samedi 24 mars 2018

HISTOIRE: DECLICS POUR UNE NOUVELLE VIE (PARTIE 1)



CHAPITRE 1 : déclics n° 1 à 4

 

Tout commence alors que je vis encore chez mes parents. Je m’appelle Arnaud, j’ai tout juste 18 ans, et je trouve, sous le lit de mes parents, une revue exposant des sous-vêtements féminins, et même des sex-toys.

Je la feuillette, et cela m’excite au plus haut point. Il faut dire qu’à l’époque, il était plus difficile d’accéder au contenu pornographique sur le web sans se faire prendre par le contrôle parental. C’était donc la première fois que je voyais quelque chose d’aussi… sexuel.

J’aurais pu simplement me masturber devant cette revue, comme la plupart des garçons de mon âge, mais non. Je trouvais ces femmes tellement belles dans leurs sous-vêtements, que je me mis à imaginer ma mère les portant.

Et là : premier déclic !… je commence à me masturber en m’imaginant face à mère, en plein strip-tease. Elle est belle, ma mère. Une belle rousse, un peu ronde mais pas trop, de beaux seins, un cul certes un peu gros, mais qui est un véritable hymne à la levrette.

Ma mère est donc ainsi devenue, en l’espace de quelques minutes, l’objet de mes fantasmes les plus inavouables.

 

Ce qui m’amène, quelques semaines plus tard, à mon deuxième déclic :

Je n’en peux plus. Pourquoi celle que j’appelle maman est-elle aussi celle pour qui je bande sans cesse ?… A vrai dire, je balaie très vite cette question d’un revers de main. S’il est hors de question que je tente quoi que ce soit avec ma mère, de peur de briser ma famille, je ne vais pas me priver d’agrémenter mes branlettes des images les plus obscènes que je puisse imaginer, et la mettant en scène.

Puis un jour, en sortant de la douche, je trouve une de ses culottes dans le panier à linge sale. Je la renifle, mais cela ne me fait aucun effet. Puis, je ne sais pas ce qui me prend, je l’enfile…

C’est alors que surgit ma mère ! Mon dieu, que c’est beau ! C’est le cul de ma mère que je vois là, avec sa culotte blanche en dentelle, juste derrière moi. Une vague de chaleur m’envahit. Je la vois, me tournant le dos, portant juste cette culotte, ondulant du bassin, se caressant les fesses… Nous sommes dos à dos, mais je ne peux m’empêcher de tourner la tête pour la voir derrière moi.

J’ai la respiration de plus en plus saccadée. Mais qu’est-ce qui lui prend de débarquer ainsi et de s’exhiber devant son fils ?… Qu’importe ! Je n’en perds pas une miette.

Elle se penche ensuite dans le panier à linge, et ressort un soutien-gorge blanc, assorti à sa culotte. Elle l’enfile. Maladroitement. Etonnant, elle devrait pourtant avoir l’habitude, mais qu’importe, elle est tellement sexy… J’en suis fou ! Nous sommes toujours dos à dos, mais j’attends son signal pour me retourner. Je la vois de toute façon très bien du coin de l’œil.

Elle se retourne soudain, et j’en fais de même… Mais il n’y a personne !!! Ce n’est que mon reflet, dans le miroir de la salle de bain. Je viens de me trémousser 5 bonnes minutes, de me caresser tout le corps, en culotte et soutien-gorge en dentelle, et je me suis trouvé… belle ?!?… sexy ?!?… et même bandante, apparemment !

Je n’en peux plus, je me masturbe et jouis en quelques secondes dans la culotte de ma mère… dans MA culotte ! Celle que je porte ! N’ayons pas peur des mots, je suis tout excité par la pute que je suis !

 

Voilà pour ce qui fut mon premier essayage de sous-vêtements féminins. Un moment d’intense excitation pour un jeune homme encore puceau, et qui en annonçait bien d’autres. Car durant plusieurs années, j’ai profité de tous mes instants seul à la maison pour porter les sous-vêtements et les vêtements de ma mère et de ma sœur, de 2 ans mon ainée.

Pourtant, toujours, je me suis considéré comme totalement hétéro… Comme je me voilais la face : est-on hétéro lorsque l’on utilise une pompe à vélo en guise de godemichet, et que l’on jouit en s’imaginant pris en levrette par un homme ?

Mais dans cette société où l’homosexualité demeure malheureusement un tabou, je faisais presque preuve d’homophobie envers moi-même. Je refoulais tous ces désirs enfouis en moi, pour ne leur laisser libre court que seul à la maison, avec pour seuls partenaires une pompe à vélo, et mon imagination.

Je suis même sorti avec quelques filles, au lycée, puis durant mes premières années d’études. Rien de bien sérieux, mais toujours l’opportunité de voler quelques bas, soutien-gorge, ou strings, pour me créer une petite garde-robe secrète, dans ma vie d’hétéro. Cette vie qui allait basculer, ce jour de juin 2009…

 

Troisième déclic :

Juin 2009. J’ai désormais 22 ans. Je suis devenu un grand jeune homme. Très grand même. 1m92, pour 88 kg.

Contrairement à ce qu’indique mon poids, je ne suis pas gros. Disons que j’ai de belles hanches bien dessinées, et très féminines, avec de très belles fesses qui, elles aussi, n’ont rien de ce que l’on trouve habituellement chez les hommes.

J’ai de belles jambes, évidemment bien longues vu ma taille, de beaux yeux bleus et les cheveux châtains mi-longs.

Mais deux détails font toujours de moi un homme, « un vrai », comme je me le répète alors souvent, comme pour me mentir, ou me rassurer : le bas de mon visage un peu trop carré, et ma largeur d’épaules.

Je cherchais un stage en marketing pour l’été depuis longtemps, quand finalement un entretien pour un stage en région parisienne fut concluant. Nous sommes alors vendredi, et je devrai commencer dès lundi. Pas le temps de chercher un appartement. Je passerai donc mes premiers jours à l’hôtel.

Le week-end précédant mon début de stage, je profite de l’absence de mes parents pour porter une dernière fois, avant longtemps probablement, les vêtements de ma mère. Je passe alors tout le week-end, volets fermés, habillé en femme. String, collants, soutien-gorge, jupe serrée, chemisier. Puis nuisette le soir.

Difficile de rentrer dedans, j’ai bien grandi depuis mes premiers essayages, mais heureusement, ma mère est plus proche du 42 ou 44 que du 36.

Toujours est-il que j’ai joué mon rôle de femme un peu plus loin que d’habitude, en passant une annonce sur internet, pour rencontrer un homme :

« Jeune homme, 22 ans, recherche un homme viril pour première fois près de La Défense ».

Je ne mets rien d’autre dans l’annonce. A vrai dire, je n’y crois pas trop. Mais je reçois finalement beaucoup de réponses. L’une d’entre elles me plait beaucoup. Christian, un homme de 48 ans, qui semble très à l’écoute. Je lui explique que j’ai envie d’essayer avec un homme, que je porte souvent des vêtements féminins en cachette, mais que j’ai envie de franchir un cap.

Au fil de la discussion, je me sens de plus en plus excité. Il m’explique qu’il a 48 ans, qu’il est médecin, divorcé et bisexuel. Il m’envoie une photo de son sexe. Cela me fait tout drôle. Ce n’est pas la première fois que j’en vois, mais le fait que cette photo me soit adressée, à moi en particulier, me fait de l’effet.

Je me prends au jeu d’une conversation qui s’emballe :

« Que penses-tu de ma photo ? s’interroge mon interlocuteur.

- Je la trouve très belle. Un peu surprenant toutefois.

- C’est la première fois que tu en vois une ?

- Non, lui dis-je, mais c’est la première fois que j’en vois une qui pourrait m’être destinée, ce n’est pas la même chose.

- Et dis-moi quel effet ça te fait ?

- Cela m’excite. Votre queue est très belle, mais aussi très grosse.

- 18*5 cm. C’est assez imposant, mais il y a bien plus gros, donc n’aie pas peur.

- Je la veux ! Je vous veux, je serai votre chose, soumise à vos désirs ! lui lancé-je alors, sous le coup d’une émotion de moins en moins contrôlée.

- Voici mon numéro petite pute, appelle-moi ! »

Et dans la foulée, toute excitée et n’ayant plus la moindre place pour la réflexion, je l’appelle… en oubliant de masquer mon numéro :

« Allo ? c’est moi, votre petite pute. » Je ne sais pas pourquoi je parle de moi comme cela, je viens de perdre tout contrôle.

Une voix grave et imposante répond alors à ma voix étouffée par l’excitation et le manque d’assurance :

« Eh bien ! Toi tu en veux, et merci de ta confiance en ne masquant pas ton numéro.

- Mon dieu ! Je n’ai pas pensé à cela. S’il vous plaît, ne m’appelez jamais !

- On verra, mais j’utiliserai de préférence les textos. »

La conversation s’interrompt vite, sans plus de détails réellement croustillants, mais je lui explique tout de même, avant de raccrocher, que je serai le soir à l’hôtel, durant la semaine.

Le lundi qui suit, j’ai complètement oublié mon interlocuteur. Le soufflé est retombé, et je suis très pris par ma première journée de stage. Et le soir, je dois rechercher un appart pas trop cher aux environs de La Défense. Pas simple avec mon budget.

Quand soudain, le mercredi, en plein après-midi et alors que je suis à mon bureau en open space, je reçois un texto. C’est Christian :

« Dispo ? »

C’est fou l’effet qu’un seul mot peut produire. J’ai dû rougir en une demi-seconde. Je me sens tout brûlant. J’ai peur. Allez je me lance !

« Oui, ce soir, à l’hôtel ». Je lui donne l’adresse et le numéro de chambre. Il viendra à 18h30.

Je l’attends dans ma chambre. Je ne sais pas quoi faire. Tout va trop vite. Il est trop tard, il arrive. On frappe à la porte…

Trois coups viennent de retentir sur la porte de ma chambre d’hôtel. Je peux encore me raviser, faire le mort, je ne sais pas… J’ai peur !

Mais j’ai besoin de réponses. Est-ce que je suis vraiment fait pour ça ? Je ne veux pas reculer si près de l’occasion. J’ouvre.

Effectivement, un beau quadra se tient face à moi. Cheveux courts, bruns grisonnants, barbe de trois jours. A première vue, je dirais entre 1m80 et 1m85. Difficile par contre d’estimer son poids, mais il est certain qu’il a une silhouette assez sportive.

« Bonjour Arnaud, me dit-il d’une voix pleine d’assurance, tout en entrant dans la chambre.

- Bonjour, entrez. Vous savez, je ne suis pas sûr de…

- Ne dis pas de bêtises que tu pourrais regretter, me coupe-t-il sèchement. Tu es vraiment grande dis-donc ! Mets-toi à hauteur convenable ! »

Et il me pousse sur le lit. Je me retrouve assis, lui debout quelques centimètres devant moi. Il me fixe, mais je fuis son regard. A cet instant, je veux qu’il parte. Mon cœur bat très fort et j’ai la respiration saccadée. Je me sens très mal.

Il commence à passer sa main droite dans mes cheveux. C’est incroyable comme il a de grosses mains. J’ai l’impression qu’il pourrait m’écraser le crâne d’une seule main. Sa main descend et il me caresse la joue droite, avec le revers de ses doigts, lentement… avant soudainement de me saisir le visage, ou plutôt la mâchoire, exerçant une pression monstrueuse de son pouce sur ma joue droite, et de ses doigts sur ma joue gauche. Il me relève la tête et pour la première fois, je ne peux faire autrement que de le regarder dans les yeux.

Je sens un mélange de puissance et de perversité dans son regard. Tel un lion qui joue avec la peur de sa proie, avant de se jeter dessus.

« Ce sont des larmes que je vois ?… très bien petite pute. Tu regrettes d’en être arrivée là, mais la vérité, c’est que tu peux toujours dire non. Alors dis-le et je sors.

- J’aimerais que vous sortiez. Je suis désolé.

- Ok je sors, mais comme j’ai fait le déplacement pour rien, j’aimerais quand-même que tu te mettes à 4 pattes devant moi. »

 

je n’ose pas lui refuser, et puis ça n’engage à rien. Pour qu’il parte au plus vite, j’essaie de rapidement lui donner ce qu’il veut. Je me retourne et me cambre, présentant mes fesses à son regard lubrique. J’ondule un peu. Même si je suis en short et T-shirt, rien de bien sexy, je pense qu’il devrait en avoir assez et me laisser. Je me retourne vers lui, toujours à 4 pattes sur le lit et là, stupeur ! Il a profité des quelques secondes où je lui tournais le dos pour baisser son pantalon et son boxer.

Je me retrouve alors à 4 pattes, le visage à une trentaine de centimètres de son sexe rasé, encore mou, mais bien gros et avec deux belles couilles qui pendent bien.

Une odeur particulière et nouvelle pour moi, s’en dégage. Mon cœur accélère ses battements de nouveau. Ma respiration devient complètement irrégulière… Il a gagné. Je redresse mon buste avec précipitation et maladresse, si bien que je rebascule en avant et m’agrippe sur ses fesses musclées, le visage contre son pubis. Je descends légèrement, ouvre la bouche, et ça y est !… Je goutte à la queue d’un homme !

C’est chaud, c’est doux. J’adore sentir son sexe encore mou flotter légèrement dans son excès de peau, au repos. Le sentir rouler autour de ma langue… Que c’est bon !

Puis sa queue grossit progressivement. C’est ma première fois, mais je comprends déjà que j’aime et j’aimerai toujours le début d’une fellation, lorsque chaque seconde laisse place à une nouvelle texture.

Et c’est maintenant un véritable pieu que j’ai dans la bouche. Tellement épais que j’ai du mal à ouvrir suffisamment la bouche. Sa longueur est assez commune, mais c’est vraiment son diamètre qui m’impressionne. Mais je m’applique comme dans les vidéos que j’ai vues. Je joue avec ma langue, je lui gobe les couilles, je me concentre sur son gland, puis je tente ce que beaucoup semblent définir comme le Nec Plus Ultra de la pipe : une gorge profonde.

Je m’enfonce progressivement, jusqu’à avoir le nez plaqué contre son pubis. Je ne peux plus respirer. J’étouffe avec sa queue qui m’obstrue la gorge. Mais je tiens. J’exerce une pression soutenue sur ses fesses avec mes mains, afin que ma tête ne recule pas. Je commence à avoir des haut-le-cœur. J’ai des larmes aux yeux. J’entends mon homme prendre un plaisir intense :

« Oh oui petite pute, enfin tu te révèles ! Tu fais ça tellement bien, continue ! »

Je n’en puis plus. Dans un bruit non contrôlé venu droit du fond de ma gorge, je ressors d’un coup l’entièreté de son sexe, abondamment enduit de ma salive. Un épais filet de bave coule le long de mon menton, un autre de son gland…

J’ai des haut-le-cœur, et pourtant je ne demande qu’à recommencer. Je suis humilié, et j’aime ça. Que m’arrive-t-il ?!?

En me tirant par les cheveux, il me redresse, à genoux sur le lit, face à lui, puis il ôte mon T-shirt. Il m’enlève ensuite mon short, puis mon boxer… me voilà entièrement nu.

Ne sachant comment réagir, je me laisse faire. Il m’allonge sur le dos, et parcourt mon corps de caresses et de doux baisers. Que c’est agréable. Quelle tendresse ! J’aime être ainsi traité. Alors qu’il s’allonge à plat-ventre sur moi et m’embrasse dans le coup, je lui caresse le dos. Je l’étreins de plus en plus fort, perdant tout contrôle de mon corps… je gémis ! Comme une fille.

Il pose alors ses lèvres sur les miennes, et je n’offre pas la moindre résistance au passage de sa langue dans ma bouche. Quelle sensation ! J’ai l’impression de sentir toute sa virilité, mêlée à une exquise tendresse.

Quand tout à coup, il se redresse et me prend violemment par les cheveux. J’essaie de me redresser dans son sillage afin d’avoir le moins mal possible, et il me rejette sur le lit, à plat ventre cette fois-ci.

« Maintenant, petite chienne, tu vas prendre ! »

Et je sens alors l’un de ses doigts se glisser lentement dans mon anus, puis un deuxième, sans aucune difficulté. Le troisième a déjà plus de mal, mais Christian y va progressivement.

« Tu sembles prête. L’excitation t’a bien dilatée. »

Il retire ses doigts, et son gland commence à pousser sur ma petite rondelle, qui vit ses dernières secondes de virginité.

« Aïe ! Ça brûle ! hurlé-je alors qu’il commençait à s’enfoncer dans mon intimité.

- Hum… tu vas goûter au plus grand plaisir de ta vie de salope. »

Ça y est. Il est au fond. Je sens son pubis contre mes fesses. Il m’écrase de tout son poids et entame de lents va-et-vient…

Allongé de tout son poids sur mon dos, il me domine outrageusement. Je sens son emprise. Je suis prisonnier de ce mâle viril. Je me sens humilié. Je pense à ma famille durant quelques secondes. Quelle honte je leur ferais s’ils apprenaient ce que je suis en train de faire. M’accepteraient-ils encore ?…

Et puis zut ! De toute façon ils n’en sauront rien, et aussi incroyable que cela puisse paraître, j’aime ce qui se passe en ce moment-même. Est-ce que je me sens humilié ? Oui ! Et je ne me suis jamais senti aussi bien depuis bien longtemps.

Fin de la réflexion… Je m’abandonne définitivement à mon homme, à ses coups de reins tout en douceur, et aux insultes qu’il commence à me susurrer à l’oreille. C’est le vide dans ma tête, et mes petits cris de douleur laissent place à des gémissements de plaisir :

« Hum…

- Voilà, tu commences à prendre ton pied, petite chienne… Tu aimes être baisée avec tendresse ?

- Hummm oui, j’adore, c’est si bon… hum…

- Ta féminité se révèle, c’est bien, laisse-toi aller…

- Hum… plus fort !!! lui crié-je alors, sans trop réfléchir.

- Ah d’accord ! Je ne vais pas me faire prier sale petite chienne ! »

Et c’est alors qu’il me place à 4 pattes, me prend par les hanches, et accélère subitement ses coups de reins. Quelle violence ! Je sens mon anus chauffer à nouveau, mais que se passe-t-il ? Une sensation bien plus étrange me parcourt le ventre. Je hurle :

« - Oh ! Oh ! Ooooh ! Oui ! Oh oui !!

- Prends ça grosse pute ! Espèce de trou à bites ! me lance-t-il pour seule réponse. Je vais te détruire !

- Oui ! Défoncez-moi ! »

J’en comprends alors que c’en est fini de la tendresse. Il sait que je lui suis offert et qu’il peut obtenir presque tout de mon corps.

Les va-et-viens se succèdent, et cette sensation dans mon ventre ne fait que s’amplifier. Les positions s’enchaînent. Il me place sur le dos, les jambes sur ses épaules. Il me relève, me plaque face au mur, et reprend son rythme infernal. Mon voisin de chambre entend probablement tout, mais qu’importe, je suis ailleurs, moi, mon homme, ses coups de reins, et ces décharges électriques dans mon bas-ventre, de plus en plus intenses.

Je sens du liquide couler de mon sexe, quelques gouttes venant se jeter sur mes cuisses, alors que je suis toujours face contre le mur, quand soudain… le black-out total ! Un flash blanc, durant une seconde ou deux, mes jambes qui chancellent et…

« Ouiiiiiii !

- Salope ! Tu jouis du cul ! »

Je me retrouve au sol, mes jambes m’ayant complètement lâché. Je reprends peu à peu mes esprits, assis sur le sol, et je vois mon mâle, debout devant moi, se masturbant.

« Finis-moi petite chienne ! »

Et me prenant par les cheveux, il me redresse, à genoux, et enfonce sa queue dans ma bouche. Vu la dureté de son sexe qui demeure intacte, je devine qu’il n’en a pas fini avec moi. Encore tout déboussolé par ce qui vient de m’arriver, je m’atèle à lui prodiguer une bonne fellation.

Pas facile lorsque l’on vient de connaître, pour la première fois de sa vie, un violent orgasme. Mais je me sens investi d’une mission : celle d’être la meilleure chienne possible pour mon homme. Alors je ne ménage pas mes efforts, je me dresse sur mes genoux que la moquette commence à brûler sous l’effet des frottements, mais qu’importe !… je suce et j’entends bien faire cela comme une pro !

Quelques coups de langue le long de sa queue, avant de vite me rendre compte que nous n’en sommes plus là. Les préliminaires sont terminés depuis longtemps, et mon mâle attend autre chose de moi. Alors je mets de côté le peu de fierté qu’il me reste, et je fais de ma bouche et ma gorge, une chatte toute chaude et humide. J’agrippe les fesses de mon partenaire, et d’une pression soudaine, j’enfonce sa queue le plus profondément possible.

Je multiplie alors les allers-retours, mon visage venant violemment s’écraser sur son pubis. Je sens vraiment ma gorge s’écarter à chaque incursion de sa queue épaisse. De nouveau ses larmes qui coulent de mes yeux… mais toujours ce plaisir d’être à la merci d’un homme qui a définitivement mis de côté toute forme de respect à mon égard.

Toujours cette main agrippant et tirant sans retenue sur mes cheveux, comme pour me dicter un rythme toujours plus effréné. Toujours ces gifles, d’abord douces comme si mon homme prenait plaisir à simuler une situation de domination, mais finalement de plus en plus appuyées et douloureuses. Et toujours ces insultes qui pleuvent à foison :

« Prends ça, salope ! Espèce de pompe à bite ! Tu n’es qu’une pauvre lope ! enchaîne-t-il entre deux respirations de plus en plus rapprochées, au rythme de ce qui semble alors être un ‘sprint final’. Après ton gros cul, tu aimes te faire défoncer la bouche comme un vulgaire vide-couilles !…

- Oh oui j’adore ça. Je suis votre… euh… vide-couilles, lui répété-je simplement, mon imagination très limitée, il est vrai, par mon manque d’expérience et par une situation qui me dépasse totalement. Faites de moi ce que vous voulez ! »

VLAN !!… Une énorme gifle s’abat alors sur ma joue gauche. Je m’effondre alors à plat ventre, avant qu’il me retourne sèchement, allongé sur le dos, et s’agenouille au-dessus de moi, une cuisse de chaque côté de ma poitrine. Ses couilles pendent juste devant moi, mais je ne sais ce qu’il attend.

C’est alors qu’il entame une masturbation frénétique juste au-dessus de mon visage. Je commence tout juste à comprendre ce qui se prépare, quand…

« Aaaahh !! Ouii !! »

Le râle de plaisir de mon homme s’accompagne immédiatement d’un premier jet de sperme sur mon front et dans mes cheveux. Un second suit immédiatement, qui m’asperge depuis les yeux jusqu’au menton.

Et sous ce torrent de semence, alimenté par un dernier flot d’insultes, ce que je crois être la dernière humiliation de ma vie prend fin sous forme de quelques « bifles » répétées, sous sa queue humide et encore massive, bien que de plus en plus molle.

« Très bien jolie princesse, tu es remarquable. Tu sais donner du plaisir à un homme, et il semble que tu en prennes également beaucoup. Sache que je n’ai jamais connu de telles sensations avec la moindre femme. Tes formes sont féminines au possible, ta cambrure l’est tout autant, et tu as le comportement d’une vraie femme. C’est simple, pour moi tu ES une femme. Et je peux t’aider à devenir une vraie princesse. Tu sais comment me trouver… »

Je ne sais quoi lui répondre. A vrai dire, avant de lui répondre à lui, j’ai déjà un millier de questions qui me trottent dans la tête.

CLAC !…

Trop tard de toute façon, sans rien ajouter, il s’est rhabillé et a quitté la chambre. Je vais pour le rattraper, mais je suis nu, le visage et les cheveux toujours plein de sperme. Je m’assois donc sur le lit, et je prends alors la mesure de mon humiliation.

« Quelle honte ! me dis-je. Est-ce moi, ça ? Est-ce là l’homme que j’ai toujours voulu être ?… Non ! »

Je me lève alors et me dirige vers la salle de bain, bien décidé à tirer un trait sur tout cela après une bonne douche, lorsque je me vois dans le miroir.

« Beurk ! »

Ma première réaction fut un élan de dégoût en voyant tout ce sperme sur mon visage. Je m’étais presque accommodé de cet épais filet devant mon œil droit, reliant directement ma pommette à mon sourcil. J’en avais presque oublié l’odeur pourtant si caractéristique. Je vais alors pour me l’essuyer, quand un frisson me parcourt lorsque je croise le regard de mon reflet :

« Mais quelle salope je suis ! Quelle bonne petite salope ! »

C’est là mon quatrième déclic. J’aime ce que je vois dans ce miroir. Est-ce là l’homme que j’ai toujours voulu être ?… Non ! Mais c’est bel et bien la femme que je souhaite désormais être…

C’est décidé. Dès demain, je recontacte Christian !

 

CHAPITRE 2

 

Le lendemain, à l’issue de ma journée de stage et à peine arrivé à l’hôtel, je décide d’appeler Christian. Après plusieurs sonneries, cela ne répond pas et je tombe sur sa messagerie. Je décide donc de lui envoyer un texto, très soft et assez passe-partout pour un médecin, car on ne sait jamais qui pourrait tomber dessus :

« Cher Christian, quand pouvons-nous nous voir, j’ai besoin d’être soignée. »

En insistant bien sur la majuscule finale. Je pense qu’il saura où je veux en venir. Sa réponse, dix minutes plus tard :

« Occupé par nombreuses consultations ce jour. Vous pouvez passer à mon cabinet médical ce soir, vers 20h30, à l’adresse suivante : … rue …, à Rueil-Malmaison. »

Ne connaissant pas vraiment Paris à l’époque, je regarde rapidement où cela se trouve. Génial ! C’est à moins de 30 minutes, porte à porte. Ma réponse sans plus attendre.

« Merci Docteur, je serai là à l’heure dite. »

Et à 20h30, je sonne à l’entrée et m’installe en salle d’attente. Je ne suis pas seul. Une mère de famille, avec son enfant qui semble souffrant, attend également.

« Madame Leroy, c’est à vous, bonsoir, déclare alors Christian, en blouse blanche, qui vient d’entrer dans la salle d’attente. Par ici je vous prie. »

Et laissant passer Madame Leroy, il me jette un regard et j’aperçois furtivement le sourire d’un homme satisfait de me voir ici présent.

J’attends donc patiemment mon tout, et un quart d’heure plus tard, Christian revient et me fait passer dans sa salle de consultation.

« Heureux de te revoir si vite ma Princesse. En quoi puis-je t’aider ? me demande-t-il, tout en baissant le store de la salle, de sorte que personne ne puisse nous voir à l’extérieur.

- Eh bien voilà. Vous m’avez ouvert les yeux hier soir. Et aussi absurde que cela puisse paraître, je me suis senti bien dans ma peau durant nos ébats. Mal dans ma peau d’homme, mais bien dans une nouvelle peau. Une peau de femme… et le simple fait de m’appeler ‘Princesse’ me fait du bien. J’ai l’impression de renaître.

- Ecoute-moi bien, ma Princesse. J’ai pensé chaque mot que j’ai prononcé avant de quitter la pièce hier soir. En refermant la porte derrière moi, j’espérais vraiment te revoir un jour. Mais j’avoue que je suis vivement étonné de te revoir si vite. Cela montre que tu n’as que très peu hésité, et que ce désir d’être femme est vraiment très profondément ancré en toi.

- Que pouvez-vous faire ?

- Je peux faire de toi une femme ! Jusqu’au bout des seins ! Littéralement…

- Vous voulez me travestir ?

- Non. Je doute que cela te suffise. Ton besoin est vraiment très profond. Tu ne veux pas te déguiser en femme. Tu souhaites être une femme… Je veux parler d’un traitement hormonal !

- Mais attendez, qu’est-ce que je vais devenir ? Jamais ma famille ne m’accepterait, et je ne trouverais pas de boulot après mon stage, m’inquiété-je alors.

- Je te rassure. Il existe certains traitements totalement réversibles. Alors voilà ce que je te propose : tu es en stage pour combien de temps ?

- Jusque mi-septembre.

- Trois mois donc. Ce week-end, tu annonces à tes parents que tu as trouvé un appartement à Rueil, et que tu ne rentreras pas avant la fin de ton stage. Pour cause de distance, ou autre, à toi de trouver une excuse valable. Et cet appartement, ce sera le mien. Tu vas vivre chez moi. Je te garantis que tu vas prendre ton pied pendant ces trois mois avec moi…

- L’idée est alléchante, en effet, mais qu’en est-il de mon désir de devenir femme ?

- Je te traiterai comme une femme, et tu suivras un traitement hormonal réversible. Totalement réversible, à base d’oestrogène de synthèse et d’antiandrogènes. Les effets ne sont pas aussi visibles que pour les traitements irréversibles, notamment au niveau du développement de la poitrine, mais tu te sentiras totalement femme, je te le garantis. Puis au bout de deux mois et demi, nous arrêtons le traitement, et les deux dernières semaines seront largement suffisantes pour que tu retrouves ta morphologie actuelle. »

Tu parles, j’ai gobé toutes ses paroles. L’effet blouse blanche, peut-être. Qui mettrait en doute un médecin sur des questions médicales ? Il n’existe aucun traitement hormonal de féminisation qi soit réversible. Ils sont tous irréversibles. Et le traitement dont m’a parlé Christian était particulièrement lourd. Mais ça, au moment des faits, je l’ignore totalement…

« Alors dans ce cas, j’accepte ! Ce traitement m’a l’air génial !

- Minute Princesse !… On est en France, et tout traitement de changement de sexe, même temporaire, est très suivi par la loi, et nécessite un suivi psychiatrique en amont, afin de s’assurer que c’est vraiment ce que tu souhaites. Mais assez perdu de temps, j’appelle immédiatement Rémy, un ami et excellent psychiatre dans le 16è arrondissement. Nous allons voir quand tu pourrais le rencontrer. »

Christian s’absente alors un court instant, le temps de passer son appel. Puis à son retour, il m’annonce fièrement :

« Je lui ai parlé de ton cas. Il arrive et sera là dans une heure.

- Cela va peut-être un peu vite, non ? l’interrogé-je, un peu dubitatif.

- Ne réponds pas cela devant Rémy, à la moindre marque d’hésitation, il n’approuvera pas ta transformation et ne signera pas les papiers qui te donneront accès à ta médication.

- Mais je me pose vraiment des questions !…

- Ecoute, tu ne risques rien. Tout est réversible, et sous tes vêtements, tes collègues de stage ne remarqueront rien.

- Mais dans ce cas, pourquoi m’empêcher de voir mes parents, si cela ne se voit pas sous mes vêtements ?

- Tu te poses trop de questions Princesse. Tu ferais mieux de te demander comment tu vas me payer ton loyer. »

C’est alors qu’il commence à déboutonner sa blouse, puis son pantalon. Il ne m’en faut pas davantage pour qu’un premier frisson parcoure mon corps. Je ne sais pas où je vais, mais s’il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est que je suis affamé de bite ! Et je me jette sur sa queue déjà au garde à vous.

C’est déjà une fellation d’assoiffé de sexe que je lui prodigue. Je vais directement au plus profond.

« Plus tard, je t’apprendrai la patience, me lance-t-il alors. Mais en attendant, continue comme ça sale pute ! C’est trop bon. »

Les « Princesse » laissent déjà place aux « Sale Pute », pour mon plus grand plaisir, tout au long de cette longue, très longue et très sportive fellation.

Il finit tout de même par me redresser, me baisser le pantalon, et me pencher contre sa table de consultation. Je suis à sa merci, et j’attends ma sentence…

Je sens son gland à l’entrée de mon anus, cet échauffement au fur et à mesure qu’il pousse sur ma rondelle encore serrée de quasi-puceau, puis sa lente progression en mon intérieur, jusqu’à sentir son pubis contre mes fesses. Je sais que c’est le signal amorçant le début de quelque chose de plus bestial…

« Alors grosse pute ! On se pose toujours autant de questions lorsqu’on se fait marteler par un vrai mâle ?!?

- Non… oooh…ooh… non, plus de questions, aaah ouiii ! Encore !

- Voilà ce à quoi tu es bonne. A couiner comme une truie ! Je vais faire de toi une vraie cochonne dans un corps de cochonne !! »

Je suis au summum de l’excitation. Je commence à ressentir la même sensation que la veille, avec ses flashs et ces décharges électriques dans mon ventre…

Les minutes passent, sans que j’aie réellement la notion de temps, et je sens que je vais exploser, comme hier.

« Oui ! Oui ! Oh oui ! Je sens que je vais jouir !! »

C’est alors qu’il se retire expressément. Je suis au paroxysme de l’excitation, je sens que je vais exploser au moindre coup de reins de Christian, mais celui-ci s’arrête net.

« Je vous en supplie, finissez-moi ! Je suis à vous, votre petite pute !… »

Quand soudain, on sonne. C’est Rémy qui arrive. Tout juste le temps pour Christian et moi de remonter nos pantalons, que notre cher psychiatre entre.

« Salut Christian, alors comme ça, un cas urgent à me présenter ? Que me voulez-vous, mon garçon ?

- Ce jeune homme souhaite ardemment devenir femme, répond Christian à ma place, je lui ai déjà expliqué les différents traitements réversibles, et…

- Réversibles, je vois… reprend Rémy, en m’observant. Mais à quel point souhaitez-vous être femme ? C’est vrai que vous avez l’air d’une jolie princesse. Que vous faut-il de plus ?

- Je ne sais p…

- Si je vous dis ‘petite coquine’, m’interrompt-il, quel effet cela vous fait-il ?

- Cela me plaît beaucoup, lui réponds-je, encore tout excité par ce que Christian me faisait quelques secondes auparavant.

- Et si je vous dis ‘à genoux, sale chienne, et suce-moi !’, qu’en pensez-vous ? »

Alors, n’en pouvant plus de la frustration qu’avait fait naître en moi Christian en s’arrêtant juste avant ma jouissance, je m’agenouille, et je commence à déboutonner le pantalon de Rémy, avant que celui-ci réagisse :

« Eh ! Doucement, petite pute en chaleur ! Je suis marié et fidèle, moi. »

Puis s’adressant à Christian :

« Vas-y Christian, finis-la. Je te fais le papier. Tout était déjà prêt. Signe ici petite chienne. C’est un papier stipulant que tu as bénéficié d’un suivi psychiatrique d’une durée d’un an et que tu es jugée prête à recevoir un traitement hormonal de changement de sexe. »

Sous les coups de boutoir de Christian, sans aucune lucidité, je signe les trois exemplaires sans réfléchir. C’est mon cinquième déclic…

Rémy y ajoute un tampon et sa signature, et nous quitte avec un exemplaire.

Et dans un énième hurlement, je jouis, intensément, tout en sentant la semence de Christian se déverser en moi.

« Allez petite pute ! Retourne à l’hôtel. Demain soir, tu rentres chez tes parents. Profites-en bien, tu ne les reverras que dans trois mois. Et pas de questions ! Allez pense bien à moi ce soir lorsque mon sperme coulera entre tes cuisses ! »

Le lendemain, effectivement, j’allais voir mes parents pour la dernière fois avant trois mois. Trois mois, ce n’est pas un drame, je suis grand maintenant. L’ennui, c’est que j’ignorais que je ne les reverrais pas avant plusieurs années…

 

CHAPITRE 3

 

Voilà la fin du week-end, de retour sur Paris le dimanche soir, je rejoins Christian à son appartement de Rueil, que nous allons partager pendant les trois mois à venir.

« Je suis ravi de te revoir Princesse. Le temps d’un été, tu vas devenir une vraie femme, comme tu en as toujours rêvé. Mais ne tardons pas, voici la première dose de ton traitement. »

Et sans plus attendre, il me tend 4 pilules. Devant ma méfiance apparente, Christian m’explique, posément :

« Les pilules bleues sont de l’éthynilestradiol. Un œstrogène de synthèse qui aidera au développement de ta poitrine, déplacera tes graisses vers les cuisses et les fesses pour des formes plus féminines, et adoucira ta peau. Les pilules blanches sont des antiandrogènes qui freineront ta production de testostérone, et auront notamment pour effet de réduire sensiblement ta pilosité. »

Bien qu’y ayant encore beaucoup réfléchi durant le week-end, je sens qu’il est de toute façon trop tard pour reculer. Je prends une grande inspiration, comme si je sentais que je me préparais au grand plongeon vers une autre vie, puis j’avale le tout avec un grand verre d’eau.

« Très bien ma belle. La même chose matins et soirs, et tu seras une femme d’ici quelques semaines.

- Merci pour tout ce que vous faites pour moi. Et maintenant, en guise de reconnaissance, je vais payer mon loyer, lui réponds-je en m’agenouillant, prêt à recevoir sa queue dans ma bouche.

- Non, pas ce soir. J’ai envie de me taper une femme ce soir. Une vraie, avec un corps de femme. Ton tour viendra. Va te coucher maintenant. »

Incrédule, je vais me coucher sans insister. Mais j’ai vraiment besoin de sexe ! De son sexe à lui !… Au moins, une chose est sure, j’ai trouvé ma source de motivation pour bien suivre mon traitement : donner envie à Christian.

Les jours ont passé, cela fait maintenant 6 semaines que je suis le traitement de Christian. Parfois, de plus en plus souvent, il accepte de me laisser le sucer. Et surtout, chose nouvelle, il se met régulièrement à me caresser le corps et à me complimenter sur ma transformation.

Il faut dire que les choses commencent à se voir. Mes tétons se sont développés, désormais entourés d’une aréole de quelques centimètres de diamètre, et surtout je sens au toucher un certain volume que je qualifierais de graisseux au niveau de ma poitrine. C’est la naissance de mes seins, j’en suis certain ! D’ailleurs, leur apparition s’accompagne depuis quelques semaines de douleurs parfois vives, mais supportables. Au moins, je vois apparaître le résultat de cette relative souffrance. Ce n’était pas vain.

« Et ce n’est pas fini ! s’exclame alors Christian qui me surprend en train de me caresser les seins. Tu as tout juste un petit bonnet A pour le moment, mais les choses vont encore évoluer. »

A cet instant, je suis en tout cas ravi de voir que conformément à la promesse de Christian, ma transformation ne se voyait pas une fois habillé. C’est vraiment une personne de confiance.

Mais le lendemain justement, sur mon lieu de stage, mon chef de service m’interpelle.

« Arnaud, viens voir dans mon bureau… tout va bien, reprend-il lorsque je me présente face à lui ? Tout le monde ici te trouve changé, et tes larmes lors du départ en retraite de Caroline la semaine dernière nous inquiètent tous. Sans compter que tu sembles avoir perdu beaucoup de poids, cela se voit sur ton visage.

- Non, non, je vous assure que tout va bien.

- Bon, très bien, mais n’hésite pas si tu as un souci. »

Le soir, j’informe Christian de mon échange avec mon chef. Il m’explique en retour que c’est normal. Les oestrogènes me rendent plus émotif, et commencent également à affiner les traits de mon visage. Et il avait raison. Je ne l’avais pas remarqué car l’évolution a été progressive, mais mon visage devient de plus en plus féminin. Je fais alors part de mes doutes à Christian, en qui j’ai entière confiance. Peut-être devrais-je tout arrêter ?

« N’aie aucune crainte. Ils ne feront jamais le rapprochement entre ces quelques observations, et la transformation que tu es en train d’opérer. Mais comme tu es effectivement en train de devenir une vraie femme à mes yeux, à moi de te traiter en tant que telle. »

Et c’est alors qu’il m’a attrapé par les cheveux, et m’a baisé très sauvagement. La bouche, l’anus, de nouveau la bouche, des fessées, des caresses sur mes seins, sur mes fesses de plus en plus rebondies, un vrai travail d’expert sur mes tétons de plus en plus sensibles… C’était l’extase. Nous avons fait l’amour toute la nuit. J’ai joui 4 fois. De vrais gros orgasmes comme seul Christian sait m’en procurer. Et le matin, après une nuit blanche, la plus belle de ma vie, je réfléchis dans le RER… Je crois que je suis en train de tomber amoureux de Christian, et je pense que c’est réciproque. Notre relation cette nuit était tellement fusionnelle… il y a des signes qui ne trompent pas. Pour Christian, je continuerai mon traitement jusqu’à la fin de mon stage…. C’est mon sixième déclic.

 

Les semaines passent. Poussé par mon amour pour Christian, peut-être aveuglé depuis j’ai acquis la certitude que cet amour est réciproque, j’ai décidé de doubler la dose de mon traitement. Christian m’a assuré que ce n’était pas dangereux. Certes, il ne me fait pas l’amour très souvent, mais il me fait régulièrement de beaux cadeaux. Essentiellement de la lingerie sexy, ou des vêtements féminins.

Depuis deux semaines, il fait même venir une amie à lui, Sophie, un soir sur deux, pour m’apprendre à me maquiller. L’occasion pour moi de me rendre compte qu’il est très difficile de bien réaliser le contour de ses lèvres avec un rouge à lèvres, de subtilement allier fond de teint et blush, ou encore de ne pas faire de pâtés avec le mascara.

Christian m’aime, j’en suis sûr. Il n’y a qu’à voir avec quel entrain il aime me photographier en tenues sexy.

« Allez, cambre-toi ! Sois bien chienne. Sois une bonne salope. Tu sais que tu m’excites quand tu es comme ça ?… »

C’est sa manière à lui de me dire qu’il m’aime. Je suis chaque jour plus féminine, et nous sommes chaque jour plus amoureux l’un de l’autre.

Il ne me reste plus qu’une semaine de stage. J’annonce alors à Christian que je souhaite arrêter mon traitement pour reprendre mon apparence d’homme. Il accepte, tout en exprimant ses regrets, car la femme que je suis devenu va lui manquer.

Et quelle femme ! Ma poitrine est désormais bien visible, bien qu’elle n’atteigne toujours pas le bonnet B. Elle est désormais très sensible, et même en portant des vêtements amples, elle est difficile à cacher. Je porte donc sous mes vêtements, sur mon lieu de mon stage, une gaine qui aplatit ma poitrine. Cela ne se voit pas trop.

Mais d’autres détails sont beaucoup plus frappants. Les traits de mon visage ne peuvent tromper personne. La féminité à l’état pur. Même sans maquillage, j’ai vraiment l’air d’une jeune femme. Ma peau est devenue très douce, ma pilosité n’a pas entièrement disparu, mais elle est beaucoup moins dense qu’avant. Déjà qu’elle n’était pas très prononcée, je parlerais plutôt désormais d’un léger duvet, plutôt que de poils.

Quant à mes hanches, elles se sont considérablement élargies. Christian avait raison, les œstrogènes ont bel et bien déplacé ma graisse vers mes hanches, mes fesses et mes cuisses. Cela me donne une cambrure naturelle très sensuelle.

Enfin, ma musculature s’est fortement affinée. Mes épaules ont perdu en épaisseur, et mes bras et mes mollets sont également un peu plus fins. Bref, je suis méconnaissable. Il me reste donc une semaine sans traitement, pour retrouver mon aspect physique d’origine, avant de retourner chez mes parents.

Dernier jour de stage. C’est la panique. Je suis censé rentrer demain, et mon physique est toujours aussi féminin. Il n’a pas changé d’un iota. J’en ai parlé la veille à Christian, avant d’aller me coucher, mais il a préféré remettre la discussion au lendemain, pour notre dernière soirée ensemble. Si je devais voir un bon côté à cette situation désespérée, c’est qu’avec cette apparence, Christian devrait probablement accepter de e faire l’amour une dernière fois.

En fin d’après-midi, mon maître de stage m’appelle dans son bureau, afin de dresser un bilan de ces trois mois. Je suis plus que confiant, je n’ai eu que des bonnes remarques de mes collègues, et je suis allé bien plus loin que ce que ma mission initiale annonçait.

« Ecoute Arnaud, je préfère être franc avec toi, je ne suis pas très satisfait de ton travail. Tu as beaucoup de lacunes, sur le plan relationnel notamment.

- Mais, Monsieur Denis, je m’entends très bien avec tout le monde, il m’avait semblé que je travaillais plutôt bien en équipe…

- Je suis navré, me coupe Monsieur Denis, tout en fermant à clé la porte de son bureau, mais je ne peux pas valider ton stage dans ces conditions, à moins que…

- A moins que quoi, lui réponds-je alors, prêt à tout ?

- A moins que tu ne donnes un peu plus de ta personne. »

A ces mots, l’homme d’une bonne cinquantaine d’années s’approche de moi, et commence à déboutonner son pantalon. Je n’y crois pas. Il est complètement fou. Comment peut-il croire qu’avec ses probablement plus de 110 kg, son torse velu de poils blancs, son crâne chauve, et j’ose à peine imaginer le reste… Comment peut-il croire que je pourrais être attiré par ça ? Et de toute façon, je suis amoureux, et il est hors de question que je fasse l’amour à un autre homme que Christian.

« Vous êtes fou, lui dis-je ?

- Voyons, ne me fais pas de cinéma, je parie que tu en meurs d’envie. Vous êtes tous pareils, vous, les travelos, dès qu’une bite se présente à vous, vous vous jetez dessus.

- Vous faites erreur, je ne suis pas un travelo.

- Tu te fous de moi ? Tout le monde ici a remarqué ton évolution physique. Tu dois être bourrée aux hormones. Tu comptes mener une vie normale avec ton corps de femme et ton identité d’homme ? Je peux te le valider, ton stage. Et après ? Ton avenir, c’est le trottoir et tu le sais, alors autant t’y mettre. »

Il essaie de me mener en bateau mais je ne céderai pas. Le traitement de Christian est réversible. Je resterai chez lui une semaine ou deux, le temps que les effets s’amenuisent, puis je rentrerai chez mes parents.

« Ça suffit Monsieur Denis, j’ai effectivement suivi un traitement réversible durant l’été, mais je viens de l’arrêter, et je vais désormais retrouver mon corps d’homme. Alors je vous en supplie, validez mon stage, mais je ne vous ferai pas de gâterie. Et si vous ne le validez pas, je porterai plainte contre vous. Je n’ai rien à perdre, contrairement à vous.

- Comme tu voudras. On verra bien. Allez vas-t-en, petite pute. »

C’est confiant, mais déboussolé, que je rentre chez Christian le soir. Je lui annonce ce qui vient de se passer. Je lui explique par ailleurs que je vais devoir rester deux semaines de plus chez lui, le temps que les effets du traitement s’estompent.

« Pas question, me répond-il !

- Comment cela ? Nous pourrions vivre notre amour encore deux semaines, n’est-ce pas génial ?

- Notre amour, dis-tu ? Quel amour ? Il serait temps que tu te remettes à ta place. J’ai toutes les femmes que je veux dans mon lit, je suis riche, bien foutu, et bon baiseur. Toi, tu n’étais que mon passe-temps, ma petite expérience à laquelle tu sembles décidé à mettre un terme, en arrêtant ton traitement.

- Mais enfin, lorsque nous faisions l’amour, c’était magique, non ?

- Je dois reconnaître que tu sais te dévouer à un homme, et qu’on ne s’ennuie pas avec toi. Mais ça devient lassant à force. Tu squattes chez moi, sans payer de loyer, et pendant ce temps-là je suis obligé de me déplacer pour mes plans cul, tous les soirs !

- Pardon ? Vous m’avez trompé pendant l’été ?

- Je ne t’ai pas trompé, nous ne sommes pas en couple. Mais effectivement, les nombreux soirs où nous ne baisions pas, moi, je baisais de mon côté. Des femmes, des jeunes mecs paumés dans ton genre… J’en ai défoncé plusieurs dizaines cet été.

- Mais alors, pourquoi avoir accepté de me loger ?

-Parce que l’expérience que tu es m’excite. Transformer un mec en femme, bouleverser sa vie. Eh oui, ta vie est changée à jamais désormais.

- Non. D’ici quelques jours, vous ne serez plus qu’un lointain souvenir pour moi. Je reprendrai ma vie de mec et je ne ferai plus l’erreur de rencontrer des hommes. Tout ça, ce n’est pas pour moi en fait. Merci de m’avoir au moins ouvert les yeux.

- Ah ah ah ah ah !!… Ta vie de mec… Mais tu es vraiment bête ! Aucun traitement hormonal n’est réversible. Tu ne peux plus revenir en arrière. Va voir tes parents comme ça maintenant !… Oh ! et si tu pouvais filmer leur réaction en te découvrant, ça devrait valoir le détour à mon avis.

- Hein ?!? Vous m’avez menti ?

- Sur toute la ligne, oui.

- C’est dégoûtant, je vais porter plainte !

- Décidément, cette journée va te couter cher en avocats, entre ton Chef et moi… Mais je vais te faire économiser des procédures inutiles. Je n’aurai aucun mal à démontrer que tu étais au courant de l’irréversibilité du traitement, puisque tu as signé le papier de Rémy, mon confrère psychiatre, stipulant que tu avais bien été l’objet d’un traitement psychiatrique préalable d’une durée de 6 mois, et que tu connaissais les conséquences définitives de ce traitement.

- Salaud! Vous avez détruit ma vie !

- Non je viens de donner naissance à une nouvelle personne. Dorénavant, tu seras Jessica ! Une vraie femme qui va reprendre son traitement avec assiduité, et qui paiera son loyer, sous peine de se retrouver à la rue. En échange, tu seras logée, nourrie, et reconnaissante de l’aide que je t’apporte. »

 

Aucune réponse ne me vient alors. Je n’ai pas envie d’accepter cette dure vérité. Cependant, je n’ai aucunement envie de voir mes parents dans ce corps de femme. Donc au moins le temps de trouver une solution de repli, j’accepte sa proposition d’un hochement de tête. Je propose toutefois de porter le prénom d’Elodie.

« Non ! Tu t’appelles Jessica. C’est défini depuis plusieurs semaines, et ça ne dépend pas de moi. Va te coucher maintenant. »

Que voulait-il dire par « ça ne dépend pas de moi » ? Cela m’intrigue, mais je suis tellement abasourdie par cette journée, que je n’y pense plus.

Le lendemain matin, je me lève pour prendre le petit déjeuner, et je trouve un mot de Christian, parti travailler, sur la table de la cuisine :

- Jessica, comme je suis bon prince, j’ai pu arranger ton histoire de stage. Tu as une dernière chance de le valider. Fais-toi aussi belle que possible, je passe te prendre vers 13h. »

 

Il veut que je me fasse belle pour sortir ? Mais jamais je ne suis sortie en femme dans la rue. J’ai peur. Une femme d’1m92, perchée sur des talons de 10cm, ça ne passe pas inaperçu… Mais je m’exécute. Aussi incroyable que cela puisse paraître, après les révélations d’hier, j’ai encore envie de répondre aux désirs de Christian. A vrai dire, j’ai même le sentiment d’en avoir encore plus envie maintenant, c’est vraiment bizarre. Je retrouve le même plaisir que lors de notre première rencontre à l’hôtel, lorsque je me suis sentie humiliée pour la première fois.

Je me prépare donc, comme Sophie me l’a appris. J’enfile un magnifique corset rouge et noir, que j’ai pris l’habitude de serrer toute seule. Cela dessine encore mieux ma taille et mes hanches. Le petit soutien-gorge rembourré et le porte-jarretelles qui vont avec, de jolis bas noirs, et une robe moulante rouge, légèrement décolletée. Je me maquille ensuite avec sobriété, avec tout de même de faux cils pour totalement féminiser mon regard. J’enfile ensuite une perruque brune et de jolis escarpins noirs, talons de 10 cm. Me voilà prête, tout juste avant 13h, quand je vois Christian se garer devant la maison et m’attendre dans sa voiture.

J’ouvre la porte, respire un bon coup, et ça y est, mes premiers pas en tant que femme à l’extérieur. La dizaine de mètres me séparant de sa voiture, dans une rue pourtant déserte, me semble interminable, mais j’y suis et je retrouve Christian.

« Tu es très belle, Jessica, ta démarche est très sensuelle, et ta tenue te va à ravir. Tu es presque un peu trop classe. Ne te prends pas pour ce que tu n’es pas, tout de même… Tu n’es qu’une pute, rien de plus.

- Merci pour le compliment, mais j’apprécie moins la fin de votre phrase.

- Voyons, tu sais très bien où je t’emmène… »

Oui, je l’ai compris dès que j’ai lu sa lettre, ce matin, et cela me révulse. Pourtant, j’y ai fait abstraction durant toute la matinée, comme si une part de moi l’acceptait : je vais aller faire sa gâterie à ce porc de Monsieur Denis.

Après une trentaine de minutes de route, nous nous arrêtons devant un immeuble du 13è arrondissement.

« Quatrième étage, porte de gauche, me dit Christian en tapant un digicode sur l’interphone. Va valider ton stage, puisque tu y tiens tant. Tu me remercieras demain. »

Je monte les escaliers, je croise une concierge qui me regarde bizarrement.

« Encore une pour Monsieur Denis… »

Bien, j’ai beau essayer d’être classe, je passe quand-même pour une pute, semble-t-il…

J’arrive devant sa porte. Elle est entrouverte. Je rentre, hésitante, mes talons claquant timidement le vieux parquet parisien qui grince, comme pour trahir ma présence.

« Bonjour Arnaud, ou plutôt Jessica, si je ne m’abuse. Tu ne pensais pas me revoir aussi vite, n’est-ce pas ? Mais reprenons où nous en étions hier… »

A ces mots, il ferme la porte derrière moi, et déboutonne son pantalon. Et sans mot dire, avec déjà une larme à l’œil, je m’accroupis devant lui, prête à déballer son paquet qui n’attend que ma bouche.

« Ah ah !… Moins farouche qu’hier, on dirait… Eh bien, vas-y, ne t’arrête pas. »

Il ôte alors son T-shirt, laissant tomber sa lourde bedaine poilue face à moi, pendant que je m’active à lui baisser le pantalon. Il ne porte pas de boxer, et je m’apprête à découvrir son sexe. Si j’en crois la remarque de la concierge dans l’escalier, c’est un sacré queutard, il doit en avoir une belle, cela compensera le reste, qui ne m’attire pas du tout.

Eh bien non. C’est à peine si l’on peut distinguer son sexe sous son ventre. Il a beau être au repos, ses trois ou quatre centimètres sont tout aussi ridicules que ses petites couilles. Mais je ne suis pas là pour le juger, c’est lui qui doit me juger pour enfin valider mon stage.

Alors je m’applique à bien le lécher, à bien le sucer. Après quelques secondes, il se met à bander mou, pas plus de 8cm, vraiment minuscule. Alors je m’applique, il faut que je le fasse bander ! Est-ce que je fais mal les choses ? Après tout, je n’ai jamais sucé d’autre homme que Christian, mon expérience est donc assez limitée. Donc je donne tout. Cela fait maintenant une minute que je le suce, beaucoup moins que ce qu’il faut à Christian pour bander comme un âne. Je me prépare donc psychologiquement à une fellation très longue, le front contre son ventre gras, quand tout à coup…

« Ooooh oui ! Sale pute avale-moi ça ! »

 

Il m’agrippe la tête, la plaque sur son pubis, et je sens un long jet de sperme couler dans ma bouche. Je ne m’y attendais pas du tout, pas aussi tôt. Et alors, s’il n’est pas monté comme un acteur porno, son éjaculation est très fournie. J’en ai la bouche remplie. Je vais pour recracher, lorsqu’il me menace :

« Attention, un stage peut parfois se valider sur des détails… »

Je le regarde dans les yeux, à genoux devant lui, et j’avale tout.

« Très bien poufiasse ! Ton stage est validé. Ou plutôt tes stages. Celui d’Arnaud, pour sa première et dernière expérience en marketing, et celui de Jessica, pour sa première prestation de prostituée. Allez prends-ça et casse-toi maintenant ! »

Il me tend un billet de 100 euros, je me lève, puis je m’en vais, non sans recevoir une fessée au passage.

En bas, dans la rue, Christian attend, garé en double file, et s’exclame en me voyant sortir :

« Je m’en doutais, moins de 10 minutes. Ce vieux porc de Denis n’a pas traîné. Alors, ce stage ?

- Il va me le valider.

- Et c’est tout ?

- Et c’est tout.

- C’est mal de mentir… Allez, donne-moi ton loyer ! »

Sans résistance, je lui donne les 100 euros. Je trouve la situation particulièrement excitante, et je pousse même l’humiliation jusqu’à le remercier d’avoir arrangé les choses pour mon stage.

J’en arrive alors à la réflexion suivante : je venais d’avoir une relation sexuelle, pour la première fois, avec un autre homme que Christian. Relation grassement rémunérée à 10 euros la minute. Cela vaudrait peut-être le coup d’essayer de trouver une certaine indépendance financière grâce à ce type d’activité.

Je ne voulais pas alors me l’avouer, mais j’étais officiellement devenue une prostituée. C’est mon septième déclic.

 

CHAPITRE 4

 

Nous sommes début octobre 2009. Comme les choses vont vite… Il y a trois mois et demi, j’étais un homme à 100% et, je le croyais, 100% hétéro. Oui mais voilà, Christian est passé par là, et m’a transformé. Ou plutôt, comme je me l’accorde à dire, et me l’accorde tout court, « m’a transformée ». Me voilà femme, jusqu’aux hormones. Avec toutes les conséquences que cela implique, en particulier en termes d’exclusion sociale. Je n’ose plus voir mes parents que j’appelle une fois par semaine, usant de prétextes tous aussi bidons les uns que les autres pour justifier mes absences.

Mais un dimanche soir, lors de mon appel hebdomadaire, mes parents demandent une explication plus précise à mon absence.

« Vous allez être furieux, mais j’ai choisi de prendre une année sabatique, et me voilà en Espagne, avec une fille que j’ai rencontrée durant l’été à Paris.

- Alleluïa ! Et pourquoi ne pas nous en avoir parlé ?

- J’avais peur que vous preniez mal ma décision de ne pas chercher de boulot juste après mon stage.

C’est sûr que nous aurions aimé que tu nous en parles plus tôt, mais au moins, nous sommes rassurés sur un point, reprend mon père. Tu n’es pas pédé. »

Cette réflexion homophobe ne m’étonnait pas de mon père qui ne s’en était jamais caché. Heureusement que ma mère est plus tolérante.

« Tu fais ce que tu veux Arnaud, mais c’est vrai qu’on préfère que tu aimes les filles, enchaîne ma mère. »

Comme ça, c’est clair. Ma mère appartient à cette classe des homophobes qui ne le crient pas haut et fort, mais n’en pensent pas moins… Il est clair qu’il ne faut pas qu’ils me voient telle que je suis désormais : leur fils est une femme.

J’imagine alors pouvoir mener ma nouvelle vie de femme, en toute indépendance. Mais je me vois cependant contrainte de rester vivre chez Christian, faute de pouvoir gagner ma vie. Difficile en effet de trouver un emploi alors même qu’on n’ose pas sortir sous cette nouvelle apparence.

 

Et sans grande surprise, Christian accepte que je reste. Il ne demande d’ailleurs quasiment rien en retour. Pas même de coucher avec lui, à mon grand désespoir. Tout ce qu’il exige est en fait que je pose pour lui, durant de longues séances photos où je prends un plaisir immense à prendre les poses les plus sensuelles possible. J’oublie carrément l’appareil photo et m’abandonne totalement, osant les choses les plus coquines qui me viennent à l’esprit, tout cela pour faire plaisir à Christian.

Christian m’a transformée à mon insu. J’ai probablement perdu tout lien avec ma vie antérieure à cause de lui, mais je suis folle de lui. Il me tient avec les miracles que sa queue peut accomplir avec mon corps.

Alors oui, je me plie à ses exigences de photographe amateur :

« Allez, cambre-toi, petite coquine ! »

Et je force sur la cambrure de mon dos, sentant chacune de mes vertèbres au bord de la rupture. Mais chaque jour, je cambre davantage.

« Allez, essaie ce nouveau gode, petite chienne ! »

Et je m’exécute, faignant d’ignorer la douleur pourtant bien présente que me procurent tous ces sextoys, chaque jour plus gros que ceux de la veille.

Je ne comprends pas cette obsession qu’a Christian à photographier tout cela, et même à filmer certaines scènes. Je trouve que cela le rend, d’une certaine manière, absent de nos séances qui pourraient être bien plus intenses sans objectif interposé. J’imagine qu’il se masturbe en visionnant toutes ces scènes, ce qui me motive encore davantage.

 

A chaque scène que je lui offre, je me sens perdre de plus en plus le contrôle sur ma propre personne, jusqu’au jour où notre relation a réellement franchi un palier. Ce jour où j’ai vraiment senti que je devenais la femme de Christian, sa seule et unique :

« Aujourd’hui, ma jolie, tu seras la femme que j’ai toujours voulu avoir, s’exclame Christian.

- Je suis prête à tout pour cela, vous le savez.

- Très bien, très bien… Alors enfile moi cette tenue, et rejoins-moi dans le salon. »

Je trouve sur le lit, une tenue de soubrette, vraiment très cliché, mais pile poil à ma taille. Je l’enfile, et lorsque je me perche sur des escarpins noirs aux talons aiguilles de 12cm, je me trouve vraiment sexy. Mes jambes, parées de bas et d’un porte-jarretelles noirs, n’en finissent plus et viennent se perdre sous une jupe noir, laissant apparaître mes fesses dès que je me penche.

Un petite tablier blanc pour la forme, et un top moulant noir, et très décolleté, viennent agrémenter le tout. Je n’ai presque pas de poitrine pour le moment, mais j’ai appris à jouer sur les jeux d’ombres pour rendre ce décolleté aussi attirant que celui d’une femme « bio ».

Un maquillage léger sur les joues, mais exagéré sur les yeux, ainsi que des faux cils, permettront à Christian de comprendre que je n’ai pas enfilé cette tenue pour rien, et que je suis toute à lui.

Je serai la femme dont il rêve, celle dont rêvent tous les hommes, et je vais le faire monter au plafond.

J’entre dans le salon, et je vois Christian, assis derrière son ordinateur, qui m’observe.

« Putain la vache ! Tu es bien bandante !… Tiens-toi droite, ferme ta gueule, et attends mes consignes. »

Je le vois taper à son clavier, puis attendre, les yeux rivés sur son écran. Je me demande ce qui lui prend. Il pourrait me regarder directement, plutôt que de mater ce que filme sa webcam.

Soudain, je le vois sourire.

« A quatre pattes ! »

Je m’exécute. Je le vois s’approcher, muni d’une cravache.

‘Clac !…’

Un premier coup, hésitant, retentit sur mes fesses. Puis il remonte bien ma jupe pour laisser apparaître mes petites fesses blanches et lisses.

‘Clac !’

Un second coup, beaucoup plus puissant cette fois-ci, m’arrache un cri de douleur.

« Aie ! Mais qu’est-ce qui vous prend ?!? »

‘Clac !… Clac !… Clac !’

Les coups s’enchaînent, et je comprends très vite qu’ils ne prendront fin que lorsque Christian l’aura décidé. Alors j’encaisse, essayant de rester stoïque en dépit de quelques larmes qui commencent à couler, et d’une douleur atroce sur les fesses, comme si ma peau s’arrachait sous chaque coup.

Je ne comprends pas ce qui m’arrive. J’ai clairement la possibilité de mettre fin à tout cela et de prendre mes jambes à mon coup. Mais pour aller où ? Et le pire dans tout cela, c’est que si mon corps soufre et me demande d’arrêter, ma tête me dit de continuer, je ressens le besoin d’être la femme que Christian attend de moi. J’ai l’occasion de gagner son amour, et si je dois livrer mon corps aux supplices les plus horribles, alors je le ferai.

« Allez-y ! Frappez-moi ! J’adore ça, hurlé-je, ayant perdu tout contrôle.

- Ah ! elle en redemande, reprend Christian, satisfait… Eh bien nous allons voir ce qu’elle va prendre notre petite catin… »

Et il se dirige alors vers son ordinateur. Avait-il préparé sa séance ? La liste était-elle si longue qu’il avait dû tout noter ?

 

Il tape quelques mots sur son clavier, patiente un peu, puis un nouveau rictus plus tard, il se lève et s’avance vers moi, un sac à la main. Il en sort des cordages en nylon. Plusieurs mètres. Peut-être même plusieurs dizaines de mètres.

Puis sans un mot, il se saisit de mes poignets, qu’il noue dans mon dos. Il attache ensuite une autre corde à celle qui lie mes poignets, puis la fait passer dans un crochet, dissimulé derrière le lustre, au plafond.

Puis il tire sur l’autre extrémité de la corde, ce qui fait remonter mes bras dans mon dos, et mon corps bascule naturellement en avant.

Enfin, « naturellement », je sens que mes épaules ne pourraient pas supporter mon poids ainsi perchée, et je me retrouve coincée, les jambes tendues pour pouvoir toucher le sol du bout de mes talons et soulager mes clavicules… Christian noue la corde de manière à ce que je me retrouve juste au bord du point critique, en appui sur les pieds, fesses en l’air et buste en avant.

‘Clac !’

« Ça, c’était un coup de cravache pour la forme, m’explique Christian. Mais ainsi présentée, je crois qu’il est temps que ton cul en prenne un petit coup. »

Je ne demande que cela, mais comment Christian va-t-il faire pour me sodomiser, je suis plus grande que lui, et perchée sur mes talons, jambes tendues, il ne pourra pas m’atteindre…

« Tiens ! Voici la queue de Maître Black. Dis bonjour à Maître Black, m’ordonne Christian.

- Bonjour Maître Black, lui réponds-je, me demandant bien qui allait apparaître. »

Je ne peux alors masquer ma déception lorsque je le vois sortir de son sac, un énorme godemichet noir. Il doit bien faire 6 cm de diamètre au point le plus large, et un bon 25cm de long.

Je ne bronche pas, si telle est la volonté de Christian, je suis prête à m’y plier pour mon homme.

A peine quelques gouttes de lubrifiant, beaucoup trop peu à mon goût, et Christian commence à préparer mon anus, quand un petit bruit se fait entendre de l’ordinateur. Un bruit de messagerie instantanée, mais je n’y prête pas attention sur l’instant.

Christian se précipite vers l’ordinateur, puis revient vers moi, se saisit d’une serviette, et m’essuie le peu de lubrifiant qu’il avait déposé sur ma rondelle, avant d’approcher le gland de cette bite noire en silicone.

Mon Dieu ! Il va y aller à sec et sans préparation…

« Aie !

- Ta gueule, reçois-je pour seule réponse. »

Là, j’ai vraiment envie de fuir, mais il est de toute façon trop tard, ligotée comme je le suis. Et puis au moindre faux-pas, je m’effondre et mes épaules se brisent.

Je sens l’énorme engin me déchirer l’anus et s’immiscer en moi. Les coups de cravache n’étaient rein à côté de ce que j’endure à cet instant. Mais je ne bronche pas, concentrée que je suis sur mon équilibre.

Puis il se trouve tout au fond de moi, et Christian entame de vifs et puissants vas-et-viens. La douleur est intense, mais elle commence à laisser place au plaisir de me faire prendre. C’est pour moi une sensation nouvelle : au plaisir de la pénétration vient se mêler un plaisir nouveau, celui d’être totalement à la merci de mon homme, et de lui appartenir corps et âme.

Je hurle, je couine, je gémis… mon vocabulaire atteint même ses limites, tant les qualificatifs dégradants me manquent pour décrire ce que je vis et ce que je ressens. Mais c’est bien l’humiliation qui me plaît dans cette situation.

Puis un éclair jaillit en moi, je suis à deux doigts de perdre connaissance, je vais m’effondrer, quand Christian, attentif, me rattrape afin de soulager mes épaules lorsque mes jambes ne me portent plus.

Il me détache, et me laisse, allongée sur le sol, au milieu du salon.

Il m’approche ensuite, pointant sa cam vers moi, et me demande :

« Alors tu as aimé ce que t’a fait Maître Black ?…

- J’ai adoré…

- Dans ce cas, viens, je vais te le présenter… »

Il me dirige vers l’écran de son ordinateur, où je vois un homme en visio, qui n’a semble-t-il pas perdu une seconde de tout ce que je venais d’endurer.

« Voici ton Maître Black, c’est lui qui m’a tout dicté de cette séance, m’explique-t-il, avant de s’adresser à l’internaute. Au revoir Maître Black ! »

Il coupe alors la connexion.

« Mais c’était qui ce gars ?!? lui demandé-je, et comment l’avez-vous rencontré ?

- Ne t’inquiète pas, me rassure-t-il. Voici la réponse à pas mal de questions qe tu aurais pu te poser depuis longtemps, si tu n’étais pas aussi sotte. »

C’est alors qu’il ouvre un blog de la liste de ses favoris, dont le nom m’est familier : ‘Féminisation-en-temps-réel.com’.

« Voilà ton blog, Jessica. Je te laisse le découvrir. »

Stupeur ! C’est moi ça, en couverture de la page d’accueil du blog. Moi en homme, à gauche, et à droite, l’une des photos que Christian a prises de moi il y a trois jours…

Un lien sur la gauche m’interpelle : ‘Transformation d’un homme au quotidien’.

 

Mon Dieu ! Mais c’est encore moi ! Il n’y a que moi sur ce site ! Et pour cause. En cliquant sur le lien, un diaporama de photos que Christian a prises de moi depuis notre rencontre, défile. On y voit d’abord Arnaud, le jeune homme que j’étais à l’allure sportive, puis progressivement moi, Jessica, cette femme encore en pleine évolution que je suis aujourd’hui.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? Expliquez-moi, Christian !

- Ça, c’est ton blog, ou plutôt le blog que j’ai tenu pour toi, jusqu’à ce que tu sois suffisamment mure pour l’exploiter à 100%. Un blog qui jouit aujourd’hui d’une communauté de plus de 20 000 fans, dont plus de 200 qui se connectent au moins une fois par jour. Des fidèles qui ne jurent que par tes seins en croissance, et ton cul de plus en plus attirant. Aujourd’hui, je t’en lègue les droits d’administration. Fais-en bon usage. Je suis tellement fier de toi, ma petite pute, ma création. »

Dans l’historique des conversations, je pouvais voir les discussions des fans. Certains témoignages sont assez éloquents. Je me permets ici d’en corriger les fautes d’orthographe, je vous assure que cela vaut mieux. Prenons l’exemple de BBteub13, le 30 juin 2009 :

‘Je n’y crois pas un seul instant, mais si ce boulet tombe vraiment dans le panneau et gobe ses hormones assidument, j’espère bien pouvoir participer à l’élargissement de son anus.’

Certains doutent réellement, d’autres sont plus patients, comme en témoigne cet échange entre Nicostar et Baba75, le 12 juillet :

‘Bof, aucune évolution.

- A peine deux semaines de traitement. T’inquiète, regarde ses poses sur les photos, il a déjà son nouveau personnage dans la peau.’

Et plus loin, le 15 août, un sujet de discussion très suivi, un sondage lancé par Christian, avec plus de 800 votants :

‘Bonjour à tous, chers fans de notre salope adorée. Arnaud devient véritablement une femme, croyez-moi. Sa peau est douce, son cul reçoit de mieux en mieux ma queue… L’étape cruciale de son abandon de sa famille va arriver, et c’est en femme qu’il surmontera le mieux cette épreuve. Il en a déjà le corps. Trouvons-lui l’identité qui va avec. Très chers fans, à vos votes, et choisissez-lui un prénom qui lui sierra à ravir !’

On trouve alors de tout. 0,1% de ‘Pupute’, 3% de ‘Salope’… Oui, l’imagination de certains ne va pas très loin. On a même trouvé 8% de ‘Sylvie’, soit le nom de ma mère. Vraiment bizarres ces gens. Enfin rappelons que tout cela ne serait peut-être pas arrivé si je n’avais pas moi-même fantasmé sur ma mère et ses sous-vêtements, quelques années auparavant.

Mais c’est ‘Jessica’ qui est ressorti en tête, à 21%, juste devant ‘Pamela’. Les noms en « a » ont semble-t-il le vent en poupe lorsqu’il s’agit de baptiser une salope.

C’était donc ça, cette insistance de Christian à me nommer Jessica. Ils étaient 172 à avoir choisi ce nom. 172 de mes plus grands fans, que je ne connaissais pas du tout.

Tiens, un commentaire intéressant qui explique bien des choses, celui d’un certain Deden’s75013, le 27 août :

‘Mais je la reconnais cette salope ! Je l’ai en stage chez moi ! Je la nique avant son départ !’

Et parmi la dizaine de commentaires, tous du type ‘Ouai, défonce-la bien’ ou autres ‘Vas-y, partage, frère’, on peut également trouver une réponse de Deden’s75013 à son propre message, le 11 septembre 2009 :

‘Bon bah c’est raté. Elle est encore trop frigide et n’a pas voulu me sucer dans mon bureau. Christian, mon adresse en mp. Son stage validé si tu me l’amènes chez moi demain à 13h30 !’

Tout s’explique… Ce gros con de Monsieur Denis savait tout…

« Ecoute-moi bien ma poufiasse, m’interpelle Christian, si tu veux vraiment m’exciter, je veux que tu continues d’exciter tes fans, et tant que ton blog fonctionnera, tu peux être certaine que tu me rendras fou. »

Me voici donc aujourd’hui avec la main sur ce site monté à mon insu, qui me dégoûte par son concept, mais m’arrange bien par sa portée potentielle : puisque la queue de Christian me snobe depuis bien longtemps, j’ai face à moi de nombreuses rencontres à portée de clic. Et ce site est surement le moyen d’enfin faire tomber Christian amoureux de moi, et de vraiment vivre notre idylle. Je l’ignore encore à cet instant, mais c’est surtout mon huitième déclic.

 
                                                                                               A SUIVRE.....

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