lundi 30 septembre 2024

TRADUCTION: MAISON 1870 (CHAPITRE 3)

 

                                                                  CHAPITRE 3


Une fois Mme Smith sortie, Mary se leva et alla aux toilettes. 

En chemin, elle remarqua que ses nouveaux seins se balançaient à chaque mouvement, a chacun de ses pas. Sa poitrine semblait parfaitement réaliste et cela rendait cela encore plus humiliant.

Dans le miroir, elle pouvait voir exactement les changements qui avaient été apportés, et ils étaient effrayants de perfection et de réalisme. Son visage a l'origine déjà assez gracile était désormais clairement féminin. Ses seins et son "vagin" lui rendaient l'image d'une féminité quasi-parfaite. Ormis sa pomme d'adam caracteristique, plus rien n’indiquait qu’elle était en réalité un homme !

Prise d'une envie pressante, Mary se dirigea vers les WC... elle essaya vainement d'uriné comme l'homme qu'elle était, mais son sexe masculin, collé entre ses jambes rendait la chose impossible. Mary due se résoudre a s'assoire sur la cuvette des toilettes et a écartée les jambes pour se satisfaire. Mortifiée elle vit l'urine sortir des replis de chairs, vestige de ce qui avait contenu ses testicules et qui ressemblait maintenant a un sexe féminin. 

Mary fit ses besoins puis essuya son entre-jambes avec quelques feuilles de papiers  toilette comme l'aurait fait une véritable femme. Puis elle alla se recouchée, esperant que tout cela n'était qu'un mauvais rêve et qu'a son réveil sa poitrine aurait disparue.

Mais evidement il n'en fut rien...

Après quelques nuits agitées et quelques journées passées sous la surveillance des infirmieres , elle fut un matiné réveillée par Mme Smith qui lui a dit brutalement:

- Allez Miss Gibbs finie de paressée au lit, il est temps de vous habillée afin d'honorée votre part du contrat.

Une jeune et jolie aide-soignante était-là. A la fois amusée et genée, elle a tendit a Mary ses sous-vêtements, son corset, ses bas, ses chaussures, sa robe et son tablier. Puis Mme Smith lui dit:

- Veuillez allez me cherchée la ceinture de Miss Gibbs je vous prie.

Mary s'habilla silencieusement sous le regard de Mme Smith, enfilant chaque élement de sa tenue l'un après l'autre tout en pouvant voir dans le miroir à quel point son apparence avait changée... considérablement.

Devant lui se tenait une authentique et parfaite femme de chambre de l'époque victorienne !!!

Puis l'infirmiere fit son retour, sans un mot elle lui a remis la ceinture de chasteté. Mary regarda  la terrible pièce en acier, elle n'était pas trop lourde mais semblait être parfaitement solide. La ceinture était ouverte et prête a l'emploi, sur le devant de la ceinture un petit écran a cristaux liquide a reconaissance d'empreinte digitale permettait le déverrouillage par la ou les seules personnes habilitée. A savoir la future gouvernante en charge de la supervision de Mary. 

Mme Smith lui pris la ceinture en lui disant:

- Miss Gibbs, veuillez vous mettre a l'aise je vous prie.

Mary savait que toute palabre était inutile, elle troussa Robe et jupons avant de baissée sa culotte a volant. Elle due affrontée le regard de l'infirmiere qui ne put retenir un leger fou-rire tandis que Mme Smith procedait a la mise en place de l'avilissante ceinture de chasteté.

En peu de temps la ceinture de chasteté s'est refermée sur sa victime avec un clic audible. 

- Et voilà Miss Gibbs, a présent vous voilà en sécurité... Esperons pour vous qu'il n'y ai pas un bug avec le systeme de verrouillage ou un piratage informatique qui vous obligerait a passée le reste de votre vie là-dedans !  

Cette remarque fit sursautée Mary. Il s'agissant sans doute d'une plaisanterie de mauvais gout, mais avec tout ce qui lui était déjà arrivée, elle avait du mal a faire la part du vrai et du faux.

Après avoir rajustée sa tenue, l'aventure de Mary allait pouvoir commencée !

Mary, accompagnée de Mme Smith a quittée l'hôpital.

Elle était encore un peu chancelante avec les talons des bottines et fut contrainte d'apparaitre pour la premiere en public, habillée en femme de chambre de l'époque victorienne... Le projet d'émission étant secret, l'accoutrement de Mary attira tout de suite les regards de toutes les personnes que la pauvre croisa.

Aussi Mary et Mme Smith atteignirent la voiture assez rapidement.

Mais avant même que Mary puisse entrer dans le véhicule, Mme Smith lui fit enfilée une cagoule sur la tête.

- L'emplacement du projet est rigoureusement secret, donc vous ne devez pas savoir ou nous nous rendons.

Le trajet a semblé duré environ une heure mais Mary n'en était pas sûre. Finalement Mary a entendu ce qui semblait être un grand portail métalique s'ouvrir avant que la voiture ne continue encore son chemin.

Après environ 5 ou 10  minutes, la voiture s'est arrêtée et Mme Smith a finalement otée la cagoule de Mary avant de l'autorisée a sortir de la voiture.

Mary a tout de suite été impressionnée par le vaste terrain, mais plus encore par l'immense manoir, qui d'ailleurs ressemblait  plus à un château !

Silencieusement ils se dirigèrent vers l'entrée latérale. Mme Smith déclara

- Bien entendu l'entrée principale est réservée aux propriétaire et à leurs invités. Le personnel utilise uniquement l'entrée latérale, veillez surtout a ne pas enfreindre cette rêgle... Cela peut vous semblée être une faute légère mais ce ne l'est pas, bien au contraire. 

Mme Smith a appuyé sur la sonnette et une femme de chambre habillée comme Mary a ouvert la porte.

- Je suis Mme Smith et voici Mary Gibbs, la nouvelle servante qui doit bientôt prendre ses fonctions. Nous sommes ici pour voir Mme Brown, la gouvernante.

- Suivez-moi je vous prie. Dit la servante.

Sans dire un mot, elle les conduisit chez la gouvernante. Une dame d'environ 40 à 50 ans. Elle portait une longue robe marron et semblait particulierement austère.

- S'il vous plaît, asseyez-vous, Mme Smith. Dit la femme.

Mme Smith s'est assise et d'instinct, Mary resta debout.

- Ainsi tu es Mary Gibbs, la nouvelle servante ? Demanda sêchement Mme Brown.

Intimidée par cette femme a l'air sévère, Mary encore peu familiarisé aux usages, a essayé de faire une révérence, tout en baissant la tête:

- Oui madame.

- Humble et polie... C'est très bien, ma fille. C'est un début prometteur mais vous avez encore beaucoup à apprendre sachez-le. 

Puis Mme Brown tournée la tête vers son invitée:

- Mme Smith, merci pour la préparation de cette charmante enfant. Je vais m'occupé dut reste a présent...  J'ai le contrat signé par Miss Gibbs, les autres documents et toutes les informations nécessaires sur elle. Vous pouvez partir maintenant.

Mme Smith se leva, elle dit au revoir à Mme Brown et quitta la pièce sans même adressé un regard a Mary qui trouva son attitude plutôt déplacée, au regard de ce qu'elle lui avait fait.

Mais elle fut tout de suite prise en main par Mme Brown: 

- Et  maintenant a vous Miss Gibbs. Je sais bien sûr par votre contrat que vous etes en réalité un homme, mais je dois dire que si votre sexe véritable n'y était pas mentionné je pense que je me serait laissée prendre... Rien que pour cela vous avez tout mon respect Mademoiselle.

Mary sentie ses joues s'empourprées, confuse par ces compliments elle dit:

- En fait Mme Brown je ne m'attendait pas a ce que l'on m'impose des changements aussi... poussés.

Mme Brown toisa Mary:

- Il y a deux choses que je ne tolererait jamais dans ces murs: Le vol et le mensonge... J'ai lui ce contrat et tout est parfaitement clair, a ma connaissance rien de tout ce qui vous a été fait ne vous a été imposée, donc a l'avenir épargnez-moi vos mensonges, est-ce bien compris ?

Mary hocha timidement la tête en signe de compréhension. Elle compris tout de suite que ce n'était pas auprès de Mme Brown qu'elle pourrait trouvée une oreille compatissante. Mme Brown continua:

- La société de production a veillé à ce que je sois la seule à savoir qui vous êtes réellement et cela restera ainsi. Même Lord et Lady Dorringham n’en sont pas informés et je compte sur vous pour que votre identité reste confidentielle. 

Mme Brown regarda Mary afin de s'assurée que cette dernière l'ecoutait parfaitement.

- Lord et Lady Dorringham sont d'ailleurs les véritables propriétaires du domaine. Ils ont mis leur propriété à disposition de la production afin de couvrir l'augmentation des coûts d'entretion du chateau mais aussi afin de disposer de personnel totalement gratuit.  Mme Smith m'a dit que vous aviez étudié l'histoire c'est exacte ?

- Oui, Mme Brown.

- Je suppose que vous pensez en savoir beaucoup sur l’ère victorienne mais il n'en est rien... en fait vous acquerrez beaucoup plus d’expérience lors de votre travail ici que tout livre ou cours ne pourrait jamais vous en apporter. Je vais a présent vous expliquer les rêgles de base qui étaient en vigueur à l'époque victorienne et que vous devrez respectées, ici à Dorringham-Manor. 

Mary écoutait royalement Mme Brown qui poursuivait:

- Vous en connaissez déjà sans doute quelques-unes, comme l'entrée que doive utilisée le personnel du chateau, mais il y aura aussi beaucoup d'autres. De plus, je vous expliquerai qui est employé ici, quels pouvoirs ils ont et quelles tâches ils doivent remplir. Vous me comprenez ?

- Parfaitement. Rougie Mary.

- Bien. Je suis la gouvernante, donc la femme la plus haute placée du personnel de cette maison et donc je suis responsable de toutes les servantes, à l'exception de la femme de chambre, qui rend compte à la maîtresse de maison. Je supervise tout ce qui se passe dans la maison dans les moindres détails.


                                                                                               A SUIVRE...


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