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Recits et Captions de féminisation imposée ou les jolies femmes et les belles jeunes filles n'en sont pas vraiment. Bien evidement tout ici est fantasmé et la contrainte n'est qu'imaginaire. Un univers réservé aux adultes...
mercredi 27 février 2019
lundi 25 février 2019
dimanche 24 février 2019
CAPTION (709) PARTIES 5 ET 6
Aujourd'hui les 2 dernieres parties de la caption 709. Et demain un nouvel episode de "la punition de Quentin".
PARTIE 5
PARTIE 6
samedi 23 février 2019
vendredi 22 février 2019
CAPTION (709) PARTIES 1 ET 2
Et voici une nouvelle caption qui sera en 6 planches. Voici les deux premieres aujourd'hui... Bonne lecture.
PARTIE 1
PARTIE 2
jeudi 21 février 2019
RECIT: UN MAITRE ASSERVI (4 ET FIN) par Ange Noir
Suite et fin de ce récit.
CHAPITRE 4
Je méditais sur ma situation totalement improbable. Isabelle m’avait enfermé dans ma niche ayant besoin de se reposer après sa nuit et sa matinée particulièrement employées. Je n’étais libéré ni de ma cage ni du verrou de mon cul, à grand regret. J’avais du renfiler le masque de cuir qu’elle avait serré au maximum me comprimant à nouveau, fermant le collier à sa base par un cadenas, plus symbolique qu’autre chose. Les oreillères étaient amovibles, permettant d’obstruer à volonté mon audition. Isabelle s’approchant de mon oreille m’appris que je la porterai pendant les deux prochains mois, qu’elle ne voulait pas voir ma tête, et que j’étais bien plus sexy ainsi. Impossible de ma raser, j’aurais juste droit de me brosser les dents de temps à autres, quand elle y penserait. Rester dans le noir et comprimé ainsi me semblait une torture délirante. Je savais Isabelle peu persévérante, aussi je me dis que cela ne durerait au pire que quelques jours. D’un autre côté ce qu’elle m’avait montré de sa personnalité semblait montrer le contraire. Elle enferma ma taille dans un corset pour homme et eut beaucoup de mal à trouver la bonne position pour me serrer, jusqu’à ce que je me mettre à 4 pattes et qu’elle appuie avec son pied sur mes reins. La sensation était angoissante, j’avais du mal à respirer, la cagoule n’aidant pas, et la tension était déjà douloureuse. Isabelle était satisfaite du résultat, tandis que je me sentais totalement me rigidifier. Grimper dans le placard fut difficile, m’allongeant sur le ventre, elle attacha les deux coudes l’un à l’autre dans le dos, ainsi que les poignets. Mes jambes repliées furent reliées à la cagoule, tirant ma tête en arrière dans une tension douloureuse. Je ne pouvais bouger d’un millimètre. Mes jambes relevées et écartées laissaient mon sexe encagé reposer sur le sol du placard. Isabelle prit une fine cordelette, entrepris de saucissonner mes couilles douloureuses, très serrées, les séparant en deux boules tendues qu’elle tira très fort en les attachants à un crochet de chaque côté du placard. Je gémissais de souffrance, et le moindre mouvement était une brûlure dans mes couilles. Mais pourquoi était-elle si dure avec moi ? Parce qu’elle voulait me casser me rappela notre conversation.
Isabelle sembla satisfaite, avant de réaliser qu’elle avait oublié de me bâillonner. Elle choisit un bâillon en forme de sexe, et rempli ma bouche avec. La sensation était horrible, j’étais envahi et avais le sentiment de pouvoir vomir à chaque instant. Elle l’attacha très serré, provoquant une tension supplémentaire dans ma mâchoire. Avant de me remettre les protections pour les oreilles, Isabelle me souhaita une bonne nuit avant de me laisser dans le noir et le silence absolus, me disant que ce n’était que le début de l’après-midi et que ce ne serait pas possible de tenir jusqu’au lendemain matin, je n’en pouvais déjà plus. Je ne me doutais pas que cette première nuit, serait, et de loin, la plus confortable et agréable de toutes, et qu’Isabelle n’allait faire que monter en gamme dans son sadisme envers moi. Pas une seconde je me demanderais si elle m’aimait, là n’était plus la question, je ne penserai plus qu’à lui obéir et lui appartenir en tout et pour tout.
Je ne réalisais pas que les deux mois étaient passés, cela faisait très longtemps que j’avais perdu conscience du temps et de bien d’autres choses, mon esprit grillé par des souffrances et des contraintes sans cesse répétées et renouvelées. Mes nuits étaient sans doute les moments les plus difficiles de la journée. Toujours ligoté dans des positions douloureuses qui étiraient mes membres, j’étais maintenant capable de tenir indéfiniment les bras retournés dans le dos et les mains en position de prière, mais dès la seconde nuit Isabelle introduisit les tortures électriques pour être certaine que je ne puisse raisonnablement me reposer. Ma cage a été enlevée afin de permettre de mettre des électrodes que ce soit sur le prépuce ou dans le méat, de façon profonde. Isabelle a acquit une véritable machine professionnelle capable de stimuler en 6 endroits différents avec des programmes et des intensités variables. Entre mes tétons, mes couilles, mon sexe ou mon cul, les souffrances sont toujours à la limite du supportable. Dans mon cul, les plugs sont de plus en plus imposants, et les décharges électriques provoquent une contraction du rectum, j’ai le sentiment de me faire pistonner par une très puissante fuck machine. Après des heures quotidiennes de ce traitement, mon rectum est totalement distendu, achevé par les trois lavements de 3 litres que je prends au réveil. Sur une suggestion du blog, Isabelle a pris l’habitude de m’insérer les électrodes des couilles directement à l’intérieur en m’y enfonçant des aiguilles. La simple pénétration est atroce, mais quand le courant se met à circuler de façon alternative, je ne suis plus qu’un hurlement en continu. Quant à mes tétons j’ai le sentiment qu’ils sont broyés plusieurs fois par minutes et quand l’électricité cesse, c’est pour qu’ils soient placés sous vide pour les gonfler au maximum et les dilater, tant Isabelle me souhaite avec des tétons de femelle.
Au matin, je suis détaché et libéré de ces contraintes. Le plus souvent ce n’est pas Isabelle qui s’en occupe, je ne sais combien d’hommes elle a ainsi utilisé, mais par pur sadisme, elle m’enlève mes protections d’oreilles pour que je puisse entendre comment elle les remercie. J’ai peine à croire que ses orgasmes ne sont pas surjoués tant ils sont puissants et violents, et les promesses qu’elle me fait tout en criant son plaisir illustrent son sadisme qui me semble sans fin. Et terrifiant. Car elle met systématiquement en pratique tout ce qu’elle dit, comme si elle s’en faisait un devoir. Une fois détaché, je suis mis dans le grand bac à douche où je subis les trois lavements successifs. Je serais bien incapable de les retenir si mon cul n’était alors pas bouché avec une canule gonflante qui bloc le retour de l’eau, provoquant des crampes sans fin. Pourtant je ne mange pas tellement et il y a bien peu à évacuer, mais c’est une habitude, une règle que je me dois de suivre. Je suis nettoyé au jet d’eau froide, assez désagréable sur la cagoule, à sécher tout seul à l’air libre, le plus souvent en grelotant. Enfin arrive ma gamelle, je meurs de faim tout le temps et je n’hésite plus à me jeter sur cette gamelle, qui est plutôt bonne. Isabelle me sert dans une grande gamelle des céréales aux fruits. Elle y ajoute des gélules de vitamine mais aussi des gélules d’hormones féminines achetés sur le Net. Elle s’est renseignée sur les doses, et échange avec un médecin soumis qui lui indique ce qu’elle doit acheter, sachant qu’elle exige un traitement qui soit le plus fort et efficace possible, sans être trop dangereux. Moi je n’en sais rien, et je suis heureux de cette pitance, même si tout est arrosé de son urine du matin. Ou parce que, ainsi je sens qu’elle est impliquée et que cela est important pour elle. Et qu’elle puisse renouveler cela chaque jour me stupéfie quand je sais comme elle déteste la répétition. J’ai le droit de boire deux fois dans la journée, un biberon qui m’est donné, toujours son urine, je n’ai rien bu d’autre. En fait si, à un moment où je pouvais l’entendre, elle m’a susurré que préparer son urine la fatiguait, qu’elle préférait pisser directement dans la bouche d’un des deux soumis qu’elle utilisait et que c’était l’urine du soumis que je buvais ! J’étais bien trop faible pour exprimer un quelconque abattement supplémentaire, mais pourtant mon esprit s’enfonça encore plus dans le noir et le néant.
Le reste de la journée était consacré à des séances, avec différents jeux dont j’ai oublié la plupart, commentées et discutées sur le blog, faisant intervenir d’autres soumis souvent. Je compris l’usage des deux fuck machines, la plus puissante pour me défoncer le cul pendant des heures avec des plugs de taille croissante (terminant avec 10 centimètres de diamètre, je pu effectivement constater que prendre le plug métallique 24/7 de la plus grande taille était non seulement possible, mais à ce stade, souhaitable). La plus petite des deux machines étaient alors positionnée face à ma cagoule, mon bâillon enlevé et j’étais entraîné pendant le même temps à des gorges profondes où je cru mourir les premières fois. Le mouvement était lent, mais très profond, près de 15 centimètres de débattement, venant remplir toute ma gorge, avant de se retirer et me permettre de respirer. Quelques jours suffirent pour que je m’habitue et que je sois capable de recevoir n’importe quelle bite au fond de la gorge.
Isabelle avait commencé par cela, et vouait, pour une raison que je n’ai jamais connue, un véritable culte à la torture de mes couilles. Qu’elles n’aient pas éclaté sous la pression des étaux qu’elle serrait de façon démesurée était surprenant, ou simplement en marchant dessus avec ses pieds chaussés ou nus. La découverte des aiguilles, puis de l’électricité à l’intérieur des couilles la ravissait et elle m’avoua dans un orgasme que si elle ne me les coupait pas, c’était pour me faire souffrir indéfiniment avec. J’avais l’impression de porter entre mes cuisses une source de souffrance ininterrompue qui jamais ne se tarissait.
Ces deux mois ne provoquent en moi que crise de panique et fébrilité. Rien que d’y penser et je tremble de tout mon corps. Isabelle pour sa part vécu cette période plus comme une contrainte nécessaire, même si elle y prit beaucoup de plaisirs, mais surtout découvrit énormément de choses et d’émotions sur elle et son pouvoir sur les autres. Elle n’était certes pas dupe de la ‘soumission’ des hommes qu’elle utilisait, qui étaient surtout motivés par sa beauté, son corps et les faveurs qu’elle leur accordait. C’était quelque chose de particulièrement pervers de les voir torturer son ancien Maître, et de les récompenser en se faisant baiser sauvagement alors qu’il souffrait terriblement à côté, ignorant le plus souvent le plaisir qu’elle prenait et donnait. Isabelle était terriblement excitée dès qu’elle m’entendait gémir dans le bâillon, un puissant aphrodisiaque dont elle ne se passait plus. Mais son plus grand plaisir était le blog, qui devenait très fréquenté, elle avait même du ouvrir une section forum et organisait deux fois par semaines des chats. Si les soumis furent les premiers à les fréquenter, les couples gynarchiques se firent plus nombreux, certaines Maîtresses fascinées et intéressées par les traitements qu’elle infligeait et curieuse du résultat et du dressage qui s’en suivrait. Il n’y avait finalement pas tant de candidatures, les tourments subis effrayaient la plupart des candidats. Des Maîtres se positionnaient en vain vis-à-vis d’elle, tellement remplis de leur arrogance et ne comprenant pas que plus jamais elle ne s’abandonnerait, ni même traiterait un homme sur un pied d’égalité. Et au fond, si sa rage et sa violence se calmaient progressivement, elle en oubliait parfois le point de départ, son désir de me posséder était grandissant et son affection tout autant. J’étais rentré dans un profond syndrome de Stockholm et était en pleine dévotion, Isabelle s’était fortement attachée et prenait toutes mes souffrances comme des demandes de pardon de ma part. Finalement ces deux mois lui permirent de me pardonner, mais n’entamèrent en rien son désir de me dresser, de me posséder au plus profond de moi-même. Elle était heureuse que cela se termine, estimant être allée aussi loin que possible et qu’il était bien plus intéressant à la fois d’exprimer cette domination sous l’angle mental, mais aussi de m’utiliser. Enfin elle avait besoin de moi pour parfaire l’ensemble de ses projets de prise de contrôle.
Un matin, après la douche glacée nettoyante habituelle, je sentis Isabelle contre moi, me mettant à trembler violemment, de désir, d’envie de me jeter à ses pieds, de crainte aussi. Elle enferma mon sexe dans la cage de chasteté, il ne la remplissait plus, sans doute le froid mais aussi le traitement subi avec les hormones. Cela faisait longtemps que je ne me souvenais plus d’avoir eu une érection. Les pointes de discipline furent vissées à fond, me blessant à nouveau. Sa main tâtonna à l’arrière de ma cagoule, un clic, elle enleva le cadenas et défit les lacets qui la maintenait compressé contre mon visage depuis si longtemps. J’en aurais joui sur moi si cela avait été possible, la délivrance était absolument extraordinaire. Je retrouvais la douceur de l’air sur ma peau, le fait de pouvoir ouvrir librement la bouche, plisser mes joues. Je gardais les yeux fermés, à la fois par peur de la lumière, mais aussi terrorisé de les ouvrir et de faire une erreur. Je tremblais d’émotion. Je ne portais plus que ma cage et le plus gros des plugs métalliques. Isabelle me prenant par la main, d’un ton autoritaire, m’enjoint de la suivre à la salle du bain du bas. Je la suis maladroitement, d’abord par manque d’exercice, mais aussi gêné par l’engin qui m’écarte le fondement. Elle entreprend de me raser entièrement le visage et le crâne, me redonnant à peu près une allure humaine, passant de la mousse et une lame que tout soit net. Je ne bouge pas, je ne cille pas, je suis aux anges. Je me sens propre comme jamais. Elle m’indique s’absenter quelques instants, je dois me laver les dents méticuleusement, prendre le temps de me regarder et l’attendre à genoux, les jambes en équerre, le regard baissé. La vision que j’ai de moi est étrange. Déjà voir alors que je suis depuis deux mois dans le noir complet. Je cille des yeux, l’impression de voir un inconnu, d’autant que je ne me regarde jamais dans une glace. Je m’attendais à me voir largement amaigri, il n’en est rien, mes formes se sont plutôt arrondies, mes muscles ont fondu, je suis mou de partout. C’est étrange, j’aimais mon corps, mais là la douceur de la chair m’excite. Isabelle m’a largement rasé les sourcils également, rendant mon visage plus doux, plus jeune aussi. Je me sens un peu honteux à la vue de mon poitrail. J’ai de vrais seins comme un routier bien gras, cela fait négliger. Les tétons sont très formés, c’est joli et je découvre un élastique à leur base qui a du m’être posé pour les stimuler. Ils sont très sensibles et me provoquent du plaisir, même si ce plaisir ne se retrouve pas dans mon sexe qui reste inerte. Je me lave les dents avec un grand bonheur, sentant une immense fatigue en moi, et un amour démesuré pour Isabelle qui me fait battre le cœur. Je me jette à genoux sur le carrelage et j’attends son retour. Il se passe plusieurs heures avant que la porte ne s’ouvre et que ses chaussures entrent dans mon champ de vision. Elle m’attrape par le cou et me dirige dans notre chambre sans un mot, j’ai le regard figé sur ses talons aiguilles qui claquent sur le parquet, je n’en mène pas large.
« Bien, maintenant je vais t’expliquer quel va être ta vie, et aussi quelle est la mienne, bien entendu. Tu m’as ouvert sur moi-même et je suis heureuse, tellement plus heureuse ainsi. J’ai beaucoup de projets pour toi qui vont te plaire, j’en suis certaine, mais aussi des règles que tu devras suivre en toutes circonstances. Tu as une idée de ce que je suis capable de te faire subir, et je peux t’assurer que je ne suis pas allée au bout. Je voulais te briser, c’est fait, maintenant je vais te modeler.
Avant de t’énoncer tes règles de vie, et commencer ton dressage très précis, je vais prendre le temps de t’expliquer ce qui va arriver dans les semaines et les mois qui viennent. Quand je parle de dressage c’est vraiment de cela dont il s’agit. Je sais que tu seras toujours parfaitement obéissant maintenant, le simple souvenir d’une nuit dans ton placard doit suffire à te motiver. Le dressage c’est un comportement irréprochable, immédiat, précis et parfait à chaque instant de ta journée. Si tu oublies une miette ce sera 100 coups de canne sur tes fesses, 3 secondes de trop pour obéir et c’est 30 coups de cravache sur tes couilles, un verre pas assez ou trop rempli un lavement de 5 litres dans ton ventre. Je pense que tu vois le tableau mais nous aurons le temps d’y revenir. Je te veux plus que parfait, sachant que tu seras puni pour tout ce qui peut me déplaire, même si tu n’en as pas reçu l’instruction précise. C’est à toi de deviner ce qui me plaît ou pas et faire en sorte que tout soit parfait. Même si ce n’est pas de ta faute. Par exemple, si le chauffage est en panne, tu passeras 48h avec des électrodes dans tes couilles. Tout en devant continuer à faire un travail impeccable.
Pour commencer par le plus simple, tu ne possèdes plus rien, ou presque. Comme nos comptes étaient liés, cela a été très facile de vendre tes différents portefeuilles d’action, transférer tous les montants sur mes comptes et les fermer sans qu’aucune alerte chez tes banquiers ne remontent. Il ne te reste plus qu’un seul compte vide mais ouvert dont j’ai besoin pour les dernières transactions à faire : ton parc immobilier. Tout a été vendu, y compris cette maison, sauf que tu me l’as vendue à moi ! Bien entendu je vais la payer avec ton argent et je récupèrerais le montant de la vente ensuite. Nous irons demain à la mairie pour que tu fasses une procuration à mon notaire, et tout sera réglé. Je pourrais fermer ton dernier compte. A mon âge je me retrouve avec plusieurs millions en banque, une grande maison au cœur de Paris, je n’ai pas besoin de plus. J’ai donné ma démission et je vais jouir de la vie et de mon argent que j’ai bien mérité. Toi tu n’as plus rien, même plus d’abonnement téléphonique, de compte mail ou facebook, toutes tes traces ont été effacées. J’imagine mal comme tu dois être soulagé, tu n’as plus que moi à avoir dans la tête, tout le reste c‘est moi qui gère. Le jour où je serais fatiguée de toi, à toi de faire en sorte que cela n’arrive pas, tu te retrouveras sdf au mieux. Tu rêvais de devenir dépendant, tu l’es plus que tu ne pourras jamais l’être.
Donc tu n’es plus rien socialement. Maintenant physiquement, tu as pu voir que ton corps avait évolué, et il va continuer. Si tes neurones sont encore un peu connectés, tu te souviens que je voulais faire de toi ma femelle ? C’est en cours, tu prends des hormones depuis deux mois, et depuis un mois tu as noté sans doute les piqures que tu reçois. C’est un traitement permanent qui va te faire perdre tous tes poils, et toute ta virilité. Dans 1 an je pense que nous irons en Belgique pour te faire opérer et enlever ce que tu as entre les jambes. Je vais perdre un précieux jouet, mais je me dis qu’esthétiquement cela vaut la peine. J’hésite encore je dois te dire entre te faire faire un sexe féminin, ou rien du tout, juste un trou pour pisser, ce serait sans doute plus approprié. D’ici là pour que tu sois belle, tu te feras épiler au laser de la tête aux pieds, seuls tes cils ont le droit de survivre. Pour les sourcils, un trait de mascara te sera autorisé. Comme je te l’avais promis nous allons voir le même chirurgien qui m’a fait mon augmentation mammaire. J’espère qu’il pourra te mettre une poitrine E ou même F, tant tu as pris de la graisse à cet endroit-là. Pour les autres opérations, nous irons en Belgique : enlèvement de la glotte, affinage du nez, étirement des yeux. J’hésite encore pour la mâchoire, c’est une opération assez lourde et en fait j’aime bien l’idée que tu sois femelle, ni homme mais ni femme non plus. C’est fou tous les contacts qu’internet permet aujourd’hui et tout cela semble tellement naturel. Dans 18 mois tout au plus tu seras conforme à mon désir et à ma vision. Tu sauras parfaitement te maquiller, serrer ton corset et mettre en valeur ta magnifique poitrine, lisser tes bas et surtout marcher en permanence sur des talons de 15 centimètres. Tu te souviens comme tu aimais cela chez moi ? Chez toi ce sera plus facile parce que tu as des pieds certes petits pour un homme mais plus grands que les miens, mais plus difficile avec le pieu enfoncé dans ton cul en permanence. J’ai trop hâte de te voir ainsi et te sortir en soirée. J’ai longtemps réfléchi aux marques que je voulais que tu portes, et finalement je me contenterai d’une ou plusieurs marques au fer rouge, bien visible, des cicatrices creusées à l’acide qui seront très visibles, mais rien de plus, je crois que tu sens tellement en toi ta dépendance et ta dévotion que cela est inutile d’en faire plus. Mais qui sait ? Sur tes tétons de gros anneaux c’est certain, dès que l’opération est terminée, qu’ils soient toujours très visibles et proéminents. Tu es maintenant experte en gorge profonde et tu seras une invitée de choix pour les glory holes en tout genre ou les wc vivants, maintenant que tu as absorbé tellement d’urine différente. Je suis certaine que tu ne connais plus d’autres goûts liquides.
Maintenant passons à des choses plus concrètes et immédiates, tes règles de vie, qui sans doute s’étofferont un peu au fur et à mesure du temps. Tu vas voir que là aussi j’ai suivi avec attention toutes tes envies, toutes tes déclarations pour t’offrir la vie que tu rêvais et qui finalement va me combler. Nous nous sommes bien trouvés.
1. Pour commencer et finalement tout résumer, tu me dois une obéissance absolue, immédiate et permanente. Chaque expression de ma part est un ordre que tu dois exécuter immédiatement, quelles que soient les circonstances.
2. Je veux ressentir de ta part une totale dévotion, un amour immodéré, un désir de me combler, comme tu l’as si bien écrit dans tes messages avant de me rencontrer. A voir tes yeux et ton attitude je suis certain que cela te sera vraiment très facile.
3. Tu n’as aucun droit de lever le regard sur moi, sauf lorsque je dors et que tu peux alors me contempler à genoux pendant la nuit. Ce sera le seul moment où tu pourras te remplir de moi, sinon tes yeux seront rivés sur mes pieds en toutes circonstances.
4. Tu n’as pas le droit de parler sans que ce soit un ordre de le faire, en aucune circonstance. Ton attitude humble et soumise doit transparaître en public comme en privé, que chacun comprenne sans un seul mot ce que tu es, c’est-à-dire mon animal de compagnie et mon serviteur.
5. A chaque instant tu n’es rempli que de moi, de ce que tu peux faire pour me rendre la vie parfaite comme je le mérite. Tu seras très durement châtié chaque fois que je trouverais quelque chose qui me déplaît, que cela réponde à un ordre ou pas : à toi de veiller à ce que tout soit parfait et me convienne.
6. Tu m’obéis à moi comme à mes invités, tu es né et fait pour servir, tu le sais bien maintenant.
7. Tu es en charge de toute la maison. Je ne veux pas te voir trimer la journée, aussi toutes tes tâches doivent s’exécuter la nuit quand je dors, sans bruit bien entendu. Tu prépares les repas, fais le ménage, te fais belle en faisant tes trois lavements quotidiens et en vérifiant que ta peau est parfaitement lisse et huilée, refaisant ton maquillage, repassage chaque jour, toutes mes affaires sont systématiquement propres et bien rangées dans le dressing. Etc. Je ne vais pas te détailler toutes les tâches, à toi de savoir quoi faire. Et que je ne trouve pas de la poussière sur un placard. Une fois tout cela fait, tu as le droit de te mettre à genoux à mes pieds et me regarder dormir jusqu’à mon réveil. Tu ne dors pas la nuit, mais uniquement la journée quand tu as des périodes tranquilles ou que je suis occupée. Tu en profites pour prendre des forces.
8. Le matin quand je me réveille, tu me présentes ta gamelle avec tes céréales, tes vitamines et tes gélules d’hormones pour recevoir mon champagne du matin. Tu la mangeras pendant que je mange le petit-déjeuner que tu m’auras préparé en étant allé dans la meilleure boulangerie de Paris me prendre du pain. Tu as une gamelle d’eau dans la pièce d’eau du bas, avec celle du chat, tu peux boire quand tu veux. Si tu as besoin de te soulager, tu dois te débrouiller pour le faire dans le jardin ou la cour, les wc ne sont pas pour toi.
9. Chaque matin tu me présentes la canne pour recevoir tes 50 coups du matin, augmentés des 50 de la veille si j’ai eu la flemme de le faire avant de me coucher. Tu dois me remercier avec véhémence et ne pas bouger, sinon tu en reçois 10 fois plus.
Cela te donne une idée de ta vie, faite d’obéissance, de servitude, de dévotion. Tu n’as plus rien à penser que moi et mon plaisir. Je ne veux plus entendre le son de ta voix, ce que tu penses et peux dire m’indiffère comme tu ne peux l’imaginer. Je t’ai longuement admiré pour me rendre compte à quel point tu es fake et tu vas passer le reste de ta vie à le payer. Quand tu ne sais pas quoi faire, tu es à genoux et tu attends, tu peux aussi me baiser les pieds en signe de dévotion si cela ne me dérange pas. Voilà, très bien ma chienne, c’est exactement comme cela.
Pour fêter le premier jour de ta nouvelle vie, va me prendre la badine, j’ai envie de marquer ton corps comme tu l’avais fait il y a longtemps pour moi. Tu te souviens ? Oui je suis certaine que tu te souviens... »
C’était il y a 18 mois et Isabelle a tenu tous ses engagements. Il est 3 heures du matin et je me regarde dans la glace, qui me renvoie une image que je trouve infiniment troublante. Mon corps est un mélange unique d’homme et de femme, ni homme ni femme. Mes formes sont douces, arrondies, tendres. Ma poitrine est vraiment très imposante, les auréoles bien marquées par un tatouage approprié, les tétons très turgescents à force d’être sucé, pincé et maintenant percés de deux anneaux épais et lourds que je sens en permanence. Ma taille est serrée en permanence dans un corset ou un autre, ainsi bien marquée sur des hanches qui se sont épaissies avec les hormones. Mon visage s’est bien affiné et j’ai pris l’habitude de me maquiller de façon assez marquées, faisant ressortir le côté glabre et brillant de mon crâne qui exprime, sans doute le plus, mon aspect d’esclave. Je suis bien plus grande avec mes chaussures à talon, avec lesquelles je ne fais plus qu’une, à force je ne pourrais plus marcher autrement, mes tendons s’étant raccourcis. Enfin mon entrejambe ne manque de me fasciner. Parfaitement lisse, le travail est fantastique, les cicatrices invisibles, je ressemble à ces statues asexuées, mon urètre ramenée en arrière pour être masquée et émerger à proximité directe de mon anus. Je n’ai même plus de souvenir du plaisir de bander, mais je prends quand même du plaisir par ma prostate et par l’utilisation de ma chatte qui nécessite néanmoins des diamètres hors normes pour être bien stimulée. Ma vie est réglée complètement par ma Maîtresse, je ne pense plus, je n’agis plus spontanément, je suis piloté comme une poupée. Maîtresse accueille une jeune femme homosexuelle avec laquelle elle vit. Mademoiselle Sophie voue une haine immodérée aux hommes et ne manque pas d’être plus cruelle avec moi ce qui amuse beaucoup ma Maîtresse. Mais je souffre surtout d’angoisse qu’elle décide de se débarrasser de moi, je ne pourrais pas survivre sans elle, ne pas la voir même quelques heures est une souffrance pour moi, d’autant que je n’ai plus l’autorisation de la regarder dormir depuis que Sophie est là. Je ne sais plus ce que je suis, mais je n’ai plus de question à me poser, je ne contrôle en rien ma destinée.
FIN
mercredi 20 février 2019
RECIT: UN MAITRE ASSERVI (3) par Ange Noir
PARTIE 3
Je me réveille en panique, rêvant que j’avais la gorge remplie de sable. En fait je suis atrocement assoiffé. Je suis complètement perdu, toujours cagoulé, je fais un effort pour trouver dans le noir la salle de bain, faire couler de l’eau au lavabo avant de revenir m’effondrer à nouveau sur le lit. Les pensées sont confuses, j’ai une gueule de bois et je choisis de me rendormir. Quelques heures plus tard j’émerge un peu plus. Je réalise que je ne suis pas attaché, je sens la pression maintenant insupportable de la cagoule que je me dépêche maladroitement d’enlever. J’ai l’impression de revivre, que l’air peut à nouveau rentrer dans mon corps, c’est jouissif. Je prends quelques minutes pour savourer cet instant et laisser les souvenirs de la veille revenir petit à petit. Une tentative d’érection accompagne cet effort de souvenir, illustrant si besoin était la profonde excitation qui était la mienne dans une situation pourtant terrifiante. La cage se rappelle à moi et je découvre, affolé, que le cadenas qui la ferme n’est pas celui que j’ai apporté. Une certaine panique m’emporte, me demandant comment faire par rapport à Isabelle. Je ne suis pas au bout de mes mauvaises surprises, tâtonnant, je découvre l’engin métallique qui me défonce le cul depuis des heures. Je le reconnais, j’en ai acheté un mais sans jamais l’avoir encore essayé. Je tire sur la tige mais rien ne bouge, il est profondément et solidement ancré dans mon fondement. Et la pression dans mon cul est bien plus importante que le plug que j’avais en arrivant, j’ai mal, cela sourd. Le cadenas qui le ferme me rend impossible toute perspective de l’enlever, et même de m’asseoir. Je suis effondré. Je me masse la mâchoire douloureuse, j’ai mal partout. Mon corps n’est qu’un énorme bleu strié de marques rouges et de nombreuses rigoles de sang séché. J’ai vraiment dégusté, et si j’ai souffert comme un damné, j’avoue que cela m’excite terriblement après. Jamais je n’ai ressenti un tel déchaînement de violence. Même si mes couilles sont gonflées et très douloureuses, je me dis qu’enfin j’ai vécu une expérience digne de mes pires désirs. Maintenant il faut que je m’en sorte et récupère ma vie d’avant. Ayant goûté à ces fantasmes extrêmes, je me sens prêt pour quelques années de vie tranquille. C’est quelque chose d’assez étonnant, comme si après un énorme repas, je me sentais rassasié pour longtemps. Même si à cet instant je ne sais pas trop combien de temps le longtemps durera, je sais que je ne suis pas prêt à reprendre autant de risques. D’autant que je suis loin d’être sorti d’affaires : il me faut me libérer de cette cage, de ce plug qui me bouche le cul et de cette tortionnaire qui effectivement ne semble pas plaisanter.
Mon téléphone me rappelle à la réalité. Deux courts messages de ma tortionnaire. Le premier pour me rappeler mes messages horaires après que j’ai pu dormir à loisir. Le second pour me mettre le lien du blog. Je découvre mi-horrifié, mi-fasciné toutes les photos et les textes qu’elle a pu poster. Je ne crois pas avoir jamais vu une séance aussi hard dans un blog, et j’en suis bêtement fier. Je l’ai rêvé et j’ai été capable de le supporter. Même si les dizaines de commentaires me font froid dans le dos. D’abord par la violence de leurs suggestions, mais aussi parce que je suis bien reconnaissable malgré la cagoule, avec mon portrait pour illustrer le blog. Je crains de ne pas en avoir fini avec elle, et je suis admiratif qu’elle ait pris le temps de mettre à jour le blog juste après notre soirée. Je me sens valorisé par elle, elle me fait vivre, c’est indéniable. Mais il faut que je mette un terme à la relation. Ce n’est pas la première fois, j’ai l’habitude ce cela avec toutes les soumises que j’ai pu avoir, c’est pénible mais je n’ai pas le choix. Cette séance m’a vidé, apaisé, je me sens vraiment bien. Je sens alors mon amour pour Isabelle, paradoxalement cette séance me fait l’aimer encore d’avantage même si j’ai senti une passion folle pour cette inconnue. Isabelle c’est la sécurité, et là j’ai peur de mes penchants. En même temps je me sens si bien brisé ainsi. Un peu dessoulé le prends mon courage à deux mains :
« Madame,
Merci pour cette soirée unique et inoubliable, d’avoir consacré ainsi autant d’énergie et de violence sur la misérable personne que je suis. Je me réveille brisé mais apaisé, honoré d’avoir eu la chance de croiser votre chemin.
Vous m’avez beaucoup donné, et je me sens vide de tout, en particulier de continuer ce chemin qui m’emmène je ne sais où. J’ai bien compris vos menaces et vos envies, et nous savons que ce n’était qu’une façon de me mettre en condition. Au pire je suis prêt à assumer, le sm est mode en ce moment, et je pourrais toujours arguer d’un pari ou d’une envie passagère. Ce qui n’est pas le cas, ne vous méprenez pas, mais je ne suis pas prêt à ce jour, j’ai tellement à perdre en particulier l’amour et la dévotion de ma soumise.
Je serais heureux de vous revoir peut-être dans d’autres occasions, peut-être pour dominer ensemble Isabelle ?
Je baise vos pieds avec ferveur
meo »
J’envoyais le message, un peu stressé de la réponse, profitant pour prendre une douche bien brûlante qui me fit mal sur tout le corps mais détendit mes muscles. D’un seul coup, la globalité de la situation me revint en tête, en particulier le contrôle de mes comptes en banque. Je me ruais hors de la douche, enfilait le peignoir pour aller changer les mots de passe de mes comptes en banque et bloquer ma carte de crédit. Hébété, je ne pu me connecter à mon compte et au bout de trois essais il fut bloqué. Mon email lui-même ne répondit plus, je ne su donc jamais si elle m’avait ou pas répondu. Nous étions dimanche, la banque fermée, j’appelais et faisais bloquer mes différentes cartes bancaires, au moins limiter la casse de ce côté-là. Pour les comptes, je m’en occuperai lundi à la première heure, elle ne pourrait rien faire d’ici là. Je m’étais mis dans une sacrée merde et je n’étais plus si certain d’être prêt à tout assumer ainsi en public. En plus la cage et le verrou dans le cul étaient bien présents pour m’humilier davantage. Demain j’irais acheter un coupe boulon, mais d’ici là il me fallait rentrer et affronter Isabelle. J’hésitais sur la marche à suivre. Mais tout lui dire serait sans doute trop risqué, elle était fragile et ne comprendrait pas. Mais revenir tout tendre n’était pas non plus une option avec la cage et mon cul cadenassé ainsi. J’improviserai, elle croyait toujours tout ce que je lui disais, et je lui dirais que je suis simplement malade, et que j’ai besoin de dormir. Il était temps de quitter le palace. Impossible de prendre un taxi avec ce que j’avais entre les fesses, je marchais jusqu’à la maison, en ayant récupéré la cagoule pour ne pas la laisser traîner dans la chambre. J’avais remarqué que mon inconnue de la nuit avait tout embarqué. Pas de message téléphonique non plus d’elle qui n’ignorait pas que mes mails étaient inaccessibles, peut-être qu’elle était dans le même état, épuisée et vidée, et était d’accord pour mettre un stop. Mon état apaisé au réveil s’était nettement détérioré, je ne savais plus quoi penser.
Le temps de faire le chemin de retour et je n’étais plus si certain de moi. Ni d’être prêt à ce que cette soirée soit dévoilée à Isabelle ou d’autres personnes, ni finalement d’être prêt à renoncer à ce que j’avais pu entrevoir. L’excitation n’avait finalement pas été aboutie, j’avais à nouveau une envie de jouissance folle et je me sentais prêt à tout. La fatigue aidant, mon érection était continue, douloureuse avec les pointes de discipline, me gênant pour marcher. Je craignais que mon sexe saigne à être ainsi martyrisé dans sa cage. Pourtant rien que cette image m’excitait, j’étais complètement dingue ! J’arrivais à la maison dans une totale incertitude et une interrogation grandissante quant à mon cul cadenassé : j’étais de moins en moins certain de pouvoir m’en sortir seul et je n’avais aucun plan en tête. Isabelle descendit l’escalier pour venir à ma rencontre. Elle était sublime et ce n’était pas mon état d’épuisement qui me trompait. Sa jupe en cuir lui arrivait au-dessus du genou tandis que ses bottes noires à talons aiguilles métalliques magnifiaient ses jambes gainées de noir. Je me fis la réflexion qu’il faisait assez chaud pour ne pas en porter, mais que c’était ainsi magnifique. Elle portait un simple pull à même la peau, sans soutien-gorge, moulant étroitement sa maintenant grosse poitrine, et je devinais aisément ses tétons qui pointaient toujours facilement. Son visage était indéchiffrable, calme, je la trouvais sublime et le lui dit. Le compliment sonna dans le vide.
« Alors où étais-tu ? C’est quoi cette idée de partir sur un coup de tête ? Elle s’assit dans notre canapé blanc et je posais délicatement une fesse sur le fauteuil en face terrorisé à l’idée de m’estropier.
- Ecoute n’en parlons plus, j’étais énervé, j’avais besoin d’air.
- Cela fait longtemps que je ne te sens plus, tu as rencontré quelqu’un ?
- Mais non ma chérie, bien-sur que non. Tout va bien, je t’aime plus que tout
- Alors pourquoi tu ne me dis pas la vérité ?
- Il n’y a rien à dire, c’est pour cela. Tu veux bien qu’on ne s’engueule pas ? Je me sens malade, je crois que je vais aller me coucher.
- Oui tu as une mine affreuse »
Je regarde Isabelle, elle a l’air furieuse. Où est donc le moineau que j’ai accueilli initialement ? Ce n’est vraiment pas le moment de me prendre la tête. Je me lève et passe à côté d’elle pour monter dans notre chambre, quand, d’un mouvement rapide, elle agrippe mes couilles au travers de mn pantalon en toile, les serre en me tenant fermement. Je hurle de surprise et de douleur, tétanisé.
« C’est cela ta maladie ? Son regard est noir, je vacille, elle met une tension vers le bas et je suis obligé de suivre et de me retrouver à genoux à côté d’elle. Je ne sais pas quoi dire, la douleur est atroce, mes couilles sont si sensibles.
Tu n’as rien à dire ? Tu reviens avec une cage de chasteté et je ne sais quoi d’autre et tu n’as rien à dire ? Et dans ton petit sac que vais-je découvrir ? Je baisse la tête, humilié par ma propre soumise.
- Ce n’est pas ce que tu crois…
- Au contraire je suis certaine que c’est ce que je crois. Putain ! Tu parles d’un Maître. Tu es une petite lopette qui est allée se faire taper dessus. Et tu penses revenir et que je vais être bien obéissante ? Alors tu es une petite pédale soumise ? Isabelle est hors d’elle, la rage qui l’habite depuis des jours et des jours la rend violente et terrifiante, elle est enfin en face de moi à pouvoir exprimer tout son mépris
- Attends, pitié s’il te plaît, je vais tout te dire, mais lâche-moi »
Isabelle, curieuse, relâche son étreinte. M’ordonne de me déshabiller, ce que je fais dans une honte indicible. Son ton ne mérite pas discussion et je n’ai qu’une idée c’est l’apaiser. Qu’elle découvre mon sexe encagé et blessé par les pointes de discipline, mon cul fermé, et surtout toutes les marques et trainées de sang me rend rouge et m’humilie pire que jamais. Inconscient mon sexe tente, en vain de se redresser. Pas de doute l’humiliation extrême m’excite. Je me fais encore plus honte. Elle ne dit pas un mot, renforçant mon malaise. Je croise son regard méprisant, je baisse les yeux. Ma confiance au réveil n’est plus qu’un lointain souvenir. Le seul avantage de la situation c’est que ma tortionnaire ne peut plus me dévoiler à Isabelle puisque c’est fait. Elle me dit qu’elle veut tout savoir et depuis le début, et qu’elle saura si je lui mens et me le fera payer cher. Elle reprend dans ses mains mes couilles, je n’ose me défendre, et je tremble de peur. J’ai déjà tellement mal. Mes couilles naturellement grosses, sont maintenant gonflées comme des baudruches et ont une teinte noire des plus inquiétantes. Je ne compte plus avoir de progéniture, mais cela ne manque pas de m’inquiéter quand même. De toute façon je suis bien trop mal pour réfléchir à un quelconque mensonge et comme elle le dit souvent, la vérité est bien plus simple à dire. Aussi je dis tout, me rendant compte progressivement de ma folie, que ce soit ma carte d’identité, mais surtout mes comptes. Isabelle me fait répéter cela, incrédule que j’ai pu aller aussi loin, méprisante que je nous ai mis en danger ainsi tous les deux. Sa main serre toujours mes couilles et je sens quand certaines parties lui plaisent moins, la tension devient insupportable, je me concentre sur ma respiration. Je suis bien obligé de lui dire que je ne connais pas la femme qui m’a maltraité, ce qui me rend vraiment stupide à ses yeux. Elle me demande comment je sais que ce n’est pas un homme ? Là je suis comme un con, je réponds le parfum, mais c’est facile de mettre un parfum. J’ai senti des ongles, cela aurait pu être un homme c’est vrai. Et le god ceinture, comment cela serait-il un homme ? Elle me fait remarquer que c’est peut-être simplement que je me suis fait baiser par un homme. C’est humiliant, je ne peux rien lui rétorquer, et mes comptes qui sont bloqués, elle me panique en me disant que cela ne doit pas prendre beaucoup de temps pour les vider, peut être 48 heures, peut-être elle ou il avait commencé avant ce samedi. Je suis au bord des larmes.
« Comme cela tu as besoin d’être dominé et de vivre comme un esclave ?
- Non je ne sais pas, j’avais envie d’essayer, c’était plutôt un jeu, je me défends mollement
- Tu parles, tu connais beaucoup de personnes qui se mettent en danger comme tu l’as fait
- Non, mais je n’ai pas su bloquer les demandes
- Oh si tu aurais su, tu n’as pas voulu. Ce n’était pas ta première tentative de soumission en plus, c’est quelque chose que tu as profondément en toi, je pense même que c’est ton vrai toi et qu’avec moi comme avec les autres tu joues un rôle.
- Pourquoi tu dis cela ?
- Je repense à notre relation, et dans les faits c’est vrai que tu es un merveilleux Maître car tu es toujours comme j’ai envie que tu sois, tu t’adaptes et tu fais tout pour me rendre heureuse. Tu es de fait totalement soumis à mes envies et à mes désirs.
- C’est parce que je t’aime
- Tu parles ! Je suis certain que tu es toujours ainsi. Et si tu m’aimais tu m’aurais parlé de tout cela. Et maintenant qu’est-ce que tu vas faire ? Me quitter et te mettre à son service ? Tu ne la connais même pas !
- Non bien entendu que non ! Je t’aime !
- Et moi tu crois vraiment que je vais continuer à t’aimer après cela ? Tu es minable, médiocre, le pire des soumis. Et elle ne va pas te lâcher, tu imagines ma honte que tes filles, ma famille, nos amis découvrent quelle lopette j’ai comme mari, jamais je ne m’en remettrais.
- S’il te plaît, c’est juste un faux pas, une expérience, je suis prêt à tout pour toi.
- C’est ce que tu lui dis à ta Maîtresse ? Et hop dès qu’elle va siffler tu vas venir remuer ta queue. Elle est bien amochée ta queue d’ailleurs, elle t’a bien jaugé en te mettant une cage comme cela, tu ne vas pas aller faire plein de bêtises. Je suppose que tu n’as pas la clé, pas plus que celle de ton cul ?
- Non c’est vrai.
- Et tu penses t’en sortir comment sans aller la voir ? Ne compte pas sur moi pour t’aider, tu me donnes juste envie de vomir. »
Je suis confus, Isabelle prend un ton que je ne lui connais pas, elle doit être vraiment irritée. Et de fait elle l’est, totalement schizophrène à ce moment dans son jeu. Elle aurait aimé être actrice, avait pris plein de cours de théâtre avec une capacité très forte à rentrer dans un personnage. Facilité d’autant plus grande que le personnage est sa profonde personnalité qu’elle n’a jamais eu le courage d’exploiter pour diverses raisons. De sa main libre, elle me gifle à toute volée, je suis groggy, les coups pleuvent du plat et du revers de la main, tandis qu’elle me maintient par les couilles. Bizarrement, je ne pense même pas à me protéger, peut-être cela va lui permettre de se calmer et de passer dessus. Plus lâchement, je me dis que c’est bien plus supportables que les mots qui ne font que m’enfoncer.
«Puisque tu as envie d’être traité en esclave, tu vas être servi. »
Elle me plante un regard que je n’ose soutenir, je me sens vraiment en-dessous de tout. Elle me commande de me mettre à genoux, la tête contre le sol, de ne pas bouger. Je ne sais quoi penser, mais mon corps me trahi, la douleur dans mon entre-jambe est bien l’expression de mon excitation contrariée. Je la trouve belle et sexy, et je suis d’un coup un peu intimidé, mes yeux sur ses bottes que je trouvent magnifiques. Elle a de petits pieds et les talons lui vont toujours à ravir. Elle sort quelque chose de son sac, j’entends un pschitt, elle se met du parfum, et tout mon monde s’écroule. Mes pensées se bousculent et je n’arrive pas à formuler l’évidence, comme si celle-ci se dérobait à ma raison. Mon corps se met à trembler de façon incontrôlable, je m’enfonce sans arriver à m’agripper à quoi que ce soit.
« A l’évidence tu es fait pour être un esclave, une petite femelle à dresser. Et tu vas être ma petite femelle. Croyais-tu pouvoir m’échapper vraiment avec ton pauvre message d’échappement ce matin ? Cette nuit n’a été qu’une mise en bouche. Je vais t’offrir le plus beau des cadeaux, un cassage hyper intensif pendant deux mois, puis un dressage en bonne et due forme. Tu vas être l’esclave le plus profondément transformé, torturé, contrait que tu n’aies jamais vu. Ce sera si terrible que même les plus aguerris ne pourront t’envier.
J’ai un beau certificat médical, tu es en maison de repos pour deux mois, sans aucune visite, le darknet est vraiment très pratique pour ces choses-là. Personne ne s’inquiètera et dans deux mois, même tes filles ne se poseront plus trop de questions. Et quand elles te reverront elles seront juste dégoûtées par toi.
La bonne nouvelle c’est que tu n’as plus besoin de m’envoyer de mail toutes les heures. La mauvaise c’est que tu vas tellement souffrir que tu regretteras tes nuits passées.
J’ai fait des miracles ce matin pendant que tu te prélassais dans ton palace. Deux petits soumis sont venus installer le matériel que j’ai acheté à la place de la salle de sport, et j’ai vidé un placard pour en faire ta niche à jamais. J’ai aimé sentir leur bite en moi, pour paiement des travaux et en attendant plus, alors que tu me snobes depuis si longtemps. Et plus jamais tu ne pourras utiliser ton petit tuyau. Jamais tu l’entends tu ne jouiras plus. J’étais trop bête pour m’abandonner à toi, tu ne mérites qu’un mépris profond, et tu vas le regretter. Ton compte en banque est sérieusement écorné, mais tu n’en verras plus jamais la couleur, je te le promets. Toi qui te stressais tant pour l’argent, tu n’as plus qu’un stress à avoir, ne pas me déplaire, même légèrement. Je vais t’apprendre à souffrir en permanence et de façon exponentielle que tu n’aies aucune accoutumance.
Finalement c’est nos vies rêvées, moi jouissant de la vie, de ton argent si bien gagné depuis des années, je vais sans doute arrêter mon travail inutile, baisant les hommes et les femmes qui me plaisent, je suis si jeune et si sensuelle comme tu dis. Et servie par un esclave aux ordres, prêt à tout, qui fera de moi une reine dans le milieu sm. Peut-être que je divorcerai pour le remarier, te mettant à la rue sans rien, si tu me déplais. Parce que d’ici quelques moi tu n’auras plus rien à toi, même plus un compte en banque, tu seras en total dépendance.
Si tu as un doute, rappelle-toi que j’ai tenu toujours toutes mes promesses, en tant que soumise et en tant que ton interlocutrice mystère ! Et si tu crois m’aimer, tu vas voir la dévotion qui sera la tienne dans quelques mois, une dévotion panique c’est vrai, mais définitive et absolue, tu n’existeras que par et pour moi.»
Mon esprit s’effondrait progressivement. L’image de ma tourmenteuse et celle d’Isabelle fusionnaient petit à petit. Cela dépassait mes capacités cognitives du moment. Comment avais-je pu ainsi ne me rendre compte de rien ? Ce qui me frappait le plus c’est le ton d’Isabelle. Une voix que je n’aurais jamais reconnue, si posée, si basse. Une voix qui m’excitait diablement, je devais bien l’admettre. Cette situation faisait disparaître toute trace de culpabilité vis-à-vis d‘elle, je me sentais stupidement dans un confort extrême, entre de bonnes mains, car je savais qu’Isabelle était quelqu’un de bien, sans me douter le moins d’un monde que j’avais ouvert la boite à Pandore. Ses mot résonnaient en moi, c’est vrai qu’en tant que Maître, j’étais dur, mais je m’adaptais à chaque instant à ce que ma soumise désirait, c’était une dureté de façade, incapable en fait d’exprimer mes véritables désirs qui n’étaient en rien ceux de la domination. Ce que j’avais vécu la nuit précédente de sa part n’était pas pour me faire plaisir, mais pour exhaler sa violence et parce qu’elle le désirait.
Le coup de pied entre mes cuisses me pris par surprise, je m’écroulais le souffle coupé, Isabelle recommença à plusieurs reprises, pour me mettre k.o. J’appris que le programme des deux mois pour me briser commençait maintenant. Je repensais à toutes les suggestions du blog et en découvrant la salle de sport reconvertie en salle de torture, je réalisais qu’Isabelle semblait vouloir contenter tout le monde et tout essayer. Il devait y en avoir pour 100 000 euros de matériel, j’étais effaré, excité, perdu. De toute façon je n’y pouvais plus rien. Isabelle me fit faire un rapide tour des achats qu’elle avait fait, en particulier à un menuisier qui avait accepté de travailler en priorité. Je ne disais rien, surpris de la présence de deux fuck-machines, pourquoi deux ? Dans le coin eau une sorte de grande bassine était positionnée avec un broc à lavement qui ne présageait rien de bon. La salle possédait deux grands placards commençant à 1 m de haut. Ils avaient été vidés. Dans le premier des étagères remplies d’accessoires, dont une grande partie que je possédais déjà envoyaient une image menaçante de ce qui m’attendait. Le deuxième placard était vide, 1m50 de long sur 80 cm de profondeur et 1 mètre de haut, avec juste une prise électrique, une caméra de contrôle et une lumière. Il fermait hermétiquement avec un loquet extérieur et une grille d’aération et était parsemé de crochets. Ce serait ma niche pour les deux prochains mois m’appris Isabelle en riant. Et sans doute pour le reste de ma vie !
A SUIVRE....
mardi 19 février 2019
RECIT: UN MAITRE ASSERVI (2) par Ange Noir
Attention certaines parties de ce recit peuvent etre choquantes.
PARTIE 2
« Petite chose,
J’ai passé une semaine agréable rythmée par tes 24 mails quotidiens et surtout ta détresse grandissante. As-tu remarqué que l’angoisse du début a laissé place à une fébrilité et une frustration grandissante ? Je ne te demanderais pas si tu t’es caressé, je suis certaine que oui, les médiocres dans ton genre n’obéissent que dans la contrainte et par la peur du bâton. Il n’y aura pas de carotte pour toi. Tu ne mérites que mon dégoût.
Souviens-toi de mon profil initial, je cherche une relation non consensuelle dont tu ne pourras sortir par ta propre volonté, sauf à en payer un prix délirant. Je possède assez d’information sur toi pour que tu n’aies pas envie de faire demi-tour et je ne t’en donne pas les moyens. Tu es contraint d’avancer comme et quand je le souhaite. Dans ma conception du non consensuel, il n’y a pas de carottes mais que du bâton, et les punitions seront totalement démesurées par rapport aux fautes. Que chacune des punitions reste marquée dans ta mémoire, provoquant peur panique de recommencer. Tu verras c’est très efficace.
En sus de tes contraintes horaires, je suis certaine que tu es bien épuisé, je veux que tu crées un blog où tu apparaisses à visage découvert, en publiant chaque jour un nouveau post avec une photo suggestive de toi en esclave. Tu as déjà les photos de tes cuisses, celle avec la marque au feutre, tu en trouveras d’autres à faire chaque jour, qui devront être humiliantes, rabaissantes. Et dans la mesure du possible qu’on voit ta tête. Dans la présentation du blog, tu mettras un portrait de toi et tu te décriras de façon exacte en disant où tu vis et qui tu es. Le nom du blog sera esclave de Noir Désir, et il sera ouvert à tout le monde. Le mot de passe sera le prénom de ta soumise, n’est-ce pas délicieux ? Je veux que le blog soit créé pour ce soir minuit, et fais-le le plus joli possible. Je veux que ta déchéance soit publique, même si objectivement je crains que personne ne vienne le voir de sitôt. Du moins si je ne les y encourage pas… Tous les jours un nouveau post et qu’il soit au niveau de tes suppliques si tu ne veux pas que certaines personnes de ton carnet d’adresse reçoivent des messages curieux de ta part. Tu le créées avec mon mail comme administratrice, et toi simple rédacteur. Ainsi tu ne pourras pas le fermer quand j’aurais changé mon mot de passe.
Il n’est plus temps pour toi de réfléchir, mais simplement agir. Je n’attends qu’une réponse, oui Madame, bien Madame et que tu t’exécutes vite et bien.
J’ai commandé divers accessoires sur un site pour gay sm, tu vas être comblé, c’est de la qualité. Un peu cher, mais comme ton compte est bien approvisionné, cela ne sera même pas un problème pour toi. Tu vas recevoir d’ailleurs un paquet à ton nom, fais-en sorte que ta soumise ne l’ouvre pas, elle serait un peu surprise. C’est un set de trois plugs en métal qui peuvent se porter en 24/7. Tu vois je suis une fée, je commence déjà à réaliser tes fantasmes les plus forts, tu vas vivre dès réception enculé en permanence.
Libères-toi samedi soir, je te donnerai les instructions, prévois toute la nuit. Tu seras libre au plus tard dimanche midi.
Je consacre beaucoup d’énergie à te prendre en main, ne me déçois en rien, sache que je serais une tigresse et le message à ta soumise n’était qu’un avant-goût bien innocent.
Madame »
Enfin un message, j’étais tellement en manque, je sentais bien que je sombrais heure après heure, sans avoir rien à quoi le raccrocher. Je suis paniqué cependant à le lire. Et mon sexe est dur comme jamais alors que j’avais tendance à devenir vraiment mou ces derniers mois. C’est à la fois ce dont j’ai toujours rêvé, mais aussi ce qui me panique le plus, je ne contrôle vraiment rien. Elle me fait rire avec son jeu innocent : Isabelle n’a cessé de me parler de ce mail reçu avec ces marques. Elle m’a soupçonné d’avoir dialogué avec un autre couple, que je veuille lui faire ces marques, se perdant en conjoncture. Mais elle était surtout furieuse que son mail personnel soit ainsi divulgué. Elle déteste cela, et je la comprends bien. Comment lui dire que je n’y suis pour rien. Enfin c’est ce que je me dis, mais ce n’est pas vrai. Madame est vraiment sérieuse et je me suis mis dans une drôle de situation. Je vois sur mes débits plusieurs achats sur un site allemand, des sommes non négligeables, je suppose que l’un m’est destiné. Isabelle n’ouvre jamais le courrier donc je ne suis pas inquiet de ce côté-là, mais comment vivre avec un plug dans le cul à ses côtés. Ce ne sera pas la première fois que je serais ainsi le cul rempli, j’ai passé mon adolescence à tester toute sorte d’objet et d’humiliations anales, mais c’est toujours seul et pour quelques heures. Et le blog, là je frémis. Si Madame est sérieuse, la possibilité que quelqu’un me connaisse et aille sur ce blog est très faible, mais ne fera que grandir avec le temps. Surtout il suffira à Madame de diffuser l’adresse du site pour me nuire cruellement. Et c’est sans doute son objectif, elle me tient déjà un peu, mais avec ce blog elle me tiendra totalement, avec ces photos abjectes de moi. C’est une pente glissante, plus j’avance et plus elle me tient, et si je fais mine de m’arrêter alors je serais cloué au pilori. Comment faire autrement qu’obéir ? Que dire à Isabelle ? A mes filles ? Mes amis ou relations ? J’aurais vraiment trop honte et une honte qui ne m’excite en rien. Elle a raison je n’ai pas le choix. J’aurais pu et dû tout arrêter très vite, mais j’ai voulu jouer. Je me mets tout de suite à la création et rédaction de son blog. J’ai juste répondu comme elle exigeait, Oui Madame, Bien Madame. Et du coup je me laisse porter par l’excitation, puisque la culpabilité et le remord ne sont d’aucune utilité. Obéissant je ne touche pas mon sexe, et contrairement à ce qu’elle pense, Je ne me suis plus touché depuis qu’elle m’en a donné l’ordre. Sinon tout cela ne rimerait à rien. Cependant j’en ai terriblement envie et je commence à prendre conscience que le non consensuel est vraiment difficile. Je me sens vraiment pas du tout pris en compte, c’est très curieux, alors qu’en même le sujet principal.
Isabelle me regarde pensivement en coiffant ses longs cheveux bruns. Elle me découvre incroyablement fébrile et hagard. Le manque de sommeil devient critique, elle se demande si elle doit alléger ou pas le rythme des messages. Cela lui plaît de me pousser au bout et ainsi d’asseoir son pouvoir, mais elle n’a pas envie de perdre son nouveau jouet. Isabelle s’introspecte énormément, surprise de ce qu’elle découvre sur elle-même. C’est certain qu’elle s’inspire énormément de tout ce qu’elle a lu dans ce genre de situation. Pourtant toutes ces décisions, tous ces ordres sont bien les siens. Il n’y a là rien de superficiel mais une volonté farouche et puissante qu’elle sent naître. Est-elle simplement un caméléon qui s’adapte à la situation nouvelle ou bien une porte s’est-elle ouverte dans son esprit. Elle a toujours été réservée, en retrait, timide. Et en quelques jours tout est sens dessus dessous, elle prend le contrôle, décide, et surtout dispose d’une réelle vision de ce qu’elle désire et finalement que je lui offre. Peut-être, se dit-elle, sentait-elle cela inconsciemment quand nous nous sommes rencontrés ? Elle avait aimé une certaine vulnérabilité chez moi, une capacité de tendresse et d’amour dont elle avait besoin, ainsi qu’une protection qu’elle croyait nécessaire. Mais à cet instant elle est fière de voir comment je me suis fait manipuler et emmener, et me voir ainsi tout perdu, ayant déjà donné les principales clés à une inconnue qui a su le prendre, est très exaltant. Parce que si son amour a basculé dans le mépris, elle sait que je suis un très bel homme, attirant, charismatique, aisé. Aujourd’hui, elle n’a plus besoin de personne, plus jamais après être trahie ainsi. C’est elle qui mène le jeu. Elle pourrait ressentir de la gratitude à mon égard, mais c’est bien l’inverse qui l’habite, juste l’envie de me donner ce que je réclame et me détruire. Elle sait bien que je fantasme et que ce n’est pas probablement pas ce que je désire vraiment, mais me prendre au mot est trop jouissif. Elle s’est elle-même commandé de nombreux accessoires sur le site meo en Allemagne qui regorge de trouvailles pour supplicier un esclave. Elle a bien compris qu’il ne fallait en rien lâcher l’emprise mais au contraire la faire croître chaque jour de plus en plus et tel est bien son intention. Elle prend cela très au sérieux, note, trie, réfléchit, commence à échanger sur des forums spécialisés, approfondissant cet univers qu’elle a toujours aimé et côtoyé mais visiblement se trompant de côté !
Dès que le blog fut créé avec son email, Isabelle changea le mot de passe. Ainsi je ne pouvais plus qu’ajouter des articles mais plus rien faire d’autres. Etant très occupé sur mon écran et à lui envoyer ses messages exaltés toutes les heures, je ne voyais pas qu’elle y passait elle-même un peu de temps pour le rendre plus joli et agréable à lire, mais aussi plus efficacement présent sur la toile. Il y avait des photos de moi à genoux, tête baissé, avec des marques sur les cuisses, avec le message sur mon torse. Pour m’humilier plus encore je fis des photos avec différents objets enfoncés dans mon cul, et même une tige dans mon méat. Avec un masochisme dopé par mon manque de sommeil, je m’enfonçais dans la destruction de mon image qui avait tout pour être ravageuse. Je voulais l’épater, qu’elle se dise que j’étais différent, ma vanité et mon arrogance s’exprimait même là. Je fermais une à une toutes les portes de sortie, j’étais pieds et poings liés. Si j’avais pu dormir, me masturber deux ou trois fois, j’aurais réalisé la folie dans laquelle j’étais, mais ce n’était pas le cas. Dans un dernier article je me prenais en photo buvant ma propre urine et rêvant que cela soit celle de ma propriétaire, et que cela soit mon seul breuvage.
Pendant la semaine Isabelle me tendit un colis qui était arrivé pour moi, lourd. Sans surprise à l’intérieur les trois plugs métalliques m’attendaient, percés en leur centre avec un bouchon pour les fermer. Si le plus petit me paraissait déjà imposant, le plus gros me semblait impossible à mettre en place, physiquement, les os du bassin devant l’en empêcher. Quelques mois plus tard, je découvrirais qu’il n’en était rien. La nuit venue, Isabelle couchée, je suis allé à la salle de bain pour m’ouvrir un peu le cul. J’avais pris un assez gros god, rempli de vaseline, et m’était bien empalé dessus une dizaine de fois. Mon cul sollicité ces derniers jours étaient un peu douloureux mais déjà assoupli. Mettre en place le plug métallique fut douloureux, il fallut que j’appuie fort, mais une fois en place, je dois avouer qu’il était plutôt confortable. Même en m’asseyant dessus, je compris qu’effectivement c’était un plug permanent. J’avais reçu comme instruction de le porter continument de réception, aussi j’envoyais une photo à ma Maîtresse et postait un nouvel article de blog. A mon grand soulagement elle me permit de n’envoyer des messages que toutes les deux heures pendant la nuit. Je ne dormis pas mieux, le plug étant de plus en plus présent au fur et à mesure du temps, jusqu’à devenir totalement insupportable. Sans que je ne puisse rien y faire. C’était la vie dont j’avais rêvé, et c’était bien plus difficile que je ne pensais. J’hésitais à aller le retirer, elle n’en saurait rien, mais j’avais peur de ses réactions, et je me dis que le jour où je la rencontrerais elle le saurait. Je devais accepter ma totale reddition. A distance c’était sans doute bien plus insupportable et compliqué qu’à ses pieds.
Le week-end approchait et je n’avais toujours rien dit de la nuit de samedi à Isabelle. Cela me rendait terriblement nerveux, je ne savais pas quoi faire. Je faisais l’autruche ne disant rien, mais je sentais bien qu’elle m’observait et il est vrai que je n’étais plus du tout là avec elle. Pourtant elle ne me faisait aucun reproche, ne disait rien, je la voyais juste pensive à me regarder de façon étonnée. Le samedi matin, après une nuit quasiment blanche due au plug qui me gênait considérablement, je reçu les instructions de ma Maîtresse. C’est ainsi maintenant que je pensais à elle, sachant que je me devais d’aller dans sa direction. Ce qui me rassurait c’est que je savais que d’une part 100% des personnes allaient bien moins loin dans les actes que dans les paroles. Mais d’autre part, que cela demandait une telle énergie de la part du dominant, qu’il n’y avait aucune chance que cette mystérieuse femme dont je ne connaissais finalement rien, aille jusqu’au bout de quoi que ce soit. Il est vrai que dans les relations SM encore plus que dans les relations traditionnelles, le commencement était l’apogée de la relation. Je me berçais de ces illusions en lisant son message :
« Ma petite femelle,
Cette désignation te convient bien, je vais faire de toi une petite femelle bien dressée, à la chatte béante pour pouvoir recevoir tout ce que je voudrais dedans, au corps mou et tendre sans plus aucune énergie, totalement passive, offerte et dépendante. Cela va être délicieux et j’ai trop hâte de commencer ton dressage. Tu vas publier ce jour ton dernier post sur le blog, pendant les deux mois qui vont suivre ce sera moi qui informerai tes lecteurs de la progression et du contenu de ton dressage. J’en ferais sans doute un peu la publicité dans le milieu, pour avoir des avis et des conseils pour te détruire un peu plus et te réduire à l’état de femelle, ni mâle, ni femme, à peine humain.
Ton petit cul doit commencer à bien souffrir à porter le plug en permanence, tu ne t’en rends sans doute pas compte mais ta démarche doit s’en ressentir. Je suis certaine que ta petite soumise s’en est rendue compte, mais trop sage, ne t’a fait aucune remarque à ce sujet. Dans quelques temps tu le regretteras quand tu en auras des encore plus gros que ceux que tu as reçu. Tu penses que c’est impossible, mais comme tu penses toujours de travers malgré ton arrogance, tu verras que je tiens absolument toutes mes promesses, à l’esprit et à la lettre. J’espère que tu as pris les devants pour expliquer ton absence de samedi soir.
Tu te rendras au Shangri-la près du Trocadéro, j’y ai pris une suite junior pour la nuit, nous serons tranquilles et à l’aise pour échanger et nous découvrir de façon plus approfondie, tu ne crois pas ? En arrivant à l’hôtel à 20 heures précises tu demanderas à l’accueil une enveloppe à ton nom, Médor. Pour l’instant cela me convient mais il faudra bien entendu le changer pour un nom exprimant plus que tu es une femelle soumise. Le numéro de la chambre et une carte magnétique t’ouvriront l’accès à ton prochain univers de plaisir. Ou plutôt de plaisir pour moi. Dans la suite, tu ne perdras pas de temps. Tu ne seras venu sans aucune affaire particulière, sinon la cage de chasteté que tu as dû recevoir, et bien entendu ton plug qui ne te quitte plus. J’espère qu’ils n’ont pas de portiques métalliques à l’entrée sinon tu vas sonner dans tous les sens ! Tu te mets nu, tu mets ta cage de chasteté avec un cadenas non fermé, je veux avoir le plaisir de le fermer moi-même, et les clés dessus bien entendu. Sur le lit tu vas trouver une cagoule en cuir, il faut que tu l’enfiles et que tu serres bien le laçage, qu’elle épouse la forme de ton visage et te presse de toute part. Si elle n’est pas assez serrée, je le ferais et tu le regretteras ! Avec cette cagoule tu ne verras rien, tu n’entendras rien, et le plug gonflable, qui va avec, te permettra de rester bien silencieux. Tu le mets dans ta bouche et tu le gonfle pour qu’il remplisse toute ta cavité buccale. Là aussi si ce n’est pas assez c’est moi qui le ferais et tu le regretteras. Une paire de menottes pour tes chevilles, une autre pour tes mains dans le dos. Tu attends ainsi à genoux aux pieds du lit, en te remplissant de ta condition de sous-homme et en réalisant que c’est la première journée de ta vraie vie.
La moindre désobéissance par rapport à ces ordres simples provoquera alors l’envoi à tout ton carnet d’adresse d’une copie du blog, auquel j’ai rajouté quelques-uns de tes messages. Tu peux aller voir, il t’es totalement inaccessible dorénavant et il te faudrait des mois avant de pouvoir le faire supprimer. J’avoue que cela comblerait bien mon plaisir de te briser ainsi en l’envoyant à tout le monde, mais je n’aurais plus de jouet ensuite et j’ai encore beaucoup de choses en stock pour toi. J’espère que tu ressens l’honneur qui t’est fait que tu sois ainsi pris en charge et accepté pour vivre ton rêve. Je sais que c’est ce que tu as toujours rêvé de faire et ainsi je suis la bonne fée qui vient t’exaucer. Tu as gagné au Loto de la vie !
Ta Propriétaire »
Gagné au Loto de ma vie ! Je réalisais que j’avais sans doute fait la pire bêtise de ma vie de me mettre ainsi en danger. Il ne me restait que peu de temps pour décider de ce que j’allais faire tout en continuant d‘envoyer mes messages horaires, qui m’empêchaient d’avoir les idées claires, et me ramenaient chaque fois à mon désir extrême d’abandon et de soumission. J’avais essayé bien entendu la cage, et j’avais été profondément excité de me sentir enfermé et contraint, même sans mettre les vis de punition. Je ne voulais pas me blesser. J’avais pris un cadenas avec trois clés, j’en donnerai deux à ma tortionnaire pour pouvoir me libérer en rentrant sans qu’elle n’en sache rien. Il fallait maintenant que je prévienne Isabelle de mon absence. Cela n’était jamais arrivé en trois années, je ne trouvais rien de vraiment crédible. Du coup j’inventais une envie d’aller voir la mer, seul, pour me ressourcer, que j’étais épuisé en ce moment et que je voulais prendre du recul. Je n’étais pas très crédible, et Isabelle me bombarda de questions : pourquoi elle ne venait pas ? Pourquoi d’un seul coup ? Où j’allais ? Est-ce que j’allais voir une autre femme ? Pourquoi j’étais si distant et épuisé ces temps derniers ? Qu’est ce qui m’arrivaient ? Ma seule solution fut de m’énerver et de lui dire que cela suffisait et de partir en claquant la porte et lui disant que je la retrouvais demain soir en rentrant de la mer. Evidemment je ne vis pas le fou rire qui la prit tandis que je m’éclipsais avec le petit sac contenant ma cage de chasteté. Isabelle trouvait cela décidément très drôle de me voir si mal me dépatouiller dans sa toile d’araignée. Si cela la faisait rire, cela ne diminuait en rien la rage et la violence qui l’habitait et nourrissait au contraire sa vision de ce que sa vie, et par conséquence, la mienne allait être. Inscrite sur des sites fétichistes, sa connaissance de cet univers se développait à une vitesse vertigineuse, et elle réalisait qu’elle avait déjà dépassé le niveau de pratique de 99% des personnes présentes. Elle y publia le blog qui commença à avoir quelques visites et quelques commentaires, elle décida de s’y investir et annonça la première rencontre cette nuit à l’hôtel. Le fait de disposer d’un public serait à la fois terriblement humiliant pour moi, mais aussi stimulant pour elle. Isabelle s’était absentée en début d’après midi pour faire su shopping officiellement, mais réellement pour préparer la chambre au Shangri-La, et mettre l’enveloppe à la disposition à l’accueil. Elle possédait un double et avait décidé de ne venir qu’à 21h pour que je marine un peu de peur. Le risque était non nul que je n’obéisse pas et que je découvre le pot au rose, elle ne savait pas si j’en étais capable. Dans ce cas-là, tout tombait à l’eau et elle ne pourrait décemment pas se venger en publiant tout cela à mon carnet d’adresse, car elle aurait été trop risqué. Cette idée l’assombrit d’un coup. Elle s’était tellement projeté qu’elle ne concevait pas de vivre autrement. Elle se jura que si cela se terminait en queue de poisson avec moi, elle se trouverait un autre esclave à plumer et briser. Cela semblait si simple ! Et les propositions incessantes qu’elle recevait sur le forum fétichiste lui montrait à quel point tous les hommes étaient veules, en particulier ceux se déclarant comme dominant ou Maître, mais se mettant à son service sans hésiter.
A vrai dire, Isabelle n’avait pas de souci à se faire, j’avais décidé d’aller au bout de la démarche. Franchement la vie que je menais n’avait pas un grand sens et je devais m’avouer que je m’ennuyais à mourir. Et justement j’avais le sentiment de vivre depuis que j’avais croisé ce pseudo. C’était difficile, stressant, mais je vivais. L’impression était que tout m’avait préparé à vivre cet instant, à entrer dans ce rôle qui me tentait depuis ma plus tendre enfance, que je n’avais ni su, ni pu prendre. J’avais senti qu’Isabelle serait ma dernière soumise, j’étais arrivé au bout de ce que je pouvais donner comme dominant. Je l’aimais tendrement car beaucoup de choses en elle me parlaient, résonnaient, je trouvais sa personnalité fabuleuse. Mais j’avais besoin d’une poigne, d’une volonté supérieure, de souffrir encore et encore et enfin expier d’être ce que j’étais. C’était mon Karma et curieusement il me procurait énormément d’excitation sexuelle. D’autant que je n’avais pas joui depuis si longtemps. J’étais fier de cela, comme de tenir le coup malgré le sommeil difficile qui m’avait déjà fait perdre pas mal de poids, c’était au moins cela. Elle connaissait mon physique donc je ne craignais pas trop un rejet, mais je ne savais rien d’elle. Peut-être serait-elle repoussante ? L’expérience m’avait appris que je l’aurais senti, à son manque d’assurance, à des précautions oratoires. Là elle ne doutait en rien d’elle-même cela se sentait très bien. Si elle n’était pas dans les canons, il était certain qu’elle devait dégager une aura très forte, je n’en doutais guère.
La suite était superbe, un pincement au cœur en pensant au prix qu’elle avait du payer avec ma carte bancaire. Je me sentais coupable vis-à-vis d’Isabelle et c’est sans doute à ce moment-là que j’ai hésité le plus. Je n’arrivais pas à ma la chasser de la tête. Je pris dans le mini bar une bouteille de vodka, qui me fit du bien et me permis de me détendre. La cagoule noire, menaçante, était sur le lit, comme les deux menottes, ouvertes et sans clé. Une fois les mains attachées, j’étais à sa merci. Ou à celle de la femme de chambre ! Quelle situation délicieusement humiliante à laquelle je ne pourrais rien. Mais j’étais certain que bien pire m’attendait, et mon appréhension était maintenant de ne pas être à la hauteur. J’avais rencontré déjà maintes femmes dominantes, sans jamais vraiment céder, mais le contexte cette fois-ci était bien différent, j’étais sous contrôle et ne voyait pas bien comment m’en sortir si je trouvais la situation désagréable. Mettre la cagoule ne fut pas simple, délacer le système de fermeture, l’enfiler, caler mes oreilles, ma bouche avec le petit plug gonflant que j’enserrai entre mes dents, positionner le nez sur les trous de respiration. J’étais dans le noir complet, et les bruits étaient très fortement assourdis. Je tâtonnais pour serrer le lacet comme un corset autour de ma tête. La tension devenait très forte, tout comme mon excitation. Mon sexe essayait de durcir dans la cage que j’avais posée en arrivant, mais ne pouvait que se faire sur les pointes de dressage que j’avais enfoncées à moitié. C’était à la fois douloureux et très frustrant de ne pouvoir laisser libre court à ma pleine érection. J’avais mis en place également la chaîne de taille qui allait avec la cage et qui la plaquait contre mon pubis, écrasant mes couilles et mon sexe. Si je ne pouvais pas bander, la sensation présente en permanence me rendait encore plus excité. Je crois que j’aurai pu jouir d’un souffle sur mon pénis.
Je me souvins des instructions et serrai bien fort le harnais. Ma tête était totalement moulée, et l’image que je devais renvoyer était très excitante. Je n’étais d’un coup plus, rien, je le réalisais bien et je comprenais l’intérêt de ce dispositif. Il me restait à gonfler le bâillon god. J’hésitais tellement cela me paniquait. Je respirais certes bien par le nez, mais être envahi ainsi m’angoissait. Le god gonflait en volume mais aussi en longueur, me remplissant totalement, ouvrant ma bouche et gonflant mes joues. Je donnais quelques coups de plus pour voir, la douleur et l’angoisse étaient à leur paroxysme, aussi je dégonflais un peu, me disant que la pression était acceptable. Il me restait, en cherchant avec mes mains, à mettre les menottes aux pieds, ce qui fut facile. Bien moins pour attacher mes mains dans le dos. Un instant de réflexion un peu inutile et je refermais les mâchoires d’acier, j’étais pris au piège depuis longtemps déjà. Je n’avais plus qu’à attendre à genoux, dans la chaleur dela suite poussée au maximum, sans trop savoir ce qui m’attendait.
Enfin elle y était ! Isabelle était rentrée dans la suite, et son esclave avait sans doute senti le courant d’air puisqu’il s’était redressé. La vision de son ancien Maître ainsi offert était délicieuse, cela faisait des jours qu’elle l’imaginait ainsi, à sa merci. Il n’avait pas eu de culpabilité à la tromper, il le paierait tellement cher ! Elle poussa la valise remplie d’accessoires dans la suite, puis s’approcha de sa victime, sans tendresse, mais avec impatience. Méthodique elle avait écrit le programme de la soirée pour ne rien oublier et que tout soit parfait. Elle l’avait soumis à un forum et avait intégré quelques idées et suggestions faites par des Maîtresses ou des esclaves qui espéraient s’attirer ses bonnes grâces ! Vicieusement elle avait acheté un parfum qu’il ne connaissait pas pour masquer son odeur naturelle, au cas où. Elle s’approcha de lui, laissa un ongle glisser sur son épaule et son dos, le faisant tressaillir. D’un mouvement de pied elle lui fit écarter les cuisses au maximum. Pas un mot de devait être prononcé, elle espérait qu’il serait assez coopératif. La cage était bien là, le cadenas appelant à être fermé. Elle commencerait par cela. Non pas fermer ce cadenas, elle n’était pas naïve, mais le remplacer par un autre et le fermer. L’esclave n’entendit pas mais sentit le clic du cadenas qui le fermait. Il pensait être enfermé pour quelques heures, elle voulait que cela soit pour la vie. Et c’est elle qui avait le pouvoir. D’une pression de la main, elle le fit se pencher en avant, jusqu’à ce que sa tête touche la moquette. Elle inspecta le plug, le fit jouer, provoquant des sursauts. La peau était certes irritée, mais rien de bien méchant, et elle constata qu’il s’était enduit de crème, donc cela devait être bien supportable. Son cul allait connaître une nuit grandiose. Elle se prépara, car pour elle cette nuit était bien entendu une première, mais ce moment était clé. Bien entendu il lui avait obéi, mais maintenant il allait devoir se soumettre totalement. Elle prit de nouvelles photos de lui dans cette position d’équilibre, posa l’appareil, se concentra. Sans bien se maîtriser, ce n’était pas une grande adepte de football, elle envoya un formidable coup de pied dans les attributs qui s’offraient à sa vision par derrière, attributs compressés dans la cage de chasteté. Elle entendit le hurlement étouffé par le bâillon, tandis qu’il s’effondrait sur la moquette. C’était le moment fatidique, devrait-elle le forcer ou bien comprendrait-il tout seul ? Après une minute, elle eut la joie de le voir se redresser tant bien que mal et reprendre la même position. Cette idée d’entrée en matière lui avait été suggérée par une Maîtresse très sadique. Elle recommença une seconde fois, puis une troisième fois, ajustant de mieux en mieux son coup de pied, écrasant rageusement les couilles offertes. C’était… extatique. Le voir hurler ainsi, se rouler et venir s’offrir à nouveau. Sa soumission ne provoquait qu’une onde de mépris chez Isabelle, vraiment c’était un chien fait pour cela. Ses couilles étaient bleues, cela rendait bien en photo pour le reportage qu’elle publierait le lendemain. Le tenant par la cagoule, elle le redressa, le remettant à genoux. Elle prit la poire, la gonfla 5 fois, provoquant à la troisième des cris d’effroi inutiles. Elle sentait la panique et la douleur chez cette chose à sa merci, mais sa capacité d’empathie était nulle ce soir-là. Le bâillon était sans doute trop gonflé mais tant qu’il ne s’évanouissait pas, il n’y avait pas de souci. Heureuse de ce premier cap passé avec succès, Isabelle sorti une bouteille de champagne du frigidaire de l’hôtel. Elle s’amusa à faire sauter le bouchon contre les couilles de son infortuné Maître qui ne du rien comprendre à ce qui se passait et à ce coup sur ses parties déjà bien sensibles. Avant de déguster sa coupe, elle posa sur chacun des mamelons une pince crocodile lestée de 500 grammes. Cela lui semblait beaucoup, mais pourquoi pas. Elle se souvenait comme il adorait lui supplicier les tétons. La douleur le fit crier de façon très sourde avec le god gonflé dans sa bouche, et le poids libéré sembla le rendre fou. La douleur n’était pas près de s’éteindre et il savait que le second téton allait subir le même sort. Une souffrance continue sourdait de lui et Isabelle réalisa qu’elle était trempée. Assise sur le fauteuil, elle le regardait souffrir comme un fou, les couilles douloureuses, les tétons déchirés, et avec surprise, le sexe dur essayant d’échapper à la torture des pointes de la cage. Sans succès. Une main dans sa culotte, elle découvrit l’étendue de son excitation. Elle n’avait jamais été trempée ainsi, et se fit jouir en quelques instants. La vie était belle et c’est la vie qui l’attendait maintenant, plus rien ne pourrait l’en empêcher. Les photos qu’elle faisait était horriblement compromettante : même avec la cagoule il était bien reconnaissable avec ses quelques tatouages déjà existants. Il serait bien temps de compléter avec des tatouages autrement plus compromettants et avilissants. Elle se fit la réflexion que les seins tombaient très fortement avec les pinces et les poids, et naquit à cet instant l’idée de lui faire subir ce qu’elle avait subi, des implants mammaires, sans doute autrement plus imposants pour lui ? Cela allait être très amusant. Il était un peu gros et il faudrait le faire maigrir, mais pas par le sport. Elle le voulait mou et faible, simplement par la privation continue. C’était au fond bien plus sadique. Et elle imaginait sa honte avec une très lourde poitrine à gérer.
Elle mit de la musique pour donner plus de relief à la soirée, il était temps de passer à des choses plus sérieuses. Elle prit l’esclave par la cagoule et l’emmena vers la table basse qu’elle avait repéré le midi. Couché dessus, sans lui enlever les pinces sur lesquelles il s’aplatit, elle défit rapidement les menottes des mains, pour ramener les bras vers l’avant et les attacher aux pieds de la table, faisant de même avec chacune de ses chevilles. Une corde maintint fermement son bassin sur la table, il était ainsi bien offert et étiré, les jambes très écartées offrant une vue unique sur son plug et ses couilles foncées. Isabelle se saisit d’une cravache avec un large bout et tapota les couilles ainsi offertes à son sadisme. Bien immobilisé je ne pouvais pas bouger, terrorisé par ce qu’elle pourrait faire à mes précieuses bourses. Les coups étaient de plus en plus appuyés, jusqu’à ce qu’Isabelle se décide à taper fort, des coups secs, m’envoyant des décharges de souffrance terribles. Avait-elle l’idée de la souffrance infligée ? Les cris étaient étouffés par le bâillon qui remplissait toute ma bouche. Les coups n’arrêtaient pas, Isabelle semblait fascinée par la souffrance infligée, pour son plaisir, une main dans sa culotte baignant dans son excitation et l’autre frappant aussi fort que possible sur les couilles offertes. Seul l’orgasme qui la ravagea réussit à mettre fin à cette torture terrifiante. Bien entendu ce n’était que le hors d’œuvre, Isabelle avait pour objectif de rendre mon corps marqué et lacéré comme sur les photos les plus violentes que je chérissais régulièrement.
Si c’était une première pour Isabelle, son expérience en tant que victime lui avait enseigné l’usage des différents instruments de torture qu’elle avait emmenés. Elle commença par le bâton, sur les fesses et l’arrière des cuisses de son esclave. Et découvrit que ce n’était pas si facile de frapper fort et précisément. Surtout pour faire les marques qu’elle souhaitait, elle devait frapper la chair offerte à toute volée. Il lui fallut quelques minutes pour s’ajuster. Alternant les séries longues, avec des séries courtes, sans compter ni sa peine, ni sa violence, ni le nombre de coups. Seul le résultat l’intéressait. Sa chose souffrait terriblement, comme jamais elle n’aurait pensé pouvoir faire souffrir, sans aucune compassion de sa part, voire même l’inverse, une sorte de mépris à accepter de subir toute cette violence. Je ne pouvais pourtant rien faire, je subissais un défoulement de violence inouïe, provoquant l’effondrement de mon esprit, passant alors de l’autre côté, dans une euphorie paradoxale, un affaissement de toute volonté, et une poussée d’amour, de désir, d’offrande. Quelque chose de très bizarre prenait place en moi, ne pouvant rien faire pour me protéger, je m’offrais alors psychologiquement à cette inconnue qui me maltraitait comme j’avais écrit que je voulais l’être et comme, en fait, je n’avais aucune idée de la signification. Je n’étais plus rien, elle était tout. C’était curieusement un écho de ce que ressentait Isabelle, d’une toute puissance qui allait cette fois-ci bien au-delà de l’excitation sexuelle. Elle sortait définitivement de sa chrysalide et plus rien ne pourrait lui faire rebrousser chemin.
Pour le dos, elle prit la badine, bien plus difficile de maniement. Le bruit était excitant, et les marques très prononcées, du sang perlant parfois. Là encore elle voulut que le dos soit totalement marqué, et la mèche de la badine mit tout autant les flancs de sa chose en sang. Il ne bougeait guère, semblait abandonné, mais respirait et elle sentait qu’il était totalement offert. Les photos étaient superbes, bien au niveau des pires stockées sur son ordinateur, et Isabelle ressentait une grande fierté à les publier sur le blog. Epuisée elle s’accorda une pause champagne et orgasme avant de continuer le programme prévu pour la nuit. Par pur sadisme, avant de s’enfoncer dans le siège pour vider sa coupe, elle gonfla deux fois la poire du bâillon, pour sentir la panique reprendre dans le corps ligoté à ses pieds. Cela déclencha en elle une poussée d’adrénaline et prenant la badine elle cingla une vingtaine de coups en quelques secondes et à toute volée sur les fesses offertes. Une sorte d’orgasme dans la violence, quelque chose de fort que de laisser cette rage s’exprimer sans rien pour la contenir.
Isabelle sortit de la valise une culotte en coton noire qu’elle enfila. Cette culotte, épaisse et rigide, mais agréable à porter avec un petit côté sexy, était ornée d’un anneau au niveau du pubis permettant de maintenir un god en place. Avec beaucoup de réflexion Isabelle s’était décidée pour un god souple et très imposant de 5 centimètres de diamètre. C’était beaucoup pour une première pénétration, mais j’avais pu lui montrer que j’avais l’habitude de me remplir le cul. Il était primordial pour Isabelle que je me souvienne bien de cette première sodomie, que je me sente défoncé, pris, possédé. Elle se regarda dans la glace, son corps féminin contrastant avec le sexe couleur chair qui pendait entre ses jambes, tel un phallus exprimant toute sa puissance. Elle caressa son corps, appréciant une nouvelle sensualité en elle, se sentant paradoxalement encore plus femme devant sa femelle ainsi offerte. Enlever le god métallique du cul offert ne fut pas chose facile. Elle réveilla l’esclave qui s’était abîmé dans une douce torpeur, et du pas mal forcer pour le retirer. L’anus resta entrouvert, rouge d’irritation, mais cela ne la préoccupait pas. Elle enduisit le god entre ses jambes de vaseline, essuya ses mains, posa un coussin entre les jambes écartelées et ligotées et présenta le gland à l’entrée du cul palpitant. Isabelle avait toujours été terriblement excitée par les intromissions d’objets ou de sexe. Elle ne regardait que cela dans les vidéos, obsédée par les objets vraiment gros comme des bouteilles, ou des fists profonds. Mais elle était bien trop douillette pour le subir et se régalait d’avance de tout ce qu’elle allait pouvoir faire avec son nouveau jouet. De façon malhabile elle avança son bassin, et le god commença à se frayer un chemin. C’était enivrant, elle était extatique. Se rapprochant, elle du appuyer de tout son corps pour faire avancer le membre dilatant le cul de sa proie. Voir le latex disparaître au fond des fesses lui faisait tourner la tête, tandis qu’il se débattait en vain pour échapper à la torture subie. Elle ressortit et attendis quelques secondes pour le laisser respirer, puis replongea d’un coup de rein violent bien plus profondément, répétant le manège une dizaine de fois. Les cris étouffés étaient variés, mélange de plaisir, de surprise mais surtout de douleur. Elle poussait, poussait pour que tout le membre trouve sa place, que son pubis soit collé contre les fesses de son ancien Maître. La vaseline jouait parfaitement son rôle et le cul coulait de lubrifiant, lui permettant de coulisser sans plus d’effort, une fois le cul bien cassé. Pris d’une frénésie incontrôlable, Isabelle se mit à faire des allers et retours de plus en plus rapides, souvent désordonnés, s’enfonçant au plus profond possible à chaque fois, s’agrippant aux hanches de sa victime et à la chaîne maintenant la case en place, écrasant les couilles lorsque son pubis s’écrasait contre les fesses, perdant son souffle mais continuant dans une folie Incroyable. Elle aurait dû penser à se filmer, jamais elle n’avait connu une telle euphorie, c’était carrément dingue. Elle se mit à griffer le dos offert, arrachant les boursouflures de la badine et créant de nombreuses rigoles de sang. Elle sentait la chaleur intense des fesses suppliciées contre son pubis, et se démenait pour arriver à jouir ainsi, sans succès. Après dix minutes d’une cavalcade folle, elle s’effondra épuisée, le god profondément fiché dans le cul de sa femelle. Ce plaisir de la prise de possession était aussi inouï qu’inattendu.
Isabelle était épuisée, pourtant la soirée n’était pas encore finie. Elle se releva doucement, le god sortant du fondement de sa femelle, laissant le cul bien ouvert et dégoulinant de lubrifiant. Elle sortit de la valise la surprise qu’elle lui avait préparé : une poire métallique, s’ouvrant en fleur à l’intérieur du cul et cadenassée. Il ne pourrait ainsi pas se libérer sans la clé et ne pourrait pas même s’asseoir puisque la tige dépassant entre ses fesses le lui interdirait. Elle avait hâte de voir sa réaction en se découvrant ainsi contraint. Il lui fallut beaucoup de force pour déployer l’engin qui prenait un diamètre de 10 centimètres une fois bien ouvert. Son esclave se sentit à la fois envahi et fortement dilaté sans bien sur comprendre ce qui lui arrivait. Il ne perçu pas le clic du cadenas, scellant l’objet en place. Isabelle le détacha et le mis à genoux. La douleur dans ses tétons était paroxystique et il en chancelait au bord de l’évanouissement. Délicatement, Isabelle détacha l’une après l’autre les deux pinces, dont les marques étaient bien visibles et des croutes s’étaient déjà formées. Isabelle nota sur son calepin d’investir dans un aspirateur à tétons pour bien les développer. Là ils feraient un peu ridicule avec la poitrine qu’elle projetait de lui faire implanter. Elle notait toutes ses pensées dans ce carnet, ne voulant rien perdre de ce qu’elle découvrait au gré de ses lectures, échanges ou même expériences comme à cet instant. A 4 pattes je me dirigeai dans la partie nuit, guidé par sa pression sur la cagoule. J’étais complètement groggy, incapable d’avoir la moindre pensée cohérente, sinon un désir fou de me jeter à ses pieds que je n’envisageais que comme divin. Et surtout dormir, j’étais épuisé, assoiffé aussi par le bâillon et les cris que j’avais poussé toute la nuit. Le contact du lit me fit du bien, même si je me retrouvais attaché en croix sur le dos, les membres bien étirés. Je ne songeais même pas à ce qui pouvait m’attendre, je vivais chaque seconde de façon incroyablement intense, me disant que j’avais attendu toute ma vie pour vivre enfin à ma juste place, aux pieds d’une Déesse dont l’odeur me ravissait, la douceur des mains m’envoûtait, mais surtout la violence et le sadisme me comblaient. La tête me tournait, j’étais sans doute dans un état avancé de perte de contrôle.
Le premier coup me pris par surprise. Non que je ne m’y attendais pas, mais je flottais bienheureux. Isabelle avait le projet de mettre mon recto dans le même état que le verso, sans tenir compte de l’extrême sensibilité de mes tétons, de mon ventre ou de mon pubis. Isabelle prenait connaissance de la canne, et décida que c’était finalement son outil préféré. Plus facile et léger à manier, les marques étaient superbes et la douleur devait être intense aux bonds que je faisais malgré les liens. L’adrénaline lui donna la force de me marquer encore et encore, scrutant les surfaces pas encore martyrisées pour les battre au sang. Je suffoquais de douleur, elle coulait d’excitation, surprise de ne pas être saturée de tout cela, bien au contraire. De nouveaux plans s’échafaudaient dans sa tête, laissant libre court à ses désirs les plus sombres qu’elle avait toujours refoulés. Elle voulait d’autres marques, d’autres transformations sur moi, que je ne sois plus rien de ce que je prétendais être auparavant.
Isabelle s’arrêta sans même s’en rendre compte, le corps qui gisait à ses côtés exprimait la souffrance à l’état brut. Elle avait recomposé le tableau des photos de femmes qui m’excitaient, mais là j’étais devenu la victime. Pas si consentante, mais résolue. Je fus à nouveau mitraillé pour le blog, mais je n’en avais pas conscience. Je m’enfonçais dans un sommeil profond que j’espérais réparateur. Lorsqu’Isabelle fut certaine que j’étais bien endormi, elle se releva, enleva sa culotte god, se rhabilla, rangea tous les accessoires dans la valise en faisant le tour de la suite. Très doucement, pour ne pas me réveiller, elle défit les liens aux 4 coins du lit, dégonfla le bâillon puis l’enleva, le faisant glisser entre mes lèvres restées ouvertes. Il me faudra plusieurs jours pour refermer la bouche normalement. Je n’avais plus que la cagoule, ma cage de chasteté verrouillée définitivement et la poire d’angoisse ouverte au fond de mon cul. Il était temps de partir, toujours sans faire de bruit et de rentrer à la maison.
Epuisée mais sans arriver à dormir, elle rédigea plusieurs posts du blog illustrés des photos pour ses interlocuteurs qui devenaient nombreux. Plusieurs dizaines de curieux attendaient d’avoir des nouvelles. Elle mit un mot à sa chienne pour qu’elle la prévienne quand elle se réveillerait et lui donne des nouvelles. Prenant son womanizer, elle enchaîna sans reprendre son souffle 6 orgasmes qui lui permirent enfin de se détendre et de s’endormir. Une nouvelle vie commençait le lendemain.
A SUIVRE....
PARTIE 2
« Petite chose,
J’ai passé une semaine agréable rythmée par tes 24 mails quotidiens et surtout ta détresse grandissante. As-tu remarqué que l’angoisse du début a laissé place à une fébrilité et une frustration grandissante ? Je ne te demanderais pas si tu t’es caressé, je suis certaine que oui, les médiocres dans ton genre n’obéissent que dans la contrainte et par la peur du bâton. Il n’y aura pas de carotte pour toi. Tu ne mérites que mon dégoût.
Souviens-toi de mon profil initial, je cherche une relation non consensuelle dont tu ne pourras sortir par ta propre volonté, sauf à en payer un prix délirant. Je possède assez d’information sur toi pour que tu n’aies pas envie de faire demi-tour et je ne t’en donne pas les moyens. Tu es contraint d’avancer comme et quand je le souhaite. Dans ma conception du non consensuel, il n’y a pas de carottes mais que du bâton, et les punitions seront totalement démesurées par rapport aux fautes. Que chacune des punitions reste marquée dans ta mémoire, provoquant peur panique de recommencer. Tu verras c’est très efficace.
En sus de tes contraintes horaires, je suis certaine que tu es bien épuisé, je veux que tu crées un blog où tu apparaisses à visage découvert, en publiant chaque jour un nouveau post avec une photo suggestive de toi en esclave. Tu as déjà les photos de tes cuisses, celle avec la marque au feutre, tu en trouveras d’autres à faire chaque jour, qui devront être humiliantes, rabaissantes. Et dans la mesure du possible qu’on voit ta tête. Dans la présentation du blog, tu mettras un portrait de toi et tu te décriras de façon exacte en disant où tu vis et qui tu es. Le nom du blog sera esclave de Noir Désir, et il sera ouvert à tout le monde. Le mot de passe sera le prénom de ta soumise, n’est-ce pas délicieux ? Je veux que le blog soit créé pour ce soir minuit, et fais-le le plus joli possible. Je veux que ta déchéance soit publique, même si objectivement je crains que personne ne vienne le voir de sitôt. Du moins si je ne les y encourage pas… Tous les jours un nouveau post et qu’il soit au niveau de tes suppliques si tu ne veux pas que certaines personnes de ton carnet d’adresse reçoivent des messages curieux de ta part. Tu le créées avec mon mail comme administratrice, et toi simple rédacteur. Ainsi tu ne pourras pas le fermer quand j’aurais changé mon mot de passe.
Il n’est plus temps pour toi de réfléchir, mais simplement agir. Je n’attends qu’une réponse, oui Madame, bien Madame et que tu t’exécutes vite et bien.
J’ai commandé divers accessoires sur un site pour gay sm, tu vas être comblé, c’est de la qualité. Un peu cher, mais comme ton compte est bien approvisionné, cela ne sera même pas un problème pour toi. Tu vas recevoir d’ailleurs un paquet à ton nom, fais-en sorte que ta soumise ne l’ouvre pas, elle serait un peu surprise. C’est un set de trois plugs en métal qui peuvent se porter en 24/7. Tu vois je suis une fée, je commence déjà à réaliser tes fantasmes les plus forts, tu vas vivre dès réception enculé en permanence.
Libères-toi samedi soir, je te donnerai les instructions, prévois toute la nuit. Tu seras libre au plus tard dimanche midi.
Je consacre beaucoup d’énergie à te prendre en main, ne me déçois en rien, sache que je serais une tigresse et le message à ta soumise n’était qu’un avant-goût bien innocent.
Madame »
Enfin un message, j’étais tellement en manque, je sentais bien que je sombrais heure après heure, sans avoir rien à quoi le raccrocher. Je suis paniqué cependant à le lire. Et mon sexe est dur comme jamais alors que j’avais tendance à devenir vraiment mou ces derniers mois. C’est à la fois ce dont j’ai toujours rêvé, mais aussi ce qui me panique le plus, je ne contrôle vraiment rien. Elle me fait rire avec son jeu innocent : Isabelle n’a cessé de me parler de ce mail reçu avec ces marques. Elle m’a soupçonné d’avoir dialogué avec un autre couple, que je veuille lui faire ces marques, se perdant en conjoncture. Mais elle était surtout furieuse que son mail personnel soit ainsi divulgué. Elle déteste cela, et je la comprends bien. Comment lui dire que je n’y suis pour rien. Enfin c’est ce que je me dis, mais ce n’est pas vrai. Madame est vraiment sérieuse et je me suis mis dans une drôle de situation. Je vois sur mes débits plusieurs achats sur un site allemand, des sommes non négligeables, je suppose que l’un m’est destiné. Isabelle n’ouvre jamais le courrier donc je ne suis pas inquiet de ce côté-là, mais comment vivre avec un plug dans le cul à ses côtés. Ce ne sera pas la première fois que je serais ainsi le cul rempli, j’ai passé mon adolescence à tester toute sorte d’objet et d’humiliations anales, mais c’est toujours seul et pour quelques heures. Et le blog, là je frémis. Si Madame est sérieuse, la possibilité que quelqu’un me connaisse et aille sur ce blog est très faible, mais ne fera que grandir avec le temps. Surtout il suffira à Madame de diffuser l’adresse du site pour me nuire cruellement. Et c’est sans doute son objectif, elle me tient déjà un peu, mais avec ce blog elle me tiendra totalement, avec ces photos abjectes de moi. C’est une pente glissante, plus j’avance et plus elle me tient, et si je fais mine de m’arrêter alors je serais cloué au pilori. Comment faire autrement qu’obéir ? Que dire à Isabelle ? A mes filles ? Mes amis ou relations ? J’aurais vraiment trop honte et une honte qui ne m’excite en rien. Elle a raison je n’ai pas le choix. J’aurais pu et dû tout arrêter très vite, mais j’ai voulu jouer. Je me mets tout de suite à la création et rédaction de son blog. J’ai juste répondu comme elle exigeait, Oui Madame, Bien Madame. Et du coup je me laisse porter par l’excitation, puisque la culpabilité et le remord ne sont d’aucune utilité. Obéissant je ne touche pas mon sexe, et contrairement à ce qu’elle pense, Je ne me suis plus touché depuis qu’elle m’en a donné l’ordre. Sinon tout cela ne rimerait à rien. Cependant j’en ai terriblement envie et je commence à prendre conscience que le non consensuel est vraiment difficile. Je me sens vraiment pas du tout pris en compte, c’est très curieux, alors qu’en même le sujet principal.
Isabelle me regarde pensivement en coiffant ses longs cheveux bruns. Elle me découvre incroyablement fébrile et hagard. Le manque de sommeil devient critique, elle se demande si elle doit alléger ou pas le rythme des messages. Cela lui plaît de me pousser au bout et ainsi d’asseoir son pouvoir, mais elle n’a pas envie de perdre son nouveau jouet. Isabelle s’introspecte énormément, surprise de ce qu’elle découvre sur elle-même. C’est certain qu’elle s’inspire énormément de tout ce qu’elle a lu dans ce genre de situation. Pourtant toutes ces décisions, tous ces ordres sont bien les siens. Il n’y a là rien de superficiel mais une volonté farouche et puissante qu’elle sent naître. Est-elle simplement un caméléon qui s’adapte à la situation nouvelle ou bien une porte s’est-elle ouverte dans son esprit. Elle a toujours été réservée, en retrait, timide. Et en quelques jours tout est sens dessus dessous, elle prend le contrôle, décide, et surtout dispose d’une réelle vision de ce qu’elle désire et finalement que je lui offre. Peut-être, se dit-elle, sentait-elle cela inconsciemment quand nous nous sommes rencontrés ? Elle avait aimé une certaine vulnérabilité chez moi, une capacité de tendresse et d’amour dont elle avait besoin, ainsi qu’une protection qu’elle croyait nécessaire. Mais à cet instant elle est fière de voir comment je me suis fait manipuler et emmener, et me voir ainsi tout perdu, ayant déjà donné les principales clés à une inconnue qui a su le prendre, est très exaltant. Parce que si son amour a basculé dans le mépris, elle sait que je suis un très bel homme, attirant, charismatique, aisé. Aujourd’hui, elle n’a plus besoin de personne, plus jamais après être trahie ainsi. C’est elle qui mène le jeu. Elle pourrait ressentir de la gratitude à mon égard, mais c’est bien l’inverse qui l’habite, juste l’envie de me donner ce que je réclame et me détruire. Elle sait bien que je fantasme et que ce n’est pas probablement pas ce que je désire vraiment, mais me prendre au mot est trop jouissif. Elle s’est elle-même commandé de nombreux accessoires sur le site meo en Allemagne qui regorge de trouvailles pour supplicier un esclave. Elle a bien compris qu’il ne fallait en rien lâcher l’emprise mais au contraire la faire croître chaque jour de plus en plus et tel est bien son intention. Elle prend cela très au sérieux, note, trie, réfléchit, commence à échanger sur des forums spécialisés, approfondissant cet univers qu’elle a toujours aimé et côtoyé mais visiblement se trompant de côté !
Dès que le blog fut créé avec son email, Isabelle changea le mot de passe. Ainsi je ne pouvais plus qu’ajouter des articles mais plus rien faire d’autres. Etant très occupé sur mon écran et à lui envoyer ses messages exaltés toutes les heures, je ne voyais pas qu’elle y passait elle-même un peu de temps pour le rendre plus joli et agréable à lire, mais aussi plus efficacement présent sur la toile. Il y avait des photos de moi à genoux, tête baissé, avec des marques sur les cuisses, avec le message sur mon torse. Pour m’humilier plus encore je fis des photos avec différents objets enfoncés dans mon cul, et même une tige dans mon méat. Avec un masochisme dopé par mon manque de sommeil, je m’enfonçais dans la destruction de mon image qui avait tout pour être ravageuse. Je voulais l’épater, qu’elle se dise que j’étais différent, ma vanité et mon arrogance s’exprimait même là. Je fermais une à une toutes les portes de sortie, j’étais pieds et poings liés. Si j’avais pu dormir, me masturber deux ou trois fois, j’aurais réalisé la folie dans laquelle j’étais, mais ce n’était pas le cas. Dans un dernier article je me prenais en photo buvant ma propre urine et rêvant que cela soit celle de ma propriétaire, et que cela soit mon seul breuvage.
Pendant la semaine Isabelle me tendit un colis qui était arrivé pour moi, lourd. Sans surprise à l’intérieur les trois plugs métalliques m’attendaient, percés en leur centre avec un bouchon pour les fermer. Si le plus petit me paraissait déjà imposant, le plus gros me semblait impossible à mettre en place, physiquement, les os du bassin devant l’en empêcher. Quelques mois plus tard, je découvrirais qu’il n’en était rien. La nuit venue, Isabelle couchée, je suis allé à la salle de bain pour m’ouvrir un peu le cul. J’avais pris un assez gros god, rempli de vaseline, et m’était bien empalé dessus une dizaine de fois. Mon cul sollicité ces derniers jours étaient un peu douloureux mais déjà assoupli. Mettre en place le plug métallique fut douloureux, il fallut que j’appuie fort, mais une fois en place, je dois avouer qu’il était plutôt confortable. Même en m’asseyant dessus, je compris qu’effectivement c’était un plug permanent. J’avais reçu comme instruction de le porter continument de réception, aussi j’envoyais une photo à ma Maîtresse et postait un nouvel article de blog. A mon grand soulagement elle me permit de n’envoyer des messages que toutes les deux heures pendant la nuit. Je ne dormis pas mieux, le plug étant de plus en plus présent au fur et à mesure du temps, jusqu’à devenir totalement insupportable. Sans que je ne puisse rien y faire. C’était la vie dont j’avais rêvé, et c’était bien plus difficile que je ne pensais. J’hésitais à aller le retirer, elle n’en saurait rien, mais j’avais peur de ses réactions, et je me dis que le jour où je la rencontrerais elle le saurait. Je devais accepter ma totale reddition. A distance c’était sans doute bien plus insupportable et compliqué qu’à ses pieds.
Le week-end approchait et je n’avais toujours rien dit de la nuit de samedi à Isabelle. Cela me rendait terriblement nerveux, je ne savais pas quoi faire. Je faisais l’autruche ne disant rien, mais je sentais bien qu’elle m’observait et il est vrai que je n’étais plus du tout là avec elle. Pourtant elle ne me faisait aucun reproche, ne disait rien, je la voyais juste pensive à me regarder de façon étonnée. Le samedi matin, après une nuit quasiment blanche due au plug qui me gênait considérablement, je reçu les instructions de ma Maîtresse. C’est ainsi maintenant que je pensais à elle, sachant que je me devais d’aller dans sa direction. Ce qui me rassurait c’est que je savais que d’une part 100% des personnes allaient bien moins loin dans les actes que dans les paroles. Mais d’autre part, que cela demandait une telle énergie de la part du dominant, qu’il n’y avait aucune chance que cette mystérieuse femme dont je ne connaissais finalement rien, aille jusqu’au bout de quoi que ce soit. Il est vrai que dans les relations SM encore plus que dans les relations traditionnelles, le commencement était l’apogée de la relation. Je me berçais de ces illusions en lisant son message :
« Ma petite femelle,
Cette désignation te convient bien, je vais faire de toi une petite femelle bien dressée, à la chatte béante pour pouvoir recevoir tout ce que je voudrais dedans, au corps mou et tendre sans plus aucune énergie, totalement passive, offerte et dépendante. Cela va être délicieux et j’ai trop hâte de commencer ton dressage. Tu vas publier ce jour ton dernier post sur le blog, pendant les deux mois qui vont suivre ce sera moi qui informerai tes lecteurs de la progression et du contenu de ton dressage. J’en ferais sans doute un peu la publicité dans le milieu, pour avoir des avis et des conseils pour te détruire un peu plus et te réduire à l’état de femelle, ni mâle, ni femme, à peine humain.
Ton petit cul doit commencer à bien souffrir à porter le plug en permanence, tu ne t’en rends sans doute pas compte mais ta démarche doit s’en ressentir. Je suis certaine que ta petite soumise s’en est rendue compte, mais trop sage, ne t’a fait aucune remarque à ce sujet. Dans quelques temps tu le regretteras quand tu en auras des encore plus gros que ceux que tu as reçu. Tu penses que c’est impossible, mais comme tu penses toujours de travers malgré ton arrogance, tu verras que je tiens absolument toutes mes promesses, à l’esprit et à la lettre. J’espère que tu as pris les devants pour expliquer ton absence de samedi soir.
Tu te rendras au Shangri-la près du Trocadéro, j’y ai pris une suite junior pour la nuit, nous serons tranquilles et à l’aise pour échanger et nous découvrir de façon plus approfondie, tu ne crois pas ? En arrivant à l’hôtel à 20 heures précises tu demanderas à l’accueil une enveloppe à ton nom, Médor. Pour l’instant cela me convient mais il faudra bien entendu le changer pour un nom exprimant plus que tu es une femelle soumise. Le numéro de la chambre et une carte magnétique t’ouvriront l’accès à ton prochain univers de plaisir. Ou plutôt de plaisir pour moi. Dans la suite, tu ne perdras pas de temps. Tu ne seras venu sans aucune affaire particulière, sinon la cage de chasteté que tu as dû recevoir, et bien entendu ton plug qui ne te quitte plus. J’espère qu’ils n’ont pas de portiques métalliques à l’entrée sinon tu vas sonner dans tous les sens ! Tu te mets nu, tu mets ta cage de chasteté avec un cadenas non fermé, je veux avoir le plaisir de le fermer moi-même, et les clés dessus bien entendu. Sur le lit tu vas trouver une cagoule en cuir, il faut que tu l’enfiles et que tu serres bien le laçage, qu’elle épouse la forme de ton visage et te presse de toute part. Si elle n’est pas assez serrée, je le ferais et tu le regretteras ! Avec cette cagoule tu ne verras rien, tu n’entendras rien, et le plug gonflable, qui va avec, te permettra de rester bien silencieux. Tu le mets dans ta bouche et tu le gonfle pour qu’il remplisse toute ta cavité buccale. Là aussi si ce n’est pas assez c’est moi qui le ferais et tu le regretteras. Une paire de menottes pour tes chevilles, une autre pour tes mains dans le dos. Tu attends ainsi à genoux aux pieds du lit, en te remplissant de ta condition de sous-homme et en réalisant que c’est la première journée de ta vraie vie.
La moindre désobéissance par rapport à ces ordres simples provoquera alors l’envoi à tout ton carnet d’adresse d’une copie du blog, auquel j’ai rajouté quelques-uns de tes messages. Tu peux aller voir, il t’es totalement inaccessible dorénavant et il te faudrait des mois avant de pouvoir le faire supprimer. J’avoue que cela comblerait bien mon plaisir de te briser ainsi en l’envoyant à tout le monde, mais je n’aurais plus de jouet ensuite et j’ai encore beaucoup de choses en stock pour toi. J’espère que tu ressens l’honneur qui t’est fait que tu sois ainsi pris en charge et accepté pour vivre ton rêve. Je sais que c’est ce que tu as toujours rêvé de faire et ainsi je suis la bonne fée qui vient t’exaucer. Tu as gagné au Loto de la vie !
Ta Propriétaire »
Gagné au Loto de ma vie ! Je réalisais que j’avais sans doute fait la pire bêtise de ma vie de me mettre ainsi en danger. Il ne me restait que peu de temps pour décider de ce que j’allais faire tout en continuant d‘envoyer mes messages horaires, qui m’empêchaient d’avoir les idées claires, et me ramenaient chaque fois à mon désir extrême d’abandon et de soumission. J’avais essayé bien entendu la cage, et j’avais été profondément excité de me sentir enfermé et contraint, même sans mettre les vis de punition. Je ne voulais pas me blesser. J’avais pris un cadenas avec trois clés, j’en donnerai deux à ma tortionnaire pour pouvoir me libérer en rentrant sans qu’elle n’en sache rien. Il fallait maintenant que je prévienne Isabelle de mon absence. Cela n’était jamais arrivé en trois années, je ne trouvais rien de vraiment crédible. Du coup j’inventais une envie d’aller voir la mer, seul, pour me ressourcer, que j’étais épuisé en ce moment et que je voulais prendre du recul. Je n’étais pas très crédible, et Isabelle me bombarda de questions : pourquoi elle ne venait pas ? Pourquoi d’un seul coup ? Où j’allais ? Est-ce que j’allais voir une autre femme ? Pourquoi j’étais si distant et épuisé ces temps derniers ? Qu’est ce qui m’arrivaient ? Ma seule solution fut de m’énerver et de lui dire que cela suffisait et de partir en claquant la porte et lui disant que je la retrouvais demain soir en rentrant de la mer. Evidemment je ne vis pas le fou rire qui la prit tandis que je m’éclipsais avec le petit sac contenant ma cage de chasteté. Isabelle trouvait cela décidément très drôle de me voir si mal me dépatouiller dans sa toile d’araignée. Si cela la faisait rire, cela ne diminuait en rien la rage et la violence qui l’habitait et nourrissait au contraire sa vision de ce que sa vie, et par conséquence, la mienne allait être. Inscrite sur des sites fétichistes, sa connaissance de cet univers se développait à une vitesse vertigineuse, et elle réalisait qu’elle avait déjà dépassé le niveau de pratique de 99% des personnes présentes. Elle y publia le blog qui commença à avoir quelques visites et quelques commentaires, elle décida de s’y investir et annonça la première rencontre cette nuit à l’hôtel. Le fait de disposer d’un public serait à la fois terriblement humiliant pour moi, mais aussi stimulant pour elle. Isabelle s’était absentée en début d’après midi pour faire su shopping officiellement, mais réellement pour préparer la chambre au Shangri-La, et mettre l’enveloppe à la disposition à l’accueil. Elle possédait un double et avait décidé de ne venir qu’à 21h pour que je marine un peu de peur. Le risque était non nul que je n’obéisse pas et que je découvre le pot au rose, elle ne savait pas si j’en étais capable. Dans ce cas-là, tout tombait à l’eau et elle ne pourrait décemment pas se venger en publiant tout cela à mon carnet d’adresse, car elle aurait été trop risqué. Cette idée l’assombrit d’un coup. Elle s’était tellement projeté qu’elle ne concevait pas de vivre autrement. Elle se jura que si cela se terminait en queue de poisson avec moi, elle se trouverait un autre esclave à plumer et briser. Cela semblait si simple ! Et les propositions incessantes qu’elle recevait sur le forum fétichiste lui montrait à quel point tous les hommes étaient veules, en particulier ceux se déclarant comme dominant ou Maître, mais se mettant à son service sans hésiter.
A vrai dire, Isabelle n’avait pas de souci à se faire, j’avais décidé d’aller au bout de la démarche. Franchement la vie que je menais n’avait pas un grand sens et je devais m’avouer que je m’ennuyais à mourir. Et justement j’avais le sentiment de vivre depuis que j’avais croisé ce pseudo. C’était difficile, stressant, mais je vivais. L’impression était que tout m’avait préparé à vivre cet instant, à entrer dans ce rôle qui me tentait depuis ma plus tendre enfance, que je n’avais ni su, ni pu prendre. J’avais senti qu’Isabelle serait ma dernière soumise, j’étais arrivé au bout de ce que je pouvais donner comme dominant. Je l’aimais tendrement car beaucoup de choses en elle me parlaient, résonnaient, je trouvais sa personnalité fabuleuse. Mais j’avais besoin d’une poigne, d’une volonté supérieure, de souffrir encore et encore et enfin expier d’être ce que j’étais. C’était mon Karma et curieusement il me procurait énormément d’excitation sexuelle. D’autant que je n’avais pas joui depuis si longtemps. J’étais fier de cela, comme de tenir le coup malgré le sommeil difficile qui m’avait déjà fait perdre pas mal de poids, c’était au moins cela. Elle connaissait mon physique donc je ne craignais pas trop un rejet, mais je ne savais rien d’elle. Peut-être serait-elle repoussante ? L’expérience m’avait appris que je l’aurais senti, à son manque d’assurance, à des précautions oratoires. Là elle ne doutait en rien d’elle-même cela se sentait très bien. Si elle n’était pas dans les canons, il était certain qu’elle devait dégager une aura très forte, je n’en doutais guère.
La suite était superbe, un pincement au cœur en pensant au prix qu’elle avait du payer avec ma carte bancaire. Je me sentais coupable vis-à-vis d’Isabelle et c’est sans doute à ce moment-là que j’ai hésité le plus. Je n’arrivais pas à ma la chasser de la tête. Je pris dans le mini bar une bouteille de vodka, qui me fit du bien et me permis de me détendre. La cagoule noire, menaçante, était sur le lit, comme les deux menottes, ouvertes et sans clé. Une fois les mains attachées, j’étais à sa merci. Ou à celle de la femme de chambre ! Quelle situation délicieusement humiliante à laquelle je ne pourrais rien. Mais j’étais certain que bien pire m’attendait, et mon appréhension était maintenant de ne pas être à la hauteur. J’avais rencontré déjà maintes femmes dominantes, sans jamais vraiment céder, mais le contexte cette fois-ci était bien différent, j’étais sous contrôle et ne voyait pas bien comment m’en sortir si je trouvais la situation désagréable. Mettre la cagoule ne fut pas simple, délacer le système de fermeture, l’enfiler, caler mes oreilles, ma bouche avec le petit plug gonflant que j’enserrai entre mes dents, positionner le nez sur les trous de respiration. J’étais dans le noir complet, et les bruits étaient très fortement assourdis. Je tâtonnais pour serrer le lacet comme un corset autour de ma tête. La tension devenait très forte, tout comme mon excitation. Mon sexe essayait de durcir dans la cage que j’avais posée en arrivant, mais ne pouvait que se faire sur les pointes de dressage que j’avais enfoncées à moitié. C’était à la fois douloureux et très frustrant de ne pouvoir laisser libre court à ma pleine érection. J’avais mis en place également la chaîne de taille qui allait avec la cage et qui la plaquait contre mon pubis, écrasant mes couilles et mon sexe. Si je ne pouvais pas bander, la sensation présente en permanence me rendait encore plus excité. Je crois que j’aurai pu jouir d’un souffle sur mon pénis.
Je me souvins des instructions et serrai bien fort le harnais. Ma tête était totalement moulée, et l’image que je devais renvoyer était très excitante. Je n’étais d’un coup plus, rien, je le réalisais bien et je comprenais l’intérêt de ce dispositif. Il me restait à gonfler le bâillon god. J’hésitais tellement cela me paniquait. Je respirais certes bien par le nez, mais être envahi ainsi m’angoissait. Le god gonflait en volume mais aussi en longueur, me remplissant totalement, ouvrant ma bouche et gonflant mes joues. Je donnais quelques coups de plus pour voir, la douleur et l’angoisse étaient à leur paroxysme, aussi je dégonflais un peu, me disant que la pression était acceptable. Il me restait, en cherchant avec mes mains, à mettre les menottes aux pieds, ce qui fut facile. Bien moins pour attacher mes mains dans le dos. Un instant de réflexion un peu inutile et je refermais les mâchoires d’acier, j’étais pris au piège depuis longtemps déjà. Je n’avais plus qu’à attendre à genoux, dans la chaleur dela suite poussée au maximum, sans trop savoir ce qui m’attendait.
Enfin elle y était ! Isabelle était rentrée dans la suite, et son esclave avait sans doute senti le courant d’air puisqu’il s’était redressé. La vision de son ancien Maître ainsi offert était délicieuse, cela faisait des jours qu’elle l’imaginait ainsi, à sa merci. Il n’avait pas eu de culpabilité à la tromper, il le paierait tellement cher ! Elle poussa la valise remplie d’accessoires dans la suite, puis s’approcha de sa victime, sans tendresse, mais avec impatience. Méthodique elle avait écrit le programme de la soirée pour ne rien oublier et que tout soit parfait. Elle l’avait soumis à un forum et avait intégré quelques idées et suggestions faites par des Maîtresses ou des esclaves qui espéraient s’attirer ses bonnes grâces ! Vicieusement elle avait acheté un parfum qu’il ne connaissait pas pour masquer son odeur naturelle, au cas où. Elle s’approcha de lui, laissa un ongle glisser sur son épaule et son dos, le faisant tressaillir. D’un mouvement de pied elle lui fit écarter les cuisses au maximum. Pas un mot de devait être prononcé, elle espérait qu’il serait assez coopératif. La cage était bien là, le cadenas appelant à être fermé. Elle commencerait par cela. Non pas fermer ce cadenas, elle n’était pas naïve, mais le remplacer par un autre et le fermer. L’esclave n’entendit pas mais sentit le clic du cadenas qui le fermait. Il pensait être enfermé pour quelques heures, elle voulait que cela soit pour la vie. Et c’est elle qui avait le pouvoir. D’une pression de la main, elle le fit se pencher en avant, jusqu’à ce que sa tête touche la moquette. Elle inspecta le plug, le fit jouer, provoquant des sursauts. La peau était certes irritée, mais rien de bien méchant, et elle constata qu’il s’était enduit de crème, donc cela devait être bien supportable. Son cul allait connaître une nuit grandiose. Elle se prépara, car pour elle cette nuit était bien entendu une première, mais ce moment était clé. Bien entendu il lui avait obéi, mais maintenant il allait devoir se soumettre totalement. Elle prit de nouvelles photos de lui dans cette position d’équilibre, posa l’appareil, se concentra. Sans bien se maîtriser, ce n’était pas une grande adepte de football, elle envoya un formidable coup de pied dans les attributs qui s’offraient à sa vision par derrière, attributs compressés dans la cage de chasteté. Elle entendit le hurlement étouffé par le bâillon, tandis qu’il s’effondrait sur la moquette. C’était le moment fatidique, devrait-elle le forcer ou bien comprendrait-il tout seul ? Après une minute, elle eut la joie de le voir se redresser tant bien que mal et reprendre la même position. Cette idée d’entrée en matière lui avait été suggérée par une Maîtresse très sadique. Elle recommença une seconde fois, puis une troisième fois, ajustant de mieux en mieux son coup de pied, écrasant rageusement les couilles offertes. C’était… extatique. Le voir hurler ainsi, se rouler et venir s’offrir à nouveau. Sa soumission ne provoquait qu’une onde de mépris chez Isabelle, vraiment c’était un chien fait pour cela. Ses couilles étaient bleues, cela rendait bien en photo pour le reportage qu’elle publierait le lendemain. Le tenant par la cagoule, elle le redressa, le remettant à genoux. Elle prit la poire, la gonfla 5 fois, provoquant à la troisième des cris d’effroi inutiles. Elle sentait la panique et la douleur chez cette chose à sa merci, mais sa capacité d’empathie était nulle ce soir-là. Le bâillon était sans doute trop gonflé mais tant qu’il ne s’évanouissait pas, il n’y avait pas de souci. Heureuse de ce premier cap passé avec succès, Isabelle sorti une bouteille de champagne du frigidaire de l’hôtel. Elle s’amusa à faire sauter le bouchon contre les couilles de son infortuné Maître qui ne du rien comprendre à ce qui se passait et à ce coup sur ses parties déjà bien sensibles. Avant de déguster sa coupe, elle posa sur chacun des mamelons une pince crocodile lestée de 500 grammes. Cela lui semblait beaucoup, mais pourquoi pas. Elle se souvenait comme il adorait lui supplicier les tétons. La douleur le fit crier de façon très sourde avec le god gonflé dans sa bouche, et le poids libéré sembla le rendre fou. La douleur n’était pas près de s’éteindre et il savait que le second téton allait subir le même sort. Une souffrance continue sourdait de lui et Isabelle réalisa qu’elle était trempée. Assise sur le fauteuil, elle le regardait souffrir comme un fou, les couilles douloureuses, les tétons déchirés, et avec surprise, le sexe dur essayant d’échapper à la torture des pointes de la cage. Sans succès. Une main dans sa culotte, elle découvrit l’étendue de son excitation. Elle n’avait jamais été trempée ainsi, et se fit jouir en quelques instants. La vie était belle et c’est la vie qui l’attendait maintenant, plus rien ne pourrait l’en empêcher. Les photos qu’elle faisait était horriblement compromettante : même avec la cagoule il était bien reconnaissable avec ses quelques tatouages déjà existants. Il serait bien temps de compléter avec des tatouages autrement plus compromettants et avilissants. Elle se fit la réflexion que les seins tombaient très fortement avec les pinces et les poids, et naquit à cet instant l’idée de lui faire subir ce qu’elle avait subi, des implants mammaires, sans doute autrement plus imposants pour lui ? Cela allait être très amusant. Il était un peu gros et il faudrait le faire maigrir, mais pas par le sport. Elle le voulait mou et faible, simplement par la privation continue. C’était au fond bien plus sadique. Et elle imaginait sa honte avec une très lourde poitrine à gérer.
Elle mit de la musique pour donner plus de relief à la soirée, il était temps de passer à des choses plus sérieuses. Elle prit l’esclave par la cagoule et l’emmena vers la table basse qu’elle avait repéré le midi. Couché dessus, sans lui enlever les pinces sur lesquelles il s’aplatit, elle défit rapidement les menottes des mains, pour ramener les bras vers l’avant et les attacher aux pieds de la table, faisant de même avec chacune de ses chevilles. Une corde maintint fermement son bassin sur la table, il était ainsi bien offert et étiré, les jambes très écartées offrant une vue unique sur son plug et ses couilles foncées. Isabelle se saisit d’une cravache avec un large bout et tapota les couilles ainsi offertes à son sadisme. Bien immobilisé je ne pouvais pas bouger, terrorisé par ce qu’elle pourrait faire à mes précieuses bourses. Les coups étaient de plus en plus appuyés, jusqu’à ce qu’Isabelle se décide à taper fort, des coups secs, m’envoyant des décharges de souffrance terribles. Avait-elle l’idée de la souffrance infligée ? Les cris étaient étouffés par le bâillon qui remplissait toute ma bouche. Les coups n’arrêtaient pas, Isabelle semblait fascinée par la souffrance infligée, pour son plaisir, une main dans sa culotte baignant dans son excitation et l’autre frappant aussi fort que possible sur les couilles offertes. Seul l’orgasme qui la ravagea réussit à mettre fin à cette torture terrifiante. Bien entendu ce n’était que le hors d’œuvre, Isabelle avait pour objectif de rendre mon corps marqué et lacéré comme sur les photos les plus violentes que je chérissais régulièrement.
Si c’était une première pour Isabelle, son expérience en tant que victime lui avait enseigné l’usage des différents instruments de torture qu’elle avait emmenés. Elle commença par le bâton, sur les fesses et l’arrière des cuisses de son esclave. Et découvrit que ce n’était pas si facile de frapper fort et précisément. Surtout pour faire les marques qu’elle souhaitait, elle devait frapper la chair offerte à toute volée. Il lui fallut quelques minutes pour s’ajuster. Alternant les séries longues, avec des séries courtes, sans compter ni sa peine, ni sa violence, ni le nombre de coups. Seul le résultat l’intéressait. Sa chose souffrait terriblement, comme jamais elle n’aurait pensé pouvoir faire souffrir, sans aucune compassion de sa part, voire même l’inverse, une sorte de mépris à accepter de subir toute cette violence. Je ne pouvais pourtant rien faire, je subissais un défoulement de violence inouïe, provoquant l’effondrement de mon esprit, passant alors de l’autre côté, dans une euphorie paradoxale, un affaissement de toute volonté, et une poussée d’amour, de désir, d’offrande. Quelque chose de très bizarre prenait place en moi, ne pouvant rien faire pour me protéger, je m’offrais alors psychologiquement à cette inconnue qui me maltraitait comme j’avais écrit que je voulais l’être et comme, en fait, je n’avais aucune idée de la signification. Je n’étais plus rien, elle était tout. C’était curieusement un écho de ce que ressentait Isabelle, d’une toute puissance qui allait cette fois-ci bien au-delà de l’excitation sexuelle. Elle sortait définitivement de sa chrysalide et plus rien ne pourrait lui faire rebrousser chemin.
Pour le dos, elle prit la badine, bien plus difficile de maniement. Le bruit était excitant, et les marques très prononcées, du sang perlant parfois. Là encore elle voulut que le dos soit totalement marqué, et la mèche de la badine mit tout autant les flancs de sa chose en sang. Il ne bougeait guère, semblait abandonné, mais respirait et elle sentait qu’il était totalement offert. Les photos étaient superbes, bien au niveau des pires stockées sur son ordinateur, et Isabelle ressentait une grande fierté à les publier sur le blog. Epuisée elle s’accorda une pause champagne et orgasme avant de continuer le programme prévu pour la nuit. Par pur sadisme, avant de s’enfoncer dans le siège pour vider sa coupe, elle gonfla deux fois la poire du bâillon, pour sentir la panique reprendre dans le corps ligoté à ses pieds. Cela déclencha en elle une poussée d’adrénaline et prenant la badine elle cingla une vingtaine de coups en quelques secondes et à toute volée sur les fesses offertes. Une sorte d’orgasme dans la violence, quelque chose de fort que de laisser cette rage s’exprimer sans rien pour la contenir.
Isabelle sortit de la valise une culotte en coton noire qu’elle enfila. Cette culotte, épaisse et rigide, mais agréable à porter avec un petit côté sexy, était ornée d’un anneau au niveau du pubis permettant de maintenir un god en place. Avec beaucoup de réflexion Isabelle s’était décidée pour un god souple et très imposant de 5 centimètres de diamètre. C’était beaucoup pour une première pénétration, mais j’avais pu lui montrer que j’avais l’habitude de me remplir le cul. Il était primordial pour Isabelle que je me souvienne bien de cette première sodomie, que je me sente défoncé, pris, possédé. Elle se regarda dans la glace, son corps féminin contrastant avec le sexe couleur chair qui pendait entre ses jambes, tel un phallus exprimant toute sa puissance. Elle caressa son corps, appréciant une nouvelle sensualité en elle, se sentant paradoxalement encore plus femme devant sa femelle ainsi offerte. Enlever le god métallique du cul offert ne fut pas chose facile. Elle réveilla l’esclave qui s’était abîmé dans une douce torpeur, et du pas mal forcer pour le retirer. L’anus resta entrouvert, rouge d’irritation, mais cela ne la préoccupait pas. Elle enduisit le god entre ses jambes de vaseline, essuya ses mains, posa un coussin entre les jambes écartelées et ligotées et présenta le gland à l’entrée du cul palpitant. Isabelle avait toujours été terriblement excitée par les intromissions d’objets ou de sexe. Elle ne regardait que cela dans les vidéos, obsédée par les objets vraiment gros comme des bouteilles, ou des fists profonds. Mais elle était bien trop douillette pour le subir et se régalait d’avance de tout ce qu’elle allait pouvoir faire avec son nouveau jouet. De façon malhabile elle avança son bassin, et le god commença à se frayer un chemin. C’était enivrant, elle était extatique. Se rapprochant, elle du appuyer de tout son corps pour faire avancer le membre dilatant le cul de sa proie. Voir le latex disparaître au fond des fesses lui faisait tourner la tête, tandis qu’il se débattait en vain pour échapper à la torture subie. Elle ressortit et attendis quelques secondes pour le laisser respirer, puis replongea d’un coup de rein violent bien plus profondément, répétant le manège une dizaine de fois. Les cris étouffés étaient variés, mélange de plaisir, de surprise mais surtout de douleur. Elle poussait, poussait pour que tout le membre trouve sa place, que son pubis soit collé contre les fesses de son ancien Maître. La vaseline jouait parfaitement son rôle et le cul coulait de lubrifiant, lui permettant de coulisser sans plus d’effort, une fois le cul bien cassé. Pris d’une frénésie incontrôlable, Isabelle se mit à faire des allers et retours de plus en plus rapides, souvent désordonnés, s’enfonçant au plus profond possible à chaque fois, s’agrippant aux hanches de sa victime et à la chaîne maintenant la case en place, écrasant les couilles lorsque son pubis s’écrasait contre les fesses, perdant son souffle mais continuant dans une folie Incroyable. Elle aurait dû penser à se filmer, jamais elle n’avait connu une telle euphorie, c’était carrément dingue. Elle se mit à griffer le dos offert, arrachant les boursouflures de la badine et créant de nombreuses rigoles de sang. Elle sentait la chaleur intense des fesses suppliciées contre son pubis, et se démenait pour arriver à jouir ainsi, sans succès. Après dix minutes d’une cavalcade folle, elle s’effondra épuisée, le god profondément fiché dans le cul de sa femelle. Ce plaisir de la prise de possession était aussi inouï qu’inattendu.
Isabelle était épuisée, pourtant la soirée n’était pas encore finie. Elle se releva doucement, le god sortant du fondement de sa femelle, laissant le cul bien ouvert et dégoulinant de lubrifiant. Elle sortit de la valise la surprise qu’elle lui avait préparé : une poire métallique, s’ouvrant en fleur à l’intérieur du cul et cadenassée. Il ne pourrait ainsi pas se libérer sans la clé et ne pourrait pas même s’asseoir puisque la tige dépassant entre ses fesses le lui interdirait. Elle avait hâte de voir sa réaction en se découvrant ainsi contraint. Il lui fallut beaucoup de force pour déployer l’engin qui prenait un diamètre de 10 centimètres une fois bien ouvert. Son esclave se sentit à la fois envahi et fortement dilaté sans bien sur comprendre ce qui lui arrivait. Il ne perçu pas le clic du cadenas, scellant l’objet en place. Isabelle le détacha et le mis à genoux. La douleur dans ses tétons était paroxystique et il en chancelait au bord de l’évanouissement. Délicatement, Isabelle détacha l’une après l’autre les deux pinces, dont les marques étaient bien visibles et des croutes s’étaient déjà formées. Isabelle nota sur son calepin d’investir dans un aspirateur à tétons pour bien les développer. Là ils feraient un peu ridicule avec la poitrine qu’elle projetait de lui faire implanter. Elle notait toutes ses pensées dans ce carnet, ne voulant rien perdre de ce qu’elle découvrait au gré de ses lectures, échanges ou même expériences comme à cet instant. A 4 pattes je me dirigeai dans la partie nuit, guidé par sa pression sur la cagoule. J’étais complètement groggy, incapable d’avoir la moindre pensée cohérente, sinon un désir fou de me jeter à ses pieds que je n’envisageais que comme divin. Et surtout dormir, j’étais épuisé, assoiffé aussi par le bâillon et les cris que j’avais poussé toute la nuit. Le contact du lit me fit du bien, même si je me retrouvais attaché en croix sur le dos, les membres bien étirés. Je ne songeais même pas à ce qui pouvait m’attendre, je vivais chaque seconde de façon incroyablement intense, me disant que j’avais attendu toute ma vie pour vivre enfin à ma juste place, aux pieds d’une Déesse dont l’odeur me ravissait, la douceur des mains m’envoûtait, mais surtout la violence et le sadisme me comblaient. La tête me tournait, j’étais sans doute dans un état avancé de perte de contrôle.
Le premier coup me pris par surprise. Non que je ne m’y attendais pas, mais je flottais bienheureux. Isabelle avait le projet de mettre mon recto dans le même état que le verso, sans tenir compte de l’extrême sensibilité de mes tétons, de mon ventre ou de mon pubis. Isabelle prenait connaissance de la canne, et décida que c’était finalement son outil préféré. Plus facile et léger à manier, les marques étaient superbes et la douleur devait être intense aux bonds que je faisais malgré les liens. L’adrénaline lui donna la force de me marquer encore et encore, scrutant les surfaces pas encore martyrisées pour les battre au sang. Je suffoquais de douleur, elle coulait d’excitation, surprise de ne pas être saturée de tout cela, bien au contraire. De nouveaux plans s’échafaudaient dans sa tête, laissant libre court à ses désirs les plus sombres qu’elle avait toujours refoulés. Elle voulait d’autres marques, d’autres transformations sur moi, que je ne sois plus rien de ce que je prétendais être auparavant.
Isabelle s’arrêta sans même s’en rendre compte, le corps qui gisait à ses côtés exprimait la souffrance à l’état brut. Elle avait recomposé le tableau des photos de femmes qui m’excitaient, mais là j’étais devenu la victime. Pas si consentante, mais résolue. Je fus à nouveau mitraillé pour le blog, mais je n’en avais pas conscience. Je m’enfonçais dans un sommeil profond que j’espérais réparateur. Lorsqu’Isabelle fut certaine que j’étais bien endormi, elle se releva, enleva sa culotte god, se rhabilla, rangea tous les accessoires dans la valise en faisant le tour de la suite. Très doucement, pour ne pas me réveiller, elle défit les liens aux 4 coins du lit, dégonfla le bâillon puis l’enleva, le faisant glisser entre mes lèvres restées ouvertes. Il me faudra plusieurs jours pour refermer la bouche normalement. Je n’avais plus que la cagoule, ma cage de chasteté verrouillée définitivement et la poire d’angoisse ouverte au fond de mon cul. Il était temps de partir, toujours sans faire de bruit et de rentrer à la maison.
Epuisée mais sans arriver à dormir, elle rédigea plusieurs posts du blog illustrés des photos pour ses interlocuteurs qui devenaient nombreux. Plusieurs dizaines de curieux attendaient d’avoir des nouvelles. Elle mit un mot à sa chienne pour qu’elle la prévienne quand elle se réveillerait et lui donne des nouvelles. Prenant son womanizer, elle enchaîna sans reprendre son souffle 6 orgasmes qui lui permirent enfin de se détendre et de s’endormir. Une nouvelle vie commençait le lendemain.
A SUIVRE....
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