lundi 30 septembre 2024

TRADUCTION: MAISON 1870 (CHAPITRE 3)

 

                                                                  CHAPITRE 3


Une fois Mme Smith sortie, Mary se leva et alla aux toilettes. 

En chemin, elle remarqua que ses nouveaux seins se balançaient à chaque mouvement, a chacun de ses pas. Sa poitrine semblait parfaitement réaliste et cela rendait cela encore plus humiliant.

Dans le miroir, elle pouvait voir exactement les changements qui avaient été apportés, et ils étaient effrayants de perfection et de réalisme. Son visage a l'origine déjà assez gracile était désormais clairement féminin. Ses seins et son "vagin" lui rendaient l'image d'une féminité quasi-parfaite. Ormis sa pomme d'adam caracteristique, plus rien n’indiquait qu’elle était en réalité un homme !

Prise d'une envie pressante, Mary se dirigea vers les WC... elle essaya vainement d'uriné comme l'homme qu'elle était, mais son sexe masculin, collé entre ses jambes rendait la chose impossible. Mary due se résoudre a s'assoire sur la cuvette des toilettes et a écartée les jambes pour se satisfaire. Mortifiée elle vit l'urine sortir des replis de chairs, vestige de ce qui avait contenu ses testicules et qui ressemblait maintenant a un sexe féminin. 

Mary fit ses besoins puis essuya son entre-jambes avec quelques feuilles de papiers  toilette comme l'aurait fait une véritable femme. Puis elle alla se recouchée, esperant que tout cela n'était qu'un mauvais rêve et qu'a son réveil sa poitrine aurait disparue.

Mais evidement il n'en fut rien...

Après quelques nuits agitées et quelques journées passées sous la surveillance des infirmieres , elle fut un matiné réveillée par Mme Smith qui lui a dit brutalement:

- Allez Miss Gibbs finie de paressée au lit, il est temps de vous habillée afin d'honorée votre part du contrat.

Une jeune et jolie aide-soignante était-là. A la fois amusée et genée, elle a tendit a Mary ses sous-vêtements, son corset, ses bas, ses chaussures, sa robe et son tablier. Puis Mme Smith lui dit:

- Veuillez allez me cherchée la ceinture de Miss Gibbs je vous prie.

Mary s'habilla silencieusement sous le regard de Mme Smith, enfilant chaque élement de sa tenue l'un après l'autre tout en pouvant voir dans le miroir à quel point son apparence avait changée... considérablement.

Devant lui se tenait une authentique et parfaite femme de chambre de l'époque victorienne !!!

Puis l'infirmiere fit son retour, sans un mot elle lui a remis la ceinture de chasteté. Mary regarda  la terrible pièce en acier, elle n'était pas trop lourde mais semblait être parfaitement solide. La ceinture était ouverte et prête a l'emploi, sur le devant de la ceinture un petit écran a cristaux liquide a reconaissance d'empreinte digitale permettait le déverrouillage par la ou les seules personnes habilitée. A savoir la future gouvernante en charge de la supervision de Mary. 

Mme Smith lui pris la ceinture en lui disant:

- Miss Gibbs, veuillez vous mettre a l'aise je vous prie.

Mary savait que toute palabre était inutile, elle troussa Robe et jupons avant de baissée sa culotte a volant. Elle due affrontée le regard de l'infirmiere qui ne put retenir un leger fou-rire tandis que Mme Smith procedait a la mise en place de l'avilissante ceinture de chasteté.

En peu de temps la ceinture de chasteté s'est refermée sur sa victime avec un clic audible. 

- Et voilà Miss Gibbs, a présent vous voilà en sécurité... Esperons pour vous qu'il n'y ai pas un bug avec le systeme de verrouillage ou un piratage informatique qui vous obligerait a passée le reste de votre vie là-dedans !  

Cette remarque fit sursautée Mary. Il s'agissant sans doute d'une plaisanterie de mauvais gout, mais avec tout ce qui lui était déjà arrivée, elle avait du mal a faire la part du vrai et du faux.

Après avoir rajustée sa tenue, l'aventure de Mary allait pouvoir commencée !

Mary, accompagnée de Mme Smith a quittée l'hôpital.

Elle était encore un peu chancelante avec les talons des bottines et fut contrainte d'apparaitre pour la premiere en public, habillée en femme de chambre de l'époque victorienne... Le projet d'émission étant secret, l'accoutrement de Mary attira tout de suite les regards de toutes les personnes que la pauvre croisa.

Aussi Mary et Mme Smith atteignirent la voiture assez rapidement.

Mais avant même que Mary puisse entrer dans le véhicule, Mme Smith lui fit enfilée une cagoule sur la tête.

- L'emplacement du projet est rigoureusement secret, donc vous ne devez pas savoir ou nous nous rendons.

Le trajet a semblé duré environ une heure mais Mary n'en était pas sûre. Finalement Mary a entendu ce qui semblait être un grand portail métalique s'ouvrir avant que la voiture ne continue encore son chemin.

Après environ 5 ou 10  minutes, la voiture s'est arrêtée et Mme Smith a finalement otée la cagoule de Mary avant de l'autorisée a sortir de la voiture.

Mary a tout de suite été impressionnée par le vaste terrain, mais plus encore par l'immense manoir, qui d'ailleurs ressemblait  plus à un château !

Silencieusement ils se dirigèrent vers l'entrée latérale. Mme Smith déclara

- Bien entendu l'entrée principale est réservée aux propriétaire et à leurs invités. Le personnel utilise uniquement l'entrée latérale, veillez surtout a ne pas enfreindre cette rêgle... Cela peut vous semblée être une faute légère mais ce ne l'est pas, bien au contraire. 

Mme Smith a appuyé sur la sonnette et une femme de chambre habillée comme Mary a ouvert la porte.

- Je suis Mme Smith et voici Mary Gibbs, la nouvelle servante qui doit bientôt prendre ses fonctions. Nous sommes ici pour voir Mme Brown, la gouvernante.

- Suivez-moi je vous prie. Dit la servante.

Sans dire un mot, elle les conduisit chez la gouvernante. Une dame d'environ 40 à 50 ans. Elle portait une longue robe marron et semblait particulierement austère.

- S'il vous plaît, asseyez-vous, Mme Smith. Dit la femme.

Mme Smith s'est assise et d'instinct, Mary resta debout.

- Ainsi tu es Mary Gibbs, la nouvelle servante ? Demanda sêchement Mme Brown.

Intimidée par cette femme a l'air sévère, Mary encore peu familiarisé aux usages, a essayé de faire une révérence, tout en baissant la tête:

- Oui madame.

- Humble et polie... C'est très bien, ma fille. C'est un début prometteur mais vous avez encore beaucoup à apprendre sachez-le. 

Puis Mme Brown tournée la tête vers son invitée:

- Mme Smith, merci pour la préparation de cette charmante enfant. Je vais m'occupé dut reste a présent...  J'ai le contrat signé par Miss Gibbs, les autres documents et toutes les informations nécessaires sur elle. Vous pouvez partir maintenant.

Mme Smith se leva, elle dit au revoir à Mme Brown et quitta la pièce sans même adressé un regard a Mary qui trouva son attitude plutôt déplacée, au regard de ce qu'elle lui avait fait.

Mais elle fut tout de suite prise en main par Mme Brown: 

- Et  maintenant a vous Miss Gibbs. Je sais bien sûr par votre contrat que vous etes en réalité un homme, mais je dois dire que si votre sexe véritable n'y était pas mentionné je pense que je me serait laissée prendre... Rien que pour cela vous avez tout mon respect Mademoiselle.

Mary sentie ses joues s'empourprées, confuse par ces compliments elle dit:

- En fait Mme Brown je ne m'attendait pas a ce que l'on m'impose des changements aussi... poussés.

Mme Brown toisa Mary:

- Il y a deux choses que je ne tolererait jamais dans ces murs: Le vol et le mensonge... J'ai lui ce contrat et tout est parfaitement clair, a ma connaissance rien de tout ce qui vous a été fait ne vous a été imposée, donc a l'avenir épargnez-moi vos mensonges, est-ce bien compris ?

Mary hocha timidement la tête en signe de compréhension. Elle compris tout de suite que ce n'était pas auprès de Mme Brown qu'elle pourrait trouvée une oreille compatissante. Mme Brown continua:

- La société de production a veillé à ce que je sois la seule à savoir qui vous êtes réellement et cela restera ainsi. Même Lord et Lady Dorringham n’en sont pas informés et je compte sur vous pour que votre identité reste confidentielle. 

Mme Brown regarda Mary afin de s'assurée que cette dernière l'ecoutait parfaitement.

- Lord et Lady Dorringham sont d'ailleurs les véritables propriétaires du domaine. Ils ont mis leur propriété à disposition de la production afin de couvrir l'augmentation des coûts d'entretion du chateau mais aussi afin de disposer de personnel totalement gratuit.  Mme Smith m'a dit que vous aviez étudié l'histoire c'est exacte ?

- Oui, Mme Brown.

- Je suppose que vous pensez en savoir beaucoup sur l’ère victorienne mais il n'en est rien... en fait vous acquerrez beaucoup plus d’expérience lors de votre travail ici que tout livre ou cours ne pourrait jamais vous en apporter. Je vais a présent vous expliquer les rêgles de base qui étaient en vigueur à l'époque victorienne et que vous devrez respectées, ici à Dorringham-Manor. 

Mary écoutait royalement Mme Brown qui poursuivait:

- Vous en connaissez déjà sans doute quelques-unes, comme l'entrée que doive utilisée le personnel du chateau, mais il y aura aussi beaucoup d'autres. De plus, je vous expliquerai qui est employé ici, quels pouvoirs ils ont et quelles tâches ils doivent remplir. Vous me comprenez ?

- Parfaitement. Rougie Mary.

- Bien. Je suis la gouvernante, donc la femme la plus haute placée du personnel de cette maison et donc je suis responsable de toutes les servantes, à l'exception de la femme de chambre, qui rend compte à la maîtresse de maison. Je supervise tout ce qui se passe dans la maison dans les moindres détails.


                                                                                               A SUIVRE...


CAPTIONS COURTES

 



dimanche 29 septembre 2024

THE FEMINIZATION DIRECTIVE (CHAPITRE 1)

 

Premier chapitre d'un Roman que j'ai traduit.


                                                                  Chapitre 1


La salle de conférence était inhabituellement calme, le bourdonnement habituel des conversations informelles était absent alors que les cinq employés masculins étaient assis en demi-cercle tendu autour de la grande table polie. 

Les femmes du bureau, assises face a face, échangeaient des regards, certaines étouffant des rires tandis que d’autres semblaient déterminées à maintenir un air de professionnalisme. La salle était remplie d’un étrange mélange d’anticipation et de malaise, le genre de tension qui ne laissait présager rien de bon.

Mary se tenait au bout de la table, sa présence imposante mais calme. C’était une femme qui savait ce qu’elle voulait et comment l’obtenir.

Il y avait de la confiance dans chacun de ses mouvements, dans la façon dont elle ajustait son blazer jusqu'a la façon dont elle scrutait la salle, s’assurant que tout le monde lui accordait toute son attention.

- Merci à tous d’être ici, commença Mary, sa voix coupant le silence avec une sorte d’autorité froide qui fit se redresser un peu les hommes. 

Après avoir obtenu le silence elle continua:

- J’ai décidé de convoqué cette réunion pour aborder une initiative importante que nous entreprendrons au cours du mois prochain. Comme vous le savez tous, j’ai toujours eu à cœur de favoriser un environnement de travail positif et progressiste. Récemment, j’ai réalisé que nous devions faire davantage pour lutter contre le machisme au sein de notre équipe. 

Il y eut un léger mouvement parmi les cinq hommes, les yeux se regardant nerveusement.

Ils étaient les seuls employés masculins de l’entreprise, largement dépassés en nombre par les femmes, et aucun d’entre eux n’était au courant de plaintes ou de problèmes liés à leur comportement. 

Ils n’avaient aucune idée de ce qui allait arriver, mais la gravité du ton de Mary leur laissait entendre que ce ne serait pas quelque chose a quoi ils pourraient échappés.

Mary s'attarda du regard sur chacun des cinq homme:

- Voici comment cela va fonctionner Messieurs, chacun d'entre-vous sera jumelés à l’une de nos employées féminines qui sera votre tutrice. Votre mission au cours du mois prochain, sera de vivre dans une totale et complète féminité. Et je dis bien complète. 

Il y eut quelques murmures a peine audible mais la plupart des hommes restèrent silencieux, sans doute trop abasourdis pour exprimer leur choc. 

L’un d’eux, David, un cadre intermédiaire, déglutit difficilement et ouvrit la bouche prendre prendre la parole, mais il se ravisa rapidement lorsque les yeux perçants de Mary se tournèrent vers lui.

Elle annonça aux hommes:

- Chacun de vous choisira l’une des femmes ici présentes pour vous encadrer, c'est elle qui vous guidera, vous instruira et veillera à ce que d’ici la fin de ce mois, vous soyez aussi convaincante que possible en matière de féminité. Celui d’entre vous qui ne parviendra pas à satisfaire aux critères sera rétrogradée au rang de simple secretaire de maniere définitive.

Les hommes se regarderent, médusés:

- Et oui, car c'est exactement ce que vous serez durant les prochaines semaines: des secretaires. Vous effectuerez toutes les tâches subalternes du bureau, de la livraison du café à l’organisation des dossiers, en passant par le service à tout le monde. 

Un silence de plombs s'abattie sur la pièce, le poids des mots de Mary s’abattant lourdement sur les hommes. 

Chez les femmes en revanche, c'était un mélange de curiosité et d’amusement à peine contenu, certaines échangeant des regards amusés, d’autres observaient les hommes avec une sorte d’intérêt détaché, comme si elles évaluaient un nouveau projet.

Sentant une possible resistance chez les hommes présent, Mary ajouta avec insistance:

- Il n’y a pas de place pour la négociation. Il ne s’agit pas seulement de vous, il s’agit de donner l’exemple, de changer une culture néfaste. Nous allons éradiquer cette masculinité toxique et machiste, et vous allez nous aider à le faire... Que cela vous plaise ou non ! 

Elle fit une pause, laissant ses mots pénétrer pleinement avant de continuer. 

- Vous aurez chacun une semaine pour choisir votre tutrice. Si vous ne le faites pas je vous en attribuerai une. Je vous suggère de prendre votre décision avec soin. 

Le regard de Mary balaya une fois de plus la pièce, s’assurant que tout le monde comprenait qu’il n’y avait pas de recours possible, et qu'il n'y aurait pas de recul de sa part. 

- Messieurs, vous êtes congédiés. Je m’attends à ce que chacun d’entre vous commence immédiatement à réfléchir à ses options. 

Alors que les hommes se levaient de leurs sièges, clairement ébranlés par la tournure soudaine des événements, Mary se tourna vers son assistante, une jeune femme nommée Claire qui se tenait silencieusement près de la porte, observant tout avec un détachement calme.

- Claire, assure-toi qu’ils recoivent tous une liste du personnel féminin parmi lequel ils pourront choisir leu tutrice. Nous devrons commencer leurs transitions en douceur mais dès que possible.

Claire hocha la tête avec une expression neutre, bien que ses yeux brillaient d’un petit quelque chose de plus... Elle savait que ce serait un mois intéressant, pas seulement pour les hommes, mais pour tout le bureau.

Les hommes sortirent de la pièce, hébétés, chacun d’eux essayant de comprendre ce qui venait de leur être imposé. 

Les femmes, quant à elles, restaient assises, certaines discutant déjà de stratégies, d'autres profitant simplement du moment, savourant l'annonce de ce qui  allait certainement être une expérience fascinante.

Alors que la porte se refermait derrière le dernier des hommes, Mary s’autorisa un petit sourire satisfait. Ce n’était que le début. Elle n’avait aucun doute qu’à la fin du mois le bureau, et ces charmants Messieurs serait transformé d'une maniere que personne ne pouvait encore imaginé.


                                                                                                                A SUIVRE...

 


CAPTION 1209 (PARTIE 163 ET 164)

 

Deux nouvelles parties...


                                                                 CAPTION 1209-163


CAPTION 1209-164



samedi 28 septembre 2024

TRADUCTION: MAISON 1870 (CHAPITRE 2)

 

                                                                 CHAPITRE 2


Peter était un peu pris au dépourvu par cette proposition. Mais comme il avait déjà revêtu son uniforme de femme de chambre et qu'en commençant immédiatement les paiements commenceraient tout de suite, il a accepté.

- Bien, approuva Mme Smith, passons maintenant au contrat.

Elle lui a présenté un contrat très complet et détaillé.

- Vous pouvez prendre tout le temps que vous voulez pour le lire si vous le souhaitez, sinon signez à la fin. Bien sûr vous ne pouvez pas travailler comme domestique sous le nom de Peter Gardener, aussi durant toute la durée du projet vous serez Miss Mary Gibbs et c'est cette identité que vous devrez signé votre contrat dont un exemplaire vous sera remis. 

Peter pris les documents tandis que Mme Smith ajouta:

- Il y a encore un aspect que je dois souligner, le contrat ne peut être résilié par anticipation que d’un commun accord. Il entre en vigueur dès sa signature. Aucune des parties ne peut demander de sa propre initiative une résiliation anticipée. Aussi si vous ou nous résilions néanmoins le contrat prématurément, une pénalité de 100 000 € sera due.

Peter n'a pas lu en détail le très long contrat, tant il était long.

Toutes les différentes dispositions y étaient soigneusement mentionnées:. La durée du contrat, le paiement mensuel du salaire sur un compte bloqué, la résidence permanente pendant la durée du contrat, les soins de santé, les vêtements spécifiés, mais aussi les sanctions possibles pour comportement incorrect et bien plus encore. Il survola donc a peine des yeux le document avant de le signé...

Au bas de chaque page Peter apposa les initiales MG, puis finalement sur la derniere page la mention lu et approuvé avant de signé de sa nouvelle identité provisoire: Mary Gibbs.

Mme Smith pris un exemplaire du contrat avec un air satisfait tout en disant a Peter:

- Parfait. Et si nous célébrions la signature de ce contrat avec par coupe de champagne avant que vous ne commenciez votre formation de femme de ménage ?

Sans même attendre sa réponse, elle lui tendit un verre en portant un toast:

- A Miss Mary Gibbs !

Peter a bu son verre, il ne buvait du champagne que très rarement et n'était pas vraiment connaisseur, mais il trouva qu'il avait un gout désagréable. Il avait a peine terminié sa coupe de champagne qu'il commença a avoir des vertiges.

La vue troublée, il vit Mme Smith prendre le téléphone et dire:

- C'est fait... Veuillez prévenir le chirurgien que Miss Gibbs est prête pour être conduite au bloc opératoire... 

Peter essaya de se levé mais chuta au sol. Puis tout est devenu noir autour de lui. 

Quand Peter s'est réveillé, il était dans une pièce ressemblant à une chambre d'hôpital. 

Il était encore complètement désorienté quand la porte de la pièce s'est ouverte et  que Mme Smith est entrée avec un large sourire:.

- Enfin, notre jolie patiente est réveillée !

- Patiente ? Demanda Peter, surpris et effrayé par le son de sa propre voix devenue totalement différente et clairement féminine. 

- Que... Qu'est-ce qu'il m'est arrivé ? A t-il demandé.

Mme Smith haussa les épaules avec un air incrédule:

- Mais quelle question idiote ! Vous êtes désormais devenue Mary Gibbs bien sûr !

Peter était confus:

- Mary... Mary Gibbs ?

Mme Smith plissa des yeux:

- C'est votre nom pendant toute la durée du contrat. Vous n'avez pas oubliée tout de même ? 

- Non... Non Madame bien sûr... mais c'est juste que... que je veux savoir...

Mme Smith la toisa:

- Ma fille, il va falloir vous habituer au fait qu'à partir d'aujourd'hui vous n'etes qu'une simple soubrette et qu'a ce titre vous n'avez pas de questions a posées ou d'avis a émettre.

Elle fit une pause puis ajouta:

- Mais puisque vous tenez a tout savoir, vous avez quelques petites interventions chirurgicales ! 

- Des... des interventions chirurgicales ?

Mme Smith souria:

- Ma chère Miss Gibbs, pour votre rôle dans le projet " A Victorian Life", vos cordes vocales ont dues être modifiées afin de vous données la voix la plus féminine possible. Et comme je viens de l'entendre cette opération a parfaitement réussie... Ce sera encore un peu douloureux pour vous durant quelques jours mais cela passera vite.

- Mais... mais c'est impossible... Bafouilla Peter dont la voix n'avait plus rien de masculine.

Mme Smith le fixait:

- Votre intonation est encore imparfaite mais votre voix va encore s'adoucir dans les semaines a venir. Certes vous n'aurez jamais la voix d'une chanteuse d'opéra, ce qui n'est de toute façon pas le but, mais elle sera suffisement féminine pour passée a l'antenne... Ainsi les téléspectateurs n'auront aucun doute sur la féminité de la jolie Mary Gibbs.

- Mais... mais je... Commença a sanglotté Peter tout en passant sa main sur son cou. 

- Bien sûr, afin que vous soyez parfaite pour l'émission, votre voix n'est pas la seule chose que nous avons été obligé de modifiée... ou devrais-je en fait dire améliorée.

Peter avait le souffle court tandis que Mme Smith poursuivait:

- De plus, afin que vous soyez a 100% immergée dans votre rôle nous avons été amené a vous posée des implants mamaires. Vous êtes désormais l'heureuse propriétaire d'une  magnifique poitrine... 

- Des... des implants mamaire ? Vous m'avez fait mettre des implants mamaire ! S'offusqua Peter.

Mme Smith eue un petit sourire amusé:

- Je sais ce que vous allez me dire, que les protheses mamaire n'existait pas a cette époque et que de simples faux-seins auraient parfaitement fait l'affaire, mais c'était indispensable... Ce sera d'ailleurs une des rares entorses aux règles que nous nous sommes fixées. 

Peter regarda choqué la chemise de nuit qu'il portait et sous laquelle il devinait sa poitrine lourde et gonflée.

- Mais... mais combien elle... Il n'eu pas la force de finir.

- A cette époque les domestiques avaient aussi parfois la charge de l'allaitement des nourrissons qui vivaient dans les maisons ou elles servaient, aussi nous avons dûe vous faire une poitrine assez prononcée...

Tout en commençant a pleuré, Peter essaya de porté les mains a sa poitrine. Mme Smith lui dit:

- A votre place j'éviterai d'y touchée pour le moment car cela risque d'etre un peu douloureux.

Puis Mme Smith porta son regard sur le buste de Peter/Mary:

- Pour éviter que votre corps ne rejette les implants et ne provoque des complications, vous devez prendre des médicaments anti-rejet durant toute la période ou ceux-ci seront dans votre corps. Votre corps s'habituera plus vite aux implants et cela facilitera votre travail.

 Mme Smith  se garda bien d'entrée dans les détails de ce traitement, si ces comprimés comprenait effecivement des médicaments anti-rejet, ils comprenaient aussi des hormones massives d'hormones féminines redoutablement efficaces. Encore une autre entorse aux regles fixées...

Mme Smith a poursuivi:

- Grace a une toute petite intervention, vos testicules ont été poussés dans votre corps et votre pénis a été attaché entre vos jambes à l'aide de colle chirurgicale de haute qualité médicale,  votre scrotum vide a ainsi put être retouché pour ressembler à un vagin à l'extérieur...

Mary (Car il ne serait plus décent de l'appellé Peter) écarta le drap du lit, retroussa sa chemise de nuit et écarta les jambes. Sous le choc elle découvrit que c'était vrai... Elle pouvait sentir son pénis entre ses jambes, mais il était inamoviblement collé entre ses cuisses, a peine visible car caché entre les replis de peau de ce qui avait été ses bourses... A vrai dire il ne s'agissait plus vraiment d'un sexe masculin puisqu'il ressemblait plus a un clitoris !!! 

Si on ne regardait pas de trop près, avec sa nouvelle poitrine et sa voix féminine, May pouvait assez facilement passée pour une vraie femme. Ce que confirma Mme Smith en ajoutant:

- Vos sourcils ont été remodelés en fines arcades féminines et votre visage légèrement féminisé par quelques légeres interventions de chirurgie esthetique. De l'extérieur vous avez désormais l'air parfaitement féminine.... une fort jolie fille d'ailleurs.

Mary ne pouvait pas encore se voir, mais elle sentait bien que son visage la faisait un peu souffrir et qu'il n'était plus ce qu'il avait été...

- Ne vous inquiétez pas, tous ces changements ne sont pas permanents et pourront être aisément inversés à la fin de votre contrat !

- Ohhh... vous... vous ne pouvez pas savoir comme je suis rassuré d'apprendre ça... Je crois que jamais je n'aurait put... Dit Mary visiblement soulagée.

Mais Mme Smith lui dit cependant:

- À moins bien sûr que vous ne souhaitiez subir une opération de changement de sexe et devenir une femme à part entière. Cette possibilité vous est offerte gratuitement et cela pendant la durée du contrat. Mais seulement si vous le souhaitez explicitement bien sûr.

Cette déclaration fit suffoquée la pauvre Mary. Se faire operée, changée de sexe et devenir une femme... Cette Mme Smith ne devait pas être bien dans sa tête pensa aussitôt Mary.

Mme Smith lui annonça:

- De toute façon la seule chose irréversible est votre épilation. Nous avons été forcé de vous faire subir une épilation totale du corps, au laser... Certes ce n'est pas la fin du monde mais vous êtes et resterez complètement imberbe pour toujours. 

Mary regarda son interlocutrice:

- Pourquoi ai-je été opéré ? Ces interventions...  Je n'étais pas d'accord avec ça ! Demanda désespérément Mary, de sa nouvelle voix féminine. 

Mme Smith afficha un regard sevère:

- Je vous avait spécifiquement dit que nous devions faire correspondre votre apparence à celle du reste du personnel féminin. Tout les détails était scupuleusement mentionnés dans le contrat que je vous ai remis. Vous pourrez le relire, ou plutôt le lire, si vous le voulez. Tout ce que vous avez subie ici figure a la Page 9: Soins médicaux et modifications corporelles !

Mary était prostrée, elle savait bien que ces sociétés de productions travaillaient avec des cabinets d'avocats bétons, qui étaient capables de redigés des contrats inattaquable juridiquement. Même le plus odieux ! 

La travestie était désormais liée pour des mois a Mme Smith. Cette derniere lui dit:

- Vous resterez ici encore quelques nuits afin de vous rétablir parfaitement et vous remettre de vos émotions. Ensuite nous commencerons votre formation de servante victorienne.

Mme Smith a tournée les talons puis s'est dirigée vers la porte de la chambre pour sortir, puis elle fit volte-face: 

- Au fait Miss Gibbs encore une remarque. Comme toutes les autres servantes, vous serez astreinte au port d'une ceinture de chasteté pendant tout le temps que durera le tournage.

- Une... une ceinture de chasteté... comme au moyen-age ? Rougie Mary.

Mme Smith sourie:

- Une version un peu plus moderne... Elle ne pourra pas être ouverte par une simple clé mais uniquement avec l'empreinte digitale de la gouvernante chargée de la surveillance des domestiques, personne d'autre a part elle n'aura la possibilité de l'ouvrir. Pour que vous puissiez procedée a votre toilette intimes entre autre chose. 

- Cette... cette quincaillerie est vraiment nécessaire ? J'ai étudié l'époque Victorienne et jamais je n'ai entendu dire que...

Mme Smith lui coupa la parole:

- Les ceintures de chasteté étaient courantes à cette époque pour empêcher les grossesses non désirées parmi le personnel féminin. Cela n'est bien sûr pas possible en ce qui vous concerne, mais en raison du réalisme que nous voulons obtenir vous devez absolument portez une ceinture de chasteté !

Elle s'est retournée et a dit en s'éloignant vers la porte:

- Mary, je vous souhaite une bonne nuit. Surtout repose-toi bien car dans quelques jours ton entraînement commence. 


                                                                                                    A SUIVRE...

CAPTION COURTE

 



mercredi 25 septembre 2024

TRADUCTION: MAISON 1870 (CHAPITRE 1)

 

Et voici le premier chapitre d'une histoire que je viens de traduire.



                                                                 CHAPITRE 1


Peter Gardener avait étudié l'histoire et se rendait maintenant compte que le choix de ses études n'était probablement pas le bon.

A 24 ans il tente toujours désespérément de trouver un travail correspondant à ses études, mais toujours en vain. Il est donc  au chômage depuis des mois et ne vit que de l’aide de l’État !

Tous les efforts pour trouver un emploi ont été vains.

Il passait ses journées principalement à chercher des offres d'emploi dans les journaux et à regarder la télévision toute la journée. 

Il ne savait plus quoi faire. Ses problèmes s'accumulaient de plus en plus.

Puis un jour il a vu un reportage sur une émissions de télévision a venir, un projet d'émission de télé-réalité prévu qui devait démarrer dans trois mois.

Une émission dans la laquelle les participants devaient être transportés a une autre époque, en 1870 plus précisement.

L'objectif du projet était de déterminer comment les gens d'aujourd'hui pourraient faire face aux conditions de vie de cette époque. Par conséquent, tout doit être aussi authentique que possible. Vêtements, conditions de vie, règles, etc...

Tout devait se déroulé comme à l'époque victorienne.

Un vieux manoir victorien servirait de lieu de résidence aux participants, et ce pendant toute la durée du projet.

A l’exception des chambres et des sanitaires, toutes les pièces de la maison, ainsi que l’espace extérieur, seraient sous surveillance vidéo 24 heures sur 24.

Pour financer le tout, il y aurait une diffusion en direct sur une télévision payante. 

Tous ceux qui paieraient auraient la possibilité de suivre 24 heures sur 24 tous les aspects de la vie des participants. 

En cas de succès, l'émission serait prolongée indéfiniment.

Tous les rôles du projet avaient déjà été attribués, seul les figurantes pour les rôles de femmes de ménage manquaient cruellement, il n'y avait pas encore suffisamment de femmes qui avaient postulé. Car ce travail, qui était déjà particulièrement exigeant et fatiguant a notre époque l'était encore plus en 1870.

Un peu a contre-coeur et a court de temps, la productrice de l'émision décida donc d'ouvrir les candidatures au rôles de soubrette... aux hommes également !

La condition était toutefois assez drastique.

Les candidats potentiels devaient être prêts, pendant au moins deux ans, à plonger dans le rôle d'une servante de l'époque victorienne !

Tout devait être réaliste: Coiffure, maquillage, vêtements et  sous-vêtements, etc... tout devraient être aussi contemporains que possible.

En revanche le paiement ne correspondrait évidement pas à la période, bien au contraire.

Le salaire proposé était de 2500€ par mois.

Étant donné que les participants n'auraient aucune dépense personnelle pendant toute la durée du tournage, l'hébergement et les repas étant gratuit, le salaire mensuel serait versé sur un compte bloqué et ne serait disponible qu'à la fin du projet ou à la fin du contrat. 

Ainsi la soubrette recrutée, homme ou femme, aurait ainsi économisé 60 000 € au bout de deux ans  de présence, et même davantage si le contrat était prolongé.

Les candidats intéressés pouvaient contacter directement la société de projet.


Avec sa taille modeste qui était d'à peine 1,69 m Peter était assez petit et également très élancé. 

Comme il avait étudié l'histoire et donc l'époque victorienne, il a immédiatement appelé la société de projet et a exprimé son intérêt pour ce tournage, quitte à travailler comme femme de chambre.

L'adresse communiquée par la production et ou il devait se rendre était à environ 100 km de son domicile, un rendez-vous lui fut fixé dès le lendemain à 14 heures.

Peter s'est rendu sur place, au volant de sa vieille voiture jusqu'à l'adresse mentionnée.

À son arrivée, il a été immédiatement conduit vers une certaine Mme Smith, qui mènerait l'entretien.

Cette derniere l'a salué amicalement, puis après avoir pris ses informations personnelles, elle a immédiatement commencé par lui demander:

- Qu'est-ce qui vous pousse à postuler pour devenir femme de chambre pour ce projet de deux ans ?

Il a répondu:

- Comme je l'ai écrit, j'ai étudié l'histoire et j'ai toujours été très intéressé par l'époque victorienne. Participer à ce projet me donnerait l'opportunité d'en découvrir beaucoup plus sur cette période, savoir comment les gens vivaient, travaillait...

La femme releva les yeux de sa fiche:

- Vous savez que si vous êtes retenu pour ce rôle vous devrez être vêtu en femme pour une durée minimum de deux ans, et cela en permanence. Coiffure, maquillage, tenues... pas de sortie en dehors du perimetre du tournage, aucun contact avec le monde exterieur, pas de télé, pas de téléphone ou d'internet. Vous serez un peu comme sur une ile déserte...

Peter avait un grand besoind'argent, alors il assura:

- Cela ne me pose aucun probleme.

La femme prit un temps de réflexion: 

- Je pense que vous seriez une bonne candidate pour ce projet... Mademoiselle.

Puis tout de suite elle examina les réactions de Peter, qui ne broncha pas. Cette attitude la ravie:

- Vous semblez avoir les facultés d'adaptation nécessaire pour ce rôle. Le jeune homme que j'ai reçue ce matin en entretien a fait un bon de presque un metre lorsque je l'ai appellé Mademoiselle...

Puis Mme Smith s'est levée et invita Peter a la suivre:

- Je vais maintenant vous accompagner à notre département vêtements où vos mesures exactes seront prises pour pouvoir vous fournir les vêtements et tout l'équipement dont vous aurez besoin lors de vos fonctions. Après cela nous en aurons terminé pour aujourd'hui et vous aurez de nos nouvelles lorsque la décision sera prise.

Puis elle l'a conduit au rayon des costumes et lui a dit au revoir.

Sur place Peter dû se déshabiller complètement et ses mensurations ont été prises de la tête aux pieds. Même ses parties intimes furent mesurées en détail.

Puis il est rentré chez lui et a attendu avec impatience une réponse de la societé de production.


Deux jours plus tard, Peter avait la réponse.

Mme Smith l'a appelé très tôt pour lui a dire qu'il avait été sélectionné pour participer au projet. Il devait se présenter de nouveau à la société de production dès le lundi suivant à 10 heures. Une fois là-bas, le reste des conditions seraient discutées et le contrat signé immédiatement.

Peter a passé un week-end assez serein, sachant que ses problèmes financiers étaient désormais résolus pour les deux prochaines années,  et que de toute façon il n'aurait pas besoin de chercher un autre emploi pendant cette période.

Le Lundi il s'est présenté à l'heure dite et a immédiatement rencontré Mme Smith.

Elle le salua et lui dit:

- Je suis heureuse que vous soyez arrivé à l'heure. Mais avant de voir ensemble les détails du contrat et de le signer, j'ai une surprise pour vous !

Elle entraina Peter dans la pièce voisine, ou celui-ci fut complètement surpris de voir un uniforme complet de servante. 

Elle lui dit:

- Je vous demande de tout mettre tout ceci et de me revenir me voir ensuite. De cette façon vous aurez déjà une idée de ce qui vous attend lorsque vous signerez le contrat !

Elle quitta la pièce, laissant Peter regardé avec appréhension les pièces devant lui.

Outre la robe, le tablier et la coiffe, il y avait aussi des Bas, un jupon, une culotte bloomer, une paire de bottines montante à lacets... et un corset !

Un peu angoissé il loucha sur le carcan, il ne pensait pas devoir porté un Corset, puis il se rappella des mots prononcés par Mme Smith lors de leur premier entretien. Tout devait etre le plus réaliste possible...

Peter se déshabilla complètement, certes il avait étudié l'époque Victorienne, mais il n'avait tout de même aucune idée dont la maniere dont les femmes de cette époque procédait a leur habillage du matin. Sans être vraiment sûr de ce qu'il faisait, il commença à enfiler une pièce après l'autre. 

Tout s'adaptait parfaitement car tout avait été fourni a ses mesures. Le corset lui a posé quelques difficultés mais il a finalement réussi à l'enfilé, même si le laçage laissa a désiré, le corset n'étant pas totalement refermé.

Mais ressemblait désormais à une servante victorienne de la tête aux pieds, à l'exception de son visage toujours masculin et de sa poitrine plate.

En le voyant arrivé, Mme Smith fut impressionnée: 

- Tournez-vous ma fille, que je puisse voir si cette uniforme a besoin de retrouche !

Peter obei, cela lui fit tout de même bizarre de s'entendre être appellé ainsi, mais il si dit tout de suite qu'il allait devoir se faire au fait d'etre traité comme une femme. Après une rapide inspection Mme Smith fut satisfaite:

- Parfait ! Je pense que nous avons fait le bon choix en vous sélectionnant, et votre uniforme est parfait.

Puis elle lui désigna un fauteuil:

- Veuillez vous asseoir Mademoiselle, que nous discutions de tout le reste.

Vacillant sur ses bottines, Peter se dirigea vers le fauteuil.

- Maintenant que vous êtes entièrement habillé, vous savez à quoi vous attendre pendant toute la durée du contrat. 

Peter eu du mal a s'assoire en raison du corset. Mme Smith lui dit:

- Ce sont exactement les vêtements que vous porterez. Donc si vous souhaitez renoncé il est encore temps...

- Non... Merci cela ira. Je devrais pouvoir m'y faire... Répondis Peter, qui a cet instant était plus soucieux de ses problemes d'argent que ses difficultées a respiré.

Mme Smith commença ses explications:

- Alors qu'à l'époque il était d'usage que les servantes s'habillent plus légèrement le matin que l'après-midi, nous avons décidé de vous faire porté un seul uniforme pour toute la journée. Je suis consciente que la robe est un peu restrictive et que le corset est fort contraignant et qu'il vous faudra un certain temps pour vous y habituer, mais c'est ce que les femmes de chambre devait porter à l'époque. Nous recherchons en ce qui concerne les vêtements, l'apparence ainsi que le comportement, une authenticité aussi précise que possible. Aussi vous devrez porter votre corset toute la journée du lever au coucher du soleil comme cela se faisait a l'époque...

Peter était un peu gené a l'annonce de cette contrainte, Mme Smith fut ferme:

- Durant toute la durée de cette émission tous les participants au projet devrons avoir une apparence et un comportement tout à fait conforme aux rêgles et aux moeurs en vigueur a l'époque...  Pour les téléspectateurs les images qu’ils verrons à la télévision devront avoir l’air tout droit sorties de l’époque victorienne ! 

Elle a poursuivi:

- Nous nous soucions avant tout de l'apparence et du bon comportement. Mais puisque vous êtes un homme, nous allons devoir adapter votre apparence... aussi nous organiserons des séances de formation avant le début du projet. Nous souhaitons donc de commencer votre préparation personnelle dès que possible. Dès aujourd'hui ce serait parfait... 

- Aujourd'hui ? Si c'est possible j'aimerai bien reglé quelques...

Mme Smith lui coupa la parole:

- Rassurez-vous, nous nous occuperons de tout. Résiliation du bail de votre appartement, de vos abonnement internet et autres, nous occuperons de toutes les formalités nécessaires. 

Peter hésitait, il pensait avoir encore un peu de temps devant lui.

- Il va de soi que le versement de votre salaire de 2500€ mensuel commencera lui aussi immédiatement bien entendu. 


                                                                                                           A SUIVRE...

dimanche 22 septembre 2024

PROCHAINEMENT: MAISON 1870

 

A venir, la traduction d'un petit Roman intitulé "MAISON 1870"... L'histoire d'un jeune homme qui participe a une émission de télé-réalité qui le transportera dans une demeure de l'époque Victorienne.

La traduction est completement achevée et j'ai déjà fini la correction et retravaillé les trois premiers chapitres.

Premier chapitre en ligne d'ici quelques jours. 





ROMAN TRADUIT: MASCULINITE BRISEE (CHAPITRES 18 A FIN)

 

                                     Chapitre dix-huit : Nouveaux royaumes d'intimité


Les jours et les semaines qui ont suivi le premier voyage de Stéphanie dans les sensations de son nouveau corps ont été transformateurs. Julia, toujours la partenaire attentive et exploratrice, a pris sur elle de guider Stéphanie à travers les territoires inexplorés de sa forme féminisée. 

Chaque rencontre était une leçon, une découverte de sensations profondes et bouleversantes que Stéphanie n'avait jamais cru possibles.

Julia était méticuleuse et patiente, montrant à Stéphanie non seulement comment recevoir du plaisir mais aussi comment en donner. La dynamique de leurs ébats amoureux avait radicalement changé. Sans son pénis, le centre de leurs rencontres intimes, s'est élargi. 

Stephanie a appris à utiliser ses mains, sa bouche et sa nouvelle compréhension du plaisir d'une femme pour amener Julia à de nouveaux sommets d'excitation et de satisfaction.

Ce changement dans leurs ébats amoureux a apporté une connexion plus profonde et plus nuancée. Stephanie s'est habituée aux besoins et aux réponses de Julia comme elle ne l'avait jamais été auparavant. L'absence de son anatomie masculine précédente signifiait que son approche du sexe n'était plus guidée par les impulsions associées aux érections et à la pénétration traditionnelle.

Au lieu de cela, leurs séances étaient remplies d'exploration mutuelle et du genre de compromis qui favorisait une connexion émotionnelle plus profonde.

Julia a découvert que ce changement dans l'identité et l'expression sexuelles de Stephanie affectait également leur relation en dehors de la chambre. 

Sans la manifestation physique de l'excitation, les réponses de Stephanie sont devenues plus nuancées et orientées émotionnellement. Lorsque Julia l'excitait, les réactions de Stephanie étaient intenses mais dépourvues de l'urgence masculine habituelle. Elle devint plus expressive, plus désireuse de s’engager dans une relation de proximité, qui impliquait souvent de tendres caresses, des mots d’affection chuchotés et une vulnérabilité partagée qui était à la fois attachante et profondément attachante.

Dans ces moments-là, Julia la taquinait souvent doucement, appréciant le contrôle et la réponse que suscitait le fait de l’exciter en dehors de la chambre. Elle se délectait de la façon dont Stéphanie s’accrochait à elle, son besoin du contact de Julia devenant un aspect puissant de leurs interactions. 

Avec quelle impatience elle acceptait les mains de Julia sous sa jupe, fouillant dans sa culotte pour glisser un doigt en elle.

Stéphanie apprit à gérer son excitation avec un nouvel état d’esprit. Le besoin de sentir les doigts de Julia l’explorer, de vivre l’intimité d’être pénétrée, la transforma en une amante plus passionnée et plus attentive. Elle commença à comprendre le pouvoir d’être le receveur et le donneur de manière à équilibrer leurs désirs et leurs plaisirs.


                                         Chapitre dix-neuf : Révélations et confrontations


La matinée du retour au travail de Stéphanie fut chargée d'anxiété. Elle se tenait devant le miroir en pied dans leur chambre, inspectant chaque détail de sa tenue. Julia lui avait suggéré d'assumer sa féminité avec audace, arguant que cela lui donnerait confiance en elle. La jupe moulante épousait ses courbes, le chemisier soyeux accentuait sa silhouette délicate et son maquillage était appliqué avec un soin méticuleux Julia regarda Stephanie ajuster ses vêtements, lui offrant des sourires encourageants et des caresses rassurantes. 

- Tu es magnifique, Stephanie. Vraiment, tu l'es. Dit-elle, sa voix mêlant fierté et une pointe d'appréhension quant à la journée à venir.

Malgré le soutien de Julia, Stephanie sentit un nœud d'effroi dans son estomac.

L'idée d'affronter ses collègues, qui étaient tous au courant de sa transformation involontaire, était accablante. La peur du jugement, des conversations chuchotées dans son dos, la faisait se sentir vulnérable et exposée.

Alors qu'ils se rendaient à son bureau, Julia essaya de se remonter le moral. 

- Souviens-toi, tu es plus forte que tu ne le penses. Assume qui tu es maintenant et montre-leur cette force. Lui conseilla-t-elle en serrant la main de Stephanie pour insister.

Lorsque Julia la déposa et partit, Stephanie prit une profonde inspiration et entra dans le bureau. Les réactions furent immédiate, les yeux se dirigèrent vers elle, s'attardant sur la silhouette clairement féminine qui ne laissait aucune place à une mauvaise interprétation de son corps changé. 

Les regards sur le devant de sa jupe, la curiosité à peine masquée sur ce qui se trouvait en dessous ou plutôt, de ce qui ne s'y trouvait plus, lui firent rougir les joues avec un mélange d’embarras et de défi.

Alors qu’elle naviguait entre les murmures et les regards discrets, Stephanie fut convoquée à une réunion avec Mme Voss, qui avait fait un voyage spécial pour assister à ce qu’elle attendait du retour de Stephanie en tant qu’homme. 

La confusion sur le visage de Mme Voss lorsqu’elle vit Stephanie était palpable.

- Stephanie ? Stéphanie c'est bien vous ? Vraiment je.. je ne m’attendais pas à… ça ! Commença Mme Voss, la voix teintée de surprise.

Stephanie ne put s’empêcher de remarquer que Mme Voss jetait un coup d’œil sur le devant de sa jupe, suffisamment serrée pour qu’il soit évident qu’aucune partie masculine n’était cachée en dessous.

- Je suis ravie que vous ayez fait le choix de subir cette opération de changement de sexe, mais j'avais pourtant annulée cette demande... Pourquoi avez-vous décidée de finalement subir cette intervention ?

Stephanie sentit le sol se dérober sous elle. 

Les mots la frappèrent comme un coup physique, son cœur s’emballant alors qu’elle comprenait l’implication. 

- Je… je ne savais pas, balbutia-t-elle, l’esprit en ébullition. On ne pas m’a dit que… Je pensais que... que je n’avais toujours pas le choix. 

La réunion devint tendue tandis que Mme Voss reconstituait le malentendu. 

-J'avais donnée des instructions claires, et on m’a dit que toutes les informations pertinentes pour annuler l’opération avaient été transmises à votre petite amie, Julia, mais a ce que je vois il y a eu un malentendu, dit-elle prudemment. Nous devons en discuter davantage, mais pour l'instant, essaye de te concentrer sur ton travail. Nous allons régler ça.

De retour à son bureau, Stephanie ressentit un torrent d'émotions. 

La prise de conscience que Julia avait été au courant de la possibilité d'annuler l'opération et avait choisi de ne pas le lui dire fut dévastatrice. Ce n'était pas seulement la transformation physique mais la trahison de confiance qui la blessa profondément.

Tout au long de la journée, Stephanie était distraite, ses interactions étaient mécaniques et distantes. La révélation la rongeait, le sentiment de trahison éclipsant la relation de soutien qu'elle pensait avoir avec Julia.

Lorsque la journée de travail se termina enfin, Stephanie était une boule de nerfs. 

Le trajet du retour à la maison fut rempli d'effroi, non seulement à cause de la confrontation avec Julia, mais aussi de la nécessité de comprendre pourquoi elle avait pris une décision aussi bouleversante pour elle sans son consentement.

Lorsque Stephanie rentra chez elle ce soir-là, son esprit était un tourbillon de confusion et d'incrédulité. Le choc de découvrir qu'elle aurait pu conserver son anatomie masculine, associé à la prise de conscience que Julia lui avait caché ce choix crucial, la laissa engourdie et à la dérive. Elle franchit la porte avec une lourdeur à chaque pas, ses émotions mêlées entre la trahison, la perte et un vide troublant là où la colère ou la tristesse auraient dû être.

Julia attendait, consciente que les révélations de la journée ébranleraient inévitablement les fondations de leur relation.

Elle s'était préparée à ce moment, s'en tenant à ses décisions, convaincue de leur justesse malgré le chemin trompeur qu'elle avait emprunté.

- Stephanie, nous devons parler, commença Julia, sa voix ferme, reflétait de la détermination plutôt que des remords. Elle vit l'agitation de Stephanie et s'approcha prudemment, mais avec une croyance déterminée en ses actions.

Stephanie la regarda, la douleur évidente dans ses yeux. 

- J'ai tout appris aujourd'hui... pour l'opération. Que je n'avais pas à la subir... j'auraiput resté un homme... Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?

Julia inspira, son expression posée. 

- J’ai fait un choix, Stéphanie. J’ai vu à quel point tu devenais plus heureuse, à quel point nous étions plus proches. Je ne voulais pas risquer de perdre ça. Tu es incroyable comme tu es maintenant,  plus toi-même que jamais. 

Les mots étaient censés réconforter, justifier, mais ils ont eu un poids qui n’a fait qu’approfondir le sentiment de trahison de Stéphanie.

Julia s’est rapprochée, son comportement confiant, elle avait une foi inébranlable dans sa décision. Elle tendit la main pour toucher Stéphanie, résolue à combler le fossé entre elles par une connexion physique, comme elles s'étaient connectées tant de fois auparavant.

Stéphanie tressaillit au contact, déchirée entre le réconfort que ces mains familières lui apportaient et la trahison qui les souillées. 

- Je ne sais pas si je peux accepter cela, Julia. C'est mon corps, ma vie que tu as changé pour toujours.

Les mains de Julia, cependant, étaient persistantes, douces mais persuasives.

- Laisse-moi te montrer à quel point cela peut être bon,murmura-t-elle, se penchant pour embrasser Stéphanie, ses lèvres douces et câlines. Tandis qu'elle l'embrassait, les mains de Julia traçaient les lignes du corps de Stéphanie, rallumant des feux familiers, repoussant les limites de sa résistance.

La résistance initiale de Stéphanie commença à faiblir sous l'assaut de sensations que Julia évoquait avec brio. La familiarité du toucher de Julia, la façon dont ses doigts savaient exactement où aller, la pression de sa langue, tout cela pesait sur la détermination de Stéphanie. 

Malgré l’agitation dans son esprit, son corps répondait avec une intensité aiguisée par leurs récentes explorations de sa nouvelle forme.

Alors que les doigts de Julia glissaient entre les jambes de Stéphanie, elle gémit face aux sensations immédiates et accablantes. Stéphanie se sentit se défaire, prise dans les courants contradictoires de la trahison et de l’extase physique. La voix de Julia était dans son oreille, apaisante, convaincante:

- Tu vois comme c’est bon ? Comme nous sommes mieux ensemble de cette façon ? 

Submergée par la cascade de sensations, Stéphanie se retrouva à succomber au plaisir, son corps se cambrant contre le toucher de Julia, ses protestations se transformant en halètements et gémissements. 

À ce moment-là, Julia était à la fois son ancre et sa tempête, la source de son plaisir le plus profond et de sa douleur la plus profonde.

Après cela, allongée dans les bras de Julia, Stéphanie ressentit une paix complexe mêlée à un conflit profondément ancré. La satisfaction physique ne parvenait pas à masquer complètement le tumulte émotionnel qui se cachait en dessous. Tandis que Julia la tenait dans ses bras, lui murmurant des mots d’amour et des promesses d’avenir, Stéphanie savait qu’elles se trouvaient au bord du précipice, leur relation redéfinie par des actions et des choix qui nécessiteraient une profonde réflexion et peut-être, avec le temps, le pardon.

Mais pour l’instant, elle était là, coincée entre ce qu’elle ressentait et ce qu’elle savait, la nuit qui s’étendait devant elles remplie de questions non résolues et de peurs non exprimées.


                                           Chapitre vingt : Confrontation et identité


La lumière du matin filtrait à travers les rideaux, projetant une douce lueur qui trahissait l'agitation dans la pièce. Stéphanie était assise au bord de leur lit, son corps enveloppé dans une chemise de nuit soyeuse qui semblait à la fois réconfortante et moqueuse. Ses yeux étaient rouges de larmes, son esprit était une tempête de confusion et de douleur. 

La révélation des décisions de Julia, de lui imposé l'ablation de son anatomie masculine sans son consentement et la possibilité d'annuler l'opération qui lui avait été cachée  avait brisé sa compréhension de leur relation et de sa propre identité.

Julia observait Stéphanie, son expression un mélange complexe d'inquiétude et de détermination.

Elle s'approcha d'elle lentement, s'asseyant à côté d'elle sur le lit, sa voix douce mais ferme. 

- Stéphanie, tu es bouleversée, je comprends ça. Mais pense à la façon dont tu as vécu, à la façon dont tu as changé. N'est-il pas possible que cela te convienne mieux que tu ne le penses ?

Stéphanie secoua la tête, un geste à la fois de déni et de désespoir. 

- J’aurais pu rester un homme. Je n’avais pas à perdre mon pénis. Tu me l’as pris, Julia.

La réponse de Julia fut immédiate et inflexible, ses mots coupant le calme matinal.

- Tu n’as jamais été un homme, pas vraiment. Penses-y. Un vrai homme ne se serait jamais soumis à la castration sans se battre, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Tu as accepté tout cela, Stéphanie. 

La confusion de Stéphanie s’approfondit, l’accusation la piquant parce qu’une partie d’elle craignait qu’elle soit vraie. 

- Je n’avais pas le choix, protesta-t-elle faiblement, les souvenirs d’impuissance et de coercition se mêlant à la réinterprétation de Julia de ses actes.

Julia continua, sa voix devenant plus intense.

- Et après cela, quand tous tes vêtements ont été jetés, tu as porté de la lingerie et des jupes sans réelle résistance. Aucun homme n’accepterait cela si docilement, ou n’accepterait simplement qu’il allait perdre son pénis. 

Ses mots étaient implacables, chacun conçu pour remodeler la perception que Stéphanie avait d’elle-même. 

- Il vaut mieux être une femme à part entière qu’un homme raté et pathétique, coincé entre les deux. Tu avait ta place nulle part quand tu étais un homme, tandis que maintenant que tu es une femme... 

Stephanie ressentait chaque mot comme un coup de poing, ses mécanismes d’autodéfense s’effondrant sous le poids des arguments de Julia. Elle essaya de formuler une objection, d’expliquer à quel point elle avait été dépassée, comment les décisions semblaient avoir été prises pour elle, hors de son contrôle. 

- J’étais piégée, Julia. Comment aurais-je pu arrêter ça ? J’étais seul dans tout ça jusqu’à ce que tu… 

Mais Julia était inflexible. 

- Non, Stephanie. Aucun homme ne laisserait cela se produire. Aucun homme ne serait assis ici maintenant, dans une jolie nuisette, à pleurer après coup, après que son pénis ait disparu pour toujours. 

Son regard était intense, perçant. 

- Aucun homme n’aurait des seins et serait aussi excité que cela lorsqu'o les embrasse et les caresse.

Les joues de Stéphanie rougirent de honte et de confusion, la vérité dans les mots de Julia se tordant en elle. Elle appréciait ces caresses, l'intimité qu'elles partageaient, c'était indéniable.

- Aucun homme ne gémirait comme tu le fait tandis que les doigts de sa partenaire caressent son clitoris , continua Julia, sa voix plus douce maintenant, cajoleuse, presque séduisante. 

- Si tu étais vraiment destiné à être un homme, tu en serais toujours un.

La pièce devint silencieuse, à l'exception du léger bruissement des draps tandis que Stéphanie traitait ses mots. Son esprit s'emballait, déchirée entre l'indignation et un sentiment troublant de reconnaissance. Les larmes qui suivirent ne furent pas seulement pour ses choix perdus, mais pour la prise de conscience naissante que Julia avait peut-être raison. 

Peut-être avait-elle trouvé une adéquation, un réconfort étrange et inattendu dans sa nouvelle identité, même si le chemin pour y parvenir avait été semé d'embûches et de manipulations.

Julia la serra contre elle, ses bras enveloppant Stephanie dans une étreinte chaleureuse, son toucher doux et rassurant malgré les dures vérités qu'elle avait dévoilées. 

- Laisse-moi te montrer à quel point cela peut être bon, à quel point tu te sens bien maintenant, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant l'oreille de Stephanie.

Alors que les mains de Julia erraient, ravivant les feux familiers, Stephanie se retrouva à répondre malgré la tourmente. Le plaisir physique était indéniable, écrasant ses doutes et la remplissant d'un sentiment confus de justesse. 

Alors que les lèvres de Julia trouvaient leur chemin vers ses mamelons sensibles et que ses doigts se dirigeaient vers la nouvelle anatomie de Stephanie, la sensation était intense, dévorante, ne laissant aucune place à la résistance.

Allongée sur le lit, Stephanie s'abandonna aux sensations, au toucher expert de Julia et au plaisir profond et indéniable qui parcourait son corps. L’orgasme, quand il arriva, fut fracassant, non seulement physiquement mais aussi émotionnellement, abattant les derniers murs de sa résistance, la laissant nue et exposée de plusieurs façons.

Après, alors qu’elle était allongée dans les bras de Julia, Stéphanie sentit une paix fragile s’installer en elle.

Le conflit était loin d’être résolu, la trahison n’était pas pardonnée, mais à cet instant, elle sentit une acceptation de son corps, du plaisir qu’il pouvait ressentir, et peut-être, avec hésitation, de la vie qu’elle pourrait encore embrasser.

Julia serra Stéphanie contre elle, sa poigne ferme et sa voix chargée d’un mélange de triomphe et d’affection. Elle murmura à l’oreille de Stéphanie, ses mots délibérés et intenses, conçus pour remodeler l’identité brisée de Stéphanie autour des changements indéniables qu’elle avait subis.

- Penses-y Stéphanie, commença Julia, son ton étant un mélange calculé d’apaisement et d’insistance. Regarde tout ce qui t’est arrivé, avec quelle facilité c’est arrivé. Aucun homme n’aurait pu vivre ça, ni permettre ça. C’est flagrant, n’est-ce pas ?

Stéphanie était allongée là, son corps tremblant encore des séquelles du plaisir physique intense, son esprit en tumulte d’émotions. 

Les mots de Julia, bien que durs, résonnaient avec une clarté troublante. Elle chercha des contre-arguments, de l’indignation, mais se retrouva à s’enfoncer plus profondément dans une acceptation confuse.

Julia continua, ses mots implacables:

- La façon dont tu t’es si rapidement soumise aux changements, la façon dont tu n’as pas riposté férocement, un vrai homme aurait-il vraiment laissé tout cela se produire ? Un vrai homme serait-il allongé ici maintenant, habillé de soie et de dentelle, se sentant bien, se sentant bien comme ça ? 

Ses doigts traçaient les lignes du nouveau corps de Stéphanie, soulignant ses points, la rendant extrêmement consciente de sa forme transformée. 

Chaque contact sur le corps de Stéphanie, encore extrêmement sensible après l’orgasme, était un rappel, un renforcement de ses mots. La résistance de Stéphanie s’effondrait davantage à chaque mot et à chaque caresse, le récit de Julia se tissant dans sa conscience.

- Tu n’as jamais vraiment lutté, Stéphanie, parce qu’au fond de toi, tu avais l’impression d’appartenir à cette situation. Ton corps l’a accepté, s’en délecte. Ton esprit rattrape son retard, et c’est normal, continua Julia, sa voix désormais plus douce, plus enveloppante. C’est normal d’admettre qu’être Stéphanie est plus juste qu’être Stephen. 

Les yeux de Stéphanie se remplirent de larmes, pas seulement de chagrin mais de résignation. 

La vérité dans les mots de Julia était écrasante. Ils coupaient court à ses dénégations, à son attachement à une identité passée qui ne lui convenait peut-être jamais aussi bien qu’elle l’avait pensé. 

Elle se sentait exposée, totalement vulnérable sous le regard intense de Julia et son raisonnement implacable.

- Aucun homme réel n’aurait fini ici, allongé dans une jolie lingerie, appréciant les sensations de ses seins touchés, en désirant plus, déclara simplement Julia, sa voix étant le dernier clou dans le cercueil de son ancienne identité. Aucun homme n'apprécierait d’être pénétré, rempli et aimé de cette façon.

Aussi dures que soient ses paroles, Stéphanie y trouva une forme tordue de réconfort. 

L’intensité des affirmations de Julia lui ôta ses dernières défenses, mettant à nu une vérité qu’elle n’avait pas voulu voir. Peut-être n’avait-elle jamais été l’homme qu’elle pensait être censée être. Peut-être était-ce là qu’elle était censée se trouver.

Julia sentit sa reddition, son acceptation se cristalliser. Elle l’attira dans un baiser profond, ses lèvres fermement contre Stéphanie, ses mains douces mais possessives. Le baiser était à la fois un sceau sur leurs luttes passées et une porte vers une nouvelle compréhension.

- Laisse-moi t’aimer, Stéphanie. Laisse-moi te montrer à quel point cette vie peut être belle, à quel point elle peut être juste, murmura-t-elle contre ses lèvres, ses mots n’étant pas seulement une promesse mais un guide vers un avenir qu’elle croyait fermement être le leur.

À ce moment-là, Stéphanie lâcha coupa les derniers fils qui la reliait a celle qu'elle avait été, a Stephen, les doutes, la résistance disparaissait.

Elle rendit le baiser de Julia avec une ferveur retrouvée, un signe d’acceptation. Ils se mirent à bouger ensemble dans une danse qui était à la fois un adieu à son passé et un accueil hésitant à sa nouvelle réalité.

La pièce était chargée de l’énergie de leur échange, la présence de Julia dominant alors qu’elle guidait Stéphanie dans un examen implacable de son passé et de sa transformation. Ses mots, tranchants et pénétrants, cherchaient à démanteler tout fil persistant de l’identité masculine de Stéphanie, ne lui laissant d’autre refuge que d’affronter les vérités douloureuses mais potentiellement libératrices qu’elle présentait.

- Réfléchis, Stéphanie, exhorta Julia, sa voix ferme et inflexible alors qu’elle se redressait, ses yeux fixés sur les siens. Pouvez-vous nommer un seul homme, un seul, que vous connaissez ou dont vous avez entendu parler, qui aurait passivement permis que cela lui arrive ? Qui se serait laissé dépouiller de sa masculinité sans se défendre de toutes ses forces ? 

Plus elle réfléchissait, plus tout contre-exemple devenait insaisissable, la plongeant plus profondément dans un état d’exceptionnalité isolée.

- Et si cela était arrivé à quelqu’un d’autre, continua Julia, sa voix perçant le désespoir grandissant dans le cœur de Stephanie, si vous aviez entendu parler d’un autre homme qui a vécu ce que vous avez vécu, pourriez-vous, honnêtement, encore la voir comme un homme ? Ou penseriez-vous, même inconsciemment, qu’elle a en quelque sorte échoué à être un homme ? 

Les questions la piquaient, car Stephanie connaissait les réponses. 

La reconnaissance de cette amère vérité la tordit comme un couteau, la forçant à affronter non seulement la façon dont elle se percevait elle-même.

Julia regarda le conflit se jouer sur le visage de Stephanie, son approche implacable.

- Tu vois, ce n'est pas seulement une question de ce que tu pense de toi-même, mais il s'agit de réaliser que ces notions de s'accroché à la virilité sont des constructions nocives, car elles peuvent être étouffantes, limitantes, voire destructrices. Toi, Stéphanie, tu t’es libérée de cela. N’y a-t-il pas une part de toi qui se sent soulagée, libérée de tout fardeau ?

Stephanie déglutit difficilement, ses yeux s’humidifiant. 

L’assaut de la prise de conscience était écrasant, mais il y avait un noyau de vérité dans les mots de Julia qui résonnait profondément en elle. Elle ressentait un mélange d’angoisse pour son moi perdu et une gratitude étrange et réticente envers cette nouvelle identité qui, bien qu’imposée, lui avait montré une autre façon d’exister.

Julia s’adoucit légèrement, sa main tendue pour toucher doucement la joue de Stéphanie. 

- Tu fais face à quelque chose que la plupart n’osent jamais affronter, la fluidité de l’identité et le courage qu’il faut pour accepter un moi que la société pourrait ne pas comprendre ou accepter. Mais je te vois, Stéphanie. Je vois la personne que tu deviens, et c’est magnifique. 

Ses mots, doux et affirmatifs, enveloppèrent Stéphanie comme une étreinte chaleureuse, à la fois stimulante et encourageante. 

- Que ressens-tu, ici et maintenant ? Demanda-t-elle, sa voix étant un murmure apaisant.

Stéphanie ferma les yeux, une larme s'échappant sur sa joue. 

- Confuse, mais... Mais peut-être... plus libre, d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas. 

Julia la serra contre elle, son étreinte enveloppant Stéphanie, lui offrant un sanctuaire alors qu'elle naviguait dans la tempête de ses émotions.

- Explorons ce nouveau monde ensemble, murmura-t-elle. Découvrons qui est vraiment Stéphanie, une Stéphanie débarassée pour de bon de l'ombre de Stephen.

Alors qu'ils restaient entrelacés, le silence entre eux lourd de révélation et d'introspection, Julia commença à articuler une perspective qui remettait en question et remodelait la compréhension de Stéphanie de l'histoire de toute sa vie.

- Tu as porté une personnalité, un masque que la société t’a donné, sans jamais te demander s’il te convenait vraiment. Maintenant, dépouillé de tout cela, qui trouves-tu en dessous ? Cette vulnérabilité, bien plus adaptée à ta situation que cette façade que tu portais en tant que Stephen. 

Stephanie était allongée là, absorbant ses mots.

L’idée que toute sa vie avait pu être une sorte de mascarade, un acte joué selon des signaux sociétaux sans véritable conscience de soi. Cette pensée était inquiétante mais étrangement libératrice. 

Elle avait été propulsée dans une réalité si austère, si dépourvue des ancrages de sa vie précédente, que ses réactions actuelles semblaient être les expressions les plus honnêtes qu’elle ait jamais connues.

- Oui, tu as été forcée de changé de sexe et ce n’était pas ton choix, mais pense à la façon dont tu as réagi, à la façon dont tu t’es adaptée. Cela ne montre-t-il pas une résilience, une vérité de ton caractère qui était peut-être étouffée auparavant ? 

Stephanie réfléchit à cela, aux couches de conditionnement social qui avaient défini ce que signifiait être un homme, aux rôles qu’elle avait joués et aux émotions qu’elle avait réprimées. 

Maintenant, en tant que Stephanie, chaque larme, chaque rire, chaque moment de plaisir était vif, non scénarisé et profondément réel.

- Tu as raison, Julia. Je n’ai jamais ressenti les choses aussi profondément, aussi sincèrement, admit Stephanie, sa voix mêlant émerveillement et tristesse. C’est comme si j’avais dormi, et maintenant, même au milieu du chaos, je suis réveillée pour la première fois. 

Julia hocha la tête, ses yeux reflétant à la fois la profondeur de ses sentiments et la gravité de leur voyage ensemble.

- C’est toi, Stephanie. Pas un rôle, pas une attente, mais simplement toi. Et d’après ce que j’ai vu, tu es remarquable. 

Le mot « remarquable » flottait dans l’air, un qualificatif que Stephanie n’avait jamais associé à elle-même auparavant, mais avec lequel elle ressentait maintenant un lien naissant.

La reconnaissance par Julia de ses réponses authentiques à sa vie radicalement modifiée lui a fourni un nouvel angle à travers lequel elle a vu sa transition. Il ne s’agissait pas seulement de perte et de changement, il s’agissait également de découverte et d’authenticité.

Stephanie a ressenti un profond changement en elle-même à ces mots.

La résistance initiale à sa nouvelle identité a commencé à s’effriter, remplacée par une curieuse acceptation de cette authenticité inattendue. Elle commençait à comprendre que peut-être son identité n’était pas tant en train d’être réécrite qu’elle n’était en train d’être dévoilée.

Julia la tira plus près d’elle, ses actions renforçant son engagement envers elle et leur avenir commun.  Alors qu’ils continuaient à se serrer l’un contre l’autre, Stéphanie sentit une paix s’installer en elle. 

Le chemin à parcourir était sans aucun doute complexe et nécessiterait de naviguer dans un paysage rempli de nouvelles perspectives. Des émotions, rôles et réactions.

 Pourtant, avec le soutien de Julia et l’authenticité inattendue de ses réponses, elle se sentit équipée pour s’aventurer dans ce territoire inexploré, en embrassant la vérité de ce qu’elle était en train de devenir.


                                        Épilogue : S’éveiller à une nouvelle réalité


La matinée fut un doux interlude, un passage délicat à travers le rituel complexe de l’habillage et de la préparation pour la journée.

Le toucher de Julia était tendre, chaque mouvement imprégné de soin et d’attention, ses actions résonnant profondément avec Stéphanie alors qu’elle naviguait à travers une myriade de nouvelles sensations et réalisations.

Alors que Julia aidait Stéphanie à enfiler son soutien-gorge, la sensation du tissu contre sa peau sensible fut une révélation. Les bonnets en satin doux enveloppaient ses seins, offrant une étreinte réconfortante et sécurisante qui était entièrement nouvelle mais étrangement juste. 

Stéphanie ressentit un frisson de plaisir à la sensation, un contraste frappant avec la fonction utilitaire des sous-vêtements masculins qu’elle avait connue toute sa vie. Ses seins, encore une nouveauté, lui semblaient désormais des affirmations indéniables de sa réalité actuelle, chaque contact lui rappelant son identité transformée.

Ensuite, la culotte glissait doucement le long de ses jambes, le tissu murmurant contre sa peau. L'absence d'organes génitaux masculins contribuait désormais à un confort sans faille qu'elle n'avait jamais anticipé.

La culotte s'installait autour de ses hanches, caressant sa nouvelle silhouette, le satin doux une douce affirmation de sa féminité.

Julia l'aida ensuite à enfiler un chemisier soyeux, le tissu tombant agréablement contre sa peau, chaque mouvement accentuant ses nouvelles courbes.

C'était un plaisir tactile que Stéphanie n'avait jamais associé à des vêtements auparavant, chaque pièce n'était pas seulement fonctionnelle mais une amélioration de son expérience, une célébration de sa silhouette.

La jupe suivait, courte et ajustée, zippée bien en place par les mains prudentes de Julia. Elle encadrait les jambes de Stéphanie, offrant une couverture mais aussi un soupçon de vulnérabilité, une exposition subtile qui était à la fois exaltante et intimidante. 

La coupe de la jupe lui rappelait son corps transformé, ses implications sur la façon dont elle bougeait et dont elle était perçue.

Lorsque Julia appliquait le maquillage de Stéphanie, l’intimité de l’acte, la concentration et la précision, semblaient presque méditatives. Stéphanie observait l’expression concentrée de Julia à quelques centimètres de son visage, ses mains traçant habilement des lignes, mélangeant les ombres et définissant les traits.

La transformation n’était pas seulement physique mais émotionnelle, chaque coup de pinceau mettant en valeur non seulement son visage mais aussi son sens de soi. 

Stephanie avait l’impression de se concentrer. Le monde qui l’entourait, autrefois silencieux et contraint par des attentes non examinées, vibrait maintenant de dynamisme et de profondeur. Chaque sensation était une découverte, chaque réalisation un pas de plus loin des limites de son passé.

Stephanie se leva, observant son image complète dans le miroir,  son apparence était celle d’une femme, posée et prête pour la journée, mais ce sont ses yeux qui retinrent le plus son attention. Ils reflétaient un mélange complexe de vulnérabilité, d’éveil et de force naissante.

La prise de conscience qu’elle vivait la vie avec une nouvelle intensité, que peut-être pour la première fois, elle ne jouait pas mais vivait authentiquement, était à la fois intimidante et exaltante.

Avec une profonde inspiration, Stephanie se tourna vers Julia, son expression mêlée de gratitude et d’admiration. 

- Merci, Julia. Je me sens… moi. Vraiment moi.

Julia sourit, tendant la main pour serrer celle de Stéphanie.

- Va te montrer au monde, Stéphanie. Montre-leur qui tu es devenue, qui tu es.

Alors que Stéphanie sortait, ses pas étaient incertains mais déterminés.

Le monde l’attendait, non pas dans des nuances de gris comme avant, mais dans des couleurs riches et vibrantes, comme Dorothy se réveillant à Oz, rempli de possibilités et de nouvelles sensations.

Aujourd’hui n’était pas juste un autre jour ; c’était la continuation de son voyage authentique, chaque pas une exploration, chaque respiration une compréhension plus profonde de la personne qu’elle devenait.

Le monde autour d’elle semblait différent, comme si elle le voyait pour la première fois. Les couleurs semblaient plus riches, les sons plus mélodieux, et même l’air semblait plus frais lorsqu’elle le respirait. C’était comme si ses sens avaient été recalibrés, tout était intensifié, plus profond. 

Ce n’était pas juste un autre jour.

C'était le premier jour où elle vivait vraiment comme Stéphanie, libérée d'un passé qui ne lui convenait plus.

Sa marche vers le travail devint une contemplation de sa nouvelle réalité. Le trouble qui avait initialement accompagné sa transformation, le choc de la perte de son identité masculine, la colère et la trahison qu'elle ressentait envers Julia  s'était transformé en une acceptation silencieuse.

Ce n'était pas un pardon au sens traditionnel du terme. Ce que Julia avait fait était irrévocable et profondément manipulateur. Pourtant, Stéphanie reconnaissait que s'attarder sur ce fait ne servait à rien. 

C'était juste un événement qui s'était produit.

Le passé ne pouvait pas être annulé, mais l'avenir lui appartenait.

En réfléchissant aux paroles de Julia  selon lesquelles si elle avait été véritablement un homme, elle en serait toujours un,  Stephanie a pris conscience de la vérité qu’elles contenaient. 

Sa vie en tant que Stephen avait été une performance, bien qu’inconsciemment, dictée par les attentes de la société plutôt que par ses propres désirs. Maintenant, libérée de ces contraintes, elle ressentait une authenticité authentique dans ses pensées et ses actions qui était indéniable. 

Stephanie n’était pas un un rôle, une comédie, elle était une vérité profonde, vivant ouvertement et sans prétention. Cette acceptation lui a apporté un sentiment de libération. Stephanie avait l’impression qu’on lui avait remis une toile vierge, libre de se définir, de définir ses intérêts et son avenir. 

La possibilité de vivre sans avoir besoin de performer ou de répondre à des attentes extérieures était exaltante. Elle était enfin libre d’explorer qui était Stephanie, au-delà du traumatisme et des changements, de découvrir les nuances de sa personnalité dans un monde à la fois nouveau et familier.

En arrivant au travail, Stephanie ressentait une résolution calme. Les réactions de ses collègues, faites de curiosité et d'inquiétude ont peu a peu été remplacés par une confiance gracieuse. 

Stephanie ne se cachait plus derrière une façade. Elle était fière d'elle-même et cette assurance se traduisait dans chacune de ses interactions, dans chacune de ses tâches. L'environnement de travail, autrefois un lieu d'anxiété et de surveillance, est devenu un autre moyen pour elle d'exprimer et de consolider son identité.

Sa relation avec Julia a également évolué.

La complexité de leur passé, bien que jamais oubliée, est devenue une pierre angulaire sur laquelle elles ont construit une compréhension et un respect plus profonds. Stephanie a réalisé que leur chemin à suivre serait façonné par l'honnêteté et une reconnaissance ouverte de leurs besoins et limites individuels. 

Le rôle de Julia dans sa transformation, à la fois coercitif et solidaire avait été essentiel, mais maintenant Stephanie était une partenaire égale dans leur parcours, sa voix aussi vitale que celle de Julia pour définir leur avenir.

Alors que le jour se transformait en soirée et que Stephanie rentrait chez elle, elle ressentait un lien profond avec le monde qui l'entourait. Chaque pas était une réaffirmation de son identité, chaque respiration une célébration de son existence. 

Elle était Stéphanie, sans complexe et authentique, et avec Julia à ses côtés, elle était prête à explorer les possibilités illimitées de leur vie ensemble.

L'histoire de Stéphanie n'était pas celle d'une fin mais d'un début, celle d'une vie remplie d'expression de soi authentique, d'amour et d'évolution continue de l'identité.

Ce qui l'attendait était inconnu, mais pour la première fois, Stéphanie était impatiente de l'affronter de front, en tant qu'elle-même, sans aucune prétention, prête à accepter tout ce qui se présenterait à elle.


                                                                                                        FIN


CAPTIONS COURTES


Une petite série pour ce dimanche...








samedi 21 septembre 2024

ROMAN TRADUIT: MASCULINITE BRISEE (CHAPITRES 14 A 17)

 

                                             Chapitre Quatorze : Le Jour Inévitable


Le matin de l'opération arriva dans un climat sombre. Le ciel était couvert, reflétant l'ambiance pesante qui régnait dans la maison. 

Julia se réveilla avec un mélange d'émotions mêlées, une excitation teintée de culpabilité et de  peur. Elle sentit profondément le poids de sa décision, le secret de son choix unilatéral de procéder à l'opération suspendu entre eux, non dit mais palpable, ne serait-ce que pour elle.

Stephen était visiblement désemparé, ses yeux rougis par les larmes, ses mouvements lents comme si chaque pas était un effort monumental. Alors que Julia l'aidait à s'habiller, choisissant les vêtements les plus doux qui seraient faciles à gérer pour le personnel de l'hôpital après l'opération, les larmes de Stephen coulaient Le flot continuait à se répandre. 

Chaque vêtement lui semblait être comme une couche de son passé qui lui était enlevée, le laissant nu et vulnérable à un avenir qu'il n'avait pas choisi.

Julia gardait une apparence calme, sa voix apaisante, mais son cœur battait fort à l'idée que la prochaine fois qu'elle le verrait, il serait irrémédiablement changé.

Cette pensée l'excitait d'une manière qu'elle avait du mal à concilier avec la sympathie qu'elle ressentait pour sa douleur. Elle le rassura avec des mots doux, lui promettant que tout irait bien, qu'elle serait avec lui à chaque étape de sa convalescence.

Mais alors qu'il était temps de partir, Stephen se retrouva incapable de se diriger vers la porte. Son corps toute entier semblait enraciné sur place, son esprit hurlant des protestations silencieuses.

Julia, reconnaissant le moment critique, passa du réconfortant à la fermeté, son ton ne laissant aucune place à la dissidence.

- Stephen, nous devons y aller maintenant. Les médecins sont prêts à nous recevoir, et attendre ne servira à rien. Souviens-toi, je suis là avec toi. Tu n’es pas seul. Insista-t-elle, sa main agrippant la sienne doucement mais avec une insistance indéniable.

Le trajet jusqu’à l’hôpital fut tendu, empli d’un épais silence qu’aucun des deux ne pouvait rompre. Stephen était assis, regardant par la fenêtre, un regard vide dans les yeux, tandis que Julia se concentrait sur la route, son esprit s’emballant avec des pensées sur l’avenir et les répercussions de ses actes.

À l’hôpital, la réalité de la situation s’installa avec un poids écrasant alors que Stephen était préparé pour l’opération. L’efficacité clinique du personnel de l’hôpital, l’odeur froide et antiseptique du service de chirurgie et la finalité des formulaires qu’il signait d’un air hébété;

Tous ces éléments tourbillonnaient autour de lui, créant un tourbillon de peur et de résignation. Il se sentait déconnecté de son propre corps, comme s’il regardait tout arriver à quelqu’un d’autre.

Julia resta à ses côtés jusqu'au dernier moment, lui serrant la main fermement tandis qu'ils l'emmenaient.

- Je t'aime. Murmura-t-elle, les mots chargés d'excuses et de promesses non formulées. Son visage fut la dernière chose qu'il vit avant que l'anesthésie ne fasse effet, une image réconfortante mais conflictuelle qui persistait dans sa conscience à la dérive.

Alors que Stephen était emmené en salle d'opération, Julia rentra chez elle, l'esprit inondé d'émotions contradictoires. Le frisson de son contrôle sur la situation, le fait de savoir qu'elle avait façonné leur avenir d'une manière si profonde, était exaltant. 

Pourtant, c'était aussi intimidant, elle avait dirigé le cours de la vie d'une autre personne, modifiant son corps et son identité sans son consentement final. Ce pouvoir, enivrant mais pesant, la laissait à la fois puissante et isolée.

L’opération durerait environ 12 heures, voire plus pour Stephen, qui se remettrait de l’anesthésie. Elle ne pourrait pas le voir avant le lendemain. Pour l’instant, elle ne pouvait qu’attendre, espérer et se préparer aux conséquences de ses décisions, prête à soutenir Stephen dans la nouvelle vie qu’elle avait choisie pour eux deux.

L’attente était un creuset, affinant sa détermination, solidifiant son engagement envers leur avenir commun, quelle que soit la douleur initiale qu’elle lui causait.


                                        Chapitre quinze : Rétablissement et réinvention


La période de rétablissement qui a suivi l’opération de Stephen a été une période délicate, remplie de guérison physique et de bouleversements émotionnels.

Julia a assumé le rôle de gardienne avec une détermination inébranlable, sa présence constante alors que Stephen naviguait dans les eaux confuses de sa nouvelle réalité. La perte de son pénis l’avait laissé sans ancrage, son identité à la dérive et ses émotions à vif et exposées.

Alors qu’il se réveillait de l’anesthésie, la réalité de l’opération le frappa avec une force écrasante. Son corps lui semblait étranger, un rappel brutal de son identité transformée imprimée dans sa chair. 

Les premières réactions de Stephen furent le choc et le chagrin profond, le deuil d’une partie de lui-même qui avait désormais disparu de manière irrévocable.

Julia, témoin de son désespoir, redoubla d’efforts pour le rassurer et le réconforter. 

Elle l’entoura d’objets doux et féminins, la pièce remplie de fleurs et de tissus légers et aérés, créant un environnement apaisant, presque éthéré. Elle ne cessait de lui parler des aspects positifs de sa nouvelle vie, soulignant à quel point il était plus agréable d’être une femme.

- Regarde tous les beaux vêtements que tu vas pouvoir porter, lui disait Julia, en lui montrant des magazines remplis d’images vibrantes de femmes en robes élégantes et tenues stylées.

- Tu vas être si jolie, encore plus qu’avant. Et pense à la liberté dont tu disposeras désormais pour t’exprimer. 

Ses mots étaient censés l’encourager, l’aider à voir un avenir qu’il pourrait accepter plutôt que pleurer. Pourtant, pour Stephen, chaque réconfort était comme un petit effacement de son passé, son autonomie s’étant érodée non seulement par l’opération mais aussi par le récit implacable que Julia élaborait autour de sa nouvelle identité.

Malgré ses troubles intérieurs, Stephen se retrouva de plus en plus dépendant de Julia. 

Elle était son principal système de soutien, le guidant chaque jour d’une main douce mais ferme. Son approbation et son affection devinrent les pierres angulaires de sa stabilité, sa présence un point d’ancrage nécessaire dans son monde en mutation.

Julia, pour sa part, trouvait une profonde satisfaction dans la confiance que Stephen lui accordait. Sa dépendance confirmait sa décision, renforçant sa conviction qu’elle avait fait le bon choix pour eux deux. Plus elle parlait de sa vie de femme et plus il s’appuyait sur elle, plus elle se sentait validée dans ses actions. Son choix de lui refuser la possibilité de revenir sur l’opération semblait, à ses yeux, de plus en plus justifié.

- Tu t’en sors tellement bien, Stéphanie, lui disait-elle souvent en lui caressant les cheveux tandis qu’il posait sa tête sur ses genoux. Je suis si fière de la façon dont tu gères tout. Ce n’est pas facile, mais tu deviens une femme merveilleuse.

Au fil des jours, sa récupération physique progressa régulièrement. 

Il commença à bouger avec moins d’inconfort, son corps s’adaptant à sa nouvelle forme. Sur le plan émotionnel, cependant, le parcours fut beaucoup plus compliqué. Alors qu’il s’habituait à sa nouvelle réalité physique, l’ajustement psychologique fut semé d’embûches et de revers.

Julia est restée omniprésente, son récit inébranlable. Elle a rempli leur maison de toutes les choses féminines, de la décoration aux routines quotidiennes, chaque élément renforçant l’identité qu’elle envisageait pour lui. Stéphanie, prise entre le chagrin et le besoin de guérir, a lentement commencé à s’engager dans la vie que Julia façonnait avec tant d’enthousiasme pour lui. Son bonheur à l’idée qu’il fasse ses premiers pas dans son nouveau rôle l’a remplie d’un mélange complexe de triomphe et de culpabilité.

Alors qu’ils traversaient tous deux cette nouvelle phase de leur vie, leur relation s’est transformée en une tapisserie tissée de fils de soins, de contrôle, de dépendance et de renégociation continue des limites. 

Le rôle de Julia est passé de partenaire à architecte de leur avenir commun, un avenir qu’elle était déterminée à façonner en quelque chose de beau, quels qu’en soient les coûts cachés.


                                                        Chapitre seize : Adaptation


Alors que Stephanie continuait à se remettre de l’opération, la réalité de sa transformation permanente s’est imposée à lui. 

Malgré la résistance initiale et le profond chagrin suscité par la perte de son identité masculine, il s’est retrouvé dans une situation où les options semblaient rares. Le soutien constant et omniprésent de Julia dans sa transition a commencé à influencer sa vision des choses, passant du ressentiment et du désespoir à une acceptation réticente de sa nouvelle vie de femme.

Chaque jour, Julia présentait à Stephanie différents aspects de la vie de femme. Elle l’aidait à naviguer dans les complexités du maquillage, les nuances de la posture et du mouvement féminins,et les choix complexes impliqués dans la tenue féminine. 

Son enthousiasme était contagieux, et ses encouragements constants devinrent un phare de positivité dans le paysage émotionnel tumultueux de Stéphanie.

- Tu t'en sors à merveille, Stéphanie. Tu vois ma chérie, ce n'est pas aussi dur que tu le pensais, n'est-ce pas ? Lui disait souvent Julia, un sourire illuminant son visage alors qu'elle la regardait appliquer de l'eye-liner ou choisir une tenue. L'approbation de Julia la remplit d'une chaleur qui lui manquait, un sentiment d'accomplissement dans ses petites victoires.

La gratitude de Stéphanie envers Julia grandit de manière exponentielle. 

Elle était son guide dans ce territoire inconnu, et ses efforts pour que Stéphanie se sente à l'aise et validée dans sa féminité devinrent quelque chose auquel elle s'accrochait. Ses affirmations, sa joie dans ses progrès, lui donnaient le sentiment d'être vue et prise en charge d'une manière qu'elle n'avait pas anticipée.

- Merci, Julia, d'avoir été si patiente avec moi, se surprit à dire Stéphanie plus fréquemment, sa voix douce et sincère. Elle a commencé à s’approprier le rôle que Julia avait créé pour elle, trouvant du réconfort dans les routines et les rituels de sa nouvelle identité de genre.

Plus elle s’engageait dans sa transformation, plus elle comptait sur les conseils et l’approbation de Julia.

Au fil des semaines, Julia organisait de petites réunions avec des amis qui la soutenaient et l’approuvaient dans sa nouvelle identité. Ces contextes sociaux sont devenus essentiels pour normaliser ses expériences, lui offrant une communauté qui renforçait les aspects positifs de sa transition. Les retours de ces rencontres, les conversations remplies de conseils et d’expériences partagées, ont aidé Stephanie à envisager un avenir possible où elle pourrait être heureuse.

Julia a observé cette évolution avec un mélange complexe d’émotions. Elle a ressenti une profonde satisfaction en voyant Stephanie s’adapter et même s’épanouir à certains moments. 

Cependant, elle portait également un fardeau silencieux de culpabilité pour avoir influencé le chemin de sa transition de manière si décisive sans son consentement final. Pourtant, chaque fois qu’elle voyait Stephanie sourire ou recevoir un compliment, elle se rassurait en se disant que la fin justifiait les moyens.

Stephanie, pour sa part, a constaté que chaque jour apportait moins de résistance et plus de routine. elle a commencé à apprécier l'art impliqué dans les présentations féminines, la façon dont les vêtements s'adaptent, la façon dont les couleurs fonctionnent ensemble, les expressions d'identité à travers la mode et le style. elle a expérimenté ses looks, trouvant progressivement ce qui fonctionnait pour son corps et ce qui résonnait avec son sens de soi.

Un soir, alors qu'elles se préparaient à aller au lit, Stéphanie se regarda dans le miroir, Julia debout à côté d'elle. Elle vit un reflet qui lui devenait plus familier, plus confortable. Se tournant vers Julia, elle murmura: 

- Je n'aurais rien pu faire de tout ça sans toi. Je pense... Je pense que je pourrais m'en sortir. 

Julia la serra fort dans ses bras, son cœur gonflé d'un mélange de soulagement et d'inquiétude persistante.

- Je sais que tu le seras, murmura-t-elle en retour, la voix pleine d'émotion. Tu es belle et tu es aimée, exactement comme tu es. 


                                          Chapitre dix-sept : Découverte et acceptation


Stephanie se tenait devant le miroir de leur chambre, ses yeux traçant les contours d’un corps qui lui semblait encore étranger. Les hormones avaient remodelé son physique de manière subtile mais indéniable, améliorant la douceur de sa peau et la rondeur de ses seins. 

Malgré les affirmations fréquentes de Julia et ses propres efforts pour accepter sa nouvelle identité, le reflet qui la fixait suscitait la confusion habituelle.

Alors qu’elle examinait son corps, la vue de sa nouvelle anatomie, une transition en douceur où sa masculinité la définissait autrefois, lui apporta une vague de panique. Elle n’était pas prête à affronter cette réalité, pas seule, et certainement pas avec Julia. L’idée de la voir ainsi, entièrement exposée, était bouleversante.

Juste à ce moment-là, Julia entra dans la pièce. Le premier instinct de Stephanie fut de se couvrir, une rougeur d’embarras colorant ses joues. Elle se détourna précipitamment, ses mains protégeant son corps.

- Stephanie, tout va bien ? Demanda doucement Julia. Elle s’approcha d’elle, ses pas doux. Enroulant ses bras autour de Stephanie par derrière, elle l’embrassa tendrement dans le cou.

- Tu es belle, murmura-t-elle, ses mots empreints de sincérité et de chaleur.

En sentant le corps de Julia contre le sien, la tension initiale de Stephanie commença à s’estomper, remplacée par une vague d’émotions déconcertantes.

Les mains de Julia se déplaçaient lentement, explorant la nouvelle douceur de sa poitrine. Le contact de ses seins sensibilisés la fit haleter, un frisson parcourut son corps. La sensation était nouvelle, intense et étonnamment agréable, ce qui l’empêchait de maintenir ses réserves.

Alors que l’exploration de Julia se poursuivait, sa main descendit plus bas, provoquant un arrêt du souffle de Stephanie. Stephanie essaya instinctivement de fermer ses jambes, une réaction viscérale à sa vulnérabilité et à l’humiliation qu’elle ressentait face à son pénis disparu depuis longtemps. Mais Julia, sentant son hésitation, écarta doucement ses cuisses avec une pression rassurante et continua à murmurer sa beauté. 

Lorsque les doigts de Julia explorèrent davantage, touchant les zones délicates façonnées par son opération, Stéphanie se tendit, un mélange de peur et de curiosité la parcourut. Le contact initial fut surprenant, mais lorsque Julia glissa un doigt en elle, la sensation ne ressemblait à rien de ce qu’elle avait déjà ressenti. La sensation d’être pénétrée était profondément différente – vulnérable d’une manière à la fois terrifiante et profondément intime.

Julia, sentant l’état d’esprit bouleversé de Stéphanie, la remit sur le lit, ses gestes tendres mais confiants. Elle se positionna entre les jambes de Stéphanie, son souffle chaud contre sa peau. Son toucher était exploratoire, doux, mais insistant alors qu’elle embrassait l’intérieur de la cuisse de Stéphanie, puis sa langue écarta ses nouvelles lèvres et trouva son nouveau clitoris.

La sensation qui parcourut Stéphanie était intense et dévorante.

Alors que la langue de Julia faisait sa magie, Stéphanie sentit une accumulation de sensations à la fois étrangères et exaltantes. Le monde se rétrécit jusqu'au point de contact, où le plaisir s'épanouit et se répandit avec une intensité palpitante. Lorsque l'orgasme la submergea, ce fut avec une force qui la laissa sans souffle, brisant toutes les barrières restantes de peur et d'embarras.

Allongée là après l'événement, la poitrine haletante de respirations profondes, Stephanie sentit un rideau se lever de ses yeux. Le plaisir physique était une révélation, un message que son corps pouvait encore ressentir et répondre d'une manière qu'elle n'avait pas imaginée possible. 

La présence de Julia, son acceptation et son désir pour elle telle qu'elle était maintenant étaient de puissants stimulants qui aidaient à combler le fossé entre son ancien moi et celui qu'elle devenait.

Alors que Julia était allongée à côté d'elle, sa main caressant ses cheveux, Stephanie se tourna vers elle, ses yeux reflétant un mélange complexe de gratitude, d'amour et d'une acceptation naissante.

- Merci, murmura-t-elle, les mots chargés d'émotion. De m'avoir aidée à ressentir une telle chose, un tel moment...

Julia sourit, ses yeux doux d'affection. 


                                                                                                                  A SUIVRE...