vendredi 4 octobre 2024

THE FEMINIZATION DIRECTIVE (CHAPITRE 2)


                                                                           Chapitre 2



Les cinq hommes se réunirent dans un coin isolé de la salle de pause, leurs expressions mêlant incrédulité et anxiété. La réunion avec Mary s’était terminée depuis près d’une heure, mais le poids de ses paroles pesait toujours lourd dans l’air.

Aucun d’entre eux ne parvenait à saisir l’absurdité de la situation, mais ils savaient tous une chose avec certitude: Mary ne faisait jamais de blagues. Quand elle disait que quelque chose allait arrivé, cela arrivait... inéluctablement.

John le plus jeune du groupe fut le premier a rompre le silence de plomb:

- Elle elle sérieuse ? Cela doit être une sorte de test, n’est-ce pas ? Elle ne peut en aucun cas nous forcer à faire ça... Demanda t-il la voix teintée d'angoisse.

David, le plus âgé d’entre eux, secoua lentement la tête.

- Tu sais, je connais Mary depuis assez longtemps et assez bien pour savoir qu'elle est très sérieuse. Elle n’aurait jamais convoqué cette réunion si elle ne l’avait pas été. Crois-moi elle  attend vraiment que nous executions ces exigences.

Les autres étaient mal à l’aise, échangeant des regards gênés. 

Ils avaient tous entendu des histoires sur leadership intransigeant de Mary et sa détermination à aller jusqu’au bout dans ce qu'elle demandait, peu importe à quel point ses méthodes pouvaient être peu conventionnelles.

La réussite professionelle de Mary était la preuve de l'efficacité de ses méthodes.

- Je n’arrive pas à croire qu’elle nous oblige à choisir un mentor. Elle s’attend sans doute à ce que nous nous humilions volontairement. Marmonna Greg, la voix pleine de ressentiment.

Richard se questionnai:

- Que sommes-nous censés faire ? Il faut choisir une des femmes et de lui demander de nous transformer en fille ? Nous sommes censés commencer avec quelque chose comme ça ? 

La question restait en suspens, sans réponse. Ils savaient tous que la tâche qui les attendait était monumentale, non seulement par sa difficulté, mais aussi par l’humiliation pure et simple qu’elle entraînerait. 

Aucun d’entre eux ne s’était jamais considéré comme trop masculin et machiste, mais l’idée d’être forcé de se travestir en femme était quelque chose qui les secouait profondément.

- Nous ne pouvons pas accepter cela ! Dit John, le désespoir s’insinuant dans sa voix. 

Après un court moment de réflexion il dit:

- Il doit bin y avoir un moyen de lui faire entendre raison. Peut-être qu’on peut lui parler, la convaincre que cette idée est grotesque… 

- Oublie ça tout de suite, l'interrompit David, elle a pris sa décision. Entrer en conflit ouvert avec elle ne fera qu’empirer les choses. Nous devons trouver comment gérer ça… tous ensemble. 

Il y eut une longue pause pendant laquelle les hommes examinèrent leurs options, chacun d’eux se débattant avec la même pensée: comment pourraient-ils gérer cette situation sans perdre complètement leur dignité ?

Enfin, Steve, le plus silencieux du groupe, prit la parole. 

- Et si… et si nous n’étions pas tous obligés de le faire ? 

Les autres se tournèrent vers lui, confus. 

- Que veux-tu dire ?  Demanda Richard.

Steve hésita, choisissant soigneusement ses mots. 

- Et si nous décidions entre nous qui a le moins de chances de réussir ? Je veux dire, il n’y a aucune chance que nous soyons tous les cinq convaincants en tant que femmes d’ici la fin du mois, n’est-ce pas ? Alors… il nous suffit de déterminé qui va perdre de toute façon et de faire en sorte que cette personne se sacrifie.

C’était un plan froid et calculé mais qui avait au moins l'avantage de sauver quatre d’entre eux de la pire des humiliations, mais cela signifiait aussi condamner l’un des leurs à un destin sordide.

- Tu veux dire… que nous devons faire de l’un de nous le bouc émissaire ? Demanda Greg demanda à voix basse.

- Pas exactement, répondit Steve, essayant de justifier l'idée tout en parlant. Nous sommes juste réalistes. Quelqu'un va perdre quoi qu'il arrive. Si nous sommes tous d'accord sur qui est cette personne, alors le reste d'entre nous n'aura pas à souffrir autant. Si ce dernier ne fait pratiquement rien pour être féminin tandis que le reste d'entre nous se contente de faire le strict minimum pour éviter d'être le perdant, aucun d'entre nous n'aura à faire quelque chose de trop embarrassant.

Il y eut un murmure d'accord réticent alors que le plan prenait forme dans leur esprit.

Ce n'était pas idéal, mais c'était mieux que l'alternative de tous accepter pleinement ce scénario cauchemardesque. Ils pourraient s'épargner le pire de l'humiliation tout en satisfaisant techniquement aux exigences de Mary.

- Excellente idée... Mais comment déterminer de qui ce sera ? Lequel de nous va devoir se sacrifié pour tout les autres ? Demanda John sur un ton sarcastique. 

David prit une profonde inspiration, sachant que la réponse ne serait pas facile à accepter.

- Nous devrons juste jouer franc-jeu les uns envers les autres. Regardez celui d'entre-nous qui a le moins de chances de passer pour une femme et qui est le moins convaincant. Nous pouvons voter, ou bien laissé un tirage au sort décidé. Ce n’est pas juste, mais toute cette situation n’est pas juste. 

Ils ont tous hoché la tête, même si personne ne semblait particulièrement à l’aise avec le plan. C’était un mal nécessaire, se disaient-ils, un moyen de traverser le mois a venir en gardant leur dignité presque intacte.

Pendant le reste de la journée, les hommes évitèrent le contact visuel avec les femmes du bureau, chacun d'eux étant perdu dans ses pensées sur la façon d’aborder la semaine à venir.

Ils étaient censés se soumettre et se choisir un mentor, une personne qui les guiderait à travers cette transformation humiliante, mais maintenant qu’ils avaient un plan, ils éprouvèrent un soulagement tordu. 

Si ils pouvaient identifier celui d’entre eux qui avait le plus de chances d’échouer, les autres pourraient minimiser leurs efforts et éviter le pire.

Le lendemain, ils avaient tous accepté le plan mais personne n’en parla ouvertement,  il était entendu que chacun ferait juste ce qu’il fallait pour être assez féminin pour éviter d'éveillé les soupçons, tout en laissant une âme malchanceuse en supporter le poids des conséquences.

Cependant, leur plan fut bouleversé au milieu de la semaine lorsque Mary les convoqua tous à une autre réunion.

Elle se tenait à nouveau au bout de la table, avec la même autorité dans sa posture. Mais cette fois, il y avait autre chose dans son comportement, ​​quelque chose de malsain qui allait retourné l’estomac des hommes présents.

Mary expliqua:

- Après avoir longuement réflechie, J'ai décidé de corser un peu les choses et de vous donner à tous une motivation supplémentaire. L’homme qui ne parviendra pas à atteindre la féminité la plus convaincante possible sera, comme je l’ai déjà mentionné, rétrogradé au rang de jeune employée de bureau. Mais ce n’est pas tout... Il devra subir une opération de changement de sexe, un chirurgien lui retirera le pénis et les testicules et lui fabriquera un joli vagin. Une fois ceci fait il accomplira ses tâches de bureau en ne portant que de la lingerie affriolante et des Talons aiguilles, afin que tout le monde puisse voir à quel point il a échoué. 

En apprenant cela, les hommes échangèrent des regards horrifiés, toutes les pensées de leur plan s’évaporant en un instant. Les enjeux venaient d’être portés à un niveau inimaginable.

- Mais ce n’est pas tout, continua Mary, ses yeux brillants d’une lueur presque amusée.  Si l’un d’entre vous embrasse véritablement la féminité et en devenant la femme la plus jolie et la plus féminine du bureau, il sera récompensée. Le gagnant, ou plutôt la gagnante s’il y en a une, recevra une promotion et une augmentation de salaire substantielle. 

Elle s’arrêta, laissant ses mots imprégner pleinement l'esprit des hommes présents.

- Vous serez jugés lors d'un vote par toutes les femmes du bureau, aussi je vous suggère donc de prendre cela au sérieux. Très au sérieux. 

Sur ce, elle les congédia, laissant les hommes sortir de la pièce en titubant, en état de choc.

La salle de repos, autrefois un lieu de refuge, ressemblait maintenant à une prison lorsqu'ils se réunirent à nouveau, l'atmosphère étant lourde de terreur. Personne ne parla pendant un long moment, les implications des nouvelles règles de Mary étant trop terrifiantes pour être exprimées.

Finalement, John rompit le silence:

- Eh bien, je suppose que cela change tout.

Greg soupira:

- Personne ne va se porter volontaire pour se sacrifié maintenant, pas si cela signifie perdre ça... Dit-il en désignant son entre-jambes.

- Et la promotion ? Il ne s'agit plus seulement d'éviter le pire, car il y a maintenant quelque chose à gagner... Dit David, bien que sa voix manquait de l'enthousiasme qu'un tel prix aurait pu susciter autrefois. 

Ils savaient tous ce qu'il voulait dire.

Avant, le plan consistait à éviter l'humiliation. Maintenant, les enjeux étaient si élevés qu'ils ne pouvaient pas simplement traverser cette épreuve en faisant des concessions. Il n'y avait plus de filet de sécurité, plus de solution facile.

C’était une prise de conscience qui faisait réfléchir, ils savaient maintenant qu’ils ne pouvaient pas compter sur des demi-mesures. La seule façon d’éviter l’impensable était d’accepter et de se plier a ce qu’ils avaient essayé d’éviter a tout prix.

Chacun d’eux devait devenir aussi convaincant et aussi féminine que possible !!!

Il n’y avait pas d’autre choix.



                                                                                                                A SUIVRE...

1 commentaire:

  1. Superbe situation, dommage qu'il a aucun qui a osé tenir tête à Mary. Merci

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