jeudi 19 septembre 2024

ROMAN TRADUIT: MASCULINITE BRISEE (CHAPITRE 8 A 10)

 

                                            Chapitre huit : La révélation du bureau



Stephen se tenait devant les portes vitrées du bureau, son cœur battant dans sa poitrine. Vêtu d'un chemisier sur mesure et d'une jupe modeste, il se sentait exposé et vulnérable. À côté de lui, Julia lui serra la main de manière rassurante avant de devoir partir pour son propre travail, lui offrant un dernier sourire encourageant.

Alors que les portes s'ouvraient, le bourdonnement de l'activité quotidienne faiblit légèrement, souligné par un sentiment palpable de curiosité. Les premieres têtes se tournèrent, les yeux s'écarquillèrent et des murmures fendirent l'air.

Stephen sentit un frisson le traverser, c'était son monde maintenant, mais un monde dans lequel il se sentait complètement étranger. Il serra son sac a main contre lui, un bouclier de fortune contre les regards scrutateurs. 

Stephen s'arma de courage, entrant dans ce nouveau monde dans lequel il allait vivre.

Les yeux de ses collègues le suivirent tandis qu'il se dirigeait vers son bureau, leurs expressions mêlant sympathie, curiosité et, dans certains cas, une fascination mal dissimulée. Il s'installa dans son fauteuil, ses mouvements étaient raides et peu naturels dans le tissu confiné de sa jupe. 

L'écran d'ordinateur devant lui s'alluma, mais les rangées familières de données ne parvinrent pas à le rassurer aujourd'hui. Une conversation à voix basse attira son attention, deux bureaux plus loin.

- Vous y croyez vous ? Juste comme ça, allez on coupe et c'est fini. Murmura une voix, teintée d'un mélange d'incrédulité et de fascination morbide.

- Ouais, et bientôt... le reste. Répondit une autre voix.

Les mains de Stephen tremblaient sur son clavier, sa concentration se brisait à chaque mot murmuré. Il était douloureusement conscient, avec une pointe d'humiliation intense, qu'il était censé être un homme, mais chacun d'entre eux savait maintenant qu'on lui avait ôté les testicules et qu'ils le verrait maintenant uniquement en jupe.

Parmi eux se trouvait Marissa, connue au bureau pour son comportement direct et son manque de tact. Alors que Stephen s'installait, essayant de se concentrer sur son écran d'ordinateur et non sur les murmures autour de lui, Marissa s'approcha. Ses pas étaient délibérément appuyés afin d'attiré l'attention de tout le monde, ses mains posées sur ses hanches, son regard intensément posé sur Stephen elle pouffa:.

- Stephen, wow, tu as l'air... si différent. Commença-t-elle, sur un ton clairement moqueur.

Se penchant plus près, sa voix baissa d'un ton:

- J'ai entendu parler de la petite... procédure que tu a subi. C'est incroyable, n'est-ce pas ?  Il y a deux jours à peine, tu était un mec, et maintenant tu en es là. Quelle dégringolade !

Stephen se tendit, la franchise de ses mots le blessant un peu trop. Il hocha la tête avec raideur, ne sachant pas comment répondre. Marissa, imperturbable face à son malaise, continua:

- Tu sais, si jamais tu as besoin de quelqu'un à qui parler, je suis là. Surtout si les choses venait a  devenir trop compliquées avec Julia maintenant que tu n'as plus... enfin tu sais quoi. Si jamais tu décide de passé aux hommes fait moi signe, je connais quelques beaux mecs qui sont célibataires.

Stephen sentit la honte lui chauffer les joues alors qu'il regardait rapidement autour de lui pour voir si quelqu'un d'autre avait entendu. Alors qu'elle s'éloignait, Stephen poussa un soupir de soulagement, bien que le poids de ses mots persistait de manière inconfortable.

Tout au long de la journée, il se retrouva conscient que son corps et ses vêtements marquaient un changement radical. Chaque passage aux toilettes, chaque regard dans une glace, le doux bruissement de sa jupe alors qu'il bougeait étaient des rappels constants de sa nouvelle vie.

La journée de travail s'étirait, comme un test de sa force émotionnelle et mentale. 

Les conversations étaient gênantes, remplies de vœux hésitants et de regards curieux. À l'heure du déjeuner, Stephen se sentait épuisé émotionnellement, les rencontres de la matinée le laissant à vif. Cherchant un moment de répit, il trouva une salle de conférence vide et appela Julia. Sa voix chaleureuse était un baume réconfortant pour ses nerfs à vif.

- C'est si dur. Tout le monde me regarde différemment. Confia Stephen, avec une tension et une détresse évidente dans sa voix.

La réponse de Julia fut immédiate et presque insensible:

- Tu doit t'accroché. Nous allons traverser ça ensemble, d'accord ?

Rassuré par les paroles de Julia, Stephen se sentit plus fort pour affronter l'après-midi.

La journée s'éternisait, chaque heure semblant plus que la précédente. 

Lorsque l'horloge signala enfin la fin de la journée de travail, Stephen rassembla ses affaires, l'esprit fatigué émotionnellement. L'une de ses collegues féminine lui fit un signe de tête en signe d'encouragemant alors qu'il partait, un geste de solidarité dans une journée qui lui avait semblé à la fois interminable et humiliante.

Alors que Stephen quittait le travail, le poids de la journée s’allégea, remplacé par l’impatience de retrouver Julia, c'était le seul moment où il sentait qu’il pouvait encore être lui-même, Julia était la seule a le consideré a 100% comme un homme.


 

                                                    Chapitre Neuf : Transitions Intimes



Dans le silence de leur chambre, sous la douce lueur de la lampe de chevet, Julia et Stephen étaient allongés côte à côte. Chacun portait une nuisette en satin, ce tissu était pour lui devenu de plus en plus familier et étrangement réconfortant au cours des derniers jours. 

Alors qu’ils s’installaient dans le lit, Julia se tourna vers Stephen, sa main tendue pour le toucher doucement, prenant soin d’éviter la poche qui avait contenue ses testicules et qui maintenant était vide et inutiles. Et qui étaient encore un peu douloureuses depuis sa castration.

Avec tendresse elle caressa le penis, le sentant se raidir à son contact. La fait que cette forme d'intimité ne se comptait plus qu'en en jours ajoutait une intensité poignante à ses caresses.

Julia chuchota:

- Stephen, tu sais, peut-être... peut-être que ce changement de sexe ne sera pas aussi terrible que ça... je veux dire. Il existe bien d'autres façons de ressentir du plaisir quand on est une... une femme.

Stephen était immobile, son souffle était irrégulier alors qu'il écoutait ses paroles.

L'idée de perdre cette partie de son anatomie était terrifiante, pourtant la tendresse et la compassion de Julia rendait cette perspective moins angoissante.

Alors que la nuit avancaient, les tentatives de Julia pour réconforter Stephen évoluèrent vers quelque chose d'inattendu. Les mots qu'elles prononçaient et qui étaient destinés à le rassurer sur l'avenir se transformèrent alors qu'elle parlait, révélant une partie des émotions qu'elle n'avait pas osée avouée jusqu'à présent. 

Alors qu'elle discutait des changements que Stephen allait bientôt subir, une excitation surprenante commença à se développer chez elle.

- Ce sera un tout nouveau départ. Dit Julia, sa voix devenant plus excitée.

Elle souria:

- Imagine que tu vas explorez un tout nouvel aspect de ta sexualité. Tu auras un vagin et un clitoris, de nouvelles partiesde ton corps à explorer et a decouvrir, quelque chose de complètement différent, de nouvelles façons de ressentir du plaisir.

Tandis qu'elle parlait, elle sentait la bouffée d'excitation réchauffant son corps, savoir que son compagnon allait devenir une femme malgré lui déclenchait chez Julia une curiosité et un désir qu'elle n'avait pas anticipés.

Stephen se tourna vers elle, ses yeux cherchant les siens dans la faible lumière. 

Il y vit non seulement l'amour qu'elle lui avait toujours montré, mais aussi un engagement sincère envers sa transformation à venir.

- J'ai terriblement peur. Dit-il.

Julia sourit:

- Nous découvrironstout cela ensemble. Et je te promets que je t'aiderai à trouver la joie dans ton nouveau corps. Il y a toute une gamme d'expériences sexuelles auxquelles nous n'avons même pas encore pensé toutes les deux.

Stephen regarda Julia, le fait qu'elle parle soudain de lui au féminin lui fit se sentir mal. 

L'enthousiasme de Julia était palpable. La main toujours posée sous le satin de la nuisette, bougea avec une confiance croissante. En sentant le sexe de Stephen repondre a ses douces caresses, l'excitation de Julia monta en flèche.

Julia se pencha vers son compagnon, sa respiration s'accélérant.

- Je veux dire, pense a tout ce que nous pourrions avoir... Tu pourrais même ne pas regretter ton pénis avec tous les nouveaux plaisirs que tu découvrirai. Que je te ferait découvrir... ma chérie.

- Je... par pitié cesse de m'appellé ainsi... Soupira Stephen.

Stephen qui, pris entre l’appréhension et la tendresse croissante du moment, se sentit emporté par la passion de Julia. La sensation du satin contre sa peau, combinée aux paroles et au toucher fervents de Julia, brouillait les limites de ces certitudes.

Alors que l’excitation grandissait, Julia l’embrassa profondément, passionnément, ses mains errant sur lui, la nuisette se froissant sous ses doigts. 

- J’ai hâte de t’explorer, de te toucher… partout. Murmura-t-elle entre deux baisers.

Stephen était submergé par l’intensité du moment et les sensations confusent qui le parcouraient. L’enthousiasme de Julia a l'idée de son corps féminisé déclenchèrent un désir réciproque. Le choc initial des mots s’estompa, remplacé par une excitation partagée à laquelle aucun des deux ne s’attendait vraiment.

Julia continua de parler, ses mots étant désormais un mélange d’encouragement et de curiosité explicite à propos de son futur corps. 

- Tu seras incroyable... tu as tout pour devenir une splendide femme. Lui dit-elle à bout de souffle. 

Stephen avait le souffle court:

- Je... je ne peux pas... jamais je ne pourrait ou supporterai de devenir une femme. 

- Je serai là pour toi, aimant chaque partie de toi, a chaque changement. A chaque pas supplémentaire vers ton nouveau toi.

Leurs ébats amoureux de cette nuit-là furent une puissante affirmation de leur lien  et dans la nuit silencieuse qui suivit, Julia serra Stephen contre elle, ses pensées étant une tapisserie complexe d’amour, de désir et d’une impatience inattendue pour les changements à venir.

Ils restèrent longuement allongés ensemble, discutant de leurs peurs, de leurs espoirs et des nombreuses inconnues de l’avenir. Julia, sentant le profond desespoir de son partenaire garda une conversation légère, un équilibre qui offrait du réconfort sans pour autant négliger la gravité de la situation dans laquelle se trouvvait Stephen.

La transformation à venir mettrait au défi leur vie de couple d’une manière qu’ils ne pouvaient pas encore pleinement comprendre, mais ensemble, ils esperaient y faire face, étape par étape. 



                                          Chapitre Dix : Un réconfort conflictuel



Alors que l'aube se glissait à travers les rideaux, projetant une lumière pâle sur la pièce, Stephen était éveillé, les événements et les révélations de la nuit le laissant dans un mélange turbulent d'émotions. Le choc initial de sa castration forcée commençait à s'estomper, et à sa place, une panique brute commençait à prendre racine.

La pensée de la perte prochaine de son pénis, l'étape finale d'une transformation à laquelle il n'avait jamais consenti, le remplit d'un besoin désespéré de reprendre le contrôle.

Julia, toujours endormie à côté de lui, s'agita doucement alors qu'il s'asseyait au bord du lit.

Le lit craqua légèrement sous son poids, le son était austère dans le matin calme. Son esprit parcourait les échappatoires potentielles à ce terrible destin: Résignation ? Fuite ?  Action en justice ?

Chacune de ces options occupaient son esprit comme un phare d'espoir dans la tourmente sombre de ses émotions.

Quand Julia se réveilla, elle trouva Stephen visiblement secoué, les yeux écarquillés de peur. Sentant sa détresse, elle l'entoura de ses bras, sa voix apaisante.

- Qu'est-ce qui ne va pas, mon amour ? Parle-moi.

Stephen lui raconta ses craintes et les plans frénétiques qu'il avait élaborés dans son esprit. 

Julia l'écoutait, le visage couvert d'inquiétude, mais à l'intérieur, une tempête complexe d'émotions se préparait. Elle se retrouvait en proie un étrange conflit intérieur, une partie d'elle voulait protéger et soutenir Stephen mais une autre partie, celle qui avait été excitée par la nuit précédente, ressentait un frisson dérangeant à l'idée de la complète transformation en femme qui pouvait lui être imposé.

Alors que Stephen énonçait ses diverses idées pour se soustraire a ce sort, Julia se retrouva à tout faire pour le détourner subtilement de ces actions qu’elle prétendie inutiles ou bien irréalistes. 

- Fuir ne résoudra pas le problème, tu as été castré je te rapelle. Tu pense vraiment pouvoir poursuivre une vie d'homme après cela ? Une action en justice ? Madeline est bien trop puissante et avec l'argent de son entreprise elle aura toutes les ressources pour faire durée la procédure durant des années. Tu es sûr de pouvoir affronté les avocats, les juges, la presse, car cette affaire ne manquera pas de faire enormement de bruits.

Stephen était livide. Il n'avait pas la force ni le courage d'assumé ce qui lui était arrivé. De son côté, Julia était ravie, elle savait que ces arguments avaient portés leurs fruits, mais elle voulue tout de même faire bonne figure, temporisé.

- Nous devons y réfléchir plus attentivement. Lui conseilla-t-elle, d’un ton doux mais ferme.

Les paroles de Julia censées le guider n'étaient en fait qu'une subtile manipulation destiné a convaincre Stephen d'accepter son sort. Julia fut assez surprise de voir à quel point elle commençait prendre le pouvoir sur celle qu'elle voyait déjà comme une femme.

Stephen, submergé par les hormones féminines qui altéraient ses émotions, trouva un presque un réconfort tragique dans ses paroles. Sa capacité à voir la manipulation dont-il était l'objet était obscurcie par son besoin de son soutien et par les troubles émotionnels  qui le déstabilisait. Il s’accrochait à Julia avec des larmes de reconnaissance pour sa présence et de ses conseils, inconscient des motivations sous-jacentes qui guidaient cette dernière.

- Tu as peut-être raison Julia. Peut-être qu’il n’y a tout simplement pas d’issue. C’est juste que… j’ai tellement peur de ce qui va arriver. Avoua-t-il la voix brisée.

Julia le serra plus fort, son cœur mêléde pitié et d'exaltation sombre. 

- Quoi qu’il arrive, je suis là. Nous affronterons cela ensemble, et je t’aiderai à chaque étape. Et qui sais tu pourrais peut-etre même trouver le bonheur dans cette nouvelle vie ? Nous ne devons rien exclure pour l’instant c'est d'accord ?

Stephen hocha la tête, aveuglé par la confiance qu'il avait en Julia. 

Alors qu’ils parlaient, Julia continuait subtilement à tisser un récit d’inévitabilité autour de la transformation de Stephen, la décrivant comme un chemin chargé de joie et de découverte potentielles, malgré les circonstances coercitives qui l’avait mise en mouvement. 

Stephen était à la dérive, sa vulnérabilité le rendait de plus en plus dépendant de la force et du soutien de Julia, il commença inconsciemment a se rangée a sa façon de voir les choses, ses propres peurs devenant de plus en plus secondaires en comparaison du point de vue de Julia .

Pour Stephen la matinée se passa ainsi, calmet. Enfermé dans une conversation, la pièce étant un creuset pour remodeler son destin, le tout guidé par les manipulations habiles de Julia.


                                                                                            A SUIVRE...


2 commentaires:

  1. Hâte de lire les prochains chapitres.

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  2. C'est vraiment très original de voir que la fiancée souhaite que son fiancé devienne une vraie femme, sans doute très excitee de lui apprendre toutes les facettes de la féminité.
    Suis impatiente de lire la suite.

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