Attention certaines parties de ce recit peuvent etre choquantes.
PARTIE 2
« Petite chose,
J’ai passé une semaine agréable rythmée par tes 24 mails quotidiens et surtout ta détresse grandissante. As-tu remarqué que l’angoisse du début a laissé place à une fébrilité et une frustration grandissante ? Je ne te demanderais pas si tu t’es caressé, je suis certaine que oui, les médiocres dans ton genre n’obéissent que dans la contrainte et par la peur du bâton. Il n’y aura pas de carotte pour toi. Tu ne mérites que mon dégoût.
Souviens-toi de mon profil initial, je cherche une relation non consensuelle dont tu ne pourras sortir par ta propre volonté, sauf à en payer un prix délirant. Je possède assez d’information sur toi pour que tu n’aies pas envie de faire demi-tour et je ne t’en donne pas les moyens. Tu es contraint d’avancer comme et quand je le souhaite. Dans ma conception du non consensuel, il n’y a pas de carottes mais que du bâton, et les punitions seront totalement démesurées par rapport aux fautes. Que chacune des punitions reste marquée dans ta mémoire, provoquant peur panique de recommencer. Tu verras c’est très efficace.
En sus de tes contraintes horaires, je suis certaine que tu es bien épuisé, je veux que tu crées un blog où tu apparaisses à visage découvert, en publiant chaque jour un nouveau post avec une photo suggestive de toi en esclave. Tu as déjà les photos de tes cuisses, celle avec la marque au feutre, tu en trouveras d’autres à faire chaque jour, qui devront être humiliantes, rabaissantes. Et dans la mesure du possible qu’on voit ta tête. Dans la présentation du blog, tu mettras un portrait de toi et tu te décriras de façon exacte en disant où tu vis et qui tu es. Le nom du blog sera esclave de Noir Désir, et il sera ouvert à tout le monde. Le mot de passe sera le prénom de ta soumise, n’est-ce pas délicieux ? Je veux que le blog soit créé pour ce soir minuit, et fais-le le plus joli possible. Je veux que ta déchéance soit publique, même si objectivement je crains que personne ne vienne le voir de sitôt. Du moins si je ne les y encourage pas… Tous les jours un nouveau post et qu’il soit au niveau de tes suppliques si tu ne veux pas que certaines personnes de ton carnet d’adresse reçoivent des messages curieux de ta part. Tu le créées avec mon mail comme administratrice, et toi simple rédacteur. Ainsi tu ne pourras pas le fermer quand j’aurais changé mon mot de passe.
Il n’est plus temps pour toi de réfléchir, mais simplement agir. Je n’attends qu’une réponse, oui Madame, bien Madame et que tu t’exécutes vite et bien.
J’ai commandé divers accessoires sur un site pour gay sm, tu vas être comblé, c’est de la qualité. Un peu cher, mais comme ton compte est bien approvisionné, cela ne sera même pas un problème pour toi. Tu vas recevoir d’ailleurs un paquet à ton nom, fais-en sorte que ta soumise ne l’ouvre pas, elle serait un peu surprise. C’est un set de trois plugs en métal qui peuvent se porter en 24/7. Tu vois je suis une fée, je commence déjà à réaliser tes fantasmes les plus forts, tu vas vivre dès réception enculé en permanence.
Libères-toi samedi soir, je te donnerai les instructions, prévois toute la nuit. Tu seras libre au plus tard dimanche midi.
Je consacre beaucoup d’énergie à te prendre en main, ne me déçois en rien, sache que je serais une tigresse et le message à ta soumise n’était qu’un avant-goût bien innocent.
Madame »
Enfin un message, j’étais tellement en manque, je sentais bien que je sombrais heure après heure, sans avoir rien à quoi le raccrocher. Je suis paniqué cependant à le lire. Et mon sexe est dur comme jamais alors que j’avais tendance à devenir vraiment mou ces derniers mois. C’est à la fois ce dont j’ai toujours rêvé, mais aussi ce qui me panique le plus, je ne contrôle vraiment rien. Elle me fait rire avec son jeu innocent : Isabelle n’a cessé de me parler de ce mail reçu avec ces marques. Elle m’a soupçonné d’avoir dialogué avec un autre couple, que je veuille lui faire ces marques, se perdant en conjoncture. Mais elle était surtout furieuse que son mail personnel soit ainsi divulgué. Elle déteste cela, et je la comprends bien. Comment lui dire que je n’y suis pour rien. Enfin c’est ce que je me dis, mais ce n’est pas vrai. Madame est vraiment sérieuse et je me suis mis dans une drôle de situation. Je vois sur mes débits plusieurs achats sur un site allemand, des sommes non négligeables, je suppose que l’un m’est destiné. Isabelle n’ouvre jamais le courrier donc je ne suis pas inquiet de ce côté-là, mais comment vivre avec un plug dans le cul à ses côtés. Ce ne sera pas la première fois que je serais ainsi le cul rempli, j’ai passé mon adolescence à tester toute sorte d’objet et d’humiliations anales, mais c’est toujours seul et pour quelques heures. Et le blog, là je frémis. Si Madame est sérieuse, la possibilité que quelqu’un me connaisse et aille sur ce blog est très faible, mais ne fera que grandir avec le temps. Surtout il suffira à Madame de diffuser l’adresse du site pour me nuire cruellement. Et c’est sans doute son objectif, elle me tient déjà un peu, mais avec ce blog elle me tiendra totalement, avec ces photos abjectes de moi. C’est une pente glissante, plus j’avance et plus elle me tient, et si je fais mine de m’arrêter alors je serais cloué au pilori. Comment faire autrement qu’obéir ? Que dire à Isabelle ? A mes filles ? Mes amis ou relations ? J’aurais vraiment trop honte et une honte qui ne m’excite en rien. Elle a raison je n’ai pas le choix. J’aurais pu et dû tout arrêter très vite, mais j’ai voulu jouer. Je me mets tout de suite à la création et rédaction de son blog. J’ai juste répondu comme elle exigeait, Oui Madame, Bien Madame. Et du coup je me laisse porter par l’excitation, puisque la culpabilité et le remord ne sont d’aucune utilité. Obéissant je ne touche pas mon sexe, et contrairement à ce qu’elle pense, Je ne me suis plus touché depuis qu’elle m’en a donné l’ordre. Sinon tout cela ne rimerait à rien. Cependant j’en ai terriblement envie et je commence à prendre conscience que le non consensuel est vraiment difficile. Je me sens vraiment pas du tout pris en compte, c’est très curieux, alors qu’en même le sujet principal.
Isabelle me regarde pensivement en coiffant ses longs cheveux bruns. Elle me découvre incroyablement fébrile et hagard. Le manque de sommeil devient critique, elle se demande si elle doit alléger ou pas le rythme des messages. Cela lui plaît de me pousser au bout et ainsi d’asseoir son pouvoir, mais elle n’a pas envie de perdre son nouveau jouet. Isabelle s’introspecte énormément, surprise de ce qu’elle découvre sur elle-même. C’est certain qu’elle s’inspire énormément de tout ce qu’elle a lu dans ce genre de situation. Pourtant toutes ces décisions, tous ces ordres sont bien les siens. Il n’y a là rien de superficiel mais une volonté farouche et puissante qu’elle sent naître. Est-elle simplement un caméléon qui s’adapte à la situation nouvelle ou bien une porte s’est-elle ouverte dans son esprit. Elle a toujours été réservée, en retrait, timide. Et en quelques jours tout est sens dessus dessous, elle prend le contrôle, décide, et surtout dispose d’une réelle vision de ce qu’elle désire et finalement que je lui offre. Peut-être, se dit-elle, sentait-elle cela inconsciemment quand nous nous sommes rencontrés ? Elle avait aimé une certaine vulnérabilité chez moi, une capacité de tendresse et d’amour dont elle avait besoin, ainsi qu’une protection qu’elle croyait nécessaire. Mais à cet instant elle est fière de voir comment je me suis fait manipuler et emmener, et me voir ainsi tout perdu, ayant déjà donné les principales clés à une inconnue qui a su le prendre, est très exaltant. Parce que si son amour a basculé dans le mépris, elle sait que je suis un très bel homme, attirant, charismatique, aisé. Aujourd’hui, elle n’a plus besoin de personne, plus jamais après être trahie ainsi. C’est elle qui mène le jeu. Elle pourrait ressentir de la gratitude à mon égard, mais c’est bien l’inverse qui l’habite, juste l’envie de me donner ce que je réclame et me détruire. Elle sait bien que je fantasme et que ce n’est pas probablement pas ce que je désire vraiment, mais me prendre au mot est trop jouissif. Elle s’est elle-même commandé de nombreux accessoires sur le site meo en Allemagne qui regorge de trouvailles pour supplicier un esclave. Elle a bien compris qu’il ne fallait en rien lâcher l’emprise mais au contraire la faire croître chaque jour de plus en plus et tel est bien son intention. Elle prend cela très au sérieux, note, trie, réfléchit, commence à échanger sur des forums spécialisés, approfondissant cet univers qu’elle a toujours aimé et côtoyé mais visiblement se trompant de côté !
Dès que le blog fut créé avec son email, Isabelle changea le mot de passe. Ainsi je ne pouvais plus qu’ajouter des articles mais plus rien faire d’autres. Etant très occupé sur mon écran et à lui envoyer ses messages exaltés toutes les heures, je ne voyais pas qu’elle y passait elle-même un peu de temps pour le rendre plus joli et agréable à lire, mais aussi plus efficacement présent sur la toile. Il y avait des photos de moi à genoux, tête baissé, avec des marques sur les cuisses, avec le message sur mon torse. Pour m’humilier plus encore je fis des photos avec différents objets enfoncés dans mon cul, et même une tige dans mon méat. Avec un masochisme dopé par mon manque de sommeil, je m’enfonçais dans la destruction de mon image qui avait tout pour être ravageuse. Je voulais l’épater, qu’elle se dise que j’étais différent, ma vanité et mon arrogance s’exprimait même là. Je fermais une à une toutes les portes de sortie, j’étais pieds et poings liés. Si j’avais pu dormir, me masturber deux ou trois fois, j’aurais réalisé la folie dans laquelle j’étais, mais ce n’était pas le cas. Dans un dernier article je me prenais en photo buvant ma propre urine et rêvant que cela soit celle de ma propriétaire, et que cela soit mon seul breuvage.
Pendant la semaine Isabelle me tendit un colis qui était arrivé pour moi, lourd. Sans surprise à l’intérieur les trois plugs métalliques m’attendaient, percés en leur centre avec un bouchon pour les fermer. Si le plus petit me paraissait déjà imposant, le plus gros me semblait impossible à mettre en place, physiquement, les os du bassin devant l’en empêcher. Quelques mois plus tard, je découvrirais qu’il n’en était rien. La nuit venue, Isabelle couchée, je suis allé à la salle de bain pour m’ouvrir un peu le cul. J’avais pris un assez gros god, rempli de vaseline, et m’était bien empalé dessus une dizaine de fois. Mon cul sollicité ces derniers jours étaient un peu douloureux mais déjà assoupli. Mettre en place le plug métallique fut douloureux, il fallut que j’appuie fort, mais une fois en place, je dois avouer qu’il était plutôt confortable. Même en m’asseyant dessus, je compris qu’effectivement c’était un plug permanent. J’avais reçu comme instruction de le porter continument de réception, aussi j’envoyais une photo à ma Maîtresse et postait un nouvel article de blog. A mon grand soulagement elle me permit de n’envoyer des messages que toutes les deux heures pendant la nuit. Je ne dormis pas mieux, le plug étant de plus en plus présent au fur et à mesure du temps, jusqu’à devenir totalement insupportable. Sans que je ne puisse rien y faire. C’était la vie dont j’avais rêvé, et c’était bien plus difficile que je ne pensais. J’hésitais à aller le retirer, elle n’en saurait rien, mais j’avais peur de ses réactions, et je me dis que le jour où je la rencontrerais elle le saurait. Je devais accepter ma totale reddition. A distance c’était sans doute bien plus insupportable et compliqué qu’à ses pieds.
Le week-end approchait et je n’avais toujours rien dit de la nuit de samedi à Isabelle. Cela me rendait terriblement nerveux, je ne savais pas quoi faire. Je faisais l’autruche ne disant rien, mais je sentais bien qu’elle m’observait et il est vrai que je n’étais plus du tout là avec elle. Pourtant elle ne me faisait aucun reproche, ne disait rien, je la voyais juste pensive à me regarder de façon étonnée. Le samedi matin, après une nuit quasiment blanche due au plug qui me gênait considérablement, je reçu les instructions de ma Maîtresse. C’est ainsi maintenant que je pensais à elle, sachant que je me devais d’aller dans sa direction. Ce qui me rassurait c’est que je savais que d’une part 100% des personnes allaient bien moins loin dans les actes que dans les paroles. Mais d’autre part, que cela demandait une telle énergie de la part du dominant, qu’il n’y avait aucune chance que cette mystérieuse femme dont je ne connaissais finalement rien, aille jusqu’au bout de quoi que ce soit. Il est vrai que dans les relations SM encore plus que dans les relations traditionnelles, le commencement était l’apogée de la relation. Je me berçais de ces illusions en lisant son message :
« Ma petite femelle,
Cette désignation te convient bien, je vais faire de toi une petite femelle bien dressée, à la chatte béante pour pouvoir recevoir tout ce que je voudrais dedans, au corps mou et tendre sans plus aucune énergie, totalement passive, offerte et dépendante. Cela va être délicieux et j’ai trop hâte de commencer ton dressage. Tu vas publier ce jour ton dernier post sur le blog, pendant les deux mois qui vont suivre ce sera moi qui informerai tes lecteurs de la progression et du contenu de ton dressage. J’en ferais sans doute un peu la publicité dans le milieu, pour avoir des avis et des conseils pour te détruire un peu plus et te réduire à l’état de femelle, ni mâle, ni femme, à peine humain.
Ton petit cul doit commencer à bien souffrir à porter le plug en permanence, tu ne t’en rends sans doute pas compte mais ta démarche doit s’en ressentir. Je suis certaine que ta petite soumise s’en est rendue compte, mais trop sage, ne t’a fait aucune remarque à ce sujet. Dans quelques temps tu le regretteras quand tu en auras des encore plus gros que ceux que tu as reçu. Tu penses que c’est impossible, mais comme tu penses toujours de travers malgré ton arrogance, tu verras que je tiens absolument toutes mes promesses, à l’esprit et à la lettre. J’espère que tu as pris les devants pour expliquer ton absence de samedi soir.
Tu te rendras au Shangri-la près du Trocadéro, j’y ai pris une suite junior pour la nuit, nous serons tranquilles et à l’aise pour échanger et nous découvrir de façon plus approfondie, tu ne crois pas ? En arrivant à l’hôtel à 20 heures précises tu demanderas à l’accueil une enveloppe à ton nom, Médor. Pour l’instant cela me convient mais il faudra bien entendu le changer pour un nom exprimant plus que tu es une femelle soumise. Le numéro de la chambre et une carte magnétique t’ouvriront l’accès à ton prochain univers de plaisir. Ou plutôt de plaisir pour moi. Dans la suite, tu ne perdras pas de temps. Tu ne seras venu sans aucune affaire particulière, sinon la cage de chasteté que tu as dû recevoir, et bien entendu ton plug qui ne te quitte plus. J’espère qu’ils n’ont pas de portiques métalliques à l’entrée sinon tu vas sonner dans tous les sens ! Tu te mets nu, tu mets ta cage de chasteté avec un cadenas non fermé, je veux avoir le plaisir de le fermer moi-même, et les clés dessus bien entendu. Sur le lit tu vas trouver une cagoule en cuir, il faut que tu l’enfiles et que tu serres bien le laçage, qu’elle épouse la forme de ton visage et te presse de toute part. Si elle n’est pas assez serrée, je le ferais et tu le regretteras ! Avec cette cagoule tu ne verras rien, tu n’entendras rien, et le plug gonflable, qui va avec, te permettra de rester bien silencieux. Tu le mets dans ta bouche et tu le gonfle pour qu’il remplisse toute ta cavité buccale. Là aussi si ce n’est pas assez c’est moi qui le ferais et tu le regretteras. Une paire de menottes pour tes chevilles, une autre pour tes mains dans le dos. Tu attends ainsi à genoux aux pieds du lit, en te remplissant de ta condition de sous-homme et en réalisant que c’est la première journée de ta vraie vie.
La moindre désobéissance par rapport à ces ordres simples provoquera alors l’envoi à tout ton carnet d’adresse d’une copie du blog, auquel j’ai rajouté quelques-uns de tes messages. Tu peux aller voir, il t’es totalement inaccessible dorénavant et il te faudrait des mois avant de pouvoir le faire supprimer. J’avoue que cela comblerait bien mon plaisir de te briser ainsi en l’envoyant à tout le monde, mais je n’aurais plus de jouet ensuite et j’ai encore beaucoup de choses en stock pour toi. J’espère que tu ressens l’honneur qui t’est fait que tu sois ainsi pris en charge et accepté pour vivre ton rêve. Je sais que c’est ce que tu as toujours rêvé de faire et ainsi je suis la bonne fée qui vient t’exaucer. Tu as gagné au Loto de la vie !
Ta Propriétaire »
Gagné au Loto de ma vie ! Je réalisais que j’avais sans doute fait la pire bêtise de ma vie de me mettre ainsi en danger. Il ne me restait que peu de temps pour décider de ce que j’allais faire tout en continuant d‘envoyer mes messages horaires, qui m’empêchaient d’avoir les idées claires, et me ramenaient chaque fois à mon désir extrême d’abandon et de soumission. J’avais essayé bien entendu la cage, et j’avais été profondément excité de me sentir enfermé et contraint, même sans mettre les vis de punition. Je ne voulais pas me blesser. J’avais pris un cadenas avec trois clés, j’en donnerai deux à ma tortionnaire pour pouvoir me libérer en rentrant sans qu’elle n’en sache rien. Il fallait maintenant que je prévienne Isabelle de mon absence. Cela n’était jamais arrivé en trois années, je ne trouvais rien de vraiment crédible. Du coup j’inventais une envie d’aller voir la mer, seul, pour me ressourcer, que j’étais épuisé en ce moment et que je voulais prendre du recul. Je n’étais pas très crédible, et Isabelle me bombarda de questions : pourquoi elle ne venait pas ? Pourquoi d’un seul coup ? Où j’allais ? Est-ce que j’allais voir une autre femme ? Pourquoi j’étais si distant et épuisé ces temps derniers ? Qu’est ce qui m’arrivaient ? Ma seule solution fut de m’énerver et de lui dire que cela suffisait et de partir en claquant la porte et lui disant que je la retrouvais demain soir en rentrant de la mer. Evidemment je ne vis pas le fou rire qui la prit tandis que je m’éclipsais avec le petit sac contenant ma cage de chasteté. Isabelle trouvait cela décidément très drôle de me voir si mal me dépatouiller dans sa toile d’araignée. Si cela la faisait rire, cela ne diminuait en rien la rage et la violence qui l’habitait et nourrissait au contraire sa vision de ce que sa vie, et par conséquence, la mienne allait être. Inscrite sur des sites fétichistes, sa connaissance de cet univers se développait à une vitesse vertigineuse, et elle réalisait qu’elle avait déjà dépassé le niveau de pratique de 99% des personnes présentes. Elle y publia le blog qui commença à avoir quelques visites et quelques commentaires, elle décida de s’y investir et annonça la première rencontre cette nuit à l’hôtel. Le fait de disposer d’un public serait à la fois terriblement humiliant pour moi, mais aussi stimulant pour elle. Isabelle s’était absentée en début d’après midi pour faire su shopping officiellement, mais réellement pour préparer la chambre au Shangri-La, et mettre l’enveloppe à la disposition à l’accueil. Elle possédait un double et avait décidé de ne venir qu’à 21h pour que je marine un peu de peur. Le risque était non nul que je n’obéisse pas et que je découvre le pot au rose, elle ne savait pas si j’en étais capable. Dans ce cas-là, tout tombait à l’eau et elle ne pourrait décemment pas se venger en publiant tout cela à mon carnet d’adresse, car elle aurait été trop risqué. Cette idée l’assombrit d’un coup. Elle s’était tellement projeté qu’elle ne concevait pas de vivre autrement. Elle se jura que si cela se terminait en queue de poisson avec moi, elle se trouverait un autre esclave à plumer et briser. Cela semblait si simple ! Et les propositions incessantes qu’elle recevait sur le forum fétichiste lui montrait à quel point tous les hommes étaient veules, en particulier ceux se déclarant comme dominant ou Maître, mais se mettant à son service sans hésiter.
A vrai dire, Isabelle n’avait pas de souci à se faire, j’avais décidé d’aller au bout de la démarche. Franchement la vie que je menais n’avait pas un grand sens et je devais m’avouer que je m’ennuyais à mourir. Et justement j’avais le sentiment de vivre depuis que j’avais croisé ce pseudo. C’était difficile, stressant, mais je vivais. L’impression était que tout m’avait préparé à vivre cet instant, à entrer dans ce rôle qui me tentait depuis ma plus tendre enfance, que je n’avais ni su, ni pu prendre. J’avais senti qu’Isabelle serait ma dernière soumise, j’étais arrivé au bout de ce que je pouvais donner comme dominant. Je l’aimais tendrement car beaucoup de choses en elle me parlaient, résonnaient, je trouvais sa personnalité fabuleuse. Mais j’avais besoin d’une poigne, d’une volonté supérieure, de souffrir encore et encore et enfin expier d’être ce que j’étais. C’était mon Karma et curieusement il me procurait énormément d’excitation sexuelle. D’autant que je n’avais pas joui depuis si longtemps. J’étais fier de cela, comme de tenir le coup malgré le sommeil difficile qui m’avait déjà fait perdre pas mal de poids, c’était au moins cela. Elle connaissait mon physique donc je ne craignais pas trop un rejet, mais je ne savais rien d’elle. Peut-être serait-elle repoussante ? L’expérience m’avait appris que je l’aurais senti, à son manque d’assurance, à des précautions oratoires. Là elle ne doutait en rien d’elle-même cela se sentait très bien. Si elle n’était pas dans les canons, il était certain qu’elle devait dégager une aura très forte, je n’en doutais guère.
La suite était superbe, un pincement au cœur en pensant au prix qu’elle avait du payer avec ma carte bancaire. Je me sentais coupable vis-à-vis d’Isabelle et c’est sans doute à ce moment-là que j’ai hésité le plus. Je n’arrivais pas à ma la chasser de la tête. Je pris dans le mini bar une bouteille de vodka, qui me fit du bien et me permis de me détendre. La cagoule noire, menaçante, était sur le lit, comme les deux menottes, ouvertes et sans clé. Une fois les mains attachées, j’étais à sa merci. Ou à celle de la femme de chambre ! Quelle situation délicieusement humiliante à laquelle je ne pourrais rien. Mais j’étais certain que bien pire m’attendait, et mon appréhension était maintenant de ne pas être à la hauteur. J’avais rencontré déjà maintes femmes dominantes, sans jamais vraiment céder, mais le contexte cette fois-ci était bien différent, j’étais sous contrôle et ne voyait pas bien comment m’en sortir si je trouvais la situation désagréable. Mettre la cagoule ne fut pas simple, délacer le système de fermeture, l’enfiler, caler mes oreilles, ma bouche avec le petit plug gonflant que j’enserrai entre mes dents, positionner le nez sur les trous de respiration. J’étais dans le noir complet, et les bruits étaient très fortement assourdis. Je tâtonnais pour serrer le lacet comme un corset autour de ma tête. La tension devenait très forte, tout comme mon excitation. Mon sexe essayait de durcir dans la cage que j’avais posée en arrivant, mais ne pouvait que se faire sur les pointes de dressage que j’avais enfoncées à moitié. C’était à la fois douloureux et très frustrant de ne pouvoir laisser libre court à ma pleine érection. J’avais mis en place également la chaîne de taille qui allait avec la cage et qui la plaquait contre mon pubis, écrasant mes couilles et mon sexe. Si je ne pouvais pas bander, la sensation présente en permanence me rendait encore plus excité. Je crois que j’aurai pu jouir d’un souffle sur mon pénis.
Je me souvins des instructions et serrai bien fort le harnais. Ma tête était totalement moulée, et l’image que je devais renvoyer était très excitante. Je n’étais d’un coup plus, rien, je le réalisais bien et je comprenais l’intérêt de ce dispositif. Il me restait à gonfler le bâillon god. J’hésitais tellement cela me paniquait. Je respirais certes bien par le nez, mais être envahi ainsi m’angoissait. Le god gonflait en volume mais aussi en longueur, me remplissant totalement, ouvrant ma bouche et gonflant mes joues. Je donnais quelques coups de plus pour voir, la douleur et l’angoisse étaient à leur paroxysme, aussi je dégonflais un peu, me disant que la pression était acceptable. Il me restait, en cherchant avec mes mains, à mettre les menottes aux pieds, ce qui fut facile. Bien moins pour attacher mes mains dans le dos. Un instant de réflexion un peu inutile et je refermais les mâchoires d’acier, j’étais pris au piège depuis longtemps déjà. Je n’avais plus qu’à attendre à genoux, dans la chaleur dela suite poussée au maximum, sans trop savoir ce qui m’attendait.
Enfin elle y était ! Isabelle était rentrée dans la suite, et son esclave avait sans doute senti le courant d’air puisqu’il s’était redressé. La vision de son ancien Maître ainsi offert était délicieuse, cela faisait des jours qu’elle l’imaginait ainsi, à sa merci. Il n’avait pas eu de culpabilité à la tromper, il le paierait tellement cher ! Elle poussa la valise remplie d’accessoires dans la suite, puis s’approcha de sa victime, sans tendresse, mais avec impatience. Méthodique elle avait écrit le programme de la soirée pour ne rien oublier et que tout soit parfait. Elle l’avait soumis à un forum et avait intégré quelques idées et suggestions faites par des Maîtresses ou des esclaves qui espéraient s’attirer ses bonnes grâces ! Vicieusement elle avait acheté un parfum qu’il ne connaissait pas pour masquer son odeur naturelle, au cas où. Elle s’approcha de lui, laissa un ongle glisser sur son épaule et son dos, le faisant tressaillir. D’un mouvement de pied elle lui fit écarter les cuisses au maximum. Pas un mot de devait être prononcé, elle espérait qu’il serait assez coopératif. La cage était bien là, le cadenas appelant à être fermé. Elle commencerait par cela. Non pas fermer ce cadenas, elle n’était pas naïve, mais le remplacer par un autre et le fermer. L’esclave n’entendit pas mais sentit le clic du cadenas qui le fermait. Il pensait être enfermé pour quelques heures, elle voulait que cela soit pour la vie. Et c’est elle qui avait le pouvoir. D’une pression de la main, elle le fit se pencher en avant, jusqu’à ce que sa tête touche la moquette. Elle inspecta le plug, le fit jouer, provoquant des sursauts. La peau était certes irritée, mais rien de bien méchant, et elle constata qu’il s’était enduit de crème, donc cela devait être bien supportable. Son cul allait connaître une nuit grandiose. Elle se prépara, car pour elle cette nuit était bien entendu une première, mais ce moment était clé. Bien entendu il lui avait obéi, mais maintenant il allait devoir se soumettre totalement. Elle prit de nouvelles photos de lui dans cette position d’équilibre, posa l’appareil, se concentra. Sans bien se maîtriser, ce n’était pas une grande adepte de football, elle envoya un formidable coup de pied dans les attributs qui s’offraient à sa vision par derrière, attributs compressés dans la cage de chasteté. Elle entendit le hurlement étouffé par le bâillon, tandis qu’il s’effondrait sur la moquette. C’était le moment fatidique, devrait-elle le forcer ou bien comprendrait-il tout seul ? Après une minute, elle eut la joie de le voir se redresser tant bien que mal et reprendre la même position. Cette idée d’entrée en matière lui avait été suggérée par une Maîtresse très sadique. Elle recommença une seconde fois, puis une troisième fois, ajustant de mieux en mieux son coup de pied, écrasant rageusement les couilles offertes. C’était… extatique. Le voir hurler ainsi, se rouler et venir s’offrir à nouveau. Sa soumission ne provoquait qu’une onde de mépris chez Isabelle, vraiment c’était un chien fait pour cela. Ses couilles étaient bleues, cela rendait bien en photo pour le reportage qu’elle publierait le lendemain. Le tenant par la cagoule, elle le redressa, le remettant à genoux. Elle prit la poire, la gonfla 5 fois, provoquant à la troisième des cris d’effroi inutiles. Elle sentait la panique et la douleur chez cette chose à sa merci, mais sa capacité d’empathie était nulle ce soir-là. Le bâillon était sans doute trop gonflé mais tant qu’il ne s’évanouissait pas, il n’y avait pas de souci. Heureuse de ce premier cap passé avec succès, Isabelle sorti une bouteille de champagne du frigidaire de l’hôtel. Elle s’amusa à faire sauter le bouchon contre les couilles de son infortuné Maître qui ne du rien comprendre à ce qui se passait et à ce coup sur ses parties déjà bien sensibles. Avant de déguster sa coupe, elle posa sur chacun des mamelons une pince crocodile lestée de 500 grammes. Cela lui semblait beaucoup, mais pourquoi pas. Elle se souvenait comme il adorait lui supplicier les tétons. La douleur le fit crier de façon très sourde avec le god gonflé dans sa bouche, et le poids libéré sembla le rendre fou. La douleur n’était pas près de s’éteindre et il savait que le second téton allait subir le même sort. Une souffrance continue sourdait de lui et Isabelle réalisa qu’elle était trempée. Assise sur le fauteuil, elle le regardait souffrir comme un fou, les couilles douloureuses, les tétons déchirés, et avec surprise, le sexe dur essayant d’échapper à la torture des pointes de la cage. Sans succès. Une main dans sa culotte, elle découvrit l’étendue de son excitation. Elle n’avait jamais été trempée ainsi, et se fit jouir en quelques instants. La vie était belle et c’est la vie qui l’attendait maintenant, plus rien ne pourrait l’en empêcher. Les photos qu’elle faisait était horriblement compromettante : même avec la cagoule il était bien reconnaissable avec ses quelques tatouages déjà existants. Il serait bien temps de compléter avec des tatouages autrement plus compromettants et avilissants. Elle se fit la réflexion que les seins tombaient très fortement avec les pinces et les poids, et naquit à cet instant l’idée de lui faire subir ce qu’elle avait subi, des implants mammaires, sans doute autrement plus imposants pour lui ? Cela allait être très amusant. Il était un peu gros et il faudrait le faire maigrir, mais pas par le sport. Elle le voulait mou et faible, simplement par la privation continue. C’était au fond bien plus sadique. Et elle imaginait sa honte avec une très lourde poitrine à gérer.
Elle mit de la musique pour donner plus de relief à la soirée, il était temps de passer à des choses plus sérieuses. Elle prit l’esclave par la cagoule et l’emmena vers la table basse qu’elle avait repéré le midi. Couché dessus, sans lui enlever les pinces sur lesquelles il s’aplatit, elle défit rapidement les menottes des mains, pour ramener les bras vers l’avant et les attacher aux pieds de la table, faisant de même avec chacune de ses chevilles. Une corde maintint fermement son bassin sur la table, il était ainsi bien offert et étiré, les jambes très écartées offrant une vue unique sur son plug et ses couilles foncées. Isabelle se saisit d’une cravache avec un large bout et tapota les couilles ainsi offertes à son sadisme. Bien immobilisé je ne pouvais pas bouger, terrorisé par ce qu’elle pourrait faire à mes précieuses bourses. Les coups étaient de plus en plus appuyés, jusqu’à ce qu’Isabelle se décide à taper fort, des coups secs, m’envoyant des décharges de souffrance terribles. Avait-elle l’idée de la souffrance infligée ? Les cris étaient étouffés par le bâillon qui remplissait toute ma bouche. Les coups n’arrêtaient pas, Isabelle semblait fascinée par la souffrance infligée, pour son plaisir, une main dans sa culotte baignant dans son excitation et l’autre frappant aussi fort que possible sur les couilles offertes. Seul l’orgasme qui la ravagea réussit à mettre fin à cette torture terrifiante. Bien entendu ce n’était que le hors d’œuvre, Isabelle avait pour objectif de rendre mon corps marqué et lacéré comme sur les photos les plus violentes que je chérissais régulièrement.
Si c’était une première pour Isabelle, son expérience en tant que victime lui avait enseigné l’usage des différents instruments de torture qu’elle avait emmenés. Elle commença par le bâton, sur les fesses et l’arrière des cuisses de son esclave. Et découvrit que ce n’était pas si facile de frapper fort et précisément. Surtout pour faire les marques qu’elle souhaitait, elle devait frapper la chair offerte à toute volée. Il lui fallut quelques minutes pour s’ajuster. Alternant les séries longues, avec des séries courtes, sans compter ni sa peine, ni sa violence, ni le nombre de coups. Seul le résultat l’intéressait. Sa chose souffrait terriblement, comme jamais elle n’aurait pensé pouvoir faire souffrir, sans aucune compassion de sa part, voire même l’inverse, une sorte de mépris à accepter de subir toute cette violence. Je ne pouvais pourtant rien faire, je subissais un défoulement de violence inouïe, provoquant l’effondrement de mon esprit, passant alors de l’autre côté, dans une euphorie paradoxale, un affaissement de toute volonté, et une poussée d’amour, de désir, d’offrande. Quelque chose de très bizarre prenait place en moi, ne pouvant rien faire pour me protéger, je m’offrais alors psychologiquement à cette inconnue qui me maltraitait comme j’avais écrit que je voulais l’être et comme, en fait, je n’avais aucune idée de la signification. Je n’étais plus rien, elle était tout. C’était curieusement un écho de ce que ressentait Isabelle, d’une toute puissance qui allait cette fois-ci bien au-delà de l’excitation sexuelle. Elle sortait définitivement de sa chrysalide et plus rien ne pourrait lui faire rebrousser chemin.
Pour le dos, elle prit la badine, bien plus difficile de maniement. Le bruit était excitant, et les marques très prononcées, du sang perlant parfois. Là encore elle voulut que le dos soit totalement marqué, et la mèche de la badine mit tout autant les flancs de sa chose en sang. Il ne bougeait guère, semblait abandonné, mais respirait et elle sentait qu’il était totalement offert. Les photos étaient superbes, bien au niveau des pires stockées sur son ordinateur, et Isabelle ressentait une grande fierté à les publier sur le blog. Epuisée elle s’accorda une pause champagne et orgasme avant de continuer le programme prévu pour la nuit. Par pur sadisme, avant de s’enfoncer dans le siège pour vider sa coupe, elle gonfla deux fois la poire du bâillon, pour sentir la panique reprendre dans le corps ligoté à ses pieds. Cela déclencha en elle une poussée d’adrénaline et prenant la badine elle cingla une vingtaine de coups en quelques secondes et à toute volée sur les fesses offertes. Une sorte d’orgasme dans la violence, quelque chose de fort que de laisser cette rage s’exprimer sans rien pour la contenir.
Isabelle sortit de la valise une culotte en coton noire qu’elle enfila. Cette culotte, épaisse et rigide, mais agréable à porter avec un petit côté sexy, était ornée d’un anneau au niveau du pubis permettant de maintenir un god en place. Avec beaucoup de réflexion Isabelle s’était décidée pour un god souple et très imposant de 5 centimètres de diamètre. C’était beaucoup pour une première pénétration, mais j’avais pu lui montrer que j’avais l’habitude de me remplir le cul. Il était primordial pour Isabelle que je me souvienne bien de cette première sodomie, que je me sente défoncé, pris, possédé. Elle se regarda dans la glace, son corps féminin contrastant avec le sexe couleur chair qui pendait entre ses jambes, tel un phallus exprimant toute sa puissance. Elle caressa son corps, appréciant une nouvelle sensualité en elle, se sentant paradoxalement encore plus femme devant sa femelle ainsi offerte. Enlever le god métallique du cul offert ne fut pas chose facile. Elle réveilla l’esclave qui s’était abîmé dans une douce torpeur, et du pas mal forcer pour le retirer. L’anus resta entrouvert, rouge d’irritation, mais cela ne la préoccupait pas. Elle enduisit le god entre ses jambes de vaseline, essuya ses mains, posa un coussin entre les jambes écartelées et ligotées et présenta le gland à l’entrée du cul palpitant. Isabelle avait toujours été terriblement excitée par les intromissions d’objets ou de sexe. Elle ne regardait que cela dans les vidéos, obsédée par les objets vraiment gros comme des bouteilles, ou des fists profonds. Mais elle était bien trop douillette pour le subir et se régalait d’avance de tout ce qu’elle allait pouvoir faire avec son nouveau jouet. De façon malhabile elle avança son bassin, et le god commença à se frayer un chemin. C’était enivrant, elle était extatique. Se rapprochant, elle du appuyer de tout son corps pour faire avancer le membre dilatant le cul de sa proie. Voir le latex disparaître au fond des fesses lui faisait tourner la tête, tandis qu’il se débattait en vain pour échapper à la torture subie. Elle ressortit et attendis quelques secondes pour le laisser respirer, puis replongea d’un coup de rein violent bien plus profondément, répétant le manège une dizaine de fois. Les cris étouffés étaient variés, mélange de plaisir, de surprise mais surtout de douleur. Elle poussait, poussait pour que tout le membre trouve sa place, que son pubis soit collé contre les fesses de son ancien Maître. La vaseline jouait parfaitement son rôle et le cul coulait de lubrifiant, lui permettant de coulisser sans plus d’effort, une fois le cul bien cassé. Pris d’une frénésie incontrôlable, Isabelle se mit à faire des allers et retours de plus en plus rapides, souvent désordonnés, s’enfonçant au plus profond possible à chaque fois, s’agrippant aux hanches de sa victime et à la chaîne maintenant la case en place, écrasant les couilles lorsque son pubis s’écrasait contre les fesses, perdant son souffle mais continuant dans une folie Incroyable. Elle aurait dû penser à se filmer, jamais elle n’avait connu une telle euphorie, c’était carrément dingue. Elle se mit à griffer le dos offert, arrachant les boursouflures de la badine et créant de nombreuses rigoles de sang. Elle sentait la chaleur intense des fesses suppliciées contre son pubis, et se démenait pour arriver à jouir ainsi, sans succès. Après dix minutes d’une cavalcade folle, elle s’effondra épuisée, le god profondément fiché dans le cul de sa femelle. Ce plaisir de la prise de possession était aussi inouï qu’inattendu.
Isabelle était épuisée, pourtant la soirée n’était pas encore finie. Elle se releva doucement, le god sortant du fondement de sa femelle, laissant le cul bien ouvert et dégoulinant de lubrifiant. Elle sortit de la valise la surprise qu’elle lui avait préparé : une poire métallique, s’ouvrant en fleur à l’intérieur du cul et cadenassée. Il ne pourrait ainsi pas se libérer sans la clé et ne pourrait pas même s’asseoir puisque la tige dépassant entre ses fesses le lui interdirait. Elle avait hâte de voir sa réaction en se découvrant ainsi contraint. Il lui fallut beaucoup de force pour déployer l’engin qui prenait un diamètre de 10 centimètres une fois bien ouvert. Son esclave se sentit à la fois envahi et fortement dilaté sans bien sur comprendre ce qui lui arrivait. Il ne perçu pas le clic du cadenas, scellant l’objet en place. Isabelle le détacha et le mis à genoux. La douleur dans ses tétons était paroxystique et il en chancelait au bord de l’évanouissement. Délicatement, Isabelle détacha l’une après l’autre les deux pinces, dont les marques étaient bien visibles et des croutes s’étaient déjà formées. Isabelle nota sur son calepin d’investir dans un aspirateur à tétons pour bien les développer. Là ils feraient un peu ridicule avec la poitrine qu’elle projetait de lui faire implanter. Elle notait toutes ses pensées dans ce carnet, ne voulant rien perdre de ce qu’elle découvrait au gré de ses lectures, échanges ou même expériences comme à cet instant. A 4 pattes je me dirigeai dans la partie nuit, guidé par sa pression sur la cagoule. J’étais complètement groggy, incapable d’avoir la moindre pensée cohérente, sinon un désir fou de me jeter à ses pieds que je n’envisageais que comme divin. Et surtout dormir, j’étais épuisé, assoiffé aussi par le bâillon et les cris que j’avais poussé toute la nuit. Le contact du lit me fit du bien, même si je me retrouvais attaché en croix sur le dos, les membres bien étirés. Je ne songeais même pas à ce qui pouvait m’attendre, je vivais chaque seconde de façon incroyablement intense, me disant que j’avais attendu toute ma vie pour vivre enfin à ma juste place, aux pieds d’une Déesse dont l’odeur me ravissait, la douceur des mains m’envoûtait, mais surtout la violence et le sadisme me comblaient. La tête me tournait, j’étais sans doute dans un état avancé de perte de contrôle.
Le premier coup me pris par surprise. Non que je ne m’y attendais pas, mais je flottais bienheureux. Isabelle avait le projet de mettre mon recto dans le même état que le verso, sans tenir compte de l’extrême sensibilité de mes tétons, de mon ventre ou de mon pubis. Isabelle prenait connaissance de la canne, et décida que c’était finalement son outil préféré. Plus facile et léger à manier, les marques étaient superbes et la douleur devait être intense aux bonds que je faisais malgré les liens. L’adrénaline lui donna la force de me marquer encore et encore, scrutant les surfaces pas encore martyrisées pour les battre au sang. Je suffoquais de douleur, elle coulait d’excitation, surprise de ne pas être saturée de tout cela, bien au contraire. De nouveaux plans s’échafaudaient dans sa tête, laissant libre court à ses désirs les plus sombres qu’elle avait toujours refoulés. Elle voulait d’autres marques, d’autres transformations sur moi, que je ne sois plus rien de ce que je prétendais être auparavant.
Isabelle s’arrêta sans même s’en rendre compte, le corps qui gisait à ses côtés exprimait la souffrance à l’état brut. Elle avait recomposé le tableau des photos de femmes qui m’excitaient, mais là j’étais devenu la victime. Pas si consentante, mais résolue. Je fus à nouveau mitraillé pour le blog, mais je n’en avais pas conscience. Je m’enfonçais dans un sommeil profond que j’espérais réparateur. Lorsqu’Isabelle fut certaine que j’étais bien endormi, elle se releva, enleva sa culotte god, se rhabilla, rangea tous les accessoires dans la valise en faisant le tour de la suite. Très doucement, pour ne pas me réveiller, elle défit les liens aux 4 coins du lit, dégonfla le bâillon puis l’enleva, le faisant glisser entre mes lèvres restées ouvertes. Il me faudra plusieurs jours pour refermer la bouche normalement. Je n’avais plus que la cagoule, ma cage de chasteté verrouillée définitivement et la poire d’angoisse ouverte au fond de mon cul. Il était temps de partir, toujours sans faire de bruit et de rentrer à la maison.
Epuisée mais sans arriver à dormir, elle rédigea plusieurs posts du blog illustrés des photos pour ses interlocuteurs qui devenaient nombreux. Plusieurs dizaines de curieux attendaient d’avoir des nouvelles. Elle mit un mot à sa chienne pour qu’elle la prévienne quand elle se réveillerait et lui donne des nouvelles. Prenant son womanizer, elle enchaîna sans reprendre son souffle 6 orgasmes qui lui permirent enfin de se détendre et de s’endormir. Une nouvelle vie commençait le lendemain.
A SUIVRE....
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