CAPTION 954 (PARTIE 8)

 

Et voici la partie 8...

                                                                          CAPTION 954-8

TEXT FOR TRANSLATION / PART 8:

Elle ne me répond pas. Son choix se porte finalement sur une perruque brune de coupe carrée, un peu dans le style de la créatrice de lingerie Chantal Thomas, un frisson me parcours le corps quand Maman pose la perruque sur ma tête. Elle l'ajuste et l'arrange un peu, donne quelques coups de brosse... j'ai toujours eu des traits assez gracile et je suis effrayé de voir a quel point ce seul artifice féminise mon visage.

Mais ce n'est pas fini, Maman ouvre un petit tiroir et en sort un large serre-tête en velour bleu marine ainsi qu'un collier de perle blanche.

- Avec ça tu aura l'air d'une fille de bonne famille... Me dit-elle un brin moqueuse.

Maman prend le serre-tête, je m'offusque et ai un geste de recul:

- Ah non... je... je mettrait pas ce machin !

Mais Maman est loin de se laissée impressionnée:

- Assez de caprice ! Encore une protestation et Dimanche je t'emmene a la Messe dans cette tenue ! 

Alors je me laisse faire, Maman pose le serre-tête sur ma perruque et l'arrange a nouveau de façon a dégagé mon visage. Puis elle me met le collier de perle, elle fait la moue:

- Dommage que je n'ai pas les boucles d'oreilles assorties et que tu n'ai pas les oreilles percées... il faudra que je remedie a ce problème assez vite.

Elle fait une pause et ajoute:

- Toujours est-il que tu a meilleure allure. Tu es ravissante ainsi... dommage que je n'ai pas eue moi-même l'idée de te féminisé sans quoi je l'aurait fait bien plus tôt. J'aurait adorée avoir une fille de 14 ou 15 ans pour te conduire faire les boutiques pour l'achat de ton premier soutien-gorge...

Elle me prend la main:

- Je ne suis pas très douée pour la manucure, faux-ongles, vernis... Diane se chargera de cela le moment venu, de toute façon il me reste tout juste assez de temps pour te maquillée.

Maman se met au travail: Fond de teint, mascara, crayons divers, poudres, rouge a lêvres... peu a peu je vois mon visage déjà peu masculin disparaitre alors qu'un visage féminin pas si désagréable a regardé apparait.

Je suis effrayé de ressemblé autant a une femme, Maman me regarde visiblement satisfaite de son maquillage:

- Magnifique... je comprend pourquoi Henri t'a choisie. Dans quelques mois tu sera une femme splendide, nous allons te faire un corps de rêve, les hommes seront fou de toi...

Mon sang se glace:

- Les... les hommes... mais... c'est répugnant !!! Me suis-je offusqué.

Maman pouffe de rire:

- Ma pauvre chérie, il ne faut pas etre aussi prude... et puis Henri n'est pas du genre jaloux, te voir dans les bras et le lit d'un autre homme n'est pas pour lui déplaire.

Puis elle me prend par le bras:

- Bien, descendons au salon.

- Comme ça ? Ai-je dit en ouvrant de grands yeux.

- A ton avis petite idiote ? Me répond sèchement Maman.