CHAPITRE 2
Sherry m'a accompagnée dans plusieurs magasins pour que nous puissions acheter des nouvelles tenues. En tant que travestie occasionelle, j'avais déjà une petite garde-robe de vêtements à porter, mais aucunes tenues ne correspondaient au code vestimentaire que je serais obligée de respecter dans mon nouveau travail.
Habituellement, lorsque je sortais travestie, mon objectif était de me fondre dans la masse des femmes qui m'entouraient. Je réalisait que porter des jupes extrêmement courtes et des talons vertigineux allait attirée une attention inconfortable sur moi.
Lors de notre escapade au centre commercial avec Sherry, nous avons choisi plusieurs jupes, robes et hauts pour que je puisse porter quelque chose de différent chaque jour de la semaine. En associant différents hauts et jupes, je pouvais presque ainsi créer une tenue unique pour chaque jour du mois si je le souhaitais.
En passant a la caisse mes yeux sont presque sortis de ma tête lorsque j'ai vu la facture finale de mes vêtements, mais après m'être rappelée que M. Johnson finançait ma nouvelle garde-robe, je me suis sentie soulagé.
Avec de nombreux sacs de courses en main, Sherry et moi avons ensuite arpenté le rayon chaussures pour commencé à choisir des modeles qui respectaient le code vestimentaire imposé par Monsieur Johnson.
Nous avons veillé à choisir des talons hauts de styles et de couleurs variés qui se mariaient avec chacune des tenues que nous venions d'acheter. Les sandales à lanières, les escarpins, les chaussures compensées, les plateformes, les richelieus, les bottines et les bottes à talons hauts mesuraient toutes au moins 10 CM de hauteur et certaines mesuraient même entre 12 et 15 CM de hauteur .
Je n'en avait jamais porter d'aussi haut et les ajoutés a nos achats me glaça le sang.
La vendeuse qui nous a fait payer m'a lancé quelques regards étranges alors que j'achetais près de quinze paires de talons hauts vertigineux sans une seule chaussure plate. Elle me dit avec un sourire tout en regardant Sherry:
- Votre amie doit avoir un excellent Kiné pour porter de telles chaussures.
J'était rouge de devoir passer en caisse, mais j'avait la chance d'avoir une petite pointure et la cassiere pensa que tout ces achats était destinés a Sherry. Cette derniere me glissa a l'oreille:
- Encore une chance que tu ne chausse pas du 44...
En nous dirigeant ensuite vers le rayon beauté, Sherry a pris les feuilles de mon contrat et lu attentivement le code vestimentaire avant de m'aider à choisir le maquillage.
- Il est indiqué que les seules couleurs acceptées pour tes lèvres sont le rouge et le rose, nous devrions donc nous concentrer sur le choix de quelques nuances différentes qui peuvent se marier avec la plupart de tes tenues. A dit Sherry.
J'ai hoché la tête alors que nous commencions à parcourir les rayons.
Sherry avait un œil incroyable et un talent inné pour le maquillage. Elle a donc pris les rênes, sélectionnant une gamme de rouges, de crayons et de brillants à lèvres.
Comme je porterais du maquillage tout les jours maintenant, ou presque car je comptait bien passé mes week-end en homme, Sherry m'a également choisi un gommage pour les lèvres et un baume à lèvres pour garder mes lèvres douces.
Une vendeuse s'est approchée alors que nous choisissions du maquillage pour les yeux, mais Sherry l'a écartée car elle savait mieux que quiconque ce dont j'avais besoin.
Une fois tout le maquillage sélectionné, j'ai retenu mon souffle en attendant d'entendre le prochain montant scandaleux qui serait débité de la carte de crédit. En seulement deux heures, nous avions dépensé plus de dix mille dollars, mais nous n'avions toujours pas terminé.
En tant que travestie de longue date, j'avait toujours gardé mes cheveux bruns assez longs tout en essayant de rester androgyne dans mon apparence afin de pouvoir passer du mode masculin au mode féminin quand je le souhaitais.
Cependant, selon le code vestimentaire, mes cheveux devaient être blonds, descendre au milieu du dos et être coiffés de manière différemment toutes les deux semaines.
Sherry m'a donné le numéro de sa coiffeuse préférée, mais lorsque j'ai appelé, elle n'avait pas de disponibilités avant deux semaines. Après avoir expliqué que je pouvait payer un généreux supplément pour entrer avant l'ouverture, elle a accepté de me voir dès le lendemain.
Avec mes achats et ce rendez-vous chez la coiffeuse fixé, j’avais remplis autant de conditions du code vestimentaire que j'avais put. Après cette longue seance de shopping, Sherry est retournée à son appartement pendant que je rentrais chez moi.
J’ai déballé ma voiture pleine de sacs de courses et j’ai tout organisé dans mon placard et ma salle de bain. Avec beaucoup de tenues à choisir, j’ai soigneusement sélectionné une petite robe noire et des sandales à talons aiguilles à lanières pour le travail du lendemain. J’ai disposé mon maquillage sur la coiffeuse et j’ai commencé ma nouvelle routine consistant à me laver le visage et à me frotter les lèvres avant de me coucher.
Enfin prête à me coucher pour la nuit, j’ai réglé le réveil à 4 h 30 le lendemain matin afin d’avoir suffisamment de temps pour me préparer et prendre mon rendez-vous chez le coiffeur.
J’étais tellement impatient et anxieux par la journée suivante commence que j’ai à peine dormi pendant la nuit.
A 4 heures du matin, ne pouvant plus rester au lit et j’ai décidé de prendre une longueur d’avance sur ma journée. Après avoir pris une douche et m'être raser, je me suis mise devant le miroir et j’ai passé quinze longues minutes à épiler mes sourcils jusqu’à ce qu’il ne reste pratiquement plus rien.
La section maquillage du code vestimentaire indiquait très clairement que les sourcils devaient être redessinés. La partie la plus douloureuse de la matinée étant derrière moi, j'ai commencé ma nouvelle routine matinale en étalant de la base sur mon visage.
Pour essayer de correspondre à la description du code vestimentaire, j'ai utilisé une légère application de fond de teint, de poudre bronzante et d'enlumineur. Une fois la base fixée, j'ai terminé avec les poudres avec une légère couche de blush sur chacune de mes pommettes.
N'ayant presque pas de temps à perdre, j'ai ensuite porté mon attention sur mes yeux.
En utilisant une fine application d'eye-liner, j'ai entouré mes yeux avant de travailler sur l'ombre à paupières. Après avoir créé un look smokey eye, j'ai attrapé mes faux cils et appliqué soigneusement la colle.
Travaillant lentement et soigneusement, j'ai posé les faux cils sur les miens et j'ai attendu qu'ils sèchent. Une fois mes faux cils posés, j'ai fini mes yeux avec du mascara foncé.
Pendant la dernière partie de mon maquillage, j'ai commencé par encercler mes lèvres avec un crayon à lèvres rouge. Après avoir dessiné une forme de cœur, j'ai rempli mes lèvres avec le rouge à lèvres le plus brillant de ma nouvelle collection. Le contraste entre mes yeux sombres et mes lèvres brillantes était séduisant et sensuel. Je me sentait excité en me regardant dans le miroir, mais j'ai fait de mon mieux pour sortir du trouble dans lequel j'étais.
En sortant de la salle de bain, j'ai attrapé un de mes soutiens-gorge et je l'ai enfilé.
Il y avait une fente à l'intérieur de chaque bonnet où je pouvais glisser mes faux-seins et les maintenir en place. J'avais des prothèses mammaires artificielles en taille bonnet C, bonnet D et bonnet DD... J'avais acheté ces derniers sans réalisé a quel point ces derniers étaient gros et genants, après un bref essai d'une heure a peine je ne l'ai avait plus jamais mis
Mais, après avoir relu attentivement le code vestimentaire et malgré leur inconfort, j'ai décidé d'opter pour les prothèses mammaires en bonnet DD.
"Si les seins de la secretaire recrutée ne sont pas assez gros, cette dernière devra remédier à la situation de la façon dont l’employeur la jugera approprié. Le non-respect de cette clause entraînera un licenciement immédiat et le versement de dommages-intêrets par cette dernière pour non-respect du contrat Patron/Employée".
Après avoir relu à haute voix la stipulation du code vestimentaire, je ne comprenais pas exactement ce que cela signifiait. Mais quoi qu’il en soit, je devais faire de mon mieux pour m’y conformer.
Avant d’enfiler ma culotte noire assortie, j’ai glissé mon sexe entre mes jambes et utilisé du ruban adhésif pour le maintenir en place. Ce n’était pas la solution la plus confortable pour cacher mon pénis, mais c’était la plus efficace. Une fois tout en place, j’ai glissé ma culotte sur mes jambes et j’ai attrapé la petite robe noire que j’avais choisie la veille.
Avec le décolleté de la robe, les prothèses mammaires qui emplissait mon soutien-gorge donnaient l’impression que j’avais une poitrine obscene. La robe était conforme à la règle de la longueur du bout des doigts et couvrait à peine mes fesses.
C'était de bien loin la robe la plus scandaleuse que j'avais jamais portée en dehors de mon appartement, mais ce genre de tenue allait devenir ma norme à l'avenir. Après avoir enfilé mes sandales noires à talons aiguilles, je me suis placée devant le miroir et j'ai contemplé mon image.
Avec mes jambes fraîchement rasées, mes talons hauts accentuaient la finesse de mes mollets et faisaient paraître mes jambes plus longues. La petite robe noire épousait ma peau et montrait toutes mes courbes sous le tissu fin. Bien que ma silhouette ne soit pas des plus féminine, elle n'était pas non plus trop masculine.
Grâce à des règles strictes, en suivant un régime et en faisant de l'exercice, j'avais gardé un ventre mince et des bras toniques. Avec les faux seins et mon entre-jambes lisse, j'avais l'impression de pouvoir passer pour une femme.
En vérifiant mon maquillage, je me suis assurée que rien n'avait coulé pendant que je m'habillais. La couche de base du fond de teint, de la poudre bronzante et de l'enlumineur était toujours aussi belle, et mes sourcils n'avaient jamais été aussi féminins. Entre mes yeux sombres et mes lèvres brillantes, je me sentais séduisante et sexy.
Voyant qu'il était presque six heures du matin, j'ai attrapé un sac à main noir dans mon placard et j'y ai fourré des produits de maquillage. Après avoir attrapé mon téléphone, mon portefeuille et mes clés, j'ai tout mis dans mon sac à main et je suis partie en toute hâte.
Comme il était encore tôt le matin, je n'ai croisé personne dans mon immeuble en sortant.
En me glissant dans ma voiture, je me suis précipitée à mon rendez-vous chez la coiffeuse, une certaine Tonya.
En arrivant au salon, j'ai remarqué que Tonya était la seule autre personne présente. Je saisis mon sac à main sur le siège avant et me précipitai à l'intérieur, où elle m'accueillit avec un sourire chaleureux.
- Salut, tu dois être Morgan n'est-ce pas ?
- Oui. Je suis désolée d'être en retard mais c'est juste une matinée de folie ! Ai-je dit.
- Ce n'est pas grave, commençons plutôt, c'est d'accord ?
- Oui, s'il vous plaît.
- Si je comprends bien, tu veux changer de couleur et ajouter des extensions ? Me demanda Tonya.
- Oui, est-ce un problème ?
- Non, pas du tout. Mais une coloration des cheveux pourrait prendre une heure et demie à deux heures, quand aux extensions cela pourraient prendre quelques heures de plus selon ce que tu veux faire.
- L'ennui c'est que je dois être au travail à 9 heures... Répondis-je.
- Eh bien, nous pourrions faire la couleur maintenant et tu pourrais revenir plus tard pour les extensions ?
- Vous pouvez vraiment faire ça pour moi ?
- Bien sûr. Avec ce que tu paies, je travaillerai sur toi toute la journée ! Me dit Tonya en riant.
Au cours des deux heures suivantes, Tonya a donc teint mes cheveux en blond clair tout en gardant un œil sur la pendule. Quand elle a eue finie et que j’ai eu le premier aperçu de ma nouvelle apparence, j’ai presque eu la mâchoire qui tombait pratiquement tombée par terre.
Le changement de couleur m’a fait paraître et me sentir comme une femme bien dans sa peau. Mes cheveux tombaient magnifiquement jusqu’à mes épaules et me donnaient une confiance que je n’avais jamais ressentie auparavant.
Après avoir pris rendez-vous pour plus tard dans la soirée, je me suis dirigée vers le bureau.
Arrivée dix minutes avant l’heure de l'embauche, je me suis dirigée vers le bureau et j’ai trouvé Sherry assise au bureau de la réceptionniste.
- Oh… Mon… Dieu… Mais tu es... tu es superbe ! Me dit Sherry avec enthousiasme.
- Est-ce que ça te plaît ? Ai-je demandé.
- Tu es époustouflante ma chérie ! Monsieur Johnson va sûrement être impressionné.
- Tu... Tu crois ?
- J'en suis sûre. Mais tu devrais aller lui faire savoir que tu es là. Me dit Sherry.
- Merci. Ai-je dis en me dirigeant vers le bureau de Monsieur Johnson et avant de frapper à sa porte.
- Entrez ! Cria-t-il tout en restant assis à son bureau.
Après être entrée, j’ai fermé la porte derrière moi et j’ai attendu sa réaction.
A SUIVRE...
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