samedi 30 novembre 2024

ROMAN: LE GARCON QUI PORTAIT JUPON (CHAPITRE 13)

 

                                                                CHAPITRE 13


James Thorpe ne laissait jamais personne prendre le dessus sur lui, que ce soit sur le plan professionnel ou social. C’était l’un des principes directeurs de sa vie, aussi lorsque sa femme lui criait qu’il ne reverrait jamais son fils, il ne s’en souciait pas le moins du monde. 

C’était lui qui déciderait quand il reverrait son fils, pas Vanessa. 

Il regrettait que sa femme ait décidé de déménager, cela rendait les réceptions professionnelles à la maison plutôt difficiles. Il avait essayé de la convaincre qu’elle réagissait de manière excessive, qu’elle n’avait aucune raison de partir, mais, comme toute femme, elle ne l’écoutait pas. 

Il supposait qu’il était possible qu’il ait lui-même réagi un peu de manière excessive, mais n’est-ce pas un père qui péterait les plombs s’il rentrait chez lui et trouvait son fils en robe, maquillé et en talons hauts ? 

Tout ce qu’il voulait, c’était donner à George une leçon qu’il n’oublierait pas. Qu’y avait-il de mal à cela ? Peut-être que l’incident sur le lit était un peu exagéré, mais encore une fois, il avait un but: montrer à George ce qu’il pouvait attendre d’une relation homosexuelle.

James n’utilisait jamais le mot « gay ». 

Pour lui, être gay signifiait être heureux, joyeux et généralement joyeux. Il n’avait jamais compris comment ni pourquoi ce mot avait été approprié par les homosexuels. Vanessa n’avait jamais rien dit de « l’incident sur le lit », il supposait donc que George l’avait gardé pour lui, ce qui était une bonne chose. 

Bien qu’il ne l’admette jamais, il était étrangement perturbé par toute cette histoire. Il fut choqué lorsqu’il souleva la robe et découvrit que George portait une culotte de fille, puis lorsqu’il la baissa et commença à enfoncer deux, puis trois doigts dans le rectum de son fils, il découvrit, à sa grande honte et à son embarras, qu’il avait une érection. 

Il laissa le garçon allongé sur son lit, gémissant, et alla dans la salle de bain qu’il partageait avec Vanessa, se lava les mains et se retrouva en train de se masturber furieusement devant les toilettes, ce qu’il n’avait pas fait depuis des années. 

Il ne pouvait pas comprendre. 

Six semaines après que Vanessa soit partie, il la retrouva pour déjeuner à Covent Garden. Elle était polie, mais glaciale. Elle ne voulait pas divorcer, a-t-elle dit, mais elle s'attendait à ce qu'il subvienne à ses besoins et à ceux de ses enfants jusqu'à ce qu'ils quittent l'université. Elle avait déjà trouvé un appartement à Holland Park. Elle avait dit aux enfants qu'ils se séparaient, que la séparation était à l'amiable et qu'ils s'étaient simplement éloignés. Elle n'a dit ni à Olivia ni à Isabella qu'il avait lancé une attaque brutale contre leur frère, et elle ne le ferait pas. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il faisait.

Il ne doutait pas que les deux filles voudraient lui rendre visite et qu’elle n’y verrait aucune objection. James était assis, morose, en train de boire une bouteille de Chardonnay et ne parlait pas beaucoup. 

Il était étonné par son sang-froid. Elle ne fit aucune mention de George et il ne posa délibérément aucune question. Il savait que George ne vivait pas avec elle parce qu’elle était surveillée 24 heures sur 24 par une agence de détectives qu’il avait récemment embauchée et qui lui fournissait des rapports quotidiens sur ses activités.

James se demandait ce que Vanessa avait fait de son fils. Où qu’il soit allé, il savait que sa mère lui rendrait inévitablement visite et il se contenta donc de savoir qu’il n’avait qu’à attendre le rapport pertinent pour savoir où se trouvait son fils. 

Quand il arriva, ce fut une bombe: 

- samedi 15. La cible a quitté son domicile à 08h15. Elle a marché jusqu’à sa voiture garée sur 200 mètres le long de la route. La cible l’a suivie en voiture hors de Londres le long de la M4 sur 126 miles. La cible a quitté la M4 à la jonction 16, a continué le long des routes de campagne jusqu’à sa destination, Loxley Hall Academy. 

- Impossible de la suivre sans être exposée. Elle a pris sa station cachée avec vue sur l’allée. La cible a quitté sa destination 20 minutes plus tard en compagnie d’une fille inconnue aux cheveux roses (voir photo). Elle s’est dirigée vers… 

James lisait le rapport sur son iPad. À la mention d’une fille inconnue aux cheveux roses, son cœur a fait un bond. Pourquoi sa femme venait-elle chercher une fille ? Ses deux filles étaient à l’université. Il a balayé l’écran pour trouver les photos jointes au rapport. La première était très floue, de la voiture de Vanessa sortant d’une allée sur une route de campagne. 

Son passager n’était rien de plus qu’une tache vaguement rose à l’intérieur de la voiture. Mais la deuxième photo, dans un parking à étages, montrait clairement la fille sortant de la voiture accompagnée de Vanessa. 

James utilisa son pouce et son index pour agrandir l’image et marmonna « putain, putain de salope » à voix basse. Il ne faisait aucun doute que la fille aux cheveux roses était son fils !!!

 Il fit défiler l’image de haut en bas, absolument horrifié à la vue de son fils portant du maquillage, des collants et une mini-jupe. Son œil fut attiré par une ligne blanche sur l’épaule du garçon où son haut semblait avoir glissé; il zooma et vit avec dégout que c’était une bretelle de soutien-gorge. 

- Bon Dieu... gémit-il. 

Son premier réflexe fut d’appeler Vanessa et de lui dire qu’il savait ce qui se passait et de lui demander à quoi diable elle pensait jouer, mais il eut des doutes. Quoi qu’il se passe, il n’allait pas permettre que cela continue. Il n’allait, sous aucun prétexte, avoir un travesti pour fils ; cela le ferait rire.

Il avait une bonne réputation dans la City. 

Il pouvait, supposait-il, supporter que George se révèle être homosexuel, tant qu’il le gardait pour lui, tant qu’il faisait semblant d’être hétéro en public et devant la famille. Mais un travesti qui s’exhibe avec du maquillage et des jupes ? Jamais ! 

Il avait besoin de plus d’informations pour décider quoi faire et il envoya un SMS au patron de l’agence de détectives pour lui demander un rapport rapide sur Loxley Hall. Deux heures plus tard, il reçut une réponse:

- Loxley Hall Academy semble être un établissement d’enseignement non déclaré, détenu et dirigé par une certaine Julia Bagnall mais nous n'avons pas d’autres informations pour le moment sur cette femme. L’académie propose une thérapie dite de punitions par le jupon  pour les jeunes hommes difficiles, sous réserve que les faire s’habiller en fille et les traiter comme des filles améliore leur comportement. Pas d’autres informations pour le moment. 

- Bon Dieu, pensa James en lisant le rapport, Vanessa devait être folle pour envoyer George dans un tel endroit. Il n’était pas un enfant difficile, loin de là. Pourquoi avait-il accepté de partir ? James ne comprenait pas, mais il savait que son premier devoir était de faire sortir George de Loxley Hall et que son deuxième devoir était de le persuader qu’il n’avait aucun avenir s’il n’acceptait pas d’être un garçon, qu’il devait s’habiller comme un garçon, ressembler à un garçon et agir comme un garçon. 

Il lui fallut moins de 21 jours pour prendre les dispositions nécessaires, même si cela coûta beaucoup d’argent en frais juridiques et logistiques. 

Il était deux heures de l’après-midi lorsque trois limousines Mercedes noires avec chauffeur firent irruption dans l’allée de Loxley Hall. 

Dans la première voiture se trouvaient Sir James Thorpe et deux avocats portant des mallettes. 

Dans la deuxième, trois hommes de sécurité costauds en costume noir. 

Dans la troisième, un infirmier avec pour instructions de se préparer à administrer un sédatif à un patient et le coiffeur de Sir James, Nigel, se demandant ce qu’il faisait, mais reconnaissant d’avoir les trois cents livres dans son portefeuille.

Nigel était également responsable d’une valise remplie de vêtements que George avait laissés dans sa chambre lorsqu’il avait quitté précipitamment la maison de Primrose Hill quelques mois plus tôt. Les trois voitures s’arrêtèrent dans la cour et tous les occupants, à l’exception des conducteurs, sortirent sur le gravier et levèrent les yeux vers la maison. 

Sir James ouvrit la voie vers la porte d’entrée et frappa avec assurance sur le heurtoir. Molly répondit et jeta un regard nerveux d’un visage à l’autre. 

- Mademoiselle Bagnall, s’il vous plaît. Tonna Sir James. 

- Avez-vous un rendez-vous ? Demanda Molly avec douceur.

— Non, mais nous avons des affaires urgentes à lui confier et je vous serais obligée… 

Il fut interrompu par Miss Bagnall qui apparut au fond de la salle et dit:

- Bonjour, messieurs, comment puis-je vous être utile ? 

- Je m’appelle Sir James Thorpe. Je crois savoir que mon fils, George Thorpe, est inscrit dans cette… euh… académie. À partir de maintenant, son séjour ici est terminé. Je suis venu le chercher.

- Vous tous ? demanda Miss Bagnall, comme si elle était déconcertée par la taille du groupe. 

James ne vit pas la nécessité de s’expliquer et resta silencieux. 

- Sir James, je suppose que vous savez de quel genre d’établissement il s’agit, continua Miss Bagnall, vous comprendrez donc que nous n’avons pas de George Thorpe, mais nous avons une Georgina… 

James sentit sa colère monter et les veines palpiter sur son front. Avant qu’il ne puisse parler, l’un de ses avocats intervint. 

- Je dois vous prévenir, madame, que nous sommes en possession d’ordonnances judiciaires nous autorisant à emmener George Thorpe hors de cet endroit sans délai et exigeant votre coopération à tous égards. Toute obstruction de votre part, ou de la part de l’un de vos employés, sera considérée comme un outrage au tribunal. Je dois également vous avertir que nous sommes conscients que cet établissement n’est pas enregistré et donc effectivement illégal. Si vous voulez continuer à faire des affaires, je vous suggère de ne pas tergiverser et de vous conformer à nos exigences. 

Miss Bagnall ne semblait pas le moins du monde impressionnée. Elle se tourna vers Molly, qui avait suivi la procédure avec de grands yeux, et dit:

- Molly chérie, pourriez-vous demander à Georgina de nous rejoindre dans le hall, s’il vous plaît. 

En insistant sur le nom, elle regarda Sir James d’un air malicieux et sourit. 

L'homme se contenta de la fusiller du regard. 

Deux minutes plus tard, Molly réapparut avec George, qui portait un haut à manches courtes en angora rose assorti à la couleur de ses cheveux, une petite jupe en jean, des collants vert fluo et des bottines. Tous les hommes du groupe le regardaient, certains la bouche ouverte, incrédules à la vue du fils de Sir James Thorpe. 

George mit un moment à se rendre compte que l’un d’eux était son père.

- Papa ? Haleta-t-il. 

James ne put empêcher une grimace de se dessiner sur son visage. George ne la rata pas et fut soudain extrêmement gêné de se tenir devant son père habillé comme il l’était. Il ressentait une envie pressante de faire pipi, mais resta cloué sur place, les yeux baissés pour éviter de regarder son père, le visage rougissant. 

Son esprit s’emballait : il avait une assez bonne idée de la raison pour laquelle son père était venu, mais qui étaient tous ces autres hommes et que voulaient-ils ?

James, lui aussi, semblait regarder n’importe où sauf dans la direction de son fils. 

- J'ai besoin de pouvoir parler en privé à mon fils. Dit-il, s'adressant à Mlle Bagnall. Y a-t-il un endroit où nous pouvons ?

- Elle peut vous emmener dans sa chambre, je suppose, si… 

James perdit soudain son sang-froid. 

- Pour l’amour de Dieu, ce n’est pas une "elle" ! Cria-t-il le visage écarlate, avant qu’un des avocats ne pose une main sur son épaule pour le retenir. 

- Cela ne va pas aider. Dit-il doucement.

Miss Bagnall s’amusait. 

- Georgina, dit-elle calmement, pourquoi n’emmènes-tu pas ton père dans ta chambre ? Vous autres messieurs, vous pouvez attendre dans l’antichambre. Molly, montre-leur où aller…

La dernière chose au monde que George voulait était d’être seul avec son père, surtout dans sa propre chambre. C’était une chambre typique d’adolescente, il y avait une odeur de parfum et de produits de beauté, des pots, des flacons, des pinceaux et des rouges à lèvres recouvraient le dessus de la coiffeuse, des robes et des sous-vêtements éparpillés un peu partout et le portant rempli de vêtements de fille qu’il avait achetés avec sa mère. 

Elle/il savait que son père deviendrait fou en voyant cela. 

Il essaya d’attirer l’attention de Miss Bagnall pour lui faire comprendre que c’était une mauvaise idée, mais elle était occupée. Il se força à regarder son père, qui se tenait dans l’expectative au centre du couloir. 

- Par ici, papa. Dit Georgina

Elle se retourna et le conduisit à l’étage. James le suivit, essayant d’ignorer les longues jambes fines de son fils en collants vert vif. James inspira brusquement lorsqu’il entra dans la chambre de George et regarda autour de lui. 

Bon Dieu... pensa-t-il. C’est allé bien plus loin que je n’aurais jamais pu l’imaginer.

Georgina commença nerveusement à s’excuser pour le désordre, enlevant rapidement un soutien-gorge du dossier de la chaise, mais son père leva la main. Il avait préparé un discours et ne voulait pas se laisser détourner de ce qu’il devait dire.

- Assieds-toi, dit-il, nous devons parler. 

- Est-ce que tu vas me faire du mal ? 

James pouvait voir que les jambes de son fils tremblaient. 

- Non, bien sûr que non. 

Georgina s’assit au bord de son lit, les genoux serrés l’un contre l’autre. James aurait pu pleurer en voyant comment il avait instinctivement ajusté l’ourlet de sa jupe, tout comme ses sœurs l’auraient fait. Il s’arrêta, puis respira profondément. 

- Tout d’abord, je dois m’excuser pour la façon dont je t’ai traité, euh, euh… 

Il ne voulait pas mentionner ce qu’il avait fait.

- … cette nuit où tu as quitté la maison avec ta mère. J’ai réagi de manière excessive et je suis désolé. Ce que j’ai fait était mal… 

Il s’arrêta de nouveau, espérant une réaction, mais Georgina ne dit rien. 

L'homme s’assit, les yeux baissés, une image de misère, tordant un mouchoir entre ses doigts. 

Le père remarqua pour la première fois que les ongles de son fils étaient peints en rose.

- … De toute façon, je suis sûr que je n’ai pas besoin de te dire pourquoi je suis ici . Continua-t-il. 

Après une breve pause il continua:

- Tu dois savoir que ces bêtises doivent cesser.

George leva les yeux. 

- Que veux-tu dire par bêtises ? 

- Je veux dire les bêtises de t’habiller en fille et de prétendre être une fille. 

- Ce n’est pas une bêtise. 

- Qu’est-ce que c’est alors ? 

- C’est mon libre choix. Il n’y a rien de mal à ce que je m’habille en fille. J’aime m’habiller en fille. Je suis à l’aise en m’habillant en fille, pourquoi ne peux-tu pas comprendre ça ? 

- Je suis désolé, mais je ne peux pas. 

Georgina retenait ses larmes.

- J’ai toujours voulu être une fille et je vais rester une fille, je me fiche de ce que tu dis. 

- Mais tu n’es pas une fille, n’est-ce pas ? Tu es un garçon en robe. Il y a une grande différence. 

- George pleurait ouvertement maintenant. 

- Pourquoi ne peux-tu pas me laisser tranquille ? Pourquoi me fais-tu ça ?

James renifla. 

- Je pourrais te poser la même question: pourquoi me fais-tu ça ? 

- Je ne te fais rien. 

- Non ? À part me ridiculiser ? À part me faire honte d’avoir un fils ? À part me rendre malade quand je te regarde ? 

Pendant un moment, aucun d’eux ne parla.

James soupira. 

Cela ne se passait pas comme il l’avait prévu. 

- George, je peux t’assurer que ces bêtises vont cesser, et elles vont cesser tout de suite. Tu es mon fils. Tu vas agir comme mon fils et tu vas t’habiller comme mon fils. 

- Je ne le suis pas et tu ne peux pas m’y forcer. 

Georgina était étonnée de tenir tête à son père. 

- Au contraire, c’est exactement ce que j’ai l’intention de faire. Dans un instant, tu vas nettoyer cette… » il allait dire "boue" mais se ravisa… ce maquillage de ton visage, puis tu vas te faire couper les cheveux et ensuite… 

Georgina ne pouvait pas croire ce que son père disait.

- Comment ça, une coupe de cheveux ?

- Tu sais ce que c’est qu’une coupe de cheveux. 

Georgina hurla soudain. 

- Non ! S’il te plaît, ne me coupe pas les cheveux, s’il te plaît… 

Il avait involontairement touché ses cheveux du bout des doigts comme pour s’assurer qu’ils étaient toujours là. 

- S’il te plaît, papa, s’il te plaît, ne me coupe pas les cheveux. S’il te plaît, je t’en supplie…

James ignora ses supplications. 

- Et ensuite tu vas te changer et tu vas rentrer à Primrose Hill. 

- NON, JE NE LE VAIS PAS ! Cria soudain Georgin .

Elle bondie du lit, traversa la pièce en courant, ouvrit brusquement la porte et se précipita dans les bras du garde de sécurité posté à l’extérieur. Il fut ramené dans la pièce, pleurant de manière incontrôlable. 

- Pourquoi me fais-tu ça ? Demanda-t-elle à nouveau, entre deux sanglots. Pourquoi ne peux-tu pas me laisser tranquille ? Tu ne peux pas me forcer à m’habiller en garçon si je ne le veux pas. Pourquoi est-ce que c’est comme ça ? Tu ne peux pas me garder prisonnier et puis qu’est-ce qui m’empêche de m’habiller en fille si je veux vivre avec maman, Livvy et Bella ? 

- Simplement parce que je ne permettrais jamais que cela arrive. Je veux que tu m’écoutes très attentivement, George. Toi, tes sœurs et ta mère dépendez entièrement de moi. Ta mère m’a dit qu’elle ne voulait pas divorcer et je n’en veux pas non plus. Je lui ai dit que j’étais tout à fait disposé à soutenir la famille en lui offrant un style de vie confortable aussi longtemps que nécessaire, mais je ne suis pas prêt à le faire si tu persistes à continuer ces bêtises. Il est vrai que ta mère pourra aller en justice pour réclamer une pension alimentaire dans le futur, mais cela coûtera cher et cela prendra beaucoup de temps.  Les conséquences immédiates de mon retrait de mon soutien financier seront dévastatrices. Ta mère ne pourra pas rester dans l’appartement qu’elle occupe actuellement et tes sœurs devront quitter l’université. Vous serez toutes pauvres  et sans abri. 

Georgina écoutait son Père en sanglotant.

- Le confort et la sécurité futurs de ta mère et de tes sœurs dépendent donc entièrement de ton acceptation de ne plus jamais pouvoir porter de robe. Je ne fais pas cela par méchanceté, je le fais parce que je veux avoir un fils dont je puisse être fière, et je ne peux pas être fière d’un fils qui est travesti. Et ne pense pas une seule minute que tu peux t’enfuir et vivre en secret quelque part comme une fille. Tu dois comprendre que tu ne m’échapperas jamais. Je te retrouverai où que tu sois.

Georgina resta silencieuse si longtemps que son père lui demanda:

- Bon, George, on commence ? 

- Pourquoi dois-je me faire couper les cheveux ? Marmonna-t-elle enfin. 

- Combien de garçons connais-tu avec des cheveux roses ?

Sir James Thorpe s'était toujours considéré comme un gagnant et à ce moment-là, il crut avoir gagné à nouveau. Il s'avéra qu'il était trop sûr de lui.


                                                                                         A SUIVRE...

vendredi 29 novembre 2024

DECHEANCE (PARTIE 10)

 

Nouvelle partie...


                                                               DECHEANCE PARTIE 10  



jeudi 28 novembre 2024

CAPTION 1209 (PARTIE 187 ET 188)

 

Deux nouvelles parties...


                                                                  CAPTION 1209-187



CAPTION 1209-188





mercredi 27 novembre 2024

ROMAN: LE GARCON QUI PORTAIT JUPON (CHAPITRE 12)

 

                                                                  CHAPITRE 12


Judith-Ann n’était pas restée longtemps en colère contre Georgina.

Après tout, se disait-elle, elle était plus qu’une partenaire consentante et ce n’était pas la faute de Georgina si cela lui faisait si mal. Peut-être aurait-elle dû s’arrêter plus vite, mais elle était excitée et on ne pouvait pas le lui reprocher. Judith-Ann était allé dans la chambre de Georgina le lendemain matin avant le petit-déjeuner et s’était réconcilié avec elle. 

Plus tard dans la journée, Georgina a dit que sa mère allait lui rendre visite ce week-end avec ses deux sœurs aînées et qu’elles prévoyaient de déjeuner dans un restaurant chic près de Bath. 

- Maman aimerait vraiment que tu viennes... A-t-elle dit. 

Judith-Ann hésitait.

-Tu aimeras mes sœurs, elles sont amusantes. Ce sera la première fois que je les verrai depuis que je suis ici.

- Et ton père ? Est-ce qu’il vient aussi ? Demanda Judith-Ann.

L’expression de Georgina s’assombrit.

- Non... Il ne vient pas. A t-elle dit rapidement avant de changé de sujet. 

Plus tard, Judith-Ann découvrirait pourquoi son amie ne parlait jamais de son père. 

Sir James Thorpe, fait chevalier en 2016 pour services rendus à l’industrie, était fier de sa brillante carrière et de sa réputation de chef d’entreprise coriace. 

Il avait remporté une médaille de rugby à Oxford, obtenu un double diplôme avec mention très bien, rejoint le conseil d’administration d’un conglomérat industriel international et en dix ans en était devenu le président, gagnant un salaire de plus de 2 millions de livres sterling par an. 

L’image publique de Thorpe en tant qu’homme d’affaires accompli, respecté et prospère, doué pour faire avancer les choses, était étrangement en contradiction avec sa vie privée, qui était un fiasco entièrement de sa propre création.

Le charme facile dont il faisait preuve au travail semblait disparaître dès qu’il franchissait le seuil de leur grande maison familiale à Primrose Hill et se transformait en un homme autoritaire, enclin à la violence, sans intérêt pour une vie de famille heureuse ou paisible. 

Vanessa avait conclu qu’elle ne comprenait plus son mari et lui avait demandé plusieurs fois le divorce, mais il avait réagi avec une telle fureur qu’elle avait toujours reculé. 

- Si tu essaies de divorcer de moi, lui murmura-t-il un jour à l'oreille tout en tordant une mèche de ses cheveux dans une main pour pouvoir rapprocher son visage du sien, tu ne reverras jamais aucun des enfants.

Vanessa et James se sont rencontrés lors d’une soirée à Oxford, alors que James était en dernière année de master en administration des affaires. 

Il était grand, beau, charmant et visiblement brillant, et il l’a séduite. Elle était infirmière à Radcliffe, mais a renoncé à son métier, à sa demande, après leur mariage. Quelques mois plus tard, elle était enceinte et a donné naissance à une fille, qu’ils ont appelée Olivia.

Isabella est venue 18 mois plus tard. 

James ne s’est montré aucun intérêt pour les enfants et n’a pas caché qu’il était amèrement déçu qu’ils soient tous les deux des filles. Dans les premières années de leur mariage, Vanessa a imputé les tensions à la maison au stress de son travail. Elle savait qu’il était fanatiquement ambitieux et qu’il se battait pour atteindre le sommet. 

Il était facile d’accepter qu’il soit épuisé à son retour à la maison, mais moins facile de comprendre pourquoi il était morose, irritable et hypercritique à la fois envers elle et les enfants.

S’il ne travaillait pas le week-end (ce qui était rare), il semblait préférer la compagnie de ses copains golfeurs, à une heure de route, à celle de sa famille. En tant qu’épouse d’une étoile montante des affaires, elle était obligée de briller lors de fréquentes réceptions mondaines et de divertir les invités lors de dîners à Primrose Hill. 

À ces occasions, elle avait un aperçu de l’homme qu’elle pensait avoir épousé, l’esprit libre, drôle, urbain et attachant qui la regardait parfois de l’autre côté de la pièce et lui souriait, faisant battre son cœur plus vite. Et puis, lorsque le dernier invité était parti, il redevenait le personnage monosyllabique et dyspeptique qu’elle connaissait. 

La naissance de George raviva brièvement leur mariage. James était excité à l’idée d’avoir un fils et rêvait de toutes les choses qu’ils allaient faire ensemble, généralement liées au sport, en particulier au rugby. Il fut ensuite consterné lorsque George se révéla être un enfant délicat, effrayé par sa propre ombre et pas du tout intéressé par le sport. 

Quand James l’emmena à Primrose Hill avec un ballon de rugby, ils revinrent quelques minutes plus tard avec George en pleurs et son père furieux. 

- Il s’est mis à pleurer presque avant que je lui passe le ballon ! Dit-il à sa femme avec dégoût. 

Vanessa pouvait voir que depuis l’âge de dix ans, George devenait de plus en plus efféminé. Il ne s’intéressait pas aux jouets de garçons mais jouait pendant des heures avec une vieille maison de poupées qui appartenait à ses sœurs, déplaçant les meubles et construisant dans son imagination des fantasmes élaborés pour les familles qui y vivaient. 

On le trouvait souvent absorbé par les magazines de filles que ses sœurs avaient achetés et jetés. Vanessa faisait de son mieux pour cacher tout cela à son père, qui ne faisait jamais mystère de son homophobie flagrante et de son mépris pour les "pédés" .

Son père était furieux quand George avait suivi l’exemple des autres garçons de l’école et s’était mis à laisser pousser ses cheveux. Sa mère le protégeait, comme toujours, en lui disant que ce n’était pas important, que beaucoup de garçons avaient les cheveux longs, que c’était juste une mode passagère. 

- Je ne veux pas que mon fils ressemble à une fille ! Est-ce trop demander ? Avait-il hurlé, fou de rage.

Le jour où James Thorpe avait complètement perdu le contrôle et attaqué son fils, Vanessa était sortie rendre visite à des amis à Holland Park.

Elle avait pensé que la maison était vide en rentrant chez elle, mais alors qu’elle retirait son manteau, elle avait entendu de faibles gémissements à l’étage. 

Elle s’était arrêtée et avait écouté. Oui, quelqu’un gémissait. En montant les escaliers, elle s’était rendu compte que cela venait de la chambre de George. Elle avait fait irruption et l’avait trouvé allongé sur le ventre sur son lit, à peine conscient. Il portait une robe, Vanessa l’avait reconnue comme étant celle d’Olivia, et à travers le tissu déchiré, elle pouvait voir les marques rouges livides sur son dos. 

- George ! S’était-elle exclamée. Qui t’a fait ça ? 

Il eut du mal à répondre. Finalement, il murmura 

- Papa… il m’a trouvé… je suis vraiment désolé… il m’a vraiment fait mal… je suis vraiment désolé maman… 

Vanessa déplaça doucement la robe déchirée pour examiner le dos du garçon.

Aucune peau n’avait été percée mais il était évident qu’il avait été sévèrement battu. Elle lui dit de rester où il était, puis alla dans la salle de bain et trouva de la crème émolliente pour aider à apaiser la douleur. Elle le fit s’asseoir, déboutonna doucement le haut de sa robe et la fit glisser de ses épaules. 

- Je suis désolé maman… commença-t-il, je n’avais l’intention de faire du mal…

Elle posa un doigt sur ses lèvres et secoua la tête.

- Pas maintenant, chéri. Nous pourrons parler plus tard.

Tandis qu’elle frottait doucement la crème sur son dos, elle élabora un plan. Ils devaient sortir de la maison, et s’éloigner de son père, dès que possible. Ils avaient un chalet de week-end dans le Wiltshire qui pouvait leur servir de refuge et Vanessa décida de s’y rendre en voiture cette nuit-là. 

Elle dit à George de s’habiller et de préparer un petit sac, ils iraient au chalet et y resteraient un moment jusqu’à ce qu’ils sachent quoi faire. Une demi-heure plus tard, ils étaient en route, se faufilant lentement dans le trafic de l’heure de pointe dans le nord de Londres en direction de l’autoroute. 

Il faisait déjà nuit lorsqu’ils atteignirent le chalet. Elle aida George à retirer son t-shirt et jeta un autre coup d’œil à son dos. Les marques ne semblaient pas aussi livides que tout à l’heure, mais elles étaient toujours très douloureuses. 

Après qu’il soit allé se coucher, elle se versa un verre et appela le portable de son mari. Il répondit à la deuxième sonnerie. 

- Vanessa, où es-tu ? 

Il bafouillait sur les mots et semblait ivre. Elle ignora la question. 

- Je veux juste que tu saches, dit-elle aussi froidement qu’elle le pouvait, que tu ne reverras jamais, jamais, ton fils. 

- Des conneries. Je peux t'expliquer… 

Mais Vanessa raccrocha, éteignit son téléphone et alla se coucher. Elle entendit George pleurer doucement dans la pièce voisine. 


RETOUR AU PRESENT...


Les sœurs de George étaient ravies de lui rendre visite à Loxley Hall. 

Elles étaient à l’université, Olivia à Oxford et Isabella à Bristol.

Lorsque l’incident s’était produit. Elles furent toutes les deux outrées lorsque leur mère leur en parla et soutinrent pleinement sa décision de se séparer de leur père et d’emménager dans un appartement à Notting Hill, même si aucune d’elles ne parvenait à se faire à l’idée que leur petit frère était dans une école où la discipline du jupon dominait le programme d'enseignement.

En privé, Olivia avoua à sa sœur qu’elle pensait que c’était du pipeau et Isabella était d’accord. 

Elles rendaient toutes deux régulièrement visite à leur père, quoi qu’il ait fait, elles l’aimaient toujours, mais il y avait une entente tacite entre elles pour que le nom de George ne soit jamais mentionné. 

Sur le chemin de Loxley Hall, dans la BMW de leur mère, elles lui demandèrent ce qui s’y passait exactement, mais elle ne parvint pas vraiment à les éclairer. 

- Je pensait que cet établissement serait bien pour votre frère, dit-elle, parce qu’ici il aurait le droit de s’habiller en fille et d’être traité comme une fille, ce qu’il voulait. 

- Mais ressemble-t-il vraiment à une fille ? Voulait savoir Isabella. 

- Absolument. Mais tu devrais voir son amie, Judith-Ann, et en fait, tu le verras parce qu’elle vient déjeuner, elle est magnifique. Elle pourrait être mannequin, elle est grande et a des jambes magnifiques, c'est sans doute pour cela qu'elle porte généralement une mini-jupe. Elle est en plus très gentille. La première fois qu’elle est sorti avec nous, je lui ai offert  une robe et elle m'a remerciée si chaleureusement que s'en était presque embarrassant. 

- Maman, savais-tu que George empruntait mes vêtements à la maison ? Demanda Olivia. 

- Non, bien sûr que non. J’aurais arrêté si j’avais su. Aucun d’entre nous n’aurait probablement jamais su si son père n’était pas arrivé tôt ce jour-là. Pauvre George... Son père n’était jamais rentré si tôt à la maison et la seule fois où il l’a fait… Bon de toute façon il est inutile de revenir sur tout ça. 

- Tu crois que George veut changer de sexe ? Demanda Isabella. 

- Je ne sais vraiment pas et il est trop tôt pour y penser. Il ne fait aucun doute que ton frère est gay et je suppose que nous le savions toutes, n’est-ce pas ? Mais ce que l’avenir lui réserve, c’est impossible à dire. Peut-être qu’il s’en remettra en grandissant, comme on dit, mais j’en doute… 

Vanessa s’arrêta et vérifia son GPS. 

- Écoutez les filles, nous serons là-bas dans quelques minutes. Je veux que vous essayiez de vous comporter aussi naturellement que possible. S’il vous plaît, ne les fixez pas du regard. Je vous promets qu’elles ressembleront à des adolescentes tout a fait normales et c’est ainsi que vous devez les traiter. 

Malgré les supplications de leur mère, Olivia et Isabella eurent le souffle coupé lorsqu’elles s’arrêtèrent devant Loxley Hall et virent deux filles en mini-jupes qui attendaient sur le porche. 

- Oh mon Dieu, dit Olivia, c’est George ?

- Oui, maintenant souviens-toi de ce que j’ai dit. Prévint leur mère. 

George/Georgina fit un signe de la main et courut vers la voiture tandis que ses sœurs sortaient. 

Le garçon jeta ses bras autour d’elles à tour de rôle, puis serra sa mère dans ses bras.

Judith-Annse tenait juste derrière lui. 

- Maman, tu te souviens de Judith-Ann, n’est-ce pas ? Dit-elle, saisissant la main de son amie et l’attirant dans le groupe. 

- Judith-Ann, voici mes sœurs, Olivia et Isabella. 

Judith-Ann fit presque une révérence par habitude, mais s’arrêta juste à temps. Il sourit et tendit la main, mais les deux filles l’ignorèrent et le prirent plutôt dans leurs bras.

- Si tu es l’amie de mon frère, tu es aussi notre amie. Dit Olivia. 

Isabella ne pouvait s’empêcher de le regarder. Elle savait qu’elle ne devrait pas, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle trouvait tout simplement impossible de croire que cette fille exceptionnellement jolie, presque belle, puisse être un garçon. 

Finalement, elle dit:

- Comment diable peux-tu être un garçon ? Tu es si jolie. 

 Judith-Ann haussa les épaules et rougit. 

- Tu ne le crois pas, Isa ? Dit son frère. 

- Judith-Ann, montre-lui ton pénis. 

- George, ne sois pas vulgaire ! Dit séverment sa mère.

Mais au final tout le monde a rit, Judith-Ann rougit encore plus et la glace fut brisée. 

Judith-Ann et Georgina se serrèrent à l'arrière de la voiture avec Isabella et ils partirent pour le restaurant. Isabella remarqua qu'elles avaient tous les deux baissées l'ourlet de leur jupe en s'installant, mais qu'elles laissaient encore beaucoup de leurs cuisses apparentes.

Elles portaient toutes les deux des collants noirs, bien visibles. Malgré tous ses efforts, Isabella ne pouvait pas les quitter des yeux. Son frère portait une petite jupe en velours écrasé violet et son amie portait la jupe à volants rose.

- Où as-tu eu ta jupe ? Demanda-t-elle à Judith-Ann. 

- Elle n'est pas à moi. Je l'ai empruntée à Georgina. Tu l'aimes ? 

- Oui, c’est génial. 

- Je l’ai acheté en ligne chez Gap. A ajouté Georgina. 

Une longue conversation à cinq interlocuteurs s’est ensuivie sur ce qu’on pouvait ou non acheter en ligne, et il y  eu bientôt des échanges et des rires et au moment où ils sont arrivés au Classico Italiano, tout le monde s’était détendu.

Judith-Ann et Georgina se sont tenues la main pendant la majeure partie du trajet et à un moment donné, Isabella a murmuré à l’oreille de son frère:

- Est-ce que vous faites l’amour tous les deux ? 

- C’est à moi de le savoir et à toi de le découvrir... A murmuré Georgina en retour, souriante.

- Tu le fais, n’est-ce pas ? A-t-elle insisté.

- Tais-toi, Isa !  Murmura-t-elle.

Puis, d’une voix plus forte elle demanda:

- Combien de temps encore avant qu’on y soit ? 

- Dix minutes... répondit sa mère. 

Olivia et Isabella avaient discuté un peu plus tôt de l’embarras que cela représenterait dans le restaurant si tout le monde pouvait voir que les deux filles avec qui elles étaient étaient en fait des garçons, mais elles se rendirent compte qu’elles s’étaient inquiétées inutilement. 

Les serveurs italiens se sont déchaînés à l’arrivée de quatre jolies filles et d’une belle femme d’âge moyen et ont failli trébucher l’un sur l’autre pour les servir.

Lorsque Judith-Ann et Georgina se sont levées pour aller dans les toilettes des dames, deux serveurs se sont précipités pour leur tirer leurs chaises, en les regardant avec un large sourire et en s’inclinant en même temps. 

Pendant leur absence, Vanessa et ses filles se sont simplement regardées en silence jusqu’à ce qu’Isabella sourie, secoue la tête et marmonne:

- Incroyable. Elles font toutes les deux craquer les garçons...


                                                                                                      A SUIVRE...


lundi 25 novembre 2024

CAPTION 1209 (PARTIE 185 ET 186)

 

Suite...


                                                                  CAPTION 1209-185


CAPTION 1209-186



dimanche 24 novembre 2024

DECHEANCE (PARTIE 9)

 

Nouvelle partie... après un laps de temps assez long.


                                                                DECHEANCE PARTIE 9



samedi 23 novembre 2024

ROMAN TRADUIT: CAUCHEMARD AU BUREAU (CHAPITRE 5 A FIN)

 

                                Chapitre 5: Un changement dans la dynamique de bureau


C'était vendredi et Jonathan s'est assis dans sa voiture.

Après avoir respiré fort pendant un moment, Jonathan s'est rendu à son bureau alors que les sons de ses talons hauts résonnaient dans son cerveau. Cynthia et Patricia ont à peine réagi à sa tenue, mais c'était sur les instructions d'Elvira et elles étaient préparées pour leur plan ultérieur.

Au fur et à mesure que la matinée avançait, Elvira demanda à Jonathan de trier les dossiers de Cynthia, de répondre au téléphone et de préparer du café pour tout le monde.

Les collègues de Jonathan continuaient d'ignorer les changements survenus au travail, mais il se demandait à quoi il pensait.

Dans son bureau, Jonathan réfléchit à sa situation et réfléchit à ce que d’autres hommes feraient à sa place.

S’ils voulaient riposter, ils risqueraient leur emploi, leur future carrière.

D'autres hommes s'étaient-ils mis dans des situations pareilles ? 

A devoir etre contrôlé par une femme méchante comme Elvira. 

Etre obligée de porter des vêtements féminins et de prendre des hormones. Elle le tenait par les couilles, elle avait des photos qui pourraient ruiner son travail et ses perspectives d'emploi dans le même domaine si elles étaient envoyées aux bonnes personnes. 

Il avait connu Elvira toute sa vie et savait qu'elle prenait plaisir à le ruiner, donc toute dispute rendrait sa vie encore pire.

Jonathan a donc continué à se laisser diriger par Elvira et ses deux collègues pour le reste de la journée. le respect dont-il avait été jadis l'objet en tant qu'homme avait littéralement été jeté aux ordures.

À 15 heures, il s'est finalement assis sur sa chaise de bureau et a vu un e-mail de David. 

Jonathan avait été trop occupé par les tâches subalternes qu'Elvira lui avait imposées pour se concentrer sur son travail réel. David a écrit qu'il était très déçu et qu'il viendrait bientôt pour en parler.

Il ne fallut pas longtemps avant que Jonathan ne voie David entrer dans le bureau. 

Jonathan s'attendait à une procédure disciplinaire mais il a été surpris lorsqu'il a convoqué Elvira dans son bureau.

- Qu'est ce qui se passe ici ? Cria t-il.

- Je ne sais pas du tout ce que tu veux dire... Répondit Elvira sans se laisser décourager.

- Vous m'aviez dit que son travail ne serait pas affecté. Vous me l'aviez promis. Arrêtez ce que vous faites en ce moment. Je ne le tolérerai pas... A déclaré David.

- Ralentis David. Tu es sur le point d'avoir une crise cardiaque. Regarde donc un peu ça et tout ira bien... Dit Elvira en tendant un dossier à David.

- Le travail de Jonathan ? Tu l'as fini ? Demanda David.

- Oui... et même un jour avant la limite, si vous vérifiez les dates.

- Pourquoi fais-tu ça ?

- Donne-moi le poste de Jonathan. Dit Elvira.

- Quoi ? Je ne peux pas faire ça... dit-il surpris.

- Et pourquoi pas ? Il est clair maintenant clair que je suis tout aussi qualifiée et efficace dans ce rôle si ce n'est plus. Donnez-moi sa place et il pourra prendre la mienne. Ajouta Elvira.

- Mais ce n'est pas juste pour Jonathan, il ne l'acceptera pas. A déclaré David.

-Si c'est votre décision il devra bien l'accepter ou bien partir... mais je ferai en sorte qu'il ne parte pas. Et pour faciliter les choses, je garderai mon salaire de secrétaire et Jonathan pourra conserver le sien. Ainsi ses conditions de travail ne seront modifiées que par les fonctions et non par le chèque de salaire. Sa situation financière ne sera ainsi pas affectée. J'ai mes autres affaires à côté donc je n'ai pas besoin d'une augmentation de salaire.

- Alors pourquoi fais-tu ça ?

- Le pouvoir... simplement le pouvoir ! Dit Elvira.

David est allé à son ordinateur et a rédigé un formulaire de transfert d'emploi. Il l'imprima, le signa et remit à Elvira.

- Brave garçon. Est-ce que notre rendez-vous de ce soir est toujours d'actualité ? Dit-elle.

- Toujours. Assura David.

Elvira quitta le bureau de David, garda la tête haute et retourna à son bureau.

Elle sourit et fit un clin d'œil aux filles en entrant dans le bureau de Jonathan sans frapper.

- Tu dois frapper avant d'entré... dit Jonathan, comme si il avait encore une certaine forme de contrôle.

- Pas pour entré dans mon bureau voyons... Dit Elvira.

- C'est mon bureau jusqu'a preuve du contraire ! A déclaré Jonathan.

- Plus maintenant Jennifer, et puisque tu en parle en voici la preuve !

Elvira a alors le formulaire de David sur le bureau de Jonathan. Il le ramassa et commença à le lire tandis qu'Elvira passait derrière lui.

- Ce n'est pas possible... dit-il alors qu'Elvira lui prenait les mains derrière le dos et lui frappait la tête avec force contre le bureau. 

Et tandis qu'elle lui menottait les mains avec des menottes sortie de son sac à main, elle siffla pour appellée les autres filles qui l'entendirent à travers la porte ouverte et se précipitèrent à l'intérieur.

Juste au moment où Jonathan était sur le point de crier, Elvira lui enfonça un bâillon-boule dans la bouche. Il a crié dans le bâillon. 

- Détends-toi, ma fille. Nous ne faisons que nous amuser un peu. Dit Cynthia

Jonathan rougit de stress tandis qu'Elvira ordonnait aux deux femmes de lui tenir les épaules contre le bureau. Sa tête restait posée sur le bureau, ses yeux fixés sur la signature de David sur le formulaire de transfert.

- D'accord, êtes-vous prêtes mesdames ? Dit Elvire. 

Les filles lui ont tenu les bras pendant qu'elles le déshabillaient ne lui laissant que son corset, ses bas et sa culotte. Une fois cette tâche terminée, les filles l'ont attaché et penché sur le bureau. Jonathan a essayé de crier, mais le bâillon a étouffé ses appels à l'aide.

- Alors, mesdames, avez-vous déjà donné une fessée à quelqu'un ? demanda Elvire.

- Non, mais je suis excitée de pouvoir donner une fessée à un homme ! Répondit Cynthia.

- Ce n'est pas un homme, enfin plus vraiment.. A déclaré Patricia.

Elvira ôta son épaisse ceinture de cuir.

- Cela devrait convenir.

Jonathan grinça dans son bâillon en entendant Elvira préparer la ceinture.

- Je vais lui réchauffer un peu la croupe ensuite vous pourrez la fessée vous-mêmes.

- Cela semble parfait. Répondit Patricia.

- Je suis fin prête ! A déclaré Cynthia avec enthousiasme.

Tandis que Jonathan sanglotait dans son bâillon, il entendit les rires et les plaisanteries non seulement d'Elvira, mais aussi des femmes avec qui il avait travaillé au fil des années.

Il pensait à tout ce temps qu'il avait travaillé avec elles, il pensait qu'il avait été un peu exigeant, mais était-il vraiment si mauvais 

- Wow, ces marques sur ses fesses sont vraiment rouges... A déclaré Cynthia.

- Bientôt, elles seront toutes violettes ! A déclaré Elvira en sortant ses clés de voiture de son sac à main. 

Elle s'adressa a Cynthia et Patricia:

- Je vais maintenant aller à ma voiture et apporter quelques-uns de nos derniers achats, tu veux continuer Cynthia ? Et pendant que je suis a ma voiture vous pouvez commencer à expliquer a cette idiote comment le bureau va évoluer.

Cynthia attrapa la ceinture et cria d'excitation. Patricia se dirigea vers le devant du bureau et se pencha pour faire face à Jonathan.

- Je vais lui enlever le bâillon. N'hésite surtout pas a la frappez très fort si jamais elle s'avise de dire quelque chose de stupide. A déclaré Patricia.

Patricia lui enleva le bâillon, Jonathan essaya d'arrêter de sangloter en levant les yeux vers sa collègue qui lui expliqua:

- A en juger par vos performance épouvantable vous avez donc été rétrogradé. Aussi c'est nous qui dirigeons le bureau maintenant, vous comprenez ? 

- Oui.. dit-il, vaincu. 

Il n'y avait plus de combat ou de resistance en lui, tout du moins pas maintenant. Il était en larmes, en sueur et trempé.

- Bien, bonne réponse ! Répondit Patricia en lui remettant son baillon.

Il ne fallut pas longtemps avant qu'Elvira revienne avec l'énorme sac contenant les achats de Jonathan. 

Patricia prit la ceinture en cuir dans sa main et Cynthia regarda dans le sac.

- Oh mon dieu... Elle va être si jolie. Puis-je choisir avec quoi nous allons l'habiller ? Dit Cynthia.

- Votre poupée est a vous ! Dit Elvira en souriant.

Patricia a donné une dernière tape à Jonathan avec la ceinture. 

- La pauvre... son mascara coule.


                                                 Chapitre 6:Jennifer la secrétaire


Trois mois s'étaient écoulés depuis ce jourhumiliant.

Elvira est arrivée au bureau à 10 heures du matin et Jennifer était là, avec son café du matin déjà préparé.

Celle qui avait été Jonathan portait désormais exclusivement des vêtements féminins et cela en permanence, car Elvira s'était débarrassée de tous ses vêtements masculins. 

Jennifer portait désormais un chemisier blanc avec une jupe noire moulante. Elle portait aussi un corset strictement serré afin de conserver sa silhouette de sablier ses collègues lui faisait régulièrement sauté le déjeuner pour l'aider a garder la ligne.

Aux pieds, elle portait des collants et des talons aiguilles noirs de 12 centimetres auxquels elle s'habituait de plus en plus. Son visage était maquillé avec soin et sa coiffure, avec les extensions de cheveux qu'il avait obtenues trois mois plus tôt et qui ne pouvait pas être coupée allait bien avec sa tenue. 

Les pilules d'hormones féminines qu'elle prenait depuis près de trois mois maintenant lui avaient déjà donné une silhouette nettement féminine et sa poitrine avait même sensiblement grossi.

Maintenant Jonathan avait disparu, laissant a Jennifer la nouveau secrétaire...même s'il ne voulait toujours pas l'admettre !

- Voici votre café, Mme Drake. Dit Jennifer/Jonathan en lui tendant la tasse alors qu'elle ouvrait la porte de son bureau, qui était autrefois le sien.

- Merci beaucoup, Jennifer. Je suis sur le point de convoquer une réunion, alors soyez prête.  A déclaré Elvira, regardant de haut en bas son chef de service et victime avec un sourire.

Jennifer est retourné à son bureau et a continué à travailler jusqu'à ce qu'Elvira sorte et ne lui demande, ainsi qu'à Patricia et Cynthia, de se rassembler.

- Mesdames, cela ne me fait aucun plaisir mais je doit vous informer que je pars. Je vais ranger mon bureau aujourd'hui.

- Tu es pars déjà ? Demanda Patricia.

- Quoi ? s'écria Cynthia.

Jennifer ressentit un immense soulagement et sourit même, mais le cacha aux autres.

Elvira expliqua:

- Cela n'a jamais été la carrière dans laquelle je voulais faire. En fin de compte, j'adore faire des trucs de dominatrice... Je ne peux pas dire que cela n'a pas été amusant de travailler avec vous tous et bien sûr, vous m'avez donné plus que ce que je pouvais demander: l'opportunité de faire ressortir à nouveau mon amie d'enfance Jennifer.

- Nous vous devons beaucoup... Dit Patricia.

- Donc Jennifer va retrouvée son ancien poste ? Et redevenir un... commença Cynthia.

Elvira sourie:

- Ne t'inquiète pas pour ça... Comme vous le saviez depuis le début, David est l'un de mes clients et continuera de l'être, tout comme le PDG de cette société lui-même. Tous deux été informés de l'état de Jennifer et je me suis assuré qu'ils n'y voyait aucun problème et qu'elle garderait son poste.

À ce stade, la joie de Jonathan s'était transformée en confusion puis en peur.

- Quoi ? Demanda-t-il involontairement.

Elvira avait réalisé dès le début qu'elle serait capable de contrôler Jonathan au travail, sa vie faite d'expérience lui avait rendue la tâche si facile. Mais elle avait tout même passé les trois derniers mois à mettre les choses en place pour etre sûre de pouvoir maintenir Jonathan dans une détresse perpétuelle.

Elle avait passé des mois à faire des recherches sur les entreprises rivales de la ville, dont les patrons et PDG constituaient désormais la quasi-totalité de sa clientèle.

Si Jonathan menaçait de quitter la ville, elle pourrait facilement demander à Patricia et Cynthia de lui montrer la liste pour prouver qu'il ne travaillerait plus jamais dans cette ville ou une autre, aussi éloignée fut-elle. La carrière pour laquelle il avait passé des années à l'université était maintenant détruite pour de bon.

Elle avait obligé David à changer le code vestimentaire des secrétaires.

Il existait désormais un code vestimentaire strict pour toutes les secrétaires.

Le passage suivant avait été ajouté au code vestimentaire : 

- En attendant qu'une éventuelle opération de changement de sexe soit décidée par la direction, tous les hommes employés comme secrétaires devrons prendre des hormones féminines et/ou se faire posé des implants mamaire pour garantir une apparence aussi féminine que possible. 

Jennifer était la seul secrétaire de sexe masculin dans tout le bâtiment et ils n'avaient pas l'intention d'en embaucher d'autres dans un avenir proche, il n'était donc pas nécessaire d'etre devin pour savoir a qui s'adressait ce code vestimentaire.

La veille Elvira avait enfoncé le dernier clou sur le cercueil de Jonathan.

Lors de son dernier acte officiel en tant que chef de département, elle a fait signer un formulaire à Jonathan. Elle s'est assurée de le lui remettre quelques minutes avant la date limite, sans lui laisser le temps de le lire.

Il a signé et a continué son travail pendant qu'Elvira remettait ce formulaire au service des ressources humaines: Une demande officielle pour un de changement de sexe officiel !

Elvira avait enfin atteint son objectif de malade.

Elle s'endormirait chaque nuit, avec le plaisir de savoir comment elle avait aneantie la triste vie de Jonathan, le plaisir sadique ultime.

Avant son départ Elvira alla voir ses collegues:

- Pourquoi as-tu l'air si confuse, Jennifer ? C'est le formulaire que je t'ai fait signé hier qui te met dans cet état ?

Jonathan/Jennifer  ouvrit de grands yeux, sans comprendre. 

- Quoi ? Alors tu n'as même pas lu le formulaire que tu as signé ? 

Cynthia et Patricia était là. Elivira fixa Jonathan/Jennifer:  

- Je l'ai apporté aux Ressources Humaines afin qu'il puisse changé votre sexe dans les documents du personnel. Vous serez donc officiellement une femme... Ils feront également de même avec l'administration afin que vous obteniez une nouvelle carte d'identité avec votre nouveau prénom Jennifer. Toutes les traces de l'homme que vous avez été vont donc disparaitre et seront définitivement remplacées par votre identité féminine !

Jonathan/Jennifer s'est mis a pleuré. Elvira souria:

- C'est tellement courageux de votre part s'assumé le fait que vous nêtes plus un homme, nous sommes toutes les trois si fiers de vous aussi... A-t-elle déclaré avec une ironie certaine.

- Alors notre jolie petite secrétaire restera ici ! Dit Cynthia en souriant.

 - Que va-t-il se passer maintenant ? Qui va vous remplacer si nous avons un problème avec Jennifer ici ? Demanda Patricia.

Elvira annonça:

- J'ai d'excellentes nouvelles pour vous à ce sujet. Il n'y aura pas de remplaçant. Depuis que je suis devenue directrice il y a trois mois, l'entreprise est de plus en plus impressionnée par votre travail. Lorsque j'ai présenté ma démission à David, il a dit il n'y avait pas besoin de remplacement et vous êtes parfaitement qualifiées pour faire le travail que j'ai fait , moyennant une confortable augmentation de salaire bien sûr.

Les filles crièrent toutes les deux de joie. 

Elles obtenaient des augmentations et des postes a responsabilités, leur ancien chef était complètement féminisé et sous leur coupe, et elles avaient maintenant l'entière responsabilité de leur travail.

Jonathan, en revanche, ne pouvait que secouer la tête de frustration. 

Son tyran d'avant s'était présenté à son travail il y a trois mois, avait ruiné sa réputation, lui avait retiré son emploi, puis l'avait complètement démis de ses fonctions, ce qui signifiait qu'il n'avait aucune chance de retrouver son ancien poste.

Il serait une secrétaire aussi longtemps qu'il travaillerait ici, et Elvira s'était assuré que serait pour longtemps.

- Oh non, Jennifer commence à pleurer... Dit Patricia sarcastiquement.

- Elle est tellement heureuse que nous restions toutes ensemble ! s'exclama Cynthia.

- Jennifer, viens à mon bureau ! Ordonna Elvira.

Ils entrèrent tous les deux dans le bureau d'Elvira tandis que Jonathan/Jennifer se tortillait  péniblement sur ses talons qui était beaucoup plus hauts que ceux d'Elvira.

- Je suppose que tu es content de mon départ n'est-ce pas petite garce ? Dit Elvira.

- Tu... Tu as ruiné ma vie. Déclara Jonathan.

- As tu crois ? C'était pourtant un travail qui est toujours en cours. Mais merci de m'avoir rendu la tâche si facile...

Et sur ce, elle a repoussé avec force Jonathan/Jennifer contre le bureau et a troussé  sa jupe.

- Aïe, qu'est-ce que tu fais ? S'exclama la malheureuse féminisée.

Elvira sortit alors de son sac à main une petite cage de chasteté en métal. Elle attacha les mains de Jonathan derrière son dos pendant qu'elle refermait la cage de chasteté autour du pénis de Jonathan. 

Puis Elvira lui ôta ses menottes et lui permit de remettre sa jupe.

- Pourquoi as-tu fait ça ? Donne-moi la clé ! S'écria Jonathan/Jennifer en attrapant la main d'Elvira. 

Il trébucha sur ses talons.

- Pas si vite, ma belle. Cette clé va resté avec moi jusqu'a ton opération de changement de sexe, cela ne sera pas très long mais je doit encore planifié tout ça avec un de mes clients chirurgien...

- Tu... Tu ne peux pas me faire ça... A déclaré Jonathan/Jennifer.

- Allons ma pauvre regarde-toi. Aucun respect de la part de tes collegues, plus de virilité,  plus de carrière et bientôt plus de bite...

Jonathan/Jennifer passa sa sur son entre-jambes.

- Je reviendrait te voir avant ton opération de changement de sexe  pour te retiré cette cage de chasteté. Je verrais aussi avec Cynthia et Patricia afin qu'elle se procure une véritable ceinture de chasteté afin que ta foufouine soit en sécurité... 

Puis Elvira se dirigea vers la porte du bureau, avant de sortir elle se retourna:

- Tu vas adorée ta nouvelle vie, Jennifer

Patricia et Cynthia ont vu le désarroi de leur collègue et sont venues vers lui.

- Ah non Jennifer, on ne pleure pas quand on es si jolie ! A déclaré Cynthia.

- Cynthia a raison, file aux toilettes et arrange ton maquillage ! A ajouté Patricia.

Jonathan/Jennifer ne pouvait que secouer la tête de désespoir... C'était son avenir celui d'une simple secrétaire, une secretaire féminisée de force.

En arrivant au WC il/elle marqua un temps d'arret devant les deux porte, livide elle regarda les petites affichettes qui différencaient les toilettes des hommes de ceux des femmes. Le ventre noué il posa sa mains sur la poignée donnant accès aux sanitaires des hommes... Puis il/elle se ravisa et entra dans les toilettes des femmes.

Jonathan/Jennifer se dirigea vers les lavabos, humiliée elle vit le reflet de cette femme dans le miroir, le reflet de la femme qu'il allait devenir...

D'une main tremblante l'ex-mâle commença a retouché maladroitement son maquillage, réalisant avec dégout qu'il/elle devrait a l'avenir faire des progrets.


                                                                                                                                FIN


CAPTIONS COURTES (TRADUITES)

 

Quelques traductions de captions de divers auteurs présents sur Deviantart: Privaa et Rina Lane...








vendredi 22 novembre 2024

ROMAN: LE GARCON QUI PORTAIT JUPON (CHAPITRE 11)

 

                                                                CHAPITRE 11


Lucy n’appela pas sa sœur à son retour de Loxley Hall et ne répondit pas quand sa sœur l’appela, trois fois. Elle était trop fatiguée pour faire face à ce qu’elle savait être une conversation très difficile, mais le matin, elle ne pouvait pas l’éviter: 

Anna appella peu après huit heures, alors que Lucy était encore à moitié endormie. 

- Allo ? Alors, tu l’as récupéré ? 

- Euh, euh, non. 

- Non ? 

- Eh bien, pas encore tout à fait... dans quelques semaines peut-être. 

- Lucy, tu devais y aller hier pour le ramener à la maison. Que s’est-il passé ? 

- C’est compliqué. 

- Non, ce n’est pas le cas. Tu as décidé d’aller le chercher et de le ramener à la maison. C’est ce que tu allais faire, tu es sa mère, bon sang. 

- Oui, je sais tout ça. Le problème, c’est... c'est qu’il aime être là-bas. 

- Il aime ça ? 

- Eh bien, ce n’est pas exactement qu’il aime ça, c’est plus… 

- Lucy, tu n’es pas saoule, n’est-ce pas ? Ou défoncée ? 

- Ne sois pas ridicule. Il est huit heures du matin. 

- D’accord. Mais tu dois me dire pourquoi Jake n’est pas à la maison avec toi. Tu es à la maison pour un moment ? 

- Oui... Oui mais c'est moi qui passerait te voir.

Anna dit d’accord, elle mettrait du café. 

Une demi-heure plus tard, Lucy frappait à sa porte. Anna ouvrit et dit que Ted avait emmené les enfants au parc pour qu’ils puissent avoir un peu de paix. Quelques minutes plus tard, elles étaient assises à la table de la cuisine, chacune avec une tasse de café fumant.

- Honnêtement Anna, commença Lucy, j’ai failli m’évanouir quand il est entré dans la pièce. Il a des mèches roses dans les cheveux… 

- Quoi ? 

- Oui, mais il était absolument magnifique… des yeux charbonneux, ce rouge à lèvres rouge vif que portent les enfants de nos jours, de grosses créoles et une petite robe qu’il avait achetée la veille.

- Jake a acheté une robe ?

- Oui. Je sais, je n’arrivais pas à y croire non plus. Mais il l’a fait. C’était une robe noire sans manches avec une jupe courte froncée à rayures noires et blanches. Il la portait avec des collants noirs et il était fabuleux. Je ne l’avais jamais remarqué avant, mais il a de belles jambes. 

Bref, une fois le choc passé, nous avons commencé à discuter et tout s’est bien passé jusqu’à ce que je lui dise que je le ramenais à la maison. Je m’attendais à ce qu’il saute de joie. Au lieu de cela, il est immédiatement passé en mode Jake, a retroussé sa lèvre inférieure et a fait un mouvement tremblant. Il a dit qu’il ne voulait pas rentrer chez lui, qu’il voulait rester à Loxley, puis il est parti en colère sans un mot. 

- A-t-il dit pourquoi il voulait rester ?

- Non, seulement que c’était son affaire. J’étais perplexe, alors je suis allée voir Julia Bagnall pour essayer de savoir ce qui se passait et après un moment, elle a admis que Jake était en couple avec un autre garçon et que cela semblait être sérieux et qu’elle était presque sûre que c’était la raison pour laquelle il ne voulait pas partir. 

- Une relation ? Tu crois qu’ils ont des relations sexuelles ? 

- Anna ! Je ne sais pas et je ne veux pas le savoir. Je ne veux même pas y penser. En fait, au début, j’ai pensé que Jake était peut-être en couple avec une fille parce que Julia n’arrêtait pas de parler de cette personne Georgina, mais ensuite j’ai réalisé, bien sûr, que Georgina devait être un garçon. Elle utilise toujours des pronoms féminins pour ses élèves et ils ont tous des noms féminins… 

- Pour l’amour de Dieu ! 

- Oui, je sais, il faut s’y habituer. Quoi qu’il en soit, elle a continué en expliquant que Georgina devait partir à la fin du mois prochain et qu’elle était certaine que lorsque cela arriverait, Jake serait parfaitement heureux de rentrer à la maison. Elle a souligné qu’il serait très difficile de faire partir Jake contre son gré et a suggéré que la meilleure chose à faire serait de le laisser rester jusqu’à ce que Georgina soit partie. C’est donc ce que j’ai décidé de faire… 

- Tu n’aurais pas pu le convaincre ?

- Je ne pense pas. Tu sais à quel point Jake est têtu. Je veux dire, il était clair pour moi dès les premières minutes qu’il était parfaitement à l’aise en s’habillant en fille, donc il n’y avait aucune raison pour qu’il rentre à la maison. Et qu’est-ce que j’allais faire ? Le traîner jusqu’à la voiture et l’enfermer ?

- C'est ce que tu aurait dû faire !

- Je suppose que oui. 

- Que s’est-il passé ensuite ? 

- Elle est partie annoncer la bonne nouvelle à Jake et quelques minutes plus tard, il est arrivé en trombe, tout sourire, m’a fait un gros câlin et m’a dit qu’il avait emprunté un sac à main pour que nous puissions aller faire du shopping…

- Mon Dieu, je n’arrive pas à y croire.

- Je lui ai demandé s’il était d’accord pour sortir en robe et il a dit que oui, et nous sommes donc allés au centre commercial. Honnêtement, Anna, tu n’aurais jamais cru que ce n’était pas ma fille si tu le voyais. J’étais comme hébétée la plupart du temps... je n’arrivais pas à croire que j’étais en train de faire du shopping avec mon fils qui non seulement portait une robe mais battait des cils en regardant les garçons.

- Mon dieu... 

- Il savait que les garçons le regardaient et je pouvais voir qu’il aimait ça. 

Lucy a décrit ce qui s’est passé dans le restaurant quand il est sorti des toilettes pour dames. 

- Il marche comme un mannequin, mettant un pied directement devant l’autre, je suppose que c’est ce qu’on lui a appris à Loxley, et quand il s’est rendu compte que des gars le regardaient, il a commencé à balancer ses hanches. C’était très léger, mais je pouvais clairement voir ce qu’il faisait. 

Anna a ri et a secoué la tête. 

- Je n’arrive pas à y croire... a-t-elle répété. Jake en tentatrice. Bon Dieu, et après ? 

Lucy termina son café et se leva pour laver sa tasse à l’évier. Puis elle se tourna vers sa sœur. 

- Tu n’aimeras pas ce que je vais dire, prévint-elle. L’apparence physique de Jake a changé, évidemment, mais c’est plus que ça. Il était plus joyeux, plus bavard et plus affectueux hier que je ne l’ai jamais vu. À plusieurs reprises, alors que nous faisions le tour du centre commercial hier, il m’a pris le bras, ce qu’il n’aurait jamais fait normalement. Pour te dire la vérité, je ne l’ai jamais vu aussi détendu et heureux. Ce garçon maussade et misérable que j’ai livré à Loxley Hall semble avoir disparu, Dieu merci.... La seule conclusion que je peux tirer, et c’est ce que tu n’aimeras pas, c’est que cette discipline du jupon semble fonctionnée. 


A LOXLEY HALL


- J’ai une surprise pour toi, murmura Georgina.

- Est-ce une bonne surprise ou une mauvaise surprise ? demanda Judith-Ann.

- Cela dépend, répondit mystérieusement Georgina. 

Elles étaient allongés nues sur le petit lit de la chambre de Judith-Ann après ce qu’elles appelaient désormais la traite mutuelle. (Judith-Ann trouvait toujours hilarant le concept de  traite mutuelle,  auquel Georgina l’avait initiée. 

Si on continue comme ça, avait-il un jour gloussé à son amie, on va commencer à meugler.  

- Ça dépend de quoi ? Georgina resta silencieuse un moment, puis elle dit:

- Ça dépend si tu aimes quand je te baiserai. 

Judith-Ann déglutit pour cacher sa surprise. 

- Qu’est-ce qui te fait croire que je vais te laisser me baiser ? 

- Parce que, ma chérie, nous avons fait tout le reste. Il est temps de passer à autre chose.

Elle se pencha sur le lit, attrapa quelque chose par terre, prit un tube de quelque chose et l’agita devant le visage de Judith-Ann.

- Tu sais ce que c’est ?

- Je ne sais pas. Du dentifrice ? 

Georgina rit.

- Non, ma chérie, c’est un gel lubrifiant et tu sais ce que je vais en faire ?

Judith-Ann avait une très bonne idée, mais secoua la tête. Elle aimait ce genre de jeu d’actrice. 

- Je vais en étaler dans et autour de ton trou et ensuite je vais te baiser à mort, dit-elle en dévissant le bouchon du tube et souriant à Judith-Ann.

- Je ne veux pas être baisé à mort, monsieur... Dit Judith-Ann, adoptant une voix aiguë de fille. Mais ça ne me dérangerait pas d’être baisée...

Georgina rit à nouveau. Elle s’agenouilla sur le lit entre les jambes de Jake, puis les souleva et les repoussa doucement pour que les cuisses de Judith-Ann soient pressées contre sa poitrine. 

- Reste dans cette position. Est-ce que ça va ? Judith-Ann sourit et hocha la tête. 

D’une certaine manière, elle pensait que lorsqu’elles auraient eu des relations sexuelles pour la première fois, ce serait plus romantique, ce n’était pas très romantique d’être allongé sur le dos avec les jambes en l’air.

Elle regarda Georgina presser le tube dans sa main, puis il se pencha et sembla examiner minutieusement le trou du cul de Judith-Ann. 

- C’est si doux, dit-elle en levant les yeux vers Judith-Ann.

Judith-Ann, le cœur battant, pouvait sentir les doigts lubrifiés de Gorgina dans son rectum. Ce n’était pas désagréable. Puis il sentit l’érection de son amie pousser contre son anus, mais rien ne se passa. 

Gorgina, le visage rouge, marmonna:

- Je ne peux pas entrer. Essaie de te détendre. 

Judith-Ann faillit rire. 

- Me détendre ? Dit-elle. Tu plaisantes ?

Gorgina lui demanda de se pencher avec les deux mains et d’écarter les fesses de son cul, mais cela ne fonctionna pas non plus. 

- Essayons une position différente... Retourne-toi et mets-toi à quatre pattes. On verra si la position de levrette est meilleure.

 Judith-Ann fit ce qu’on lui disait. Gorgina attrapa ses hanches et tira littéralement Judith-Ann sur son pénis. Une douleur brûlante qui semblait traverser tout son corps indiqua à Judith-Ann que son amie était enfin entré en elle.

- Tu me fais mal... S’il te plaît, arrête...

- Je suis en toi maintenant.  Tu iras bien dans une minute. 

La douleur s’aggrava. Judith-Ann était furieuse que son amie soit si inconsidéré. 

- Non, je ne veux pas bien ! S’exclama Judith-Ann. 

Elle se tortilla et sentit la trique de Gorgina lui échapper. 

- Quelle partie de non ne comprends-tu pas ? Demanda Judith-Ann avec colère.

Judith-Ann grimaçait:

- Tu me faisais vraiment mal.

Gorgina avait honte. Son érection avait disparu. 

- Je suis désolée, Judith-Ann. Évidemment, je ne voulais pas te faire mal, mais je pensais qu’une fois dedans, tout irait bien. 

- Eh bien, ce n’était pas le cas ! Dit Judith-Ann en se levant du lit avec précaution. Ses fesses semblaient en feu. 

- Je veux que tu retournes dans ta chambre maintenant. 

Miss Bagnall, qui avait regardé tout le spectacle, avait énormément apprécié. 

Elle attendait que cela se produise depuis que Sam, le jardinier, lui avait rapporté que Georgina lui avait donné de l’argent et lui avait demandé de lui acheter un tube de gel de lubrifiant la prochaine fois qu’il serait en ville. 

Sam oublia de mentionner à Miss Bagnall que le prix qu’il avait soutiré à Georgina était une fellation dans la remise, mais il suivit consciencieusement ses instructions de lui rendre compte du moment où il aurait remis le tube à Georgina. 

C’est ainsi que Miss Bagnall s’attendait à voir de l’action lorsqu’elle alluma l’écran de surveillance dans sa chambre ce soir-là et se concentra sur la chambre de Judith-Ann, où cette était à genoux en train de sucer et de masturber alternativement la bite de Georgina. Une fois que Georgina eut fini, elles échangèrent leurs positions.

C’était un événement presque nocturne et Miss Bagnall n’y prêta pas beaucoup d’attention jusqu’à un peu plus tard, lorsque Georgina sortit soudainement un tube de dessous sa robe, qui gisait sur le sol où il avait été laissé après que Judith-Ann l’ait déshabillée. Elle ne put entendre la conversation qui s’ensuivit alors que Georgina agitait le tube sous le nez de son amie, mais elle pouvait voir que Judith-Ann souriait et gloussait et était manifestement un partenaire consentant dans ce qui allait se passer. 

Miss Bagnall éclata de rire devant les tentatives de sexe anal de Georgina, initialement vaines. Elle tenait son pénis engorgé d’une main et le poussait à plusieurs reprises contre un anus qui restait résolument fermé, devenant visiblement de plus en plus frustrée à chaque instant. Miss Bagnall ne pensait pas qu’elle s’en sortirait mieux lorsqu’elles changèrent de position, mais Georgina réussit à attraper les hanches de Judith-Ann et il était clair, à en juger par l’expression angoissée de Judith-Ann, que Georgina était enfin entrée en elle et lui faisait mal. 

Miss Bagnall était presque sûre que Jackie demandait à son amie d’arrêter, elle disait certainement quelque chose de très fort. Elle réussit à se dégager de sous son amie et se glissa hors du lit en criant toujours sur Georgina et en désignant la porte. Georgina ramassa ses vêtements et sortit. Lorsqu’elle fut partie, Judith-Ann se jeta sur le lit et se mit à pleurer.

Le lendemain matin, Miss Bagnall fut surprise de les trouver assises côte à côte au petit déjeuner, comme elles le faisaient d’habitude, rigolant et chuchotant comme si de rien n’était. Miss Bagnall était ravie. Elle voulait qu’elles restent amis, non seulement pour le divertissement nocturne qu’ils leur procuraient, mais aussi parce qu’ils étaient les élèves vedettes de l’académie de Loxley Hall, deux vilains garçons qui, grâce à la magie de la disciplne du jupon étaient devenus de gentilles filles. 

Ce n’était pas tout à fait la vérité, mais c’était ainsi que Miss Bagnall choisissait de le voir. 

Miss Bagnall n’avait pas non plus été entièrement honnête avec la mère de Judith-Ann. En fait, elle n’avait aucune idée de la date à laquelle Georgina prévoyait de quitter Loxley Hall, mais c’était la meilleure excuse qu’elle pouvait trouver dans un délai aussi court pour empêcher Judith-Ann de partir.

Et ça a marché. C’était tout ce qui comptait pour Miss Bagnall.


                                                                                           A SUIVRE...


TRADUCTION: BIMBO SOUS COUVERTURE (PARTIE 13 A FIN)

 

                                              BIMBO SOUS COUVERTURE PARTIE 13  


BIMBO SOUS COUVERTURE PARTIE 14  


BIMBO SOUS COUVERTURE PARTIE 15  


BIMBO SOUS COUVERTURE PARTIE 16  



jeudi 21 novembre 2024

ROMAN TRADUIT: CAUCHEMARD AU BUREAU (CHAPITRE 3 ET 4)

 

                                                      Chapitre 3 : Faire un exemple


David prit une gorgée de son café alors qu'il se dirigeait avec contentement vers l'ascenseur. 

Cela faisait maintenant quelques jours que s'était écoulée sa soirée avec Elvira, et la nuit avec une dominatrice s'était révélée être d'une très bonne aide contre son stress. En tant que patron, cela faisait des merveilles de n’avoir aucun contrôle le temps d’une soirée. 

Mais alors qu'il se dirigeait vers l'ascenseur, il vit l'équipe de Jonathan à l'œuvre. 

Il remarqua que Jonathan portait clairement un chemisier de femme. Il se souvint qu'Elvira avait mentionné l'autre soir qu'elle apporterait des changements à Jonathan, mais il ne s'attendait pas à ce type de changement, il ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire.

Il se dirigea vers son bureau pendant que les autres étaient occupés.

- Elvira, puis-je te parler ? A t-il demandé.

- Mais bien sûr, monsieur.

Et ils se dirigèrent tous les deux vers l'ascenseur et traînèrent autour des portes.

Que porte Jonathan ? Ne me dit pas que c'est ce que tu voulais dire l'autre soir ? Dit David en essayant de conserver un certain calme.

- Si... je t'ai dit que je ferais quelques changements et tu as dit que c'était bien. Je vais juste le mettre en contact avec son côté féminin si tu veux savoir. A-t-elle dit répondue sechement .

- Et David est d'accord avec ça ?

- Et alors, peu importe non ? A t-elle dit.

En vérité, Jonathan n’était pas du tout d’accord avec ça. 

Quelques jours auparavant, Elvira était entrée dans le bureau de Jonathan munie d'une paire de ciseaux, et avec autorité avait découpé sa chemise pour la lui faire remplacé par le chemisier typiquement féminin qu'elle avait apportée. Depuis, c'était son uniforme.

Bien sûr il avait essayé de venir avec une nouvelle chemise, mais Elvira l'avait de nouveau découpé et donné un chemisier de rechange, mais elle ne s'était pas contenté de ça.

Elvira avait également ajouté un étroit corset a l'accoutrement de Jonathan, avec la menace d'ajouter un sous-vetement ou un vêtements féminin pour chaque chemise d'homme qu'il apporterait, ce qui le dissuada aussitôt de réessayer.

- D'accord... Tant que cela ne gêne pas son travail. Soupira David.

- Ce ne sera pas le cas. Assura Elvira.

David lui demanda:

- Est-ce qu'on est toujours d'accord pour ce soir ?

- Je crains que non. Puis-je modifier notre réservation pour demain soir ? A t-elle a demandé.

- Bien sûr, mais pourquoi ?

- Je viens juste de trouver un nouveau client pour mes activitées annexes, quelqu'un que tu devrais forcément connaître puisque c'est ton PDG, Ron Howard ? Répondit Elvira avec un sourire narquois. 

David ne pouvait pas dire si elle lui faisait juste une conversation ou si c'était une menace voilée de sa part car il semblait remettre en question ce qu'elle faisait a Jonathan. Faisant ainsi  savoir à David qu'elle pouvait avoir une certaine influence par l'entremise de son PDG.

David se dirigea vers l'ascenseur en disant a Elvira:

- J'allais oublier, un autre membre de l'équipe, Richard, sera de retour aujourd'hui. Il était en congé depuis quelques mois pour une raison personnelle. J'en ai déjà parlé au reste de l'équipe. Je suis sûr que vous travaillerez bien ensemble.

Elvira n'avait pas hâte d'avoir un autre homme dans l'équipe, cela pourrait ruiner ses projets avec Jonathan autant que les promesses qu'elle avait faites aux filles. 

Pendant ce temps, Jonathan avait passé la journée caché dans son bureau.

Ses collègues féminines n'avaient pas fait de commentaires au sujet de son chemisier féminin ces derniers jours, mais elles l'avaient certainement vu. Ce qu'il ne savait pas c'était que Elvira avait conseillé a ces dernieres de ne rien dire pour éviter des problèmes inutiles avant que son travail ne soit pleinement terminé.

Jonathan avait été informé par email ce matin du retour de son collègue Richard, et même s'il devrait probablement lui réserver un accueil chaleureux en tant que supérieur, il ne voulait pas qu'il le voie ainsi.

Richard revint au travail peu de temps avant le déjeuner, il se rendit à la réception et remarqua tout de suite la nouvelle secrétaire.

- Bonjour mademoiselle, je m'appelle Richard. C'est agréable de rencontrer un nouveau visage.

 Elvira ne leva pas même les yeux de son écran d'ordinateur.

- Enchanté de vous rencontrer... Dit-elle par politesse. 

Richard dit bonjour à Patricia et Cynthia puis se dirigea vers le bureau de Jonathan.

Pendant qu'il était là, Elvira se tourna rapidement vers les filles.

- Les filles, vos opinions sur Richard ?

Cynthia resta muette mais Patricia intervint tout de suite:

- David m'a dit qu'il était le prochain sur la liste pour une promotion. Solidarité masculine sans doute parce que mes résultats de ventes dépassent largement les siens...

- Il sera parti d'ici la fin de la journée, ne t'inquiète pas pour ça ! Répondit Elvira.

Dans le bureau de Jonathan, Richard entra et s'assit en face de lui.

Richard était un gars plutôt sympathique et qui n'avait aucun problème avec Jonathan. Il avait vraiment l'esprit d'équipe.

- Alors tout va bien ? Demanda-t-il a Jonathan.

- Oui, je vais bien, c'est bon de te revoir... Dit doucement Jonathan. 

Richard remarqua son inconfort avant de remarquer le chemisier.

- Mais  qu'est-ce que tu portes ? Demanda Richard.

Jonathan essaya de balbutier une réponse. Mais il n'en eu pas le courage et resta silencieux.

- Putain mais c'est un chemisier ? Pourquoi tu portes un chemisier de bonne femme ?

Le rire auquel Jonathan s'attendait était en fait une simple inquiétude de la part de son collègue, ce qui lui donna une lueur d'espoir.

- Si tu veux le savoir... en fait c'est vraiment difficile à dire, mais la nouvelle secrétaire est en fait une de mes anciennes camarades de college. C'est elle qui me force porter ça, elle me fait chanter.

Jonathan était heureux de pouvoir enfin partager cela avec quelqu'un.

- Sérieusement ? Et bien crois moi que je ne vais pas la laisser faire. On va s'asseoir et avoir une petite conversation pour te remonter le moral ensuite j'irai discuter avec elle, d'accord ?

- Vraiment ? Merci Richard, cela compte beaucoup pour moi. A déclaré Jonathan.

Environ une heure plus tard, Richard quitta le bureau de Jonathan et se dirigea directement vers celui d'Elvira.

- Qu'est-ce que vous croiyez faire avec Jonathan ? Cria t-il.

- Oh, tu veux surement dire Jennifer ? Répondit Elvira, nullement impressionnée.

-  Tu es nouvelle ici et je ne vais pas te laisser intimider mes collègues. Écoute-moi...

Avant même que Richard n'ait pu finir sa phrase, un agent de sécurité lui a tapoté sur l'épaule. Il s'est retourné et a vu deux gardes de sécurité et une femme d'âge moyen qui travaillait aux ressources humaines.

Jonathan sortit timidement de son bureau lorsqu'il entendit le tumulte.

- J'ai bien peur que nous devions vous escorter hors du bâtiment, Richard ! A déclaré la femme.

- Quoi ? Et pourquoi ? A-t-il crié.

- Nous en discuterons dehors ! A-t-elle répondu.

Les gardes ont emmené Richard jusqu'à l'ascenseur et la femme des ressources humaine est restée un moment pour s'adresser au service.

- Si je pouvais avoir votre attention. En raison d'allégations extrêmement graves de harcèlement sexuel formulées par une employée ici présente et corroborées par deux témoins, Richard s'est vu définitivement interdire l'accès au bâtiment. C'est un choc pour nous tous alors si quelqu'un veut parler car il ou elle serait au courant de certaines choses mon bureau est ouvert.

Puis elle est partie.

Pendant ce discours, Elvira a passé tout son temps à regarder Jonathan. Puis elle se leva et le poussa dans son bureau.

- Tu comprends le niveau de contrôle que j'ai maintenant, salope ? Lui dit Elvira tout en le poussant avec force sur une chaise.

- Je t'en prie laisse-moi en paix. S'il te plaît ne fais rien d'autre, Elvira. J'étais enfin heureux ici avant que tu n'arrives... Dit désespérément Jonathan.

- C'est bien ça le problème ! Dit Elvira a Jonathan en lui jetant son manteau a la figure.

- Où allons-nous ? Demanda Jonathan.

- Ton visage est blanc comme un linge depuis le petit spectacle que l'on viens de voir, je pense que nous pouvons faire quelque chose à ce sujet ! A-t-elle répondu.

Et lorsque Jonathan a quitté le travail ce jour-là, non seulement il portait son chemisier de femme et son corset, mais il était aussi désormais entièrement maquillé !

C'était un maquillage encore assez discret, mais on pouvait quand même dire qu'il était là. 

Jonathan est parti précipitamment pendant qu'Elvira allait voir ses collègues.

- Tu es pleine de surprises, Elvira, je n'arrive pas à croire à quelle vitesse tu t'es débarrassée de Richard... Dit Patricia en tapotant le dos d'Elvira.

- Et ce bureau sera bientôt entièrement féminin...  A déclaré Elvira, fière de son travail jusqu'à présent. 

Cynthia s'étonna:

- Finalement tu veux aussi faire viré Jonathan ?

Elvira posa ses mains sur ses hanches:

- Surtout pas... Aujourd'hui notre chere Jennifer a tout simplement commencé à prendre ses premieres doses d'hormones féminines ! 

Cynthia et Patricia echangerent un regard presque gené:

- Des... des hormones ? Je... je pensait juste...

Elvira pouffa:

- Que quoi ? Que j'allais me contenté de faire de Jennifer une simple travestie ? Après m'être débarrassée de Richard, je lui ai fait comprendre que c'était désormais moi qui dirigeais presque tout ici et qu'à partir de maintenant elle devait avaler un comprimé d'hormones en ma présence  matins et soir !

Après quelques hésitations les deux filles approuverent la décision d'Elvira:

- Je suis tellement excitée. En tout cas le maquillage de Jonathan était superbe. Déclara Cynthia.

- Et il y a encore bien plus à venir cette semaine. Croyez-moi d'ici la fin de la semaine prochaine vous aurez reprise la direction du bureau.

- Je suis impatiente de voir ça ! Se rejouie Patricia.

- C'est mon métier, je suis une professionnelle, mesdames. A déclaré Elvira.

Alors que les deux femmes s'agitaient à l'idée de ne plus avoir a dépendre de Jonathan et de diriger le bureau, Elvira mouillait à l'idée de faire à nouveau de la vie de Jonathan un enfer.


                                     Chapitre 4 : La fin de partie d'Elvira approche


Patricia a levé les yeux de son ordinateur pour voir Jonathan arriver au travail.

C'était jeudi et Elvira avait dit aux filles que son plan serait terminé vendredi. 

Patricia se demandait quelle humiliation la secrétaire allait infliger à son patron aujourd'hui, mais pas suffisamment pour l'empêcher de travailler.

Patricia était une femme qui ne perdait pas de temps. Elle savait ce qu'elle voulait et savait comment l'avoir. Le père de Patricia l'avait quittée, elle et sa mère, quand elle était très jeune et cela lui avait laissé une impression durable. 

Depuis, elle n’a jamais été une grande fan des hommes, ils n’étaient pour elle qu’un moyen d’arriver à ses fins. Hormis Jonathan, elle était de loin la travailleuse la plus acharnée du bureau. 

Ses bonnes évaluations de performances lui avaient valu quelques bonus dans le passé, mais comme Jonathan était le manager de l'équipe et travaillait le plus dur, elle n'avait jamais obtenue beaucoup plus.

Elle espérait donc que ce qu'Elvira avait prévu pour Jonathan serait bon pour elle et sa carriere.

Elvira lui avait dit, ainsi qu'à Cynthia, qu'elle emmènerait Jonathan faire une petite sortie.

 Patricia l'a soutenue. Plus Jonathan passait du temps en dehors du bureau à faire Dieu sait quelles choses de fille avec Elvira, moins il était efficace dans son travail.

Dans son bureau, Jonathan était stressé.

Au cours des deux dernières semaines, Elvira était arrivée et avait pris le contrôle total de sa vie professionnelle. Elle l'avait habillé de sous-vêtements et de chemisiers féminins, lui avait fait les ongles et l'avait maquillé. 

Les faux-ongles rouge en résine laqués d'un verni rougie vif étaient restés depuis qu'Elvira les lui avait posés, mais le maquillage lui appliqué tous les jours depuis une semaine par Elvira.

La veille Elvira l'avait emmené dans un salon de coiffure haut de gamme et lui avait fait posés des extensions de cheveux qu'elle avait faite coiffés de manière féminine. C'était tellement humiliant et émasculant de s'asseoir dans son bureau et de savoir qu'il avait tous ces changements féminins sur son visage et son corps.

Il ne semblait pas  pouvoir trouver d'issue à sa situation. 

Il savait qu'Elvira avait maintenant suffisamment de pouvoir et d'influence pour qu'il ne travaille plus dans la carrière qu'il avait choisie, et après que Richard ait été expulsé du bureau, il savait qu'elle ne plaisantait pas, qu'elle pouvait ruiner sa vie d'un simple claquement de doigts.

Il passait la plupart de son temps à réfléchir à une issue, un moyen d'échappé a ce calvaire au lieu de faire son travail, mais il ne trouvait aucune échapatoire.

Et puis un matin.

- Jennifer ! Dit Elvira en entrant dans son bureau sans frapper.

- Que veux-tu ?

- Je veux que tu viennes avec moi pour une petite sortie.

-  Je ne veux pas ! Regarde-moi ! Tu ne penses pas que tu en as fait assez ? 

- Je n'en ai pas fait assez. Oh non, nous n'avons pas encore fini... loin de là ! A-t-elle déclaré.

Elvira posa son téléphone sur son bureau, lui montrant une conversation par SMS.

- Regarde ça, c'est Ron ton PDG ? Nous avons eu une longue discussion ce matin à propos de notre rendez-vous de ce soir. Tu peut voir a quel point  il est intéressé par mes services ... et il serait surement très intéressé de voir a quoi ressemble à un de ses managers, surtout quand je lui montre les photos d'enfance.

Jonathan baissa la tête, vaincu. 

- D'accord. Soupira dit-il.

- Merveilleux. Alors allons au centre commercial.

Quand Elvira et Jonathan ont quitté le centre commercial, il portait un tailleur-pantalon noir pour femme avec un chemisier blanc, une cravate assortie et des chaussures a talons noirs  hauts de 4 ou 5 CM.

Après qu'une femme ait pris méthodiquement ses mesures, Elvira lui a fait acheter cette tenue et l'a fait attendre devant les magasins pendant qu'elle entrait et lui achetait des choses. 

Elle n'a rien révélé de ses achats, mais Jonathan était loin de se douté qu'elle lui avait acheté une garde-robe féminine toute entiere !!!

Lorsqu'elle a été pressée par Jonathan, elle a simplement répondu:

- Je peux seulement te dire que tu porte le seul pantalon que je t'ai acheté aujourd'hui !

Jonathan était livide alors qu'ils retournaient à sa voiture. Elle le reconduisit chez lui et a laissé les nouveaux achats de Jonathan dans sa voiture, mais elle lui a ordonné de porter les vêtements qu'il portait demain au bureau.


                                                                                                                A SUIVRE...