dimanche 13 mars 2022

RECIT: SISSY (CHAPITRE 7 par hhnylons)

 

                                                                  CHAPITRE 7



Marie est mitigée, en colère après Camille de s'être rebellé, mais cet imprévu lui laisse entrevoir des possibilités.

Un sourire en coin, elle décide de laisser Camille quelque temps. Au bout d’une bonne heure, elle monte bruyamment les escaliers afin d’être sûre de se faire entendre. Quand elle ouvre le porte, Camille est assis à sa coiffeuse, le regard dans le vague devant le miroir ; lentement, il tourne la tête vers elle les yeux rougis.

- Comment te sens-tu?

- Je ne sais pas. 

- Tu sembles plus calme, ta vilaine colère est enfin  passée ?

- Oui... Oui mais je suis triste.

- Qu’est-ce qui te rend triste ?

- De vous avoir mise en colère et de ressembler à une fille.

Pour ma colère ce n’était qu’un coup de l’émotion, elle est passée. Ensuite ta rébellion était tout bonnement inacceptable. L'attitude que je n'accepterait pas de la part d'un garçon  je l'accepterait encore moins de la part d'une jolie jeune fille... 

- Une... Une jolie jeune fille ? Mais... mais...

Sa Tante lui coupe la parole:

- Et puis ressembler à une fille est nécessaire. Comment veux-tu faire ne serait-ce que pour le collège ? 

- Je sais.. mais... mais  je suis un garçon et ça me met en colère de devoir faire la fille.

- Je comprends, ton cerveau bloque. J’ai peut-être une solution un peu dur mais qui peut marcher, c’est la punition. Je suis sans doute bien trop gentille et trop maternelle avec toi, ce qui te fait déraper. Si je te punis au moindre écart, ton cerveau va chercher à éviter la punition et tu accepteras plus vite ta destinée.

- Ma... ma destinée ? Je... je ne comprend pas ? Bafouille Camille.

Loin de se douter du sadisme de Marie, Camille imagine juste quelques restrictions et se dit qu’essayer n'engage à rien.

- Pourquoi pas.

- Ok, donc ce soir tu expliqueras tout à Roger et tu demanderas à être punie pour réussir à devenir une fille le plus rapidement possible. D’accord ?

Devant le sourire de Marie, il a subitement envie de reculer. Pourtant, il ne peut changer d’avis si vite et se sent obligé d'accepter. Satisfaite, Marie lui caresse le visage. 

- Mon dieu... Regarde moi dans quel état tu t’es mise. Je vais arranger ça.

Elle se lève et disparaît laissant Camille circonspect. Elle revient quelques minutes plus tard avec une chaise et une vanity. Elle s’assoit en face du jeune garçon et commence par le démaquiller avant de lui refaire une beauté. Au vu du contexte, Camille n’ose rien dire, mais se sent très mal à l’aise. Marie lui épile les sourcils encore plus finement que ce qu’elle s’était permise jusqu’ici. Et pour la première fois, Camille a le droit à la totale avec roue à lèvres, ombres à paupières et mascara. 

Le résultat est si saisissant qu'il en est effrayant. Camille le reconnais intérieurement: impossible de voir autre chose qu’une jolie adolescente. Ainsi maquillé et pourtant âgé de 13 ans, il en paraît au moins 15 voire 16.

Marie est aux anges. Tout fonctionne parfaitement, et même mieux qu’elle ne l’espérait, les opportunités se succèdent et Camille s’enfonce incroyablement vite dans la féminité.

- Tu es magnifique ! Qu’en penses-tu ?

- C’est un peu exageré non ? 

- Pas du tout, c’est juste féminin. Tu verras ce qu’en dit Roger.

Quand il rentre du travail beaucoup plus tard, Camille passe l’aspirateur dans le hall d’entrée sans l’entendre, il coupe alors l’engin bruyant faisant sursauter Camille se retourne surpris. 

- Wahou! super le maquillage!

- Merci... Merci Monsieur Roger. Repond Camille sans savoir si il doit etre ravi ou vexé par ce compliment.

- C’est bien, continue comme ça, a chaque jour qui passe tu es plus jolie. D’ailleurs, en parlant de jolie, où est Marie ?

- Elle téléphone dans la cuisine, je crois.

- Très bien, tu peux reprendre l’aspirateur. Mais je hais ce machin donc quand je suis dans les parages, tu m'arrêtes ce truc et tu fais autre chose. compris ?

- Oui, Monsieur Roger, j’ai compris.

Arrivant dans la cuisine, Roger rigole aux éclats :

- Et ben dis donc tu l’as bien arrangé ma chérie !

Marie plongée dans la lecture d’un article sur les traitements hormonaux le regard de travers en lui lâchant une petit bisous de bienvenu.

- Elle est tout de même mieux comme ça non ?

- Oui c’est sûr, mais on dirait une pétasse d’ado de 16 ans !

- Et ce n’est que le début c'est moi qui te le dit.. je suis sûre que toi aussi ça va t’amuser. Dit Marie tout en restant évasive sur son projet.

- Effectivement, je trouve déjà ça amusant. Bon, apéro? Je suis claqué moi, j’ai bossé comme un dingue.

Alors qu’il s’apprête à se sortir un verre, Marie le coupe :

- Te fatigue pas chéri. Camille tu viens ici !!

Souriant, Roger s’assoit et desserre sa cravate. Camille arrive d'un pas pressé, inquiet d’avoir peut-être fait une bêtise. Quand Marie lui dit de les servir, c’est vécu par le le garçon comme un soulagement, c’est donc enjoué qu’il obéit le cœur léger.

Roger n’en croit pas ses yeux, ce gamin est une véritable marionnette entre les mains de femme qui en fait exactement ce qu’elle veut.

- Merci Camille, c’est exactement le comportement que j’attends de toi. D’ailleurs, je crois que tu as des choses à dire à Roger.

- Heu, oui, Madame Marie.

Et c’est ainsi que fébrilement, Camille se confesse à Roger la tête basse. Surpris, Roger écoute silencieusement ne comprenant pas en quoi ça le concerne. Camille arrive au bout de son récit :

- J’ai pas le choix, il va falloir que je ressemble à une fille. Et si je suis puni quand je me comporte mal, peut-être que mon cerveau acceptera plus vite pour éviter les punitions. 

Roger manque de s’étouffer avec son Whisky :

- Tu veux qu’on te punisse ?

- Heu, oui, s’il vous plaît. Marie pense que c’est la meilleure chose à faire.

- Je ne sais pas, il faut qu’on en parle avec Marie. Laisse-nous s’il te plait.

- Je comprends Monsieur Roger.

Les joues rouges de la honte de sa vie, Camille file de la cuisine et reprend son aspirateur aillant du mal à réaliser ce qui vient de se passer. Roger et Marie se mettent à échanger leurs points de vue, la discussion est vive et animée. 

Au bout d’une heure et de plusieurs verres, l’accord est trouvé, ils passent enfin à table.

Camille est inquiet, rien ne sort, Marie et Roger parlent de tout sauf de sa sentence. Quand il termine d’essuyer la table, son sang se glace. Roger lui annonce qu’il est temps de passer à la punition. La tête basse, Camille se laisse guider. 

- Tu vas aller te préparer pour la nuit,  ensuite, nous viendrons te voir dans ta chambre et procéderons à ta punition.

- D’accord, Monsieur Roger.

Inquiet, Camille attend assis sur son lit. La porte s’ouvre enfin. Que vont-ils décider ? Le consigner dans sa chambre, lui donner des corvées supplémentaires ? Camille se pose mille questions. alors que Marie prend la parole :

- Premièrement, ce pyjama est odieux et ça fait plusieurs jours que je ne le supporte plus  aussi Je t’ai apporté un top à moi  ce n’est pas terrible, mais au moins c'est déjà plus féminin. Allez enfile-le, et vite !!! 

Géné, Camille remplace le haut de son pyjama par le top rose à fines bretelles. Seulement ensuite, il ose retirer le bas. Trop grand pour lui, ce haut à la base moulant tombe presque comme une nuisette et lui couvre le bas des fesses.

- C’est déjà mieux, maintenant, passons à la punition. Avec Roger, nous avons réfléchi et pensons que c’est bien à lui de te punir. Comme ça, tu sentiras la supériorité masculine sur toi. Il faut que tu t’habitues au contact des garçons puisqu'en toute franchise il est fort peu probable qu'une fille s'interesse a toi tant tu es effeminé ! Ensuite, la fessée nous semble le plus adapté, si ce n’est pas corporel, ce ne sera pas efficace. donc penche toi sur le lit et laisse-toi faire.

Camille n’en croit pas ses oreilles ! Une fessée ? comme un petit de 5 ans ? Quelle honte !

Mortifié, il obtempère encadré par ses deux geôliers qui attendent fermement les bras croisés. En position, la première claque ne tarde pas. Camille sursaute plus de surprise que de douleur. Très vite, dix fessées sont passées et Roger s’arrête.

C’est fini. La douleur était largement supportable même si Camille sent ses fesses un peu rougies.

                                     
                                              (La toute premiere fessée de Camille)




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