Chapitre 18
La dernière semaine du concours battait son plein et l’intensité au bureau était palpable.
Les mentors savaient que c’était leur dernière chance de pousser leurs "filles" respectives à la limite absolue de leur possibilitées et elles n’allaient laisser passer aucune opportunité.
Les autres femmes du bureau, impatientes de voir à quel point les hommes étaient devenus convaincants en matière de féminité, intensifièrent leur examen minutieux. L’atmosphère était chargée d’un mélange d’excitation, de tension et de peur à mesure que le vote se rapprochait de plus en plus.
Le mardi commença par une escalade délibérée des tâches et des défis fixés par les mentors.
Chaque tutrice était déterminée à s’assurer que son élève émerge comme la plus convaincante du groupe en matière de féminité.
Lily arriva au bureau dans une autre tenue audacieuse qui laissa tout le monde abasourdi.
Rachel avait choisi une mini-robe moulante rose vif qui épousait toutes les courbes de Lily, associée à des talons aiguilles vertigineux qui la forçaient à marcher avec un balancement séduisant.
La robe était décolletée, dévoilant son décolleté réaliste, et l'ourlet couvrait à peine le haut de ses cuisses, faisant de chaque pas un exercice d'équilibre délicat, chaque mouvement de Lily s'accompagnait du danger pour elle de montrer sa culotte à tout le bureau.
La transformation était si complète que Lily attirait maintenant les regards admiratifs de certaines femmes, bien que la plupart d'entre elles cache leur avis derrière des commentaires taquins.
Pendant que Lily travaillait, Rachel s'assurait qu'elle soit a tout moment sur ses gardes.
Elle lui murmurait ses instructions à l'oreille, lui rappelant d'ajuster sa posture, de sourire plus gentiment, d'adoucir encore plus sa voix. Il s'agissait de maintenir l'illusion d'une féminité parfaite, aussi épuisant soit cette attitude imposée.
Les femmes du bureau prirent note de la transformation de Lily et décidèrent de la tester.
L'une d'elles, Joanne, s'approcha du bureau de Lily et commença à lui poser des questions sur les voitures, un sujet stéréotypé masculin qui, espérait Joanne, ferait trébucher Lily.
- Dis-moi Lily, commença Joanne avec désinvolture, je pensais acheter une nouvelle voiture. Tu doit forcément avoir une idée sur la question, aussi je voulais savoir si je devais opter pour une voiture avec une boite manuelle ou bien automatique ?
Le cœur de Lily fit un bond. En tant que Richard, elle en connaissait un rayon sur les voitures, mais elle était Lily, et Lily ne devait faire aucune erreur et ne pas tombée dans ce piege.
Lily se força à rire et répondit de la voix la plus douce qu'elle pouvait:
- Pour être honnete, a mon avis une voiture n'a rien a faire dans une ville de nos jours... Ce ne sont pas les moyens de transports écolos qui manquent.
Joanne sourit et hocha la tête, apparemment surprise de la réponse.
Lily avait réussi le test haut la main, pour l’instant.
John et David étaient confrontés à un autre type de pression.
Après leur week-end humiliant, Jessica et Claire avaient décidé de pousser leurs filles encore plus loin. Le Mardi, John et David sont arrivés au bureau dans des tenues assorties, des robes séduisantes aux couleurs pastel qui tournoyaient à chaque pas. Leurs cheveux étaient coiffés en boucles volumineuses et leur maquillage était impeccablement fait.
Les femmes du bureau ont continué à capitaliser sur l’histoire de leurs escapades en boîte de nuit. Chaque fois que John et David étaient proches l’un de l’autre, les femmes murmuraient des commentaires destinés à leur rappeler leurs humiliations.
- Hé John, est-ce que toi et David avez prévu un autre rendez-vous torride ?
Le visage de John devint rouge vif, mais il se força à rire, jouant le jeu même si chaque mot touchait à sa fierté. Il savait qu’il ne pouvait pas se permettre de montrer le moindre signe de rebellion, surtout pas devant ces femmes qui allaient bientôt voter.
Jessica et Claire gardaient un œil attentif sur leurs filles, guettant tout signe d’hésitation ou de retour à un comportement masculin même bref. Chaque fois qu’elles voyaient un soupçon d’inconfort, elles intervenaient avec un rappel rapide et net de rester dans le personnage.
Stéphanie, en revanche, était l’image même de la douceur et de la lumière.
Emma l’avait habillée d’une robe rose pâle ornée de rubans et de dentelles, une tenue qui la faisant ressembler à une poupée vivante ou une héroïne toute droit sortie d'un roman de la Comtesse de Ségur. Ses cheveux étaient coiffés en deux adorables couettes et son maquillage était doux et féminin, mettant en valeur ses grands yeux innocents.
Le rôle de petite amie d’Emma était devenu une seconde nature pour elle. Elle passait sa journée autour d’Emma, à lui proposer de l’aider dans ses tâches et à l’écouter parler. Les femmes du bureau ne pouvaient pas résister à essayer de la perturber.
- Stéphanie ma chérie, interpella l’une des femmes, que penses-tu du sport ? Tu regarde le foot avec Emma ?
Stéphanie cligna des yeux, momentanément prise au dépourvu, puis elle sourit vivement.
- Je ne suis pas vraiment fan de sport, Je préfère passer du temps à faire du shopping ou bien quelque chose d’amusant avec Emma. Le sport est tellement ennuyeux... Répondit-elle d’un ton mielleux.
La réponse fut accueillie par des rires et des hochements de tête approbateurs.
Stéphanie avait fort adroitement esquivée le piège, mais les questions continuèrent à arriver, chacune conçue pour tester sa détermination.
Quand a Gabrielle, elle passa la journée de mardi dans un état de vigilance accrue, sachant que les attentes de Mary déjà fortes seraient bien plus élevées que jamais. Mary lui avait choisie une robe stricte mais élégante pour Gabrielle, une robe qui soulignait sa féminité sans être trop voyante. La robe était d’un bleu pâle, avec un décolleté modeste et une taille ajustée qui s’évasait en une jupe douce et fluide.
Le contrôle de Mary sur Gabrielle était total et absolu. Elle s’assurait que chaque détail de l’apparence et du comportement de Gabrielle soit parfait.
Et a chaque fois que la malheureuse Gabrielle hésitait, même légèrement, Mary était là pour la corriger sévèrement, sa voix basse et autoritaire.
- Gabrielle chérie, murmura Mary en ajustant une mèche de cheveux de Gabrielle, souviens-toi, tu es une dame à tout moment. Assieds-toi les jambes jointes, souris doucement et parle avec grâce. Tu me représentes, et je n’attends rien de moins que la perfection.
Gabrielle hocha la tête avec obéissance, son cœur battant à tout rompre sous la pression de répondre aux attentes de Mary. Elle savait que la moindre erreur pouvait la faire tomber, et elle était déterminée à ne pas la décevoir.
Les femmes du bureau profitèrent de la soumission évidente de Gabrielle pour tester sa détermination. L’une d’elles, Sarah, s’approcha du bureau de Gabrielle et commença à lui poser des questions sur un match de football récent, espérant la prendre au dépourvu.
- Gabrielle, as-tu regardé le match d’hier soir ? Quel suspense ! Que penses-tu de la façon dont ils ont joué ? Tu crois que les "Red Devils" ont une chance de remonté deux buts de retard ?
Gabrielle sentit son estomac se serrer, mais elle força un sourire réservé.
- Je... je ne l'ai pas vu... Le sport n’est pas vraiment mon truc. Je préfère de loin les choses plus… raffiné. Un bon livre... une soirée avec Mary, au Théatre ou devant un film romantique.
Sarah haussa un sourcil mais sembla satisfaite de la réponse, passant à la recherche d’une autre cible. Gabrielle expira lentement, soulagée d’avoir réussi un autre test.
Le mercredi, les tutrices ont mis le paquet, poussant leurs filles aux plus extrêmes défits qu’elles pouvaient imaginer. En effet chacun des féminisés savait que le moindre écart pouvait faire la différence entre la victoire et la défaite, et ils n’avaient pas l’intention de laisser quoi que ce soit au hasard.
Rachel avait fait en sorte que Lily se rende dans un salon de beauté pour se faire appliquée un bronzage par pulvérisation, celui-ci laissant à sa peau une teinte chaude et dorée qui mettait en valeur son apparence de bombe blonde. Les robes moulantes et les talons hauts sont restés, mais Rachel a maintenant ajouté de longs et spectaculaires ongles en acrylique d’un rouge vif qui rendait chaque geste de Lily encore plus prononcé.
Le message était clair: Lily était a présent l’incarnation parlante de l’excès féminin.
Rachel a continué à harceler Lily au sujet de son comportement qu'elle voulait parfait, la forçant sans répit à s’entraîner à marcher, à parler,à s’asseoir avec une féminité exagérée.
Elle n’essayait plus seulement de la faire passer pour quelqu’un d’autre, Rachel voulait que Lily éclipse tout le monde au bureau, qu’elle soit l’image même d’une bimbo blonde qui ne pourrait jamais être confondue avec autre chose qu'une femme. Une femme ultra-clinquante, bling-bling et tape a l'eoiel !
John et David ont également été poussés à de nouveaux extrêmes.
Jessica et Claire avaient décidé que si leurs "filles" voulaient continuer à flirter, elles devaient le faire d’une manière qui ne laissait aucune place au doute. Elles arrivèrent au bureau dans des tenues assorties, cette fois-ci avec des jupes crayon moulantes et des chemisiers à décolleté plongeant qui mettaient en valeur leurs poitrines soigneusement rembourrées.
Les jupes étaient si serrées qu’elles devaient faire de petits pas pour marcher, et les chemisiers étaient boutonnés juste assez bas pour révéler un soupçon de dentelle de leurs soutiens-gorge. Jessica et Claire avaient insisté pour qu’elles portent des talons vertigineux, ce qui rendait leurs mouvements encore plus délicats et exagérés.
Tout au long de la journée, Jessica et Claire les avaient gardées proches l’une de l’autre, leur rappelant constamment de flirter, de rire et de se toucher de manière à rendre leur relation entièrement crédible. Les femmes du bureau regardaient avec un mélange d’amusement et d’intrigue John et David jouer leurs rôles, se taquinant et échangeant des regards entendus.
Les railleries et les taquineries des femmes du bureau se sont poursuivies tout au long de la journée. Chaque conversation était truffée de pièges destinés à faire sortir John et David de leur personnage, mais les deux hommes ont réussi à tenir bon, même si la tension commençait à se faire sentir dans leurs sourires forcés et leurs rires trop enthousiastes.
Les deux hommes avaient maintenant l'air d'authentique lesbiennes !!!
Pendant ce temps, Stéphanie était poussée à incarner la vision parfaite de la petite amie idéale par Emma qui lui avait choisi une nouvelle tenue. Une jolie robe d'été à volants dans un tissu doux couleur lavande, associée à des talons blancs et un sac à main assorti.
Les cheveux de Stéphanie étaient coiffés en vagues lâches, et Emma avait pris un soin particulier à son maquillage, lui donnant un éclat doux et romantique.
Emma a passé toute la journée à guider Stéphanie à travers toute une série de tâches de plus en plus difficiles, toutes conçues pour mettre en valeur et testée sa féminité. De l'organisation des dossiers d'Emma à la réponse au téléphone avec un ton doux et mélodieux, Stéphanie était l'incarnation de la fille girly qu'Emma avait façonnée.
Mais les autres femmes du bureau n'étaient pas prêtes à laisser Stéphanie s'en tirer facilement.
Elles la bombardaient de questions, chacune conçue pour la faire trébucher ou lui faire révéler un soupçon de son ancienne personnalité.
Une femme lui dit:
- Stéphanie tu es tellement mignonne. Mais je dois te demander, ne te lasses-tu pas de tout ce rose ? Peut-être que tu aimerais quelque chose qui fasse un peu moins boite de bonbons ?
Stéphanie sourit gentiment en secouant la tête.
- Et pouquoi ? J'adore le rose ! C'est tellement joli et doux. Je n’imagine même pas porter autre chose... sauf peut-être quelque chose d’encore plus féminin !
La journée de Gabrielle fut remplie d’un entraînement encore plus rigoureux de la part de Mary.
Mary avait pris sur elle de s’assurer que la transformation de Gabrielle soit complète, jusque dans les moindres détails. La robe de Gabrielle pour la journée était simple mais élégante, avec un décolleté modeste et une jupe fluide qui effleurait juste au-dessus de ses genoux. Le tissu était doux et féminin, dans un lavande pâle qui complétait son teint.
Mary a fait travailler Gabrielle sur sa posture, son discours et son comportement, s’assurant que chaque mouvement était gracieux, que chaque mot était prononcé avec soin.
Gabrielle savait que tout manquement dans sa performance entraînerait une sévère correction de la part de Mary, et elle était déterminée à ne pas la décevoir.
Les femmes du bureau, conscientes du contrôle strict et de l'ascendant de Mary sur Gabrielle, ont décidé de la tester d’une manière différente. Elles ont commencé à poser des questions conçues pour provoquer une réponse émotionnelle, espérant voir la façade réservée de Gabrielle craquée.
- Gabrielle, que ferais-tu si Mary se mettait en colère contre toi ? Comment gérerais-tu cela ?
Des larmes montèrent aux yeux de Gabrielle à cette pensée, sa voix douce et soumise.
- Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour arranger les choses. Je veux absolument tout pour satisfaire Mary, aussi si je la déçois, et bien alors je travaillerai encore plus dur pour obtenir son pardon.
La réponse fut donnée avec une telle sincérité que les femmes furent déconcertées. Le contrôle de Mary sur Gabrielle était des plus absolu, et cela se voyait dans chaque mot et chaque action de l'ex-homme.
Le jeudi arriva et avec lui, la connaissance que c'était le dernier jour complet avant le vote.
La transformation de Lily fut donc poussée encore plus loin.
Rachel insistant pour une refonte complète de son maquillage et de sa coiffure. Lily arriva donc au bureau avec des boucles volumineuses et un visage au maquillage glamour, des lèvres rouge vif, des yeux charbonneux et de longs cils qui papillonaient à chaque clignement des yeux.
Sa tenue du jour était une robe moulante moulante d'un rouge profond, associée à des talons hauts qui la forçaient à marcher avec un balancement exagéré.
Rachel surveillait Lily en permanence, corrigeant chaque petite erreur et s'assurant que sa performance était parfaite. Les femmes du bureau continuaient de tester Lily mais sans succès, elles n'arrivaient pas a la piegée, car présent, elle Lily était devenue une experte dans l'art de répondre a leurs questions et de maintenir sa personnalité féminine.
John et David furent poussés à bout par Jessica et Claire.
Les deux étaient à nouveau habillés de tenues assorties, mais cette fois de jupes en cuir moulantes et de hauts courts qui laissaient peu de place à l'imagination. Leurs talons étaient plus hauts que jamais et leur maquillage était des plus audacieux et aguichants.
Jessica et Claire avaient décidé que si leurs filles voulaient gagner, elles devaient aller au-delà du simple fait de jouer leur rôle: elles devaient le vivre. Tout au long de la journée, elles étaient obligées de flirter ouvertement, de rire sans cesse et de se toucher de manière à ne laisser aucun doute sur leur proximité.
Les femmes du bureau regardaient avec fascination John et David jouer leur rôle, chacun d'eux essayant de surpasser l’autre dans ses démonstrations de féminité. Mais sous la surface et ce vernis apparent, les deux hommes étaient aux prises avec la honte et l’humiliation de ce qu’ils étaient obligés de faire.
La journée de Stéphanie s’est déroulée entièrement aux côtés d’Emma.
Stéphanie était vêtue d’une robe rose pâle avec une jupe ample et un nœud à la taille, ses cheveux attachés en arrière avec un ruban assorti. Elle a passé la journée à sourire, à rire et à incarner l’image parfaite d’une petite amie aimante.
Gabrielle, sous la direction stricte de Mary, a continué à incarner l’idéal de la féminité réservée.
Mary avait choisi une robe simple et élégante pour Gabrielle, une robe bleu pâle qui soulignait sa nature soumise. Chaque mouvement de Gabrielle était calculé et gracieux, et l’œil vigilant de Mary veillait à ce qu’elle ne fasse pas un seul faux pas.
À la fin du jeudi, les cinq hommes étaient épuisés, tant physiquement que mentalement.
L’examen incessant des femmes du bureau, combiné aux exigences de leurs mentors, les avait poussés à bout.
Alors que la journée touchait à sa fin, le bureau commença à se vider, laissant les cinq hommes sans rien d’autre à faire que de s’inquiéter de ce que le vendredi et le vote leur apporteraient. La tension était palpable et la peur de l’échec pesait lourdement sur chacun d’eux.
Ils savaient qu’ils avaient fait tout ce qu’ils pouvaient, mais l’issue était encore incertaine.
Chaque femme du bureau les avaient observé de près et la décision finale était entre leurs mains. Il ne leur restait plus qu’à attendre et espérer qu’ils en aient fait assez pour éviter l’humiliation ultime.
Vendredi serait le jour du jugement et lorsque les cinq hommes quittèrent le bureau ce soir-là, ils ne purent s’empêcher de ressentir un profond sentiment d’effroi.
Le concours les avait poussés à bout et le verdict final était désormais hors de leur contrôle.
Le vote déciderait de leur sort, et ils n’avaient plus rien d’autre à faire qu’attendre de voir qui en sortirait comme la candidate la plus convaincante en termes de féminité, et qui devrait faire face aux conséquences d’un échec.
Mais tous le savait, demain l'un d'entre eux serait désigné perdant et devrait etre contraint de devenir une femme dans quelques semaines.
A SUIVRE...
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