dimanche 21 avril 2019

RECIT: HISTOIRE DE CAMILLE ( CHAPITRE 9)

                                                        
                                                             CHAPITRE 9

 

Le samedi soir arrive. Camille prépare le repas. Une fois celui-ci prêt elle prévient ses hommes en crient dans le hall un « le repas est prêt. » Qui fait que les deux hommes descendent et arrive dans la cuisine dans la minute d'après.

Le repas est servi et manger, dans une bonne ambiance. Les sujets sensibles ne sont pas abordés. Puis les deux hommes se lèvent et avant de sortir. Embrasse chacun leur tour Camille qui fait la vaisselle. Une fois celle-ci terminé. Camille va dans le garage, prend un masque à poussière et des lunettes de protection. Puis un balai dans la réserve. Et descend dans sa cellule. Elle y sort le matelas.

Quand elle avait fait son tour, elle avait remarqué une petite planche de bois posée avec les fouets et autres canes de bambou. Elle la prend et retourne au matelas et commence à taper dessus. A chaque coup de Camille, un nuage de poussière monte dans les airs.

Après un long moment, la pièce est remplie de poussière. Le matelas est plus blanc qu'avant. Camille en fait autant aux autres matelas, présents dans les autres cellules. Puis passe le balai dans chacune d'elles et après redonnée un coup sur les matelas, elle les remet dans les cellules.

Après ce premier nettoyage, elle va chercher un plumeau et passe sur tous les objets, les armoires. Tous y passent. A chaque objet nettoyé, Camille imagine leur utilité et voir même rêve des portés. Puis passe le balai dans la pièce. Il est déjà très tard quand Camille finit son ménage.

Elle a plein de poussière sur elle. Elle remonte ranger les accessoires. Monte à l'étage prendre des affaires propre, puis redescend, se déshabille et prend une douche. Qui lui fait du bien après cette journée humide et poussiéreuse. Une fois douché, elle met une nuisette blanche semi-transparente et se couche sur le matelas tout propre dans sa cellule.

Le dimanche matin, Camille se réveille. Sa nuit a été très bonne. Elle s'habille avec un ensemble string/porte-jarretelles/souti​en-gorge, une robe noire et des talons. Se maquille devant une petite glace qu'elle avait prévue. Puis une fois prête, elle monte préparer le petit déjeuné.

Vu qu'on ait dimanche. Ces hommes ne vont pas se lever de bonne heure. Elle a le temps de s'occuper. Elle boit un café en fessant une liste de courses. Puis part à pied en direction d'un supermarché. C'est la première fois qu'elle fait les courses en femme. Mais vu l'heure et le peu de clients présents, cela se passe bien.

Une fois revenu à la maison. Camille range toutes les courses à leur place. Puis prépare le petit déjeuner de ses amours, qu'elle dépose sur un plateau. Elle comme la veille, elle rentre dans la chambre en silence.

Patrick est en train de prendre Thomas. Il son tellement occuper, qu'aucun des deux, n'a remarqué Camille à genoux avec le plateau dans les mains. Après leur plaisir enfin terminé. Il se retourne enfin. Il sursaute de peur.

- Bonjour Madame.
- Bonjour Messieurs, La nuit a été bonne ?
- Heu oui, Et la vôtre ?
- Cela n'a pas d'importance. Le petit déjeuné est servi.

Camille monte sur le lit en disent cela. Elle se retrouve face à ces hommes, à genoux sur le lit. Les hommes mangent, tout en discutant avec Camille, qui leur dit qu'elle a été faire les courses, qui surprend les hommes.

Après ce moment, les hommes se lèvent et filent sous la douche. Camille ne les accompagne pas, mais retourne dans la cuisine. Ou elle range le plateau et commence à préparer le repas du midi. Les hommes descendent trente minutes après. Ils prennent un apéro et ensuite le repas se déroule bien. Puis elle monte les rejoindre dans le bureau, s'assoie devant eux.

- Camille, tu vas nous quitter pendant deux semaines.Serte nous resterons en contact. Nous n'allons pas te remettre la cage. Nous te souhaitons de bonnes vacances, et de passer un bon moment en famille.
- Merci messieurs.
- Tu peux rentrer chez toi, et on se revoie début d'année.

Camille embrasse ses deux hommes, et rentre chez elle, avec en tête toutes les images de ces derniers mois passé dans cette belle demeure.

La semaine se passe tranquillement. Camille est déjà en manque de ces hommes, et elle ne va pas les revoir avant trois semaines. Elle reste malgré tout en contact avec eux par SMS, en leur envoyant une photo d'elle chaque jour, comme elle le fait depuis bientôt deux mois. Sa cage lui manque énormément. Mais doit faire sans.

Le vendredi arrive. habituellement elle se prépare pour rejoindre ses hommes et Maîtres, hors là elle va rejoindre sa famille pour dix jours. Le trajet en train, est assez long. Cela lui permet de réfléchir à comment dire à sa famille pour son côté fille et pour ces hommes. Dois telle toute dire d'abord ?

A son arrivée, sa mère est là, elle lui fait une bise sur chaque joue, puis direction la maison, qu'elle retrouve après plusieurs semaines d'absence. Elle retrouve sa chambre, qui n'a pas bougé. Camille s'allonge sur son lit, fatigué du trajet et inquiète de la suite.

24 décembre arrive. Avant de partir au repas de famille. Camille se prend en photo et l'envoie à ses amants, avec un message, « Bon réveillon, vous me manquez ». Elle retrouve ses oncles et tantes, cousins-cousines, et les enfants de ceux-là. A son habitude, elle écoute plus les conversations des autres, qu'elle parle.

L'apéro est servi, puis l'entrée et la viande. Avant minuit, tout le monde sort et se rende à la messe. L'église est remplie, Camille retrouve ses amis, qu'elle n'avait pas vus depuis son dernier séjour. Puis toute la famille rentre pour le désert et les cadeaux. Et la blague annuelle de la perte des clés est faite. C'est surtout pour les petits, et laisser le temps d'installer les cadeaux.

Une fois les clés retrouvées, les petits se jette sur les paquets qui sont ouverts en quelques secondes. Camille reçoit de l'argent de son parrain. Toujours la même somme, mais elle ses qui a qu'à elle, qui donne autant. Elle le remercie et reçoit des chocolats par ses autres oncles.

Une fois le dessert avalé, Camille s'assoie sur le canapé avec un petit cousin qu'elle aide à monter un jouet. Et sa gestuelle féminine lui revient d'un coup. Elle croise les jambes. Mais se rend compte rapidement et les décroise aussitôt. Elle regard si personne ne la vue.

Elle rigole, elle joue avec ses petit-cousins. Étant la dernière des cousins-cousines. Elle est entre les deux générations. Elle à presque autant d'écart avec son dernier cousin, qu'elle en a avec l’aîné des petits.

Il se fait tard. Tout le monde se dit au revoir et rentre dormir. Demain c'est un nouveau repas qui attend Camille. Peut-être son dernier repas de famille. Elle a déjà bien profité de celui qu'elle vient de quitter.

Le 25 décembre au matin, Camille reçoit un SMS, ses hommes qui lui envoient une photo de leurs sexes bien gonflés. Qui rallume l'envie à Camille. Puis direction la maison de sa grand-mère paternelle, où elle retrouve ses cousins-cousines et surtout sa marraine, qu'elle aime plus que tout, et qui est un modèle pour elle.

Le repas se passe bien. Camille est heureuse, elle parle avec sa marraine et sa copine, qu'elle ne voit que trop rarement. La raison est simple, sa tante et donc la mère de sa cousine, n'accepte pas quelle vie avec une autre femme. Camille a peur que c'est parents réagi pareil, pour son côté fille.

Le repas terminé, vu qu'il fait très beau pour ce 25 décembre, la famille parte se promener, les hommes restent jouer à la pétanque dans la cour de la maison. Camille se baladent avec ses cousines. Elle parle de ces études, son éloignement avec le reste de la famille, et de ses amis.

Le soir une simple soupe est servie, et avec regret, elle quitte sa marraine. Elle se couche et s'endort avec les images de la journée dans la tête.

Le mardi 26 décembre, Camille se réveille et déjeune tranquillement. Sa mère, lui a peine dire bonjour. Est-ce qu'elle a vu son geste quand elle c'est assise ou pas ? La journée se poursuit, le mercredi sa mère est très distante, pourtant elle n'a pas vu son « fils » depuis plusieurs semaines.

Camille continue sa routine, en envoyant sa photo. Elle voit sa mère assise sur le canapé, elle décide d'aller la voir. Mais quand elle s'assoie, sa mère se lève et part dans la cuisine. Camille se fait la réflexion, qu'elle craignait, sa mère a du voir son geste de jambe.

Camille reste un instant assise sur le canapé, puis part dans sa chambre, elle s'allonge sur son lit et des larmes commence à lui couler sur ses joues. Ses robes lui manquent, ses hommes aussi. Elle doit dire à sa mère pour son côté fille. Mais cela va être dure pour elle à dire, comme pour ces parents à entendre.

Le jeudi se passe, sa mère reste froide avec Camille, qui reste les trois quart du temps dans sa chambre. Le vendredi matin sa mère est assise à la table de la cuisine, Camille la rejoint, et ce qu'elle craignait arriva, sa mère se leva.

- Maman, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Pardon ? Tu me demandes ça à moi, mais c'est plutôt à moi de te poser la question. Tu t'es vu ? Tes cheveux, tes habits très féminins, tu es même épilés.
- Oui et alors ?
- Alors tu es un jeune homme, tu n'a pas à te comporter comme ça.
- Comme quoi maman ?
- Comme une fille, à Noël je t'ai vu croiser les jambes.
- Et ? Papa croise bien les jambes aussi quand il est assis sur le canapé.
- Oui mais il n'a pas les cheveux longs, et il est poilu lui.

La tentions est palpable entre les deux. Elle doit lui dire, même si cela risque d'être la fin avec sa mère.

- Maman, je me sens fille, depuis des années je m'habille, je me maquille en cachette, je suis même déjà sortie en femme en pleins jours, et ses agréables et même je passe inaperçu.
- Oh mon Dieu, c'est pas vrai. Tu arrêtes ça tous de suite.
- Non maman, Je suis bien en femme, je suis qui je suis au fond de moi.
- Mais non, tu es un homme, tu n'es pas une fille. Tu n'a pas le droit de faire ça.
- Pas le droit ? Donc tu préfères que je ne suis pas heureuse alors ?
- Heureuse ? Non, heureux oui. J'appelle le médecin tous de suite.
- Le médecin ? Pourquoi faire, je ne suis pas malade, je suis comme je suis.

Camille part dans sa chambre, et claque la porte de celle-ci. Elle remet tous ses vêtements dans sa valise et sort de sa chambre. Elle aperçoit sa mère au téléphone, qui la voit avec sa valise à la main.

- Camille où vas-tu ? Reste ici.

Camille ne répond pas, ouvre la porte d'entrée et au moment de la franchir, elle reçoit un dernier coup de poignard.

- Si tu franchis cette porte, ce n'est plus la peine de retourner dans le studio, ni essayer de nous revoir. Tu ne seras jamais ma fille.

Camille ne se retourne pas. Franchis la porte sans la refermer. Mais elle l'entend se faire fermé violemment par sa mère. Camille s'éloigne de cette maison qui la vue grandir. Elle sait que son avenir, ne sera plus ici, mais bien avec Thomas et Patrick. Et que ces études sont finies, et qu'une vie de femme commence.

Camille marche dans les rues, avec sa valise à la main. Elle souhaite qu'une chose, retrouver ses amours. Elle retire tout ce qu'elle peut de son compte en banque et prend la direction de la gare. Elle paye un billet aller simple vers une nouvelle vie.

Elle à de la chance, le train part dans 1h30. Serte cela va la faire arrivée en fin de soirée, peut importe, elle doit partie quoi qui lui en coûte. Elle profite de ce temps, pour réfléchir à la suite. Elle sait bien que maintenant elle vivra avec ses deux amours. Les questions de Dominique lui revient et la discussion qu'elle a entendue entre Thomas et Patrick.

Son train arrive en gare. Un dernier regard sur cette ville et sur cette vie et le train démarre à même temps que sa nouvelle vie de femme débute.

Dans le train Camille envoie un SMS à Thomas, pour l'informé de son retour et de l’engueulade avec sa mère. Puis essaya de s'endormir, mais n'arrivèrent pas facilement, tellement de choses, lui parcours la tête. Arrivée à sa destination, elle aperçoit Thomas, qui l'attend sur le quai.

- Bonjour.
- Bonjour toi.


                                                                                                                    A SUIVRE...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire