, la tension dans sa poitrine toute neuve était éprouvante.

Lucie entendit alors le bruit des verrous puis la clé dans la serrure ; la lourde porte s’ouvrit en grinçant et la lumière vive des allogènes l’obligea à fermer les yeux. Ils étaient deux ce matin, l’un détacha la chaîne de son collier alors que l’autre frappait ses cuisses de trois violents coups de cravache. Sans réfléchir, Lucie se laissa glisser sur le sol terreux et ouvrit la bouche.

— Bien, salope. Réjouis-toi, tu vas avoir double ration de petit déjeuner, ce matin. Allez, suce bien.

Sachant ce qui se passait quand un de ses gardiens n’était pas satisfait de lui, Lucie s’appliqua, pompant la bite épaisse et la cajolant de la langue. Si la verge était large, elle n’était pas très longue et Lucie arrivait à la prendre jusqu’à appuyer son nez contre le ventre sec de l’homme. Sous la fellation vigoureuse, il jouit rapidement et Lucie déglutit avant de nettoyer soigneusement le sexe encore raide.

— Bien, petite pute. Tu t’es beaucoup améliorée depuis un mois. À mon copain maintenant.

Après avoir soulagé le deuxième gardien, Lucie fut conduite au coin douche. Le rituel était identique : extraction de la sonde urinaire permettant à l’ex étudiant de se vider, nettoyage au jet par un garde, à l’eau froide bien sûr, savonnage au lave-pont et savon industriel, rinçage au tuyau pour finir.

Puis Lucie fut conduite en salle de sport. Une jolie brune athlétique la prit en charge, comme tous les matins, pour deux heures de gym, vélo elliptique, rameur. Depuis son arrivée, Lucie n’avait pas perdu de poids mais les masses s’étaient déplacées et sa ligne affinée. Sans parler de sa poitrine, bien sûr, ses courbes s’étaient arrondies. L’épilation intégrale de son corps donnait une impression de vulnérabilité, renforcée par son petit gabarit.

Après une nouvelle douche, à l’eau presque tiède cette fois, Lucie savait qu’elle était présentée au Maître. Celui-ci l’attendait toujours dans le même salon ; dès son entrée, Lucie s’agenouilla les genoux à l’équerre et les mains croisées dans le dos. Elle baissa respectueusement la tête et fixa le sol devant elle.

— Voici donc ma jeune Lucie, une salope aux trous accueillants et au tempérament soumis.

— Bonjour, Maître.

— Tu es heureuse d’être ici ?

— Oui Maître.

— Tu es contente des transformations que tu as subies, de ta nouvelle poitrine ?

— Oui Maître ; mes tétons sont très douloureux, Maître.

— Toujours à te plaindre, décidément tu m’agaces. Tu recevras vingt coups de cravache pour t’apprendre à cesser tes jérémiades.

Lucie baissa encore plus la tête, les yeux remplis de larmes. Elle ne savait plus si elle devait remercier son maître ou simplement se taire. À tout hasard, elle se lança :

— Je vous remercie, Maître, de dresser votre esclave.

Heureusement, l’homme ne releva pas et continua de lire son journal financier. Puis il sonna et une femme entra. Lucie frémit car c’était la gouvernante du manoir, une personne brutale et sadique. Grande et au physique ingrat, elle la terrorisait non sans raison.

— Gertrud, je te confie Lucie. Punition de vingt coups de cravache. Elle est à toi jusqu’à 19 heures ; je la veux parée et maquillée dans le jardin d’hiver.

— Bien Monsieur. Corset, talons aiguilles, poids aux couilles, enchaînée ?

— Mmm… Pas de corset. Sa finesse naturelle suffit. Aujourd’hui, pas de traite, ses mamelles n’en seront que plus belles et lourdes.

— Elle va avoir mal, Monsieur, releva Gertrud avec un sourire mauvais.

— C’est mon dernier souci. Et mets-lui le ball stretcher le plus lourd qu’on ait, c’est son jour de gloire aujourd’hui.

— Celui de deux kilos ? Putain, elle va morfler, elle n’a jamais eu un truc aussi lourd. J’ai hâte de voir ça. Allez, suis-moi, petite chienne.

— Et n’oublie pas la sonde dans sa petite bite.

Un peu avant 19 heures, Gertrud arriva dans le jardin d’hiver, une grande véranda dans laquelle trônaient deux palmiers et de nombreuses plantes méridionales. Trottinant derrière elle, juchée sur des escarpins de cuir noir verni, Lucie progressait de son mieux, les poignets menottés dans le dos. Le poids trop lourd torturait ses petites couilles violacées qui pendaient entre les cuisses menues. Au-dessus, sa minuscule verge semblait plus épaisse que longue, dressée à l’horizontale. La sonde avait eu du mal à pénétrer, c’était un tube souple de quinze millimètres de diamètre. Il pénétrait la vessie dans laquelle un ballon était alors gonflé, interdisant tout retrait.

Un gros anneau d’acier perçait le gland, une laisse y était accrochée et Gertrud tirait impitoyablement Lucie sans se soucier de ses difficultés pour marcher à la même vitesse qu’elle.

Une vingtaine de personnes attendaient, discutant en petits groupes tout en buvant du champagne dans des coupes de cristal. Gertrud s’arrêta devant le maître des lieux et tendit la laisse à celui-ci avant de s’éclipser sur une courbette respectueuse.

— Tu es superbe, ma belle Lucie, dit le Maître.. Je pense que de nombreuses personnes seront intéressées ce soir. Tu vas me quitter, j’en suis désolé, mais je suis sûr que tu seras heureuse là où tu seras.

Lucie frémit et commença à pleurer, car elle s’était attachée à son maître. Pourtant elle savait que son sort était décidé depuis bien longtemps. Elle fut surprise en apercevant une jolie jeune femme nue à côté du Maître, une grande rousse menottée comme elle et bâillonnée avec une grosse boule de plastique noir. Elle reconnut aussitôt Amélie, bien sûr, qui allait sûrement partir elle aussi. Le Maître la plaça juste à côté de sa cousine.

— Vous voici réunis probablement pour la dernière fois. Chacune de vous a été dressée en fonction de ses capacités. Amélie comme pony-girl, ce qu’elle a appris à aimer ; Lucie comme esclave sexuelle, ce qu’elle est profondément.

Sentant le moment arrivé, les invités se regroupèrent d’un côté et firent silence. Le Maître commença immédiatement :

— Merci à tous et toutes d’être chez moi ce soir. Ces deux jeunes femmes vont me quitter. Nous commençons par Amélie, une superbe rousse de vingt ans. Étudiante toulousaine, un mètre soixante-dix-sept, soixante-six kilos. Sportive, elle fera une excellente pony-girl. Cependant, sachez qu’elle est particulièrement rétive, même après un mois de dressage. Il lui faut donc un maître ou une maîtresse très ferme. Il n’est pas question de la vendre, nous ne sommes pas des esclavagistes. Nous demandons seulement le remboursement des frais de séjour dans notre hôtel, ainsi que des soins reçus par notre étudiante, soit à peu près 100 000 €.

Après dix minutes d’âpres discussions, un couple ibérique d’âge moyen accepta de recevoir Amélie dans son ascienda au Mexique ; la femme vint mettre une laisse à maillons d’acier au collier de la belle rouquine et lui lança dans un français parfait :

— Tu es rétive, c’est très bien. Mon mari et moi adorons dresser les .

— Et maintenant, voici Lucie, en pleine féminisation ; splendide blonde de dix-huit ans, étudiante, un mètre soixante-cinq, cinquante-cinq kilos. Elle suit un traitement hormonal depuis un mois seulement avec grand succès, au point de produire du lait. Comme vous le voyez, elle possède encore ses attributs virils qui ne lui servent plus que comme décoration. Très douce, très soumise, elle fera le bonheur de son maître. Les frais encourrus, pension et surtout traîtement médical, arrivent à 150 000 €

Là aussi, les discussions entre les invités furent animées. Finalement, le mandataire d’un cheikh d’Arabie Saoudite emporta l’adhésion de tous ; il s’approcha de la petite Lucie qui n’en menait pas large.

— Dès notre retour, tu seras marquée et percée. Mais avant, tu seras débarrassée de tes misérables testicules qui ne servent à rien. Ensuite tu commenceras ta nouvelle vie d’esclave sexuelle au service de ton maître et de tous ceux à qui il t’offrira. Et il reçoit beaucoup d’invités dans son palais, crois-moi.
 

                                                                                                        FIN

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