jeudi 31 octobre 2024

ROMAN TRADUIT: THE SISSY SECRETARY (CHAPITRE 9 ET 10)

 

Derniers chapitres de ce petit roman...


                                                                CHAPITRE 9


Comme Monsieur Johnson me l’avait demandé, je suis restée chez moi le reste de la  semaine suivante, le temps de réfléchir à l’opération d’augmentation mammaire.

Bien que ma décision était déjà prise, j’ai essayé d’honorer la demande de Richard et de vraiment réfléchir aux implications de l’opération. Cependant, je ne parvenais pas à penser à des aspects négatifs.

Avoir une vraie paire de seins améliorerait mon apparence féminine d’une manière qu’aucune paire de faux-seins ne pourrait jamais faire. Mon corps ressemblerait enfin à l’extérieur à ce que je ressentais de plus en plus a à l’intérieur. 

Même si je ne pourrais plus jamais passer pour un homme tant que les seins seraient là, je n’étais pas sûre que ce soit quelque chose qui me manque un jour. La seule chose que j’aimais maintenant, c’était de voir Richard tous les jours et de le rendre heureux.

J’aurais toujours mon pénis et j’aurais toujours la possibilité de continuer à me féminiser ou de redevenir ce que j’étais avant. Car même si Richard me donnait l'ordre de subir une opération de réassignation complète, je n’étais pas sûre d’aller aussi loin. 

Cette opération des seins était comme tremper mes orteils dans l'eau et de voir si c'était une voie que je voulais continuer à suivre.

Le jour de mon opération est arrivé, je n'ai jamais été aussi confiante dans ma décision. 

Après ce qui m'a semblé être une courte sieste, je me suis réveillée face à ma nouvelle réalité et à ma poitrine pleine. Le médecin m'a remis des documents sur la façon de prendre soin de mes nouveaux seins pendant qu'ils récupéraient et s'est assis avec moi pour répondre à toutes mes questions.

J'ai trouvé ma poitrine un peu plus grosse que prévue lors de ma première visite. Le Medecin m'a dit:

- Vous faite 95 CM Bonnet E... il y a quelques jours Richard m'a contacté pour me demandé la taille de vos seins d'un bonnet supplémentaire.

J'ai rougie, j'aurais dûr être furieux mais finalement j'ai haussé les épaules:

- Mouai... en fait ça me vas plutôt bien.

 Une fois que j'étais prête à partir, Sherry est venue me chercher.

Assise sur le siège passager à côté de Sherry, ses yeux se sont écarquillés en fixant ma poitrine généreuse. Même si mes seins étaient enveloppés de bandages et que je portais un haut ample, il était impossible de manquer mes nouveaux atouts.

- Alors, comment te sens-tu avec ces trucs ? Me demanda Sherry.

- Parfaitement bien... mais je suis un peu fatiguée et je voudrais m'allonger. Ai-je dit.

- En tout cas ils ont l'air parfait... Me dit Sherry.

- Merci, le chirurgien m'a dit qu’il me faudrait quelques semaines avant de pouvoir reprendre ma routine normale. Peut-tu dire à Richard que je serai de retour au bureau dès que possible ? 

- Oui, pas de problème. Richard a dit que tu pouvait prendre tout le temps dont tu a besoin. 

Sherry a roulé des yeux en continuant à me ramener chez moi. 

- Ces seins... Il vaut mieux que ce ne soit pas juste pour lui. Me dit Sherry

 C'est ce que je voulais ça. Ai-je dit les yeux fermés. J’avais l’impression qu’un mal de tête arrivait.

- Je l’espère, parce que ça va changer pas mal de choses pour toi. 

- Je suis prêt pour ça.

Sherry m’a aidée à rejoindre mon appartement et s’est assurée que j’avais tout ce dont j’avais besoin . Une fois dans mon lit, je me suis endormie presque immédiatement. 

Après avoir dormi presque tout l’après-midi, je me suis réveillée plus tard dans la journée, groggy et endolorie. Après avoir mangé quelque chose, j’ai mis de la glace sur ma poitrine en étant allongée dans mon lit.

Les jours suivants ont été les plus difficiles après mon opération car mes seins étaient extrêmement douloureux. J’ai souvent mis de la glace sur ma poitrine tout en prenant des calmants et des antibiotiques pour accélérer le processus de récupération.

Bien que j’avais des dizaines de ravissants soutiens-gorge que je voulais porter, j’ai dû rester en soutien-gorge chirurgical pendant deux semaines après l’opération. Après la phase initiale de récupération, j’ai pu commencer à porter des soutiens-gorge sans armature et recommencer à faire de l’exercice.

Lors de mon premier jogging dans le quartier, j’avais l’impression que mes seins allaient tomber de ma poitrine. Même avec le soutiens-gorge, je me suis retrouvée à tenir mes seins pendant que je courrais lentement autour du pâté de maisons.

M’habituer à la nouvelle sensation du poids supplémentaire sur ma poitrine a été difficile, mais je savais que cela en valait la peine à la fin.

Près de trois semaines après mon opération, je ne pouvais plus supporter d'etre éloigner de Richard et j’ai décidé de retourner au bureau. J’ai décidé de surprendre Richard en lui rendant visite sans le prévenir à l’avance.

En passant plus de temps sur ma coiffure et mon maquillage, je me suis assurée que tout était parfait avant de choisir une tenue. Après avoir examiné mes options, j'ai décidé d'opter pour une robe moulante rose fluo avec des sandales à talons aiguilles assorties. 

La robe avait des bretelles qui descendaient sur mes épaules et une coupe extrêmement basse. Mes seins frissonnaient lorsqu'ils appuyaient contre le tissu de la robe. Comme tout semblait parfait, je me suis dirigée vers le bureau pour voir l'amour de ma vie.

En arrivant juste avant neuf heures, je suis entrée dans le bureau et j'ai salué Sherry au bureau de sa réceptionniste.

- Wahou... A-t-elle lachée en me regardant fixement.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Ai-je demandé.

- Je n’arrive toujours pas à croire que tu aies fait ça, mais tu es superbe. Déclara-t-elle.

- Merci. Richard est dans son bureau ? 

- Oui, il était en ligne avec un client mais vient de raccrocher. 

- Parfait. 

Sans frapper, j’ouvris brusquement la porte et entrai. Mon patron sembla pris au dépourvu alors que je fermais la porte derrière moi.

- Morgan ? Dit-il, surpris.

Je souris avant de me diriger vers son fauteuil et de me tenir à un pied de lui. Avec ma main sur ma hanche, je pris la pose tout en gardant mes yeux fixés sur les siens. Je pouvais le voir scanner mon corps avant que ses yeux ne s’attardent sur ma poitrine.

Ses yeux s’écarquillèrent alors qu’il ne quittait pas son regard.

- Alors, qu’est-ce que tu en penses ? Demandai-je.

- Splendide...je veux dire… époustouflante ! S’exclama-t-il.

- Alors tu les aimes ? 

Richard se leva de sa chaise et s’approcha de moi.

Penché en avant, il pressa ses lèvres contre les miennes et étendit sa langue dans ma bouche. J’enroulai mes bras autour de son cou alors qu’il posait ses mains sur mes hanches. Je pouvais sentir ses mains errer sur mon torse avant de se poser sur ma poitrine.

- Attends. Dis-je en m'éloignant.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il.

- Nous devons attendre encore un peu avant de jouer avec... l'informai-je.

 - Vraiment ? Quel dommage. Soupira Richard.

- Oui, mais on peut faire tout le reste en attendant. Ddis-je en attrapant son entrejambe.

Richard m'attrapa par les hanches et me fit me tourné vers son bureau. Puis après avoir passé la main sous ma robe, il baissa mes sous-vêtements alors que je me penchais en avant sur son bureau.

Je jetai un œil par-dessus mon épaule alors que Richard ouvrait l'un de ses tiroirs avant de sortir un préservatif et du lubrifiant. Travaillant rapidement, il fit rouler le préservatif sur son pénis avant de le lubrifier.

- Es-tu prête ? Demanda-t-il.

- Baise-moi maintenant ! M'exclamai-je.

Il souleva ma robe et s'avança. Glissant sa queue entre mes fesses, je le sentis percer mon trou avant de pousser en avant. Une fois sa pointe à l'intérieur, il attendit quelques instants avant de continuer. 

Après quelques respirations profondes, je pouvais le sentir pousser en avant jusqu'à ce que la base de sa queue rencontre mon derrière. Un léger gémissement m'échappa alors que je me prélassais dans les sensations qui m'envahissaient.

Richard a fait glisser sa queue jusqu'à ce que seule sa pointe soit restée à l'intérieur. Tout en tenant mes hanches, il a commencé à me limer de manière rythmique, faisant claquée ses couilles contre mes fesses. Mon corps rebondissait entre lui et le bureau alors qu'il me baisait avec une intensité croissante. 

Cependant, les sentiments euphoriques ont rapidement déraillé lorsque mon attention a été portée sur ma poitrine. Alors que j'étais ballottée d'avant en arrière, mes seins ont commencé à être extrêmement sensibles. 

En utilisant un bras pour soutenir mon poids, j'ai utilisé mon autre bras pour maintenir mes seins en place. Me sentant toujours sensible, j'ai levé mon autre bras et j'ai tenu un sein avec chaque main tout en restant penchée sur le bureau. Même avec les deux mains en coupe sur ma poitrine, je pouvais encore ressentir une certaine sensibilité.

Mes gémissements devinrent plus aigus et plus forts alors que j'avais du mal à contenir les sentiments qui bouillonnaient en moi. Il devait être difficile de distinguer mes gémissements d'euphorie de mes gémissements d'inconfort, car Richard continua sans perdre le rythme.

Sa bite palpitante continua à glisser dans et hors de mon derrière pendant plusieurs minutes jusqu'à ce qu'elle explose enfin. Alors qu'il se retirait de mes fesses, je poussai un long soupir de soulagement tout en restant figée dans ma position penchée. Richard recula et répara son pantalon avant de se mettre à mes côtés et de se pencher à côté de moi.

- Comment te sens-tu ? demanda-t-il.

- Je... je ne sais même pas comment l'expliquer. Répondis-je.

- Est-ce que ça va ?

- Oui, c'est juste que... mes seins me font vraiment mal.

- Vraiment ? On aurait pu s'arrêter plus tôt...

- Non ! Je voulais que tu finisses en moi. J'aime sentir ton jus me féconder.

Je pouvais sentir du liquide suinter de mes fesses et couler le long de ma jambe. Voyant à quel point j'étais désordonnée, Richard est allé aux toilettes et a pris du papier toilette pour moi.

Je me suis sentie coincée dans ma position penchée et je n'ai pas bougé jusqu'à ce que Richard m'aide. Debout avec son aide, j'ai pris le papier toilette de sa main et j'ai essuyé mes fesses. Après avoir jeté le papier, j'ai remonté ma culotte et j'ai réparé ma robe.

- Mon Dieu, j'avais presque oublié que tu portais encore ça. M'a dit Richard après avoir revu ma cage de chasteté.

Il déposa un baiser dans mon cou:

- Je pensais que tu aurais trouvé un moyen de sortir de cette chose.

- Pourquoi le ferais-je ? Je ne veux plus  jamais l’enlever. Ai-je déclaré en m’asseyant sur la chaise de l’autre côté du bureau de Richard.

- Pourquoi pas ? Tu es un homme et il serait normal que tu veuilles... M'a-t-il dit.

J'ai fixé Richard:

- Parce que je ne suis plus un homme... et parce que c’est un rappel constant que je suis à toi. Tu es tout pour moi Richard, tu es mon homme et je suis ta femme...

Richard s’est agenouillé devant ma chaise et m’a pris la main. 

- Tu es la personne la plus gentille que j’aie jamais rencontrée. Je n’arrive pas à croire que j’ai autant de chance de t’avoir. »

Mes yeux sont devenus embués alors que je tenais la main de Richard. Je ne pouvais pas croire que cet homme pouvait etre aussi attentionné et si gentil avec moi. Penché en avant, j’ai rencontré ses lèvres et lui ai donné un baiser passionné.

Après avoir partagé un moment spécial ensemble, Richard m’a dit de rentrer à la maison et de me reposer. Il pouvait voir que j’étais toujours endolori et que j’avais besoin de plus de temps pour récupérer. Même si je voulais passer plus de temps avec lui, je savais qu’il avait raison.

Nous nous sommes dit au revoir et avons partagé un autre baiser avant que je ne rentre à la maison pour le week-end.


                                                                   CHAPITRE 10


Bien que j’aie eu le week-end de libre et que j’étais libre de passer le samedi et le dimanche comme je le voulais, j’avais envie de retourner au bureau pour voir Richard. 

Quand le lundi est arrivé et que je me préparais à aller travailler, je pouvais sentir des papillons voleter dans mon estomac car j’étais excitée de passer une autre journée avec Richard. Après avoir pris une douche et m'être raser et epiler, j’ai commencé à me maquiller. 

Avec beaucoup de pratique dans l'art de la coiffure et du maquillage, j’étais devenue beaucoup plus compétente pour me préparer.

Voyant qu’il allait faire froid et pluvieux, j’ai choisi un haut noir à manches longues et une jupe crayon bleu marine qui correspondait à la longueur de jupe du code vestimentaire. J’ai associé la jupe et le haut à des bas transparents et des bottines noires à talons hauts avec un talon aiguille de 12,5 CM. 

Après avoir attrapé mon sac à main, je me suis dirigée vers le bureau.

Arrivant peu avant neuf heures, je me suis précipitée à l’intérieur en essayant de me protéger de la pluie. En entrant dans le bureau, Sherry m’a chaleureusement saluée. 

- Bonjour Morgan. Tu es magnifique aujourd’hui. M'a t-elle m'a complimenté.

- Merci ! Tu es superbe aussi. J'adore ton haut. Ai-je répondu en me dirigeant vers la porte du bureau de Richard en frappant légèrement.

- Entrez ! A dit Richard de derrière son bureau. 

Après avoir souri à Sherry, je suis entrée et j'ai fermé la porte derrière moi.

- Comment vas-tu aujourd'hui ? M'a demandé Richard.

- Mieux... maintenant que je suis avec toi. Ai-je dit en m'asseyant en face de Richard à son bureau.

Il a souri avant de répondre : 

- J'ai beaucoup pensé à toi ce week-end.

- Oui, et pourquoi ? Ai-je dit avec un sourire.

- J'adore te voir ici et c'est super, mais j'aimerais commencer à te voir plus souvent... en dehors du bureau.

- Tu veux dire, comme une sorte de rendez-vous galant ? Ai-je demandé.

- Eh bien… Oui, mais ce n’est pas exactement ce que je voulais dire. 

- Qu’est-ce que tu veux dire ? 

- Écoute, ne le prends pas mal mais… Tu rends impossible de faire quoi que ce soit ici. Tu me fais perdre la tête à chaque fois que tu me fais une fellation. Ton cul est si souple et sexy que je ne peux jamais te résister. Et même quand tu t’assois juste là en face de moi, tu… Tu me rend fou de désir !

- Euh. Merci.  Dis-je, l’air confus.

- Je ne pense pas que je puisse te faire travailler ici encore… 

- De quoi tu parles ? Juste après que je sois allée me faire mettre des nichons, tu me vires ! 

- Attends, tu te trompes ! Répondit-il.

- Vraiment ? Tu as dit que tu ne me voulais plus ici… dis-je les yeux embués.

- Si je ne te veux pas ici, c'est parce que je veux te voir beaucoup plus souvent chez moi... Je veux que tu emménages avec moi et tu devienne ma compagne. Je veux aussi que tu prenne des hormones pour resté une femme...

- Quoi ? 

- Je t’aime et je sais déjà que nous sommes compatibles sexuellement. Pourquoi ne pas simplement nous lancer et commencer à vivre ensemble ? 

- Nous ne nous connaissons pas vraiment depuis si longtemps. Ai-je déclaré. 

- C’est un très grand pas à franchir. Tu n’as pas à décider maintenant. Même si tu dit non, je continuerai à te payer jusqu’à ce que tu trouves un autre emploi pour que tu puisses continuer à subvenir à tes besoins. Mais si tu décide de dire oui, je veux te soutenir et te donner tout ce que tu as toujours voulu. Je t’aime et je veux ce qu’il y a de mieux pour toi, peu importe ce que tu choisis.

J’ai été époustouflé par son offre et je n’ai pas trouvé les mots pour lui répondre. Assis sur ma chaise, j’ai eu du mal à maintenir un contact visuel tout en réfléchissant profondément.

- Si tu as besoin de sortir de mon bureau pendant que tu réfléchis, je comprends. M'a dit Richard.

- Oui, ce pourrait être une bonne idée. Ai-je dit avant de me lever et de sortir. 

Après être sortie du bureau, Sherry a pu voir immédiatement que j’avais quelque chose en tête.

- Hé, ça va ? M'a t-elle demandé.

- Je ne sais pas... ai-je murmuré.

Sherry s'est levée de son bureau et s'est dirigée vers moi. Passant son bras autour de mes épaules, elle m'a accompagné jusqu'à quelques chaises vides et s'est assise à côté de moi.

- Vas-tu me dire ce qui se passe ? 

- C'est Monsieur Johnson… 

- Qu'est-ce qui ne va pas ? Demanda Sherry.

- Eh bien, il ne veut plus que je travaille ici… 

- Quel tas de merde. Me dit Sherry en m'interrompant et en se levant.

- Attends un peu... En fait il m'a proposé d'emménager avec lui. D'etre sa compagne, de façon officielle... il veux aussi que je... que je prenne des hormones.

Sherry me regardait. 

- Je l'aime et j'en ai vraiment envie, mais je ne veux pas faire d'erreur. Dis-je en regardant timidement par terre.

- Qu'est-ce que tu lui as dit ? 

- Je n'ai pas encore répondu. 

- Morgan, tu ne veux peut-être pas entendre ce que j'ai à dire, mais essaie juste d'écouter. Nous nous connaissons depuis longtemps et au cours de cette période, tu as fréquenté beaucoup de gens. Il y en a eu de bons et de mauvais. Je ne dis pas que Monsieur Johnson est mauvais pour toi, mais si tu te lances trop vite tu risque de ruiner quelque chose qui pourrait être spécial. S'il a proposé de continuer à te payer pendant que tu cherches un nouvel emploi, pourquoi ne pas sortir ensemble pendant quelques semaines et te décider ensuite ? M'a suggéré Sherry.

- Cela ne semble pas être une mauvaise idée. 

- Je sais. 

Après être restée assise tranquillement quelques minutes de plus, Sherry m'a accompagné jusqu'au bureau de Monsieur Johnson, où nous sommes entrés. Richard a posé son téléphone et a porté toute son attention sur nous dès notre entrée.

- Est-ce que ça va ?  A t-il demandé.

En regardant profondément dans ses yeux bruns, je me suis sentie perdue dans son charme. Mon cœur a fondu et mon estomac a palpité.

- Je veux emménager avec toi. Que tu me considere comme ta femme, a chaque minute, a chaque seconde... Ai-je lâché.

- Tu te moques de moi ? A dit Sherry en roulant des yeux, stupéfaite de m'entendre.

- Je t'aime et je veux passer chaque minute de chaque jour avec toi. Ai-je dit en faisant le tour de son bureau et en m'approchant de Richard.

- Je t'aime aussi. Je suis si heureuse que tu aies décidé de faire ça. Me dit Richard en se levant de sa chaise. Il s'est rapproché et a mis sa main derrière ma tête. Nous avons embrassé nos lèvres et avons commencé à nous embrasser, nos corps pressés l'un contre l'autre.

- Si c'est ça je m'en vais. A dit Sherry en sortant du bureau.

Avant de sortir elle me dit:

- Morgan, je suis heureuse pour toi, mais a l'avenir ne me demande plus conseils.

Après que la porte se soit fermée, Richard s'est éloigné.

- Qu'est-ce que c'était que ça ? Demanda-t-il.

- Rien de bien grave... Elle voulait juste que j'y aille doucement avec toi, mais je ne peux pas résister à ton contact ou à la façon dont tu me fais sentir femme.

- Si tu veux y aller doucement, je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour que ça marche.

- Tais-toi grand fou ! Dis-je en passant mes mains sur son torse et en tombant à genoux.

Face à face avec son entrejambe, je déboutonnai son pantalon et le descendis jusqu'à ses chevilles. En levant les yeux vers Richard, vers mon homme... je pouvais voir un sourire éclatant sur son visage alors que je retirais ses sous-vêtements et commençais à caresser sa bite. 

Amenant mes lèvres sur sa queue, je maintins le contact visuel tandis que je frottais mes lèvres de haut en bas sur sa verge. J'avais l'impression que la pression commençait à monter immédiatement alors que sa respiration s'accélérait. Utilisant une main pour tenir la base de son pénis, j'utilisai mon autre main pour presser doucement ses couilles tout en suçant et en léchant sa bite. 

En quelques minutes, je l'ai excité jusqu'à ce qu'il se libère dans ma bouche. Un liquide chaud et salé a rempli ma bouche tandis que giclée après giclée le sperme sortait de ses couilles. J'ai continué à bouger ma tête agressivement jusqu'à ce qu'il ne reste plus une seule goutte a avalée.

Debout, je me suis retrouvée face à face avec Richard, la bouche toujours pleine de son jus.

Il respirait lourdement en me regardant attentivement. Sans aucun avertissement, je me suis rapidement rapprochée et j'ai verrouillé nos lèvres l'une contre l'autre. Ses yeux se sont fermés hermétiquement avant de s'ouvrir en grand. J'ai forcé ma langue dans sa bouche et j'ai fait tournoyer le mélange de salive et de sperme. 

Je pouvais l'entendre gémir alors que je tenais fermement sa tête et ne la lâchais pas.

Après quelques secondes, j'ai lâché prise et me suis éloignée avant d'avaler ce qu'il y avait dans ma bouche. Richard avait l'air surpris alors qu'il s'essuyait les lèvres et avalait ce qu'il y avait dans sa bouche. 

Debout à un pied l'un de l'autre, aucun de nous n'a dit un mot alors que nous nous regardions profondément dans les yeux. J'avais l'impression que nous savions tous les deux ce que l'autre voulait alors qu'il s'avançait et m'attrapait agressivement par les hanches.

En me retournant pour faire face à son bureau, Richard a baissé ma culotte et a poussé sa bite entre mes fesses. Les restes de salive et de sperme sur son pénis étaient assez pour lubrifier mon oeillet pour qu'il puisse se frayer un chemin et commencer à me pilonner brutalement. 

J'ai pris mes seins dans chaque main alors que je me penchais et posais mon torse sur son bureau. Des gémissements ont commencé à m'échapper immédiatement alors qu'il s'est écrasé contre mon derrière et m'a complètement dominé.

Même si j'avais voulu résister, je ne sais pas si j'aurais pu. 

La stimulation de mon derrière m'a fait me sentir paralysée alors que je rebondissais d'avant en arrière sur son bureau au rythme de ses coups. Mes jambes se sont affaiblies et sont restées suspendues au bureau alors qu'il attrapait mes hanches et me baisait Je me sentais travailler à une libération, malgré mon pénis enfermé dans une cage de chasteté. Au fur et à mesure que la pression augmentait, mes gémissements devenaient de plus en plus aigus jusqu'à devenir presque inaudibles.

Je pouvais à peine en supporter davantage car je sentais une libération imminente arriver.

Je ne pouvais rien faire pour lutter contre cela, car Richard allait me faire jouir, que je le veuille ou non. 

Richard pouvait sentir à quel point j'étais proche de l'orgasme et il ralentissait ses poussées tout en maintenant puissance et autorité. À chaque poussée dure contre mon derrière, de petites giclées s'échappaient de ma cage de chasteté.

Je gémissais doucement, car je savais que mon plaisir touchait à sa fin. 

La rigidité de sa bite étaient incroyable alors que je me prélassais dans les sensations. En guise de cadeau supplémentaire de Richard, je pouvais le sentir durcir et se resserrer avant d'éjaculer dans mes fesses. 

Même si j'étais déjà sur le point de redescendre de l'orgasme, cela a rallumé le feu intérieur et m'a fait frissonner le long de la colonne vertébrale.

Quand Richard s'est finalement retiré et éloigné, je me suis sentie incapable de bouger et je suis restée allongée sur son bureau. 

Il m'a donné une claque sur les fesses avant de se pencher près de mon visage et de me murmurer à l'oreille:

- Remet de l'ordre dans ta tenue.  Ce n'était qu'un avant-goût de ce que tu vas avoir plus tard.

Puis il me tendis un trousseau de clef et décrocha son téléphone pour demander un Taxi tout en me regardant il précisa:

- Au nom de Johnson... Madame Morgane Johnson.

J'était rouge tandis que Richard me dit sechement:

 - Rentre a la maison. Nous nous occuperons de faire venir tes vêtements dès que possible...

Je me suis approchée de Richard pour l'enlacé tendrement:

- Tu ne rentrera pas trop tard ?

- Non. Pas maintenant que j'ai une magnifique femme qui m'attends a la maison...


                                                                                                                           FIN






DECHEANCE (PARTIE 5)

 

Suite...


                                                                DECHEANCE PARTIE 5



mercredi 30 octobre 2024

ROMAN TRADUIT: THE SISSY SECRETARY (CHAPITRE 7 ET 8)

 

Suite de cette histoire qui comportera 10 chapires, je viens de finir la traduction et j'ai dû remanier certain passage assez repetitif, comme l'avait signalé un lecteur.



                                                                CHAPITRE 7


Finalement vers midi Monsieur Johnson a dû sortir déjeuner avec un client, ce qui signifiait que mon plaisir était terminé. La tête sur ses genoux, j'ai joué avec sa bite et ses couilles entre mes mains.

- Je déteste vraiment faire ça, mais je dois aller rencontrer quelqu'un. M'a-t-il informé.

J'ai poussé un long soupir après avoir entendu la nouvelle.

- Si tu le souhaite tu peux rester ici aussi longtemps que tu veux, mais si tu veux tu es libre pour la journée. M'a t-il dit

- Ok.

- Est-ce que ça va aller ? A-t-il demandé.

- Oui... 

- Sherry devrait être là, alors assure-toi de partir avant elle. Me dit Richard. 

Après m'avoir dit au revoir, Monsieur Johnson a pris sa mallette et a quitté le bureau. Je suis resté assis sous son bureau, la tête sur sa chaise, longtemps après qu'il m'ait laissé seul. Je pouvais encore sentir la chaleur là où ses fesses reposaient

Près d'une demi-heure plus tard, Sherry est entrée dans le bureau pour voir comment j'allais.

- Morgan, es-tu toujours là ? Demanda-t-elle.

- Oui, ici en bas.

Sherry fit le tour du bureau et me trouva reposant, la tête sur la chaise de Richard.

- Que fais-tu ? Me demanda-t-elle.

- Je réfléchissais juste. Répondis-je.

- À propos de ?

- De Monsieur Johnson… Ai-je dit avec une lueur désinvolte dans les yeux.

Puis Sherry eue un mouvement de recul, elle grimaça:

- Mon Dieu. Tu pues encore le foutre a plein nez ! Déclara-t-elle.

-  Je sais… Nous avons eu une matinée plutôt agitée.

- Je suis absente pour le reste de la journée, alors il est temps d’y aller. Me dit Sherry.

Après avoir poussé un long soupir, j’ai répondu. 

- Ok, très bien… 

Sherry m’a aidé à me relever avant de marcher avec moi jusqu’au bureau de la réceptionniste. 

Une fois qu’elle a récupéré ses affaires, nous sommes sortis par la porte d’entrée, qu’elle a verrouillée derrière nous. Après nous être dit au revoir, nous sommes rentrés chez nous pour nous préparer pour la prochaine journée de travail.

Me réveillant plus tôt que d’habitude, j’étais excitée d’arriver au bureau et de revoir Richard.

Je voulais prendre plus de temps à choisir une tenue, afin d'être... désirable. 

Moi, un mec, je me faisait désormais belle pour un autre homme !!!

En examinant mes options, j’ai décidé d’opter pour une robe rouge moulante avec des sandales à talons aiguilles assorties. La robe était décolletée et couvrait à peine mes fesses. Avec la cage de chasteté enfermant mon membre, je n’avais pas à m’inquiéter de scotcher ma queue entre mes cuisses. 

Mais je n’ai pas réussi à trouver un moyen d’empêcher la petite bosse d’apparaître au milieu de mon corps. Après avoir essayé de tirer vainement la cage de chasteté vers l’arrière entre mes jambes, j’ai très vite réalisé qu’elle était douloureuse et inefficace pour cacher mon pénis. 

Sans la clé du cadenas qui gardait le petit objet métallique verrouillé sur moi, je n’avais pas d’autre choix que de partir au bureau ainsi alor que mon petit membre se devinait à travers le tissu. 

Quand je suis arrivé au bureau et que j’ai salué Sherry, son œil aguisé a vite remarqué la bosse entre mes jambes.

- Alors Morgan, comment vas-tu aujourd’hui ? Me demanda Sherry alors que je m’approchais de son bureau.

- Super. Et toi ? Répondis-je.

Elle lorgna vers mes entre-jambes en me disant:

- Bien… par contre toi, tu a un soucis on dirait.

Sherry baissa la voix avant de continuer.

- Tu n'aurait pas oublier de… de rentrer ton matériel aujourd’hui ? 

- En fait, je n’ai pas oublier. 

-Tu le fais d’habitude. Quand tu t'habille en meuf...

- Oui, d’habitude mais pas cette fois… 

- Et pourquoi donc ? Tu sais que tout le monde risque de remarqué ta queue avec cette robe ? Me dit Sherry sur un ton désaprobateur .

- Monsieur Johnson m’a donné une cage de chasteté à porter. Donc ça devrait allez...

-  Tu es sérieux ? 

- Oui… 

- Et ça ne te dérange pas ? Ces trucs ne sont-ils pas franchement confortable  je te signal !

- Je  vais m'y faire... Ai-je dis-je en réajustant ma cage a travers ma robe.

Sherry me regardait:

- Alors tu vas donc porter ça quand tu viendras au bureau ? 

- En fait, il l’a verrouillé hier… 

- Et la clé ? Me demanda t-elle en m’interrompant.

- Dans son bureau, enfin je crois... 

- Alors tu n'as même pas la clé et tu ne sais même pas où elle est ? 

- Non ? Je n'ai pas a l'avoir ni a savoir ou elle est.

Sherry laissa échapper un éclat de rire avant de continuer. 

- Waouh, tu as vraiment flashé sur lui, n’est-ce pas ? 

Mes joues rougirent de manière incontrôlable alors que je baissais les yeux et détournais le regard. 

- Eh bien, il est vraiment gentil et doux... Ai-je dit timidement. 

- Et surtout excité… Me dit Sherry avec un petit clin d'oeil.

J’ai souri à Sherry avant de me diriger d'un pas pressé vers le bureau de Monsieur Johnson et de frapper légèrement. Après l’avoir entendu m’appeler, je suis entrée et j’ai fermé la porte derrière moi.

- Morgan ! Comment te sens-tu aujourd’hui ? Me demanda-t-il chaleureusement.

- Vraiment bien. Dis-je en me pavanant jusqu’à son bureau et en me tenant à côté de sa chaise.

- Et la cage ? Elle n’était pas trop restrictive ? 

- Non... en fait c'est assez plaisant et en plus ça m’a fait penser à toi toute la nuit. 

- C’est mignon. Moi aussi je pensais aussi à toi. 

- Vraiment ? Et a quoi pensais-tu de moi ? 

- Je n’arrive pas à croire à quel point tu es belle et à quel point tu as apporté de la vie au bureau en si peu de temps...

 Je n’ai pas pu m’empêcher de rougir à son commentaire. Richard me souri:

- Je pensais aussi essayer autre chose avec toi si tu t’en sens capable. 

- Qu’est-ce que tu voulais essayer ? Ai-je demandé.

Il s’est levé de sa chaise et s’est approché de moi. Passant la main sous ma robe , il a glissé sa main dans ma culotte et attrapé la cage de chasteté:

- Je suis sûr qu’il y a beaucoup de pression qui s’accumule dans cette petite chose, et j’aimerais t’aider à la vider. 

- Et comment ?

M. Johnson m’a retournée et m’a penchée sur son bureau. Tout en appuyant son ventre contre mon dos, il a attrapé ma poitrine et a serré les prothèses mammaires dans mon soutien-gorge.

- As-tu déjà essayé par derrière ? M'a t-il a demandé.

- Oui, quelques fois... ai-je répondu.

- Tu veux réessayer a nouveau ?

En sentant la bosse dans son pantalon frotter contre mon derrière, mon excitation ne m'a pas permis de refuser l'offre. 

- Prends-moi...

Alors que j'étais toujours penchée sur son bureau, Monsieur Johnson ouvrit le tiroir supérieur de son bureau et attrapa un préservatif et du lubrifiant. Après avoir baissé ma culotte, il déboucla son pantalon et fit glisser son slip. Regardant par-dessus mon épaule, je le regardai dérouler le préservatif sur sa queue et commencer à frotter le lubrifiant dessus.

- Tu as toutes sortes de jouets dans ton bureau. Quand est-ce que tu travail ? Demandai-je en riant.

- Tu serais surprise de voir à quel point je peux travailler dur parfois. Dit-il en finissant avec le lubrifiant et en le posant sur le bureau.

Avec mes mains sur son bureau, je restai penchée en avant pendant qu'il tenait mes hanches et se guidait vers mon ouverture. Je me mordait les lèvres d'impatience et d'appréhensions  en sentant la pointe de son sexe rencontrer mon trou et continuer à pousser en avant. 

Une fois son gland à l'intérieur, il s'arrêta pendant que je prenais une profonde inspiration et m'habituais à cette intrusion en moi. Après lui avoir donné le feu vert, il commença à me remplir l'arrière-train.

En poussant contre moi avec puissance et autorité, je me sentais complètement dominée par mon patron. À chaque poussée de sa part, je me sentais m’ouvrir davantage et devenir de plus en plus stimulée. Mes bras et mes jambes commençaient à faiblir alors qu’il me martelait les sphincters de toutes ses forces. 

Alors que je commençais à me pencher davantage sur son bureau, il lâcha mes hanches  m'agrippa les seins. Bien que je portais de faux seins en silicone, c’était incroyable féminisant d’être palpée qu’il me chevauchait.

Me laissant tomber dans ses bras, je me laissai aller alors qu’il me faisait allez et venir de haut en bas sur sa verge. Malgré la cage qui empêchait mon membre de grandir, je pouvais me sentir allez rapidement vers une ejaculation.

Cependant, M. Johnson m’a devancé. 

Sa bite dure comme du roc tresaillie alors qu’elle libérait toute l’excitation refoulée, sa semence envahissant mon rectum. Bien que j’étais juste au bord du plaisir, je sentis mon orgasme s’échapper alors qu’il ralentissait jusqu’à s’arrêter et finissait par se retirer.

Alors qu’il me lâchait et me laissait me tenir debout, vacillante sur mes talons hauts, je réalisai que sa rudesse avait fait des ravages sur mes faux seins.

- Je suis désolé. Me dit Richard en tenant dans sa main l'un de mes faux-seins dont le silicone était eventré.

- Ce n'est pas grave, elles étaient un peu vieilles de toute façon. Ai-je répondu en la lui prenant et en essayant de le réplacé dans mon soutien-gorge. Bien qu'il soit légèrement déformée, j'ai pensé que je pourrais le garder ainsi pour le reste de la journée.

- Je peux être un peu brutal parfois... A dit Richard, tout en retirant le préservatif et en le jetant.

- J'aime la brutalité... Ai-je dit en remontant ma culotte et en y replaçant ma cage de chasteté. 

- En plus, j'en ai quelques autres à la maison. Elles sont un plus petites, mais elles font l'affaire.

- N’est-ce pas ennuyeux de porter ces choses ? Me demanda Monsieur Johnson en s’asseyant sur sa chaise.

-Un peu... Mais je suppose que vous ne voudriez surtout pas me voir sans ? Répondis-je.

- As-tu déjà pensé a de meilleures méthodes ? Comme un traitement aux hormones ou des protheses mamaire ? Me demanda-t-il sans détour.

J'étais rouge de honte. Je n'avais jamais envisagé de telles choses mais Richard me troublait et me facinait tellement que je lui ai menti:

- Oui, bien sûr... 

- Eh bien, pourquoi ne l’as-tu pas fait ? Demanda-t-il.

- C’est cher… et les hormones sont si dures a se procurées.

- Ce n’est pas un problème. Je paierais volontiers pour ça quand aux hormones je connait plusieurs excellents medecins... Me dit M. Johnson en m’interrompant.

- Et bien, c’est très gentil de ta part, mais je ne sais pas si je pourrais accepter une offre aussi généreuse. 

- Pourquoi pas ? J’en tirerai autant de plaisir que toi. Me dit Richard

- Je n'en doute pas mais il y a l’opération elle-même, qui est assez dure pour le corps, puis les semaines postopératoires…

- Tu as déjà fait tes recherches. Dit Richard en m’interrompant à nouveau.

Nouveau mensonge ce ma part:

- Souvent.

- Alors fais-le !

- Je ne sais pas si je pourrais. 

- Qu’est-ce qui te retient ? 

- C’est juste effrayant, et si je le fait et que pour une raison quelconque je le regrette ? 

- Alors je paierai pour qu’ils soient enlevés. Rien n’est jamais permanent. 

Je serrait les lèvres en pensant à son offre. Je n’avais l’impression de n’avoir aucun arguments à a lui opposer et je commençais à me demander pourquoi ne pas franchir le pas. Après avoir pris quelques instants pour réfléchir, j'ai bredouillé:

- Tu as raison. Je devrais peut-être me lancer. Ai-je dis.

Je venait de me passer la corde au cou, d'ouvrir la boite de pandore.

Ce fut Richard qui trancha pour moi:

- Je demanderai à Sherry de te prendre un rendez-vous chez un chirurgien esthétique le plus vite possible. Tu pourras t’absenter du travail aussi longtemps que tu en auras besoin jusq'a ce que tu revienne avec une vraie poitrine.

- Tu es sûr ? 

- Absolument sûr. 



                                                                  CHAPITRE 8



Après avoir traversé la salle d’attente pour aller aux toilettes, Sherry m’a appelée au bureau de sa réceptionniste. Incapable de retenir ma vessie, je l’ai fait attendre pour me parler jusqu’à ce que je sois soulagée.

Une fois que j’ai eu fini, je me suis dirigée vers son bureau pour voir ce qu’elle avait en tête.

- Le boss... Le Boss m’a demandé de te prendre rendez-vous chez un chirurgien plastique pour... pour une augmentation mammaire ! M'a-t-elle dit, l’air choqué.

- Je sais...  Il me l'a demandé. Ai-je répondu.

-  Tu vas te faire posé des nichons ? Tu es vraiment sérieuse ? 

- Ben ouai... pourquoi ? 

- Se fringué en Nana passe encore, mais là c'est tout autre chose ! A-t-elle dit.

- Je pourrait toujours les faire enlever si ça ne me convient pas. 

- Je sais, mais… mais j’aimerais que tu y réfléchisses plus longtemps avant de te lancer tête baissée.

- Tu ressembles à ma mère…  Ai-je murmuré un peu agacé

- Peut-être que tu as besoin d’une mère en ce moment... cele t'eviterai sans doute de faire une grosse bétise. 

- J’y réfléchirai. Mais en attendant prends-moi ce rendez-vous.

- Si Mademoiselle insiste... Soupira Sherry.

Le reste de la journée s’est déroulé lentement tandis que Monsieur Johnson rattrapait son retard dans ses dossiers. Je suis rester debout à ses côtés ou assise sur une chaise en face de lui pendant la majeure partie de la journée. 

À part pour le déjeuner, Richard aimait se tenir occupé. 

Bien que je lui ai proposé de lui faire une nouvelle fellation, il a gentiment refusé, car il était vraiment en retard. Une fois que j’ai été libéré pour la soirée, je suis rentré chez moi et j’ai fait de mon mieux pour m’endormir tôt.

Le lendemain, je me suis réveillée et j’ai suivi ma routine matinale. 

Cependant, au lieu d’aller au bureau à, j’ai été à mon rendez-vous chez le médecin. 

Sherry m'avait obtenu un rendez-vous dès le lendemain, le chirurgien étant un ami de Richard. J’étais extrêmement nerveuse d’entrer dans un cabinet de médecin habillée de manière aussi provocante, mais après ces derniers jours avec Monsieur Johnson, j’étais totalement confiante dans mon nouveau look. 

Lorsque j’ai finalement parlé au médecin de ce que j’envisageais, j’étais sûre de ma décision.

Après avoir effectué une série de tests, le médecin m'a fait un dépistage sanguin, une radio et un test de stress pour s’assurer que mon corps pouvait supporter l’opération.  Il m’a aussi dit que je serait opérer dès la semaine suivante. 

Je suis devenue rouge, cela me semblait tout de même vraiment rapide.

- Il... il n'y a pas un... un délai de réflexion en principe ? Ai-je demandé.

Le chirurgien me toisa:

- Richard exige que vous soyez siliconée dès que possible, cela vous pose un problème ?

Mon pénis a tréssauté dans ma cage de chasteté, j'ai baissé les yeux, soumise:

- Non... Non Docteur, si Richard l'exige.

Après avoir terminé mon rendez-vous chez le médecin, je me suis rendue au bureau pour parler avec mon patron et lui raconter ma conversation avec le médecin.

- Les tests sont bons, mais je doit faire l’opération la semaine prochaine... Ai-je dit.

- C’est une excellente nouvelle !  Me dit Richard sur un ton sec.

 En m’approchant de sa chaise, je me suis assis sur ses genoux et j’ai posé ma tête sur son épaule. Laissant ma main se promener jusqu’à son ventre, j’ai commencé à le caresser à travers son pantalon de costume. 

Même si il était débordé de travail, il ne pouvait ignorer mon contact.

Sa bite a commencé à grossir à chaque coup de main alors que je me penchais pour l’embrasser sur la bouche. En collant nos lèvres les unes contre les autres, je pouvais sentir ses lèvres s’entrouvrir avant que sa langue ne s’infiltre dans ma bouche. 

J’ai été submergée de désir par le goût de sa salive mêlée a la mienne alors que j’utilisais mes deux mains pour dézipper son pantalon et sortir son pénis. Une fois qu’il était libre, je me suis glissée à genoux et j’ai embrassé le bout de son membre.

Les yeux de Monsieur Johnson se fermèrent instinctivement alors que j’enroulais mes lèvres autour de sa queue et commençais à bouger ma tête de haut en bas. Ne voulant pas avoir de nouveau mon visage rempli de semence chaude et collante, je gardai ma bouche fermement autour de sa queue.  Je pouvais entendre sa respiration s’accélérer tandis que les veines de qa queue  gonflaient. 

Tandis que je lui prenais les couilles et léchais le dessous de son pénis, des gouttes de liquide pré-éjaculatoire commencèrent à couler dans ma bouche. Tout à coup, une vague de liquide chaud et crémeux commença à jaillir et à envahir ma bouche. 

Ayant une certaine expérience de la façon dont il éjaculait, je continuai à sucer et à avaler pendant qu’il se vidait complètement.

Richard glissa dans son fauteuil tandis que je retirais mes lèvres et avalais ce qui restait dans ma bouche. Levant les yeux vers lui avec des yeux pleins de désir, j'attendis patiemment qu'il redescende de son expérience euphorique.

Après quelques instants, il reporta son attention sur moi.

- Chaque fois que je pense que ça ne peut pas être mieux, tu me fait perdre la tête.

- Merci. Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour toi ? Ai-je demandé.

Richard me fixait:

- Je parie que je peux obtenir encore un peu plus de toi... Ai-je dit avant de mettre mes lèvres autour de sa queue à nouveau.

En levant les yeux avec ma bouche pleine, je pouvais voir Richard me regarder avec un sourire narquois sur le visage. Je fermai les yeux et fis de longs et doux mouvements de haut en bas sur sa verge tout en la léchant et en la suçant à plusieurs reprises. 

Bien qu'il venait d'éjaculer, je pouvais le sentir durcir à nouveau. Après presque vingt minutes à lui chatouiller la bite et à lui donner du plaisir, il laissa finalement échapper un autre petit jet dans ma bouche. 

En levant les yeux vers Richard j'ai souri:

- Je t'avais dit que je pouvais obtenir un peu plus. Ai-je dit d'un air suffisant.

- Tu es vraiment quelqu'un de spécial. Me dit Richard en se frottant le visage.

- Merci. Dis-je en contournant le bureau jusqu'à la chaise en face de Richard.

- Ça te dérange si j'essaie de faire un peu de travail ? Me dit-il en réparant son pantalon.

- Ça ne me dérange pas du tout, fais juste comme si je n'étais pas là.

- Ça ne va pas être facile. Me dit Richard en riant.

Je lui ai souri avant de sortir mon téléphone et de parcourir les réseaux sociaux.

M. Johnson a continué à travailler dur tout l'après-midi pendant que je restais à ses côtés et attendais la moindre occasion de lui faire plaisir. Lorsque le moment de la fermeture du bureau est arrivé, nous sommes sortis ensemble et Monsieur Johnson m'a suivi jusqu'à ma voiture.

- C'était vraiment génial de t'avoir au bureau. M'a déclaré Richard.

- Et j'adore chaque minute de mon... travail. Ai-je dit en souriant de manièere aguichante.

Richard s’arrêta un instant, je pouvais voir qu’il avait quelque chose en tête.

- Il se passe quelque chose ? J'ai dit une chose qu'il ne fallait pas ? Demandai-je.

- Non…  Mais je vous ai entendu parlé Sherry et toi au sujet de l’opération mammaire et je voulais savoir ce que tu en pense. Ma décision de te faire posé des seins ne te semble pas trop... précipité ?

Je trouvait cela un peu rapide, mais je n'ai pas osé lui dire. 

 - Je veux vraiment me faire posé ses protheses ! M’exclamai-je.

- Si c'est ce que tu veux c'est parfait, mais Sherry semblait inquiète pour toi et je ne veux pas que tu aies l’impression que je te pousse à faire quelque chose. 

- Ce n’est pas du tout le cas. Répondis-je sans vraiment être sûr de ce que je pensai en réalité.

- Bien. Mais je pense qu’elle a raison de dire que tu devrais y réfléchir sérieusement avant de te lancer. J’aime bien t’avoir au bureau, mais je veux vraiment que tu prennes quelques jours de congé pour réfléchir sérieusement à tout ça. Me dit Richard.

Puis il me tendis une petite clé:

- C'est la clé de ma cage de chasteté ? Demandai-je.

- Oui. Je pense que tu devrais l’avoir pendant ta semaine de congé. 

Après avoir réfléchi un instant, je secouai la tête.

- Non. J’aime savoir que tu détiens la clé et que je suis a toi... a chaque minute.

 - Mais je pense juste que ce serait mieux si tu l’avais…

- Non. Bonne nuit Richard. Ai-je avant d’ouvrir la portière de ma voiture et d’entrer à l’intérieur.

- Morgan, je n’essaie pas de te contrarier, je veux juste que tu aies l’esprit clair pour que je sache que le choix t’appartient. Me dit Richard.

- Le choix m’appartient, et j’ai déjà décidé. Si tu ne veux pas me voir de la semaine alors je resterai à la maison. 

- Ce n’est pas ça ! Morgan attend...

Je claquai la porte et démarrai la voiture. 

Richard avait l’air visiblement bouleversé alors que je sortais du parking et rentrais chez moi. 

Des larmes coulaient sur mes joues alors que je retournais à mon appartement.


                                                                                                                            A SUIVRE...     


CAPTION 1209 (PARTIE 173 ET 174)

 

Deux nouvelles parties...


                                                                   CAPTION 1209-173


CAPTION 1209-174



mardi 29 octobre 2024

THE FEMINIZATION DIRECTIVE (CHAPITRE 13)

 

                                                                CHAPITRE 13


La deuxième semaine du concours de féminisation forcée commença avec un changement d’atmosphère évident au bureau. L’intensité avait été augmentée et les hommes qui pensaient autrefois pouvoir surmonter cette épreuve avec un minimum d’efforts se rendaient compte qu’ils devraient y aller à fond s’ils voulaient éviter l’humiliation ultime.

Pour Gabrielle, autrefois connue sous le nom de Greg, la transformation était devenue comme un incendie dévorant tout sur son passage. La quête incessante de féminité de Mary n’avait laissé aucune place à l’hésitation ou au doute. 

Chaque aspect de la vie de Gabrielle était désormais soigneusement dicté par Mary, qui semblait déterminée à effacer toute trace de Greg et à le remplacer par la version la plus féminine possible de Gabrielle.

Mary avait été satisfaite des progrès réalisés jusqu’à présent, mais elle n’était pas satisfaite. 

Elle voulait que Gabrielle ne soit pas seulement féminine, mais la quintessence de la féminité, quelqu’un qui ferait que même les femmes les plus sûres d’elles se sentiraient inadéquates. Cela nécessitait non seulement une transformation physique, mais aussi une refonte psychologique complète.

Gabrielle avait passé tout le week-end sous la direction stricte de Mary, perfectionnant sa posture et apprenant à se tenir avec grâce et élégance. Le week-end avait été épuisant, mais il était clair que Mary n’avait pas l’intention de se relâcher.

Le lundi matin, Gabrielle est arrivée au travail dans une jupe crayon moulante et un chemisier en soie douce qui accentuait ses courbes désormais féminines. Les talons qu’elle portait étaient plus hauts que tout ce qu’elle avait jamais porté auparavant, la forçant à adopter une démarche délicate et distinguée.

Mais ce n’était pas seulement les vêtements qui avaient changé.

Mary avait introduit les châtiments corporels pour s’assurer que Gabrielle se conformait a ses ordres. Toute transgression, aussi petite soit-elle, était sanctionnée rapidement et sévèrement. 

Lundi matin, Gabrielle avait hésité un instant avant d’entrer dans le bureau, et Mary l’avait remarqué.

- Gabrielle, J’attends de toi que tu assumes pleinement ta féminité, sans aucune hésitation ou réticence. Tu dois te comporter comme une parfaite femme à tout moment. Avait dit Mary froidement, les yeux plissés en regardant sa victime. 

Gabrielle avait essayé de s’excuser, mais ce n’était pas suffisant.

Mary l’avait emmenée dans une pièce privée et lui avait administré une fessée ferme, chaque gifle étant plus douloureuse que la précédente. L’humiliation avait été accablante, mais Gabrielle savait qu’il était inutile de résister. 

Mary était déterminée à s’assurer d’être la plus convaincante des femmes, et elle était prête à faire tout ce qu’il fallait pour y parvenir.

Lorsque Gabrielle revint à son bureau, ses fesses étaient douloureuses et sa fierté blessée, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de faire une nouvelle erreur. Les enjeux étaient trop importants et Mary surveillait chacun de ses mouvements.

Au fil de la journée, Gabrielle se retrouva à s’adapter de plus en plus à son nouveau rôle, adoptant de plus en plus facilement les comportements féminins que Mary exigeait d’elle.

L’influence de Mary était évidente dans tous les aspects de la vie de Gabrielle, et il était clair pour tout le monde au bureau que Gabrielle prenait de l’avance dans la compétition. Bien que la féminisation de Gabrielle était toute récente, pour tout le monde au bureau le prénom Greg était déjà devenu un lointain souvenir, remplacé par l’omniprésence de Gabrielle, et a chaque jour qui passait, la frontière entre les deux identités s’estompait.

Alors que Gabrielle était implacablement façonnée et remodelée par Mary, Steve subissait sa propre transformation sous les conseils enthousiastes et de plus en plus personnels d’Emma. 

Emma avait toujours été assez enthousiaste à l’idée de féminiser Steve, mais son intérêt avait désormais pris une tournure plus prédatrice. Elle ne voyait pas Steve comme un simple projet, mais comme une conquête potentielle, et elle était déterminée à le transformer en une partenaire féminine parfaite.

Le week-end avait donc été un tourbillon de féminité forcée pour Steve. 

Emma l'avait emmené faire du shopping pour des vêtements encore plus féminins, insistant sur des tissus doux et délicats et des tenues moulantes qui laissaient peu de place à l'imagination. Mais ce n'était pas seulement une question de vêtements, Emma avait l'intention de briser la masculinité de Steve de toutes les manières possibles.

Le lundi matin, Steve est arrivé au bureau dans une robe à imprimé floral qui épousait ses courbes nouvellement féminines, une culotte en dentelle blanche et un soutien-gorge assorti en dessous. 

Son maquillage était impeccable, ses cheveux coiffés en boucles douces qui encadraient son visage, et sa voix était devenue plus douce, plus mélodieuse. Mais c'était l'attention d'Emma qui laissait Steve se sentir le plus vulnérable.

Emma avait commencé à le toucher plus intimement, ses doigts s'attardant sur sa taille, ses mains effleurant ses hanches alors qu'elle ajustait sa tenue. Il y avait une faim dans ses yeux qui faisait dresser les cheveux sur la tête de Steve, et pourtant, en même temps, il y avait quelque chose d’étrangement enivrant dans son attention. 

Il ne pouvait pas nier que son contact lui faisait froid dans le dos, ou que la façon dont elle le regardait le faisait se sentir désiré d’une manière qu’il n’avait jamais ressentie auparavant.

Mais ce n’était pas seulement une question de transformation physique.

Emma avait choisi un nouveau nom pour Steve: Stephanie. 

Le nom était doux et indéniablement féminin, et à chaque fois Emma l’appelait ainsi, Steve sentit une partie de son ancien moi lui échapper. Il n’était plus Steve l’homme, il devenait Stéphanie, la femme qu’Emma voulait qu’il soit.

Mardi soir, Emma emmena pour la premiere fois Stéphanie pour une première sortie entre copines. Il ne s’agissait plus seulement d’être féminine au travail, Emma voulait que Stéphanie vive la vie de femme de toutes les manières possibles. 

Elles se rendirent dans un restaurant chic, où Emma présenta Stéphanie comme sa petite amie. 

L’attention que Stéphanie reçut des autres clients était à la fois excitante et terrifiante. Les hommes la regardaient avec désir, les femmes avec curiosité ou envie, et Stéphanie se retrouva à répondre à la main caressante d’Emma avec de plus en plus de facilité.

Mais ce n’était pas juste une soirée décontractée. Les intentions d’Emma étaient claires, elle préparait Stéphanie pour plus qu’un simple rôle dans le concours. Elle voulait que Stéphanie devienne son amante et elle n’allait pas du genre a accepter un non comme réponse. 

Au fur et à mesure que la soirée avançait, les caresses d’Emma devenaient plus intimes, sa voix plus séduisante, et Stéphanie se retrouva impuissante à être excitée par cette attention malgré la honte et la vulnérabilité de la situation.

Au moment où elles retournèrent à l’appartement d’Emma, ​​Stéphanie tremblait d’un mélange de peur et d’excitation. Les yeux d’Emma étaient remplis de désir alors qu’elle se penchait pour embrasser Stéphanie, ses mains explorant les courbes du corps de Stéphanie avec une familiarité qui ne laissait aucun doute sur ses intentions.

- Tu deviens si belle, Stéphanie... murmura Emma, ​​ses lèvres effleurant l’oreille de Stéphanie. 

Stéphanie ne pouvait qu’acquiescer, sa voix coincée dans sa gorge.

La frontière entre Steve et Stéphanie devenait de plus en plus floue, et chaque jour qui passait, il devenait plus difficile de se rappeler qui elle avait été auparavant. L’influence d’Emma était indéniable, et Stéphanie savait que lui résister ne ferait qu’empirer les choses.

Alors que Gabrielle et Stéphanie se transformaient en versions féminines, Richard avait du mal à suivre. L’approche de Rachel avait toujours été ferme, mais elle manquait de l’intensité et de la minutie des méthodes de Mary et Emma. En conséquence, Richard s’est retrouvé à la traîne dans la compétition, sa masculinité encore trop évidente, sa transformation incomplète.

Mardi après-midi, Richard commençait à paniquer.

Il pouvait voir les progrès que faisaient Gabrielle et Stéphanie, et il était clair qu’il risquait d’être élu Le moins féminin à la fin du mois. L’idée de perdre son pénis, d’être rétrogradé au rang de  jeune employée de bureau était terrifiante, et Richard savait qu’il devait faire quelque chose de radical s’il voulait éviter ce sort.

Mardi soir, Richard se rendit à l’appartement de Rachel, le cœur battant de peur et de désespoir. 

Lorsqu’elle ouvrit la porte, il tomba à genoux, la suppliant de le pousser plus loin, de l’aider à devenir aussi féminin que possible.

- S’il te plaît, Rachel... supplia Richard, la voix tremblante de peur. Je ne veux pas perdre. Je ferais n’importe quoi, aide-moi juste à garder mon pénis. Je ne peux pas faire ça sans toi. 

Rachel baissa les yeux sur Richard avec un mélange de surprise et de pitié.

Elle ne s’attendait pas à ce niveau de désespoir de sa part, mais il était clair qu’il était terrifié par ce qui arriverait s’il ne s’engageait pas pleinement dans la transformation.

- Richard. Je peux t’aider, mais tu dois être prête à aller jusqu’au bout. Il ne s’agit pas seulement de t’habiller, tu dois accepter tous les aspects de la féminité, à l’intérieur comme à l’extérieur. Es-tu prête pour ça ? 

Richard hocha la tête frénétiquement, les larmes coulant sur son visage. 

- Oui, je suis prêt. Je ferai tout ce que je peux. S’il te plaît, ne me laisse pas perdre. 

Rachel soupira, mais il y avait une détermination dans ses yeux alors qu’elle tirait Richard sur ses pieds. 

- Très bien, Richard. Nous allons passer au niveau supérieur. Mais tu dois comprendre qu’il n’y a pas de retour en arrière une fois que nous aurons commencé. Es-tu sûre d’être prête pour ça ? 

Richard hésita un instant, mais la peur de perdre était plus forte que ses doutes.

- Oui, je suis prêt. Dit-il, la voix remplie de détermination.

Rachel hocha la tête et conduisit Richard à l’intérieur.

- Très bien, alors commençons au plus vite. 

Au cours des jours suivants, Rachel commença à pousser Richard plus fort que jamais. Les vêtements devinrent plus féminins, le maquillage plus élaboré et l’entraînement plus intense. Rachel commença à apprendre à Richard à marcher avec un mouvement féminin, à parler avec une voix plus douce et plus mélodieuse et à se tenir avec grâce et élégance. La transformation fut difficile, mais Richard savait qu'il n'avait pas le choix.

Il devait pouvoir suivre Gabrielle et Stéphanie, sinon il serait laissé pour compte.

Mais malgré ses efforts, il était clair que Richard avait du mal. Son apparence physique lui rendait plus difficile d'assumer pleinement l'identité féminine que Rachel essayait de lui inculquer. Contrairement à Gabrielle et Stéphanie qui elles, commençaient à ressembler et à agir comme de véritables femmes.

Bien que d’une féminité assez convaincante, Richard avait toujours une certaine rudesse dans ses traits et une certaine maladresse dans ses mouvements qui rendaient sa transformation moins convaincante.

Rachel l’avait remarqué, mais elle avait aussi reconnu le désespoir dans les yeux de Richard. 

Elle savait qu’il faisait de son mieux, mais la vérité était que Richard avait toujours été le moins adapté physiquement à ce concours. Ses épaules, sa mâchoire carré et sa voix naturellement grave jouaient contre lui, ce qui l’empêchait de se faire passer pour une femme.

Mais Rachel n’était pas prête à abandonner. Elle redoubla d’efforts, poussant Richard à pratiquer ses techniques de maquillage jusqu’à ce qu’elles soient parfaites, lui apprenant à utiliser sa voix d’une manière qui adoucissait sa profondeur naturelle et sélectionnant des tenues qui accentueraient les traits féminins qu’il pouvait avoir.

Malgré son approche ferme, il y avait une pointe de sympathie dans les actions de Rachel, elle ne voulait pas voir Richard échouer, mais elle savait aussi que les chances étaient contre lui.

Au fil de la semaine, le désespoir de Richard grandissait. Il pouvait voir que malgré tous ses efforts, il était toujours à la traîne par rapport à Gabrielle et Stéphanie. Les autres au bureau commencèrent à le remarquer aussi et il ne fallut pas longtemps avant que les murmures ne commencent, ​​des commentaires calmes et moqueurs sur le fait que Richard était le moins convaincant, qu’il était le plus susceptible de perdre.

Ces murmures atteignirent les oreilles de John et David, qui surveillaient de près les progrès des autres hommes. Sentant que Richard prenait du retard, ils virent tous deux une opportunité de le distancer et de consolider leurs positions dans le concours.

John et David avaient passé la première semaine du concours à faire de leur mieux pour répondre aux exigences intenses de leurs mentors, Claire et Jessica. Mais maintenant qu’il était clair que Richard avait des difficultés, ils réalisèrent qu’ils pouvaient capitaliser sur ses faiblesses pour s’assurer de ne pas être ceux qui perdraient.

Mercredi soir, John et David se rencontrèrent en secret, loin des regards indiscrets du bureau. 

C’était un accord tacite. Tous deux savaient qu’ils devaient s’assurer que Richard restait le choix évident pour le candidat le moins féminin.

- Écoute, nous savons tous les deux que Richard traverse une période difficile, dit David, la voix basse et conspiratrice. Rachel fait ce qu’elle peut, mais il n’est pas fait pour ça comme nous. 

John hocha la tête, l’air sérieux. 

- Exactement. Si nous nous donnons un peu plus de mal, si nous nous faisons passer pour meilleurs en comparaison, alors Richard sera clairement le perdant. Nous devons juste rester concentrés et nous assurer de ne pas faire d’erreur. 

Les deux hommes décidèrent de redoubler d’efforts, déterminés à ce que Richard soit celui qui prenne du retard. Ils passèrent le reste de la semaine à se lancer dans leurs transformations avec une vigueur renouvelée, à s’entraîner à faire entendre leur voix féminine, à perfectionner leur maquillage et à faire tout ce qu’ils pouvaient pour pouvoir se présenter comme des femmes convaincantes.

John prit à cœur les instructions de Claire, se concentrant sur sa posture et sa façon de bouger. Claire lui fit s’entraîner à marcher avec des talons de plus en plus hauts, chaque pas était soigneusement mesuré pour créer l'apparence d'une foulée gracieuse et féminine.

Elle le poussa également à peaufiner sa voix, passant des heures avec lui dans son appartement pendant qu’il s’entraînait à parler d’un ton doux et délicat.

- N’oublie pas, John, ce n’est pas seulement une question d’apparence, c’est aussi une question de comportement. Tu dois incarner la féminité dans tous les aspects de ta vie. Lui rappelait régulièrement Claire

David fut confronté à un défi similaire avec Jessica, qui était tout aussi exigeante. 

Jessica commença à sortir David en public, un peu comme Emma le faisait avec Stéphanie, le poussant à interagir avec les autres en tant que femme. Ils allaient dans des cafés, des magasins et même au cinéma, où David était obligé de conserver son personnage féminin devant des inconnus. 

L’expérience était éprouvante pour les nerfs, mais David savait que c’était nécessaire s’il voulait éviter d’être celui qui perd.

- Chaque fois que tu sors comme ça, tu t’améliores. Tu deviens plus naturel, plus convaincante. Continue comme ça et bientôt tu n’auras même plus l’impression d’être une comédienne qui joue un röle. L’encourageait Jessica

La concentration intense de John et David commença à porter ses fruits. 

Le vendredi, il était clair qu’ils devançaient Richard. Leurs transformations, bien que loin d’être parfaites, étaient plus convaincantes que celle de Richard, et l’écart entre eux se creusait. Les rumeurs qui concernaient Richard se transformaient maintenant en conversations ouvertes au sein du personnel du bureau, la plupart des gens s’accordant à dire que Richard était le maillon faible.

Richard sentait la pression monter à mesure que la deuxième semaine touchait à sa fin.

Malgré tous les efforts de Rachel, il savait qu’il prenait du retard. Les commentaires, les regards, les rappels subtils mais constants qu’il n’était pas à la hauteur, tout cela devenait trop difficile à supporter. 

Vendredi soir, après une journée particulièrement épuisante au bureau, Richard s’est effondré dans l’appartement de Rachel, la peur et la frustration ayant finalement débordé. 

- J’essaie, Rachel, j’essaie vraiment... Mais je n’y arrive pas... je ne suis pas comme Gabrielle ou Stéphanie. Je ne sais pas comment être ce que tu veux que je sois. Sanglota Richard, la voix étranglée par les larmes

L'expression de Rachel s'adoucit alors qu'elle regardait Richard s'effondrer devant elle.

Elle avait été dure avec lui, mais seulement parce qu'elle savait ce qui était en jeu. Maintenant, le voyant si vulnérable, elle ressentit un pincement de sympathie.

- Richard, je sais que c'est dur. Mais tu dois te rappeler que tu n'es pas seul dans cette situation. Je suis là pour t'aider, mais tu dois me faire confiance. Nous pouvons y arriver ensemble, mais tu dois être prêt à te pousser plus loin que jamais auparavant.

Richard leva les yeux vers elle, les yeux rouges et gonflés à force de pleurer.

- Mais et si ce n'était pas suffisant ? Et si je perdais ?

Rachel soupira, sachant qu'il n'y avait aucune garantie.

- Pour être parfaitement honnête je ne peux rien te promettre, mais je peux te dire que si tu ne donnes pas tout ce que tu as, tu le regretteras. Tu dois te battre pour ça, te battre pour garder ce qui fais ton identité sinon tu deviendras une femme.

La détermination dans la voix de Rachel donna à Richard une petite lueur d'espoir. 

Il hocha la tête, essuyant ses larmes. 

- D’accord. Je ferai tout ce qu’il faudra. Aide-moi, Rachel. Je ne peux pas faire ça tout seul. 

Rachel sourit, sa main posée doucement sur son épaule.

- Je le ferai, Richard. Nous allons traverser ça ensemble.

Mais malgré son assurance, au fond d'elle Rachel savait que tout était contre eux. Il était clair que Richard était le moins doué de tous pour cette transformation, et peu importe ses efforts, l’écart entre lui et les autres se creusait et devenait presque insurmontable. La compétition devenait chaque jour plus intense, et avec Gabrielle et Stéphanie qui prenaient de l’avance, il aurait fallu un miracle pour que Richard comble son retard.

Le vendredi soir, les hommes étaient laissés à réfléchir à la semaine qui s’était écoulée et aux défis qui les attendaient. C’était devenu une bataille acharnée entre eux pour voir qui pourrait le plus embrasser sa nouvelle identité de manière convaincante et survivre à la transformation avec un semblant de dignité.

Gabrielle sentait le poids des attentes de Mary peser sur elle plus lourdement que jamais.

Les châtiments corporels, les exigences incessantes de perfection et la pression constante pour être la plus féminine possible commençaient à faire des ravages. Mais Gabrielle savait qu'il n'y avait pas de place pour l'échec.

Mary lui avait clairement fait comprendre que seul une victoire absolue était acceptable a ses yeux et Gabrielle était déterminée à lui donner ce qu'elle voulait, même si cela signifiait se perdre dans le processus.

Stephanie, autrefois Steve, était aux prises avec un autre type de pression. 

L’attirance croissante d’Emma pour elle, l’attention séduisante et la tension sexuelle croissante faisaient que Stephanie se sentait plus comme un objet de désir que comme une participante à un concours. Son nouveau prénom, les sorties en public, l’attention constante... 

Tout cela poussait Stephanie encore plus loin dans son nouveau rôle, et elle se retrouvait à répondre aux avances d’Emma d’une manière qu’elle n’aurait jamais cru possible. La honte et la vulnérabilité étaient accablantes, mais il y avait aussi un étrange sentiment d’excitation et d’excitation qui accompagnait l’attention prédatrice d’Emma. Stephanie ne pouvait pas le nier,  le pouvoir d’Emma sur elle était enivrant et elle commençait à désirer la chose même qui la terrifiait.

John et David ressentaient un sentiment d’optimisme prudent à la fin de la semaine.

Ils avaient tous deux réussi à distancer Richard, et il devenait clair qu’il était le candidat le plus probable pour le titre de moins féminin. Mais ils savaient qu’ils ne pouvaient pas baisser la garde. Le concours était loin d’être terminé et l’intensité augmentant, ils devaient rester concentrés s’ils voulaient éviter de prendre la place de Richard dans les pronostiques.

Richard, quant à lui, ressentait la pression plus intensément que jamais.

La peur de perdre le rongeait malgré le soutien de Rachel, il savait qu’il était en train de prendre du retard. Les chances étaient contre lui et les rumeurs au bureau devenaient de plus en plus fortes: Richard était le maillon le plus faible, celui qui avait le plus de chances d’échouer. 

Mais le vendredi soir, Richard s’est fait une promesse silencieuse : il n’abandonnerait pas. 

Peu importe la difficulté de la transformation, il continuerait à se battre. Il ferait tout ce qu’il fallait pour conserver sa masculinité, même si cela signifiait sacrifier tout le reste.


                                                                                                                    A SUIVRE...


CAPTION COURTE

 



lundi 28 octobre 2024

ROMAN: LE GARCON QUI PORTAIT JUPON (CHAPITRE 2)

 

Voici la partie deux...



                                                              CHAPITRE 2


Deux mois plus tard, après une semaine particulièrement épouvantable avec Jake et plusieurs appels téléphoniques de l’école pour se plaindre du comportement totalement inacceptable  de son fils, Lucy a appelé le numéro indiqué dans l’annonce proposant des séances de jupons thérapeutiques.

Elle était désespérée, expliqua-t-elle plus tard à sa sœur, et était prête à tout essayer. 

Une femme à la voix agréable et grave répondit à son appel et après que Lucy eut expliqué les problèmes qu’elle avait avec son fils, lui suggéra de se rencontrer. Il était préférable que Lucy lui rende visite pour qu’elles puissent discuter longuement de la situation et décider si elle pouvait l’aider.

Lucy accepta et dès le lendemain elle partit pour le Wiltshire, reconnaissante d’avoir le GPS dans sa voiture. Le voyage fut long, plus de trois heures, et elle fut soulagée lorsqu’elle quitta enfin la route pour s’engager dans une longue allée droite bordée de tilleuls, devant un panneau indiquant: Loxley Hall Academy

L’allée menait à une imposante maison située sur un immense terrain, sans autre habitation a perte de vue. Elle se gara sur le parvis gravillonné. Il n’y avait personne, mais il était évident que le jardin avec ses pelouses bien entretenues et ses parterres de fleurs, que la maison, avec sa peinture blanche étincelante, étaient tous deux bien entretenus. 

Elle fut surprise de voir une jolie femme de chambre lui ouvrir la porte, vêtue d’une courte robe noire à col blanc, de collants noirs, de chaussures plates noires et d’un tablier blanc immaculé. 

Elle fit entrer Lucy dans un petit salon confortable meublée de canapés recouverts de velours et la soubrette lui demanda si elle voulait du thé ou du café, ce que Lucy refusa poliment. On lui dit que la maîtresse de maison viendrait la rejoindre sous peu.

La femme de chambre fit la révérence avant de quitter la pièce et Lucy dut étouffer un petit rire devant la tenue étrange de la jeune femme.

La maîtresse des lieux s’avéra être une femme d’une cinquantaine d’années qui entra dans la pièce avec un large sourire. Elle avait les cheveux gris attachés en chignon et portait un tailleur en tweed avec une jupe stricte et des collants en fil d'Écosse, le genre de tenue que portaient les femmes de la campagne anglaise il y a cinquante ans.

Elle serra la main de Lucy d'une poigne de fer et se présenta sous le nom de Julia Bagnall.

- Bienvenue à Loxley Hall, Comment puis-je vous aider ? Demanda t-elle aussitôt.

Lucy n'était pas du tout sûre de la façon dont on pouvait l'aider, si tant est qu'on puisse l'aider, mais lorsqu'elle commença à décrire les difficultés qu'elle avait avec son jeune fils, la femme hocha la tête avec sympathie, posant de temps en temps une question. 

Lucy sentit instinctivement qu'elle comprenait et commença à ouvrir son cœur d'une manière qu'elle n'aurait jamais faite normalement avec un étranger.

Elle finit par pleurer et s’essuya les yeux avec un mouchoir.

- Je suis désolée. Je ne suis pas d’habitude aussi émotive. C’est juste que… 

Julia lui pris la main:

- Ne vous souciée pas de tout ça. Vous êtes loin d’être la première mère à fondre en larmes dans cette pièce et je ne pense pas que vous serez la dernière. Pourquoi ne prendrions-nous pas un thé ? 

Elle se leva de sa chaise, traversa la pièce et appuya sur une sonnette à côté de la cheminée. 

Il sembla à Lucy que quelques secondes seulement s’écoulèrent avant qu’on frappe doucement à la porte et que la femme de chambre n'entre. 

- Du thé et des sandwichs, s’il vous plaît, Molly. Dit Julia Bagnall en se tournant vers Lucy. 

- Concombre et saumon fumé, ça vous va ? 

Lucy hocha la tête.

- Oui, merci. C’était charmant. 

La femme de chambre fit à nouveau une petite révérence et disparut. 

Julia Bagnall sourit. 

- Pendant que nous attendons, laissez-moi vous expliquer un peu ce que nous faisons ici. Tout d’abord, je peux vous assurer que je peux vous aider. J’ai changé la vie de dizaines de jeunes garçons et de jeunes hommes difficiles, dont beaucoup étaient bien sans doute pires que votre fils. Cela dit, vous devez savoir que c’est un établissement d’enseignement privé pas comme les autres… 

Lucy hocha la tête avec hésitation.

- Oui, j'ai eue l'occasion de me documentée sur vos méthodes. Mais j’ai tout de même besoin d’en savoir un peu plus… 

- C'est tout a fait normal ma chère. Aussi laissez-moi donc vous expliquer ce que j’appelle la pédagogie thérapeutique. Chaque garçon qui arrive ici est tout de suite traité comme une fille et habillé comme une fille, et cela dès le premier jour.

Lucy hocha la tête, les joues s'empourprant tout de même d'embarras. Julia poursuivie:

- Ils commencent tous par être éduqué comme des fillettes agées de huit ans et doivent gagner, par leur comportement et leur attitude, le droit de progresser, par étapes, jusqu’au niveau AA. 

Lucy ne comprends bien sûr pas, mais la femme lui explique sans attendre:

- Le niveau AA signifie "approprié à l’âge" donc un garçon de 14 ans peut s’habiller comme une fille de 14 ans et ainsi de suite. Le mauvais comportement ou le manque de coopération sont punis par une régression progressive en âge selon la gravité de la faute, ainsi un enfant de huit ans peut redevenir un enfant de cinq ans, puis un enfant de trois ans, puis un bébé  en couches pour les plus rebelles.

Ce détail met Lucy fort mal a l'aise tandis que Julia lui sourie:

- Une fois que les élèves parviennent a atteindre le niveau AA, ils régressent rarement et nous pouvons alors nous concentrer sur leur programme d’éducation, un professeur qualifié vient tous les jours pour les cours classique comme les Maths ou l'histoire... Mais les cours portent principalement sur la féminisation tels que le maintien, le maquillage, la coiffures, etc...

Elle sourit, comme si elle se souvenait soudain d’un souvenir. 

- Vous seriez surprise de la rapidité avec laquelle un garçon en mini-jupe apprend à garder les genoux serrés pour éviter de montrer sa culotte lorsqu’il s’assoit. 

Les informations étaient si perturbantes que Lucy pouvait à peine comprendre ce que la femme disait. Est-ce qu’elle obligeait vraiment les adolescents à s’habiller comme des petites filles ou des bébés ? Elle avait du mal à le croire. 

Plus elle écoutait, moins elle pouvait imaginer que cela aiderait Jake.

- Afin que l'enseignement soit le plus efficace qui soit nous pouvons accueillir un maximum de six élèves à la fois. Chaque élève a sa propre chambre et il y a trois salles de bains communes qu’elles se peuvent partager.

Lucy ne manque pas de remarquée que Julia dit "Elles" en parlant de ces garçons.

- Je dois vous dire que nos frais sont de 1 000 livres sterling par semaine. Cela peut sembler beaucoup, mais les dépenses ici sont considérables et les frais couvrent tout: la pension et la nourriture, les frais de scolarité, les vêtements, les bas, les collants, la coiffure, les cosmétiques, etc...

- Des collants ? Des cosmétiques ? 

- Oui, nous essayons de couvrir tous les besoins dans les moindres détails… 

Lucy avait du mal à saisir le concept de base si bizarre. L’idée que les collants et les cosmétiques figurent dans les dépenses des éleves était difficile à comprendre, tout particulierement parce que tous les pensionnaires étaient des garçons. 

- J'ai beaucoup de demande aussi si vous envoyez Jake ici, vous devrez vous engager à ce qu’il reste au moins un semestre et vous devrez placer ses soins entièrement entre mes mains pendant cette période. Sans cet engagement, je ne peux pas envisager de le prendre ici. J’espère que vous comprendrez… 

Lucy soupira:

- Vous savez, Mademoiselle… je veux dire Julia… Je ne pense pas que cela fonctionnera pour mon fils pour la simple et bonne raison que je pense qu’il vous serait impossible de pouvoir le persuadé de porter une robe.

- Ce défi je suis prête a le relevé... mais nous avons une technique qui fonctionne toujours . Ici la persuasion est inutile car il n’y a pas d’autre choix pour eux. Lorsqu’un nouvel élève arrive, toutes ses affaires y compris son téléphone portable lui sont retirées la nuit , pendant qu’il dort. A son réveille il trouve sur son lit une robe d’école et des sous-vêtements adaptés a sa morphologie, nous avons un stock de robes de toutes sortes confectionnées en tailles adultes. Lorsque la nouvelle arrivante demande où sont ses vêtements alors nous lui expliquons le régime en vigueur ici. 

Lucy regarde Julia, qui continue:

- Bien sûr il y a des crises de colère, à quoi d’autre s’attendre ?  Mais face au choix d'être  nue ou en robe, il finit par succomber et enfiler la robe. Après cela c’est un jeu d’enfant... 

- Qu’est-ce qui les empêche de s’enfuir ? 

- Le village le plus proche est à cinq miles. Pouvez-vous imaginer un adolescent sans argent et sans portable marcher cinq miles le long de la route en portant une robe ? 

Lucy comprit que la femme avait raison.

- Et les visites ?

Miss Bagnall sourit. 

- En fait, nous interdisons toute visite pendant les trois premières semaines...  J’appelle cela le purgatoire. Au bout de trois semaines la plupart des étudiants, bien que cela varie d’un cas à l’autre, se sont fait a la routine féminine et sont relativement à l’aise avec le fait d’être en robe. 

- Et une fois ces 3 semaines passées ?

- Après cela les parents,  je dois dire que ce sont généralement les mères car les pères ont souvent du mal à comprendre notre philosophie, peuvent venir n’importe quel week-end, en prévenant à l’avance. La plupart emmènent généralement leurs enfants déjeuner ou faire du shopping à Salisbury. 

Lucy devait sans cesse se rappeler que lorsque Miss Bagnall parlait des filles, elle parlait en fait des garçons. 

- Je ne sais pas grand-chose sur cette discipline des jupons, mais il me semble que cela pourrait être très dommageable psychologiquement ? Questionna Lucy. 

- Pas vraiment. Je dois admettre que je n’ai aucune qualification formelle, mais je peux vous assurer que je sais de quoi je parle. J’ai moi-même été mise sous la discipline de jupon dès l’âge de cinq ans et par conséquent… 

Lucy se demanda si elle avait bien entendu.

- Je suis désolée… Mais qu’avez vous dit ? 

Julia rit. 

- Les visiteurs sont souvent étonnés quand je leur annonce mais j’étais un enfant plutôt vilain, voyez-vous, et on me mettait une robe à chaque fois que je me comportais mal. Au milieu de mon adolescence, j’ai finalement réalisé que je préférais vraiment être une fille et j’ai donc décidé de vivre ma vie en tant que femme et je ne l’ai jamais regretté un seul instant. 

- Alors vous êtes… un homme en fait ?

Julia ne s'offusqua pas:

- Je suis une transexuelle postopératoire. J’ai subi une opération de réassignation sexuelle à Bangkok peu après mes 18 ans.

Lucy était étonnée de voir que Julia semblait complètement décomplexée en admettant qu’elle était autrefois un homme. Tandis qu’elle continuait à parler, Lucy examina son visage à la recherche de signes de masculinité. Il n’y en avait aucun. Son maquillage était discret et sa coiffure et ses vêtements étaient tout à fait adaptés à une femme de son âge. 

Sa voix était peut-être un peu grave pour une femme, mais pas au point que quelqu’un ai un doute sur sa féminité. Elle ressentit soudain un besoin désespéré de changer de sujet. 

- Et qu’arrive-t-il à vos élèves après leur départ ? Demanda-t-elle. 

- Cela dépend. Celles qui peuvent passer pour des filles convaincantes ont souvent tendance à vouloir rester en filles. Parfois c'est imposé par les Parents... Certaines vont plus loin, volontairement ou non, elles suivent des traitements aux hormones  et  subissent parfois une opération de réassignation sexuelle et vivent le reste de leur vie en tant que femmes. 

Mais Julia précise vite:

- En général je déconseille aux Parents les opérations de changement de sexe forcée, mais je suis une fervente partisanne des traitements hormonaux, d'autant plus que la plupart des élèves qui sortent d'ici sont inaptes a une vis masculine. Pour les autres mais c'est plus rare, elles peuvent se travestir à la maison et vivre extérieurement comme un homme, celles qui ne pourraient jamais passé pour une fille redeviennent des hommes. 

Un silence se fait durant un court moment, puis Julia dit a Lucy:

- Aussi nous avons tendance à ne pas accepter les garçons costauds, trop virils et machos parce que la thérapie fonctionne moins bien sur eux. Avez-vous une photo de Jake ?

- Bien sûr. Dit Lucy. 

Elle fouilla dans son sac, sortit son téléphone, composa le code de déverrouillage, appuya sur l’icône photo et glissa jusqu’à ce qu’elle trouve quelques photos récentes de Jake, prises à la fête d’anniversaire de son cousin.

Il avait l’air renfrogné sur les deux, mais malgré cela il était plutôt beau garçon.

Elle tendit le téléphone à Julia qui jeta un coup d’œil aux photos et le lui rendit.

- Ce serait vraiment un candidat parfait pour un séjour ici. Les garçons androgynes et aussi éfféminé acceptent plus facilement nos regles strictes et sont plus rapidement à l’aise en robe… 

Lucy n’avait jamais vraiment pensé à Jake comme étant un garçon androgyne et éfféminé, mais maintenant que Julia le mentionnait… 

- La seule chose que je peux vous garantir Lucy, c’est que peu importe comment nos élèves  sortent ici, ils finiront par forcement par être beaucoup plus gentils, doux et moins agressifs que les garçons lambda.

- J'aurais pensé que forcer des garçons à s'habiller en fille les rendrait plus agressifs, plutôt que moins.. Murmura Lucy.

- C'est là que vous avez tort. Ceux qui critique la thérapie par le jupon prétendent que nous obtenons des résultats en humiliant nos étudiants et dans une certaine mesure, c'est vrai. Mais l'humiliation est-elle une si mauvaise chose ? Si l'humiliation est le prix à payer pour transformer un jeune homme difficile, agressif et grossier en un être humain décent, je pense que c'est un tout petit prix à payer, n'est-ce pas ?

Lucy n'en était pas sûre. 

Elle pensait de plus en plus que ce n'était pas le bon endroit pour Jake. Elle ne pouvait pas supporter l'idée que son fils bien-aimé, aussi difficile soit-il, soit humilié de la sorte en étant forcé de s'habiller en fille. Elle était sur le point de poser d'autres questions lorsque la femme de chambre réapparut portant un grand plateau en argent avec une théière, des tasses et des soucoupes et une assiette de délicieux sandwichs.

- Merci, Molly, pose-le là-bas. Je m’en occuperai. Dit Julia en souriant.

La soubrette obeïssait alors que Julia dit:

- Molly est l’une de nos anciennes élèves, n’est-ce pas, Molly ? 

La femme de chambre rougit joliment, marmonna:

- Oui, madame. Tout en se dépêchant de sortir.

Lucy était confuse. 

- Alors vous prennez aussi de vraies filles ?

Julia rit.

- Non... Jamais de la vie. Molly est un garçon… 

Lucy était incrédule. 

- Alors votre femme de chambre est un garçon ? Bredouilla-t-elle.

- Absolument. Sa famille a connu des moments financierement difficiles après son départ d’ici et quelques mois plus tard et elle m’a contactée pour me demander si je pouvais lui trouver du travail, histoire d'avoir une bouche en moins a nourrir. Je cherchais une femme de chambre à l’époque et elle était parfaite candidate . C’était il y a trois ans et depuis elle est a mon service... c'est une fille si gentille.

- Mais ce n’est pas une fille !

- Non, pourquoi cela devrait-il avoir de l’importance ? 

Lucy y réfléchit. 

- Non, je suppose que non. Dit-elle enfin, incertaine. 

Elle était complètement confuse, assise là, à discuter avec cette étrange femme d’âge moyen qui avait été un homme et à se faire servir du thé par une servante qui était un garçon. Elle avait du mal à se faire à l’idée que que cela pouvait être un choix de la part de Molly.

C’était comme si le monde était sens dessus dessous. Elle se rendit compte que Julia parlait toujours pendant qu’elle versait le thé. 

- Je sens que tu n’es pas convaincue, alors ce que je te suggère, c’est… Elle tendit une tasse à Lucy qui Lucy la remercia tout pensant qu’elle avait besoin d’une boisson forte plus la remettre de ses émotions, pas d’une tasse de thé. 

Julia continua:

- J’ai justement une élève, Mélanie, qui part la semaine prochaine… 

- Mélanie est un garçon ? L’interrompit Lucy. 

- Oui, bien sûr. Pourquoi ne te laisserais-je pas seule avec elle un moment ? Tu pourra lui poser toutes les questions et lui demander tout ce que tu veux. Tu pourras ensuite décider si ce que je propose ici pourrait convenir à ton fils. Qu’est-ce que tu en penses ? 

Lucy dit que ça lui semblait bien, même si elle avait vraiment envie de partir, ayant plus ou moins décidé qu’il n’était pas question qu’elle soumette Jake à une telle thérapie.

- Attends ici. Je vais la chercher... En attendant sers-toi encore du thé et des sandwichs. 

Julia sourit à sa visiteuse puis sortit de la pièce. Lucy l’observa attentivement.

Marchait-elle comme un homme ? Pas du tout. Y avait-il quelque chose chez elle qui permettrait à quiconque de deviner son véritable sexe ? Non plus. Quelques minutes plus tard, on frappa doucement à la porte. Lucy se demanda si elle devait dire "Entrez" mais la porte s’ouvrit quand même et une jeune fille visiblement timide hésita avant d’entrer.

- Mme Northrop ? Je suis Mélanie. Puis-je entrer ? Demanda la nouvelle venue.

Certes Lucy ne savait pas à quoi s’attendre, mais elle ne s’attendait certainement pas à voir ce jeune homme exceptionnellement joli qui ressemblait à une fille de la tête aux pieds. Il portait une jupe plissée en tartan noir et blanc, un chemisier blanc, des collants noirs et des souliers vernis a petits Talons. Ses cheveux noirs étaient attachés en queue de cheval avec un chouchou rouge et son maquillage était parfait, des lèvres rose pâle, un fard à paupières discret et du mascara.

- Oui, bien sûr. Ddit Lucy, essayant de ne pas montrer sa surprise.

Mélanie sourit et entra, puis il/elle ferma la porte derrière. A la stupéfaction de Lucy,  Mélanie fit la révérence avant de s’asseoir dans le fauteuil que Julia venait de quitter. Lucy remarqua que le garçon vêtu en fille  lissa instinctivement sa jupe sous ses fesses en s’asseyant.

- Est-ce qu’ici on doit faire la révérence quand on entre dans une pièce ? Demanda Lucie.

 - C’est ce qu’on nous apprend ici, oui. 

- N’est-ce pas un peu démodé ? 

- Je suppose que oui, mais cet endroit n'est-il pas un peu démodé lui aussi ? Dit Melanie en gloussant et avant de se couvrit la bouche d’une main.

- S’il vous plaît, ne dis pas à Miss Bagnall que j’ai dit ça.

Comment etait-il possible, se demandait Lucy, que cette fille puisse être un garçon  ? Lucy n'avait pas le choix.

- Melanie, je suis vraiment gênée de te demander une telle chose, mais je crois que je dois le faire. Es-tu vraiment un garçon ? 

Melanie rit.

- Bien sûr que je le suis. Vous n'avez pas a être gêné. Miss Bagnall ne vous l’a pas dit ? 

- Oui. Bien sûr qu’elle l’a fait. Mais bon... tu ne ressembles pas beaucoup à un garçon… 

- J’ai toujours été un peu féminine. Ria à nouveau Mélanie.

Lucy était étonnée de voir à quel point il semblait naturel et détendu.

- J’aimerais bien savoir comment tu es arrivé ici et comment ça s’est passé... 

Melanie déglutit, puis se lança dans une histoire très similaire à l’expérience de Lucy avec son propre fils. Il était lui aussi fils unique et était un véritable tyran à la maison, de plus il avait constamment des ennuis avec la justice, principalement pour des vols a l'étalage mais plus grave encore, à cause de la drogue. Après une violente dispute avec son père et l’a physiquement attaqué avec un couteau de cuisine, tentant de le poignardant à la cuisse. On lui a alors donné le choix entre appeler la police et finir en prison ou bien suivre un cours à l’Académie  de Miss Bagnall. 

- Est-ce que tu avais la moindre idée de ce qui se passait ici ? Demanda Lucy. 

- Oh non... bien sûr que non. Je n’aurais jamais accepté de venir si j’avais su ce qui s'y passait. Le premier matin, quand elle m’a dit que je porterais une robe, je me suis battue avec elle comme une folle. Au final, j’ai passé trois semaines à la crèche avant d’être mise au pas. 

- La crèche ? S'étonna Lucy en ouvrant de grands yeux.

Un peu honteuse, et pour cause, Mélanie expliqua:

- La crèche c’est là que l'on te fait régressé jusqu'au au niveau de bébé, tu passes tout ton temps dans un lit cage ou dans un parc, la tétine dans la bouche... Tu es traitée comme un bébé, tu dois porter des couches et faire tes besoins dedans... tout tes besoins. Les seuls vêtement qu'on te met ce sont des grenouillieres et des barboteuses, la plupart du temps tu es nourrie au biberon mais parfois on t’assois dans une chaise haute spécialement conçue et tu es nourrie à la petite  cuillère avec une bouillie immonde et affreusement molle. Tu es mise au lit à six heures, immoblisée par des sangles. Une nurse te réveille toute les quatres heures pour changé tes couches et te donné le biberon... Je suppose que Miss Bagnall ne te montrera pas la nurserie  tant cet endroit est répugnant.

Lucy essaya de ne pas montrer a quel point elle était choquée. 

- Comment es-tu sortie de cette... nurserie ?

- Eh bien, j’ai finalement réalisé que la seule façon de m’en sortir était de coopérer et de faire ce qu’on me disait, alors j’ai commencé à progresser à travers les niveaux d’âge. Au moment où j'ai enfin atteint le AA j’ai réalisé que j’aimais bien être une fille. 

- Vraiment ? Demanda Lucy.

- En fait, ce n’est pas que j’aime ça... j’adore ça et je ne veux plus jamais redevenir un garçon. 

- Qu’en pensent tes parents ? 

- Ma mère est tout à fait d’accord, elle est même folle de joie... mais mon père n’est pas très content. Il a surtout peur de la réaction des gens, que ces derniers pensent que je suis un monstre…

Mélanie rit de manière inattendue et dit 

- Je suppose que je le suis, n’est-ce pas ? 

Lucy était encline à acquiescer mais ne dit rien. Elle se trouva fascinée garçon qui par son apparence, ses manières et son comportement, dégageait une féminité troublante. Lucy regarda ses jeunes mains pour voir si elles trahiraient son secret, mais ce n’étaient pas des mains de garçon, elles étaient petites et fines, les ongles étaient manucurés et peints avec brio. 

Lorsque sa jupe remonta légèrement sur ses cuisses, il la baissa avec un geste de pudeur que toute femme reconnaîtrait immédiatement. Lucy trouva tout cela assez troublant. Lorsqu’ils eurent fini de parler, Lucy le remercia pour son temps et sa franchise.

- J'ai été ravie de vous rencontrée, Mme Northrop, dit Mélanie en se levant et en rajustant sa jupe.

Avant de sortir elle fit volte-face:

- Allez-vous envoyer votre fils ici ? Demanda-t-elle soudain à Lucy qui se leva également. 

- Je n’ai pas encore prise ma décision. Au fait, quel est votre prénom ?

- Et bien, c'est Mélanie bien sûr.

- Non, je veux dire votre prénom de garçon. 

Mélanie minauda:

- Le l'avais presque oublié figurez-vous... en fait je m'appellais Jake. 

Lucy sentit le sang lui monter à la tête et crut un instant qu’elle allait s’évanouir. Elle dit a Mélanie sur un ton sec:

- Si c'est Julia qui vous a demandé de dire cela, ce n'est pas drôle.

Mélanie ne comprenait pas:

- Tout va bien, Mme Northrup ? 

Lucy compris alors que la jeune féminisée ne mentait pas, elle aussi s'appellait Jake. Elle prtait le même prénom que son fils... était-ce un signe terriblze du destin ?

- Oui. Oui je vais bien... parfaitement bien. Dit péniblement Lucy.

- Si vous n’avez rien d’autre à me demander, puis-je aller chercher Mlle Bagnall  ? 

- Oui, s’il vous plaît. Merci. J’ai apprécié de vous parler.

-  Moi aussi. Au revoir, c’était agréable de vous rencontrer. 

Melanie serra la main de Lucy, fit une révérence sans la moindre gêne et quitta la pièce en fermant doucement la porte derrière lui/elle.

Lucy pensa tout de suite que Mélanie n’aurait pas put être une meilleure ambassadrice pour le juponnage thérapeutique. Polie, habile en société, sûre d'elle, éloquente et impossible à distinguer d’une vraie fille. 

Lucy se demanda même si il ne s'agissait pas d'une arnaque, si Melanie n'était pas une vraie fille employée par Julia Bagnall pour persuader les parents septiques que la discipline du jupon  fonctionnait. 

- Alors qu’as-tu pensé de Melanie ? Demanda Julia Bagnall en revenant, portant un épais dossier. 

- Ravissante... Murmura Lucy, essayant de ne pas montrer sa confusion. 

- Vous m’avez demandé mes qualifications. C’est toujours un peu gênant d’admettre que je n’en ai aucune, mais je peux vous montrer… j'ai ici des dizaines et des dizaines de témoignages de parents me remerciant d’avoir transformé la vie de leurs fils incontrôlables. Si tu veux bien… 

Lucy agita la main pour l’interrompre.

- Vous savez Julia, je pense vraiment que ce n'est pas un endroit pour mon fils. Je suis sûre que vous faite du bon travail mais ce n’est pas pour tout le monde, et je ne pense pas que ce soit bien, ni pour moi ni pour Jake. J’espère que vous me comprendrez.

Julia ne semblait pas le moins du monde offensée. 

- Je comprends parfaitement. Ce n’est pas pour tout le monde, comme tu le dis. Cependant, si jamais tu changes d’avis, tu n’as qu’à m’appeler. 

Tout en parlant, Julia raccompagna Lucy et lui fit un signe de la main joyeux depuis la porte tandis que Lucy montait dans sa voiture.

Bon sang. Quel endroit complètement bizarre... Se dit Lucy, pensant ne jamais y revenir.


                                                                                                                    A SUIVRE...